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La Gauche Indépendantiste bretonne invite ses sympathisants à se joindre au rassemblement de soutien à la résistance Kurde qui aura lieu ce samedi 09 février à Lorient 14h devant l’église de Kerentrec’h à l’initiative d’Alternative Libertaire. Un an après la mort de notre camarade Kendal Breizh sur le front du Rojava, la solidarité avec le peuple Kurde et les combattants internationalistes qui luttent à ses cotés contre la Turquie et DAESH reste plus que jamais d’actualité.

Bloaz goude marv Kendal Breizh war talbenn ar Rojava ez oc’h kouviet gant dizalc’hourien an tu-kleiz da gemer perzh en tolpadeg a vo dalc’het en Oriant disadorn evit harpañ stourmerien ha stourmerezed Kurdistan diwar intrudu libertien AL da 2e dirak iliz Kerentrec’h. Bloaz goude marv hor c’hamalad e rankomp muioc’h evit biskoazh diskouez hor c’hengred da bobl Kurdistan ha d’ar stourmerien/stourmerezed etrebroadelour a vez o stourm en he c’hichen enep da stad-Durkia ha da zDAESH.

 

 

Plus de 4000 personnes ont pris part ce 16 juin à la Pride Rennaise. Contrairement à ce que beaucoup croient en raison de la dépolitisation croissante il ne s’agit pas d’une technoparade mais d’une journée revendicative commémorant une émeute. Un cortège radical s’est organisé pour lutter contre la dépolitisation de cette journée de lutte et de fierté pour toutes les personnes LGBTQI. Nous avons sollicité un des animateurs. Voici son récit : 

Roazhon, fière et révolutionnaire !

Ce samedi 16 juin 2018, les rues rennaises accueillirent la Pride 2018, petit retour sur le cortège radical.

L’organisation d’un cortège radical pour la Pride de Rennes s’est faite cette année dans l’urgence. Voyant que rien n’avait été prévu moins d’une semaine avant, un appel à la formation d’un Pink-Bloc a été diffusé par le compte Twitter @LobbyLGBTBreton ; ce communiqué appelait toute personne voulant redonner un message politique à la Pride, à converger et prendre la tête du cortège rennais pour faire entendre ses revendications sur les oppressions systémiques mises en place (et perpétuées) par l’Etat Français comme le patriarcat, ou encore le racisme.
Dans le même temps, un second collectif monté pour l’occasion, a lui aussi produit un appel similaire.
Profitant de cette aubaine, certaines personnes mal intentionnées et ne voulant pas voir de revendications politiques faire de l’ombre au CGLBT Rennais qui organise l’évènement, en ont profité pour faire courir des rumeurs, notamment en diffamant le compte @LobbyLGBTBreton qui serait tenu par des « homonationalistes bretons », ce qui est profondément faux.

Quoi qu’il en soit, après quelques cafouillages de début résultants de l’organisation « à la va-vite » de ce cortège ainsi que des diffamations susmentionnées, les deux groupes se sont rapidement réunis pour ne former qu’un seul bloc, portant haut et fort des revendications communes.
Malgré l’itinéraire absolument ubuesque imposé au cortège par la Préfecture, qui relève très clairement d’une volonté d’invisibiliser les luttes LGBTQI et de ne surtout pas déranger les bourgeois et touristes qui profitaient de leur petit samedi après-midi dans le centre-ville rennais, les militant·e·s finirent par atteindre la Place de la Mairie, où eurent lieu des prises de paroles de la part des organisateurs et organisatrices, qui se félicitèrent du succès de leur technoparade encadrée par le service d’ordre de la CFDT. Le cortège reprit ensuite sa marche jusqu’à l’Esplanade Charles de Gaulle, d’où il était parti.

Les militant·e·s se félicitent de la réussite de leur action. Malgré une organisation tenant quasiment de l’improvisation et des officiels tentant de briser cet élan, plus d’une centaine de personnes étaient réunies en tête de cortège où elles ont pu revendiquer un féminisme total, queer, antiraciste, anticapitaliste, et anticolonialiste, face à un Etat Français refusant de nous entendre.
Les deux ensembles ayant produit des communiqués se sont retrouvés en fin de manifestation pour mettre les choses à plat sur ces rumeurs crées de toute pièce et ont convenu de travailler ensemble pour organiser l’an prochain quelque chose de bien plus puissant.

Parce qu’en Bretagne, les luttes LGBTQI sont intimement liées à la question Française, nombre d’entre nous seront présent·e·s le 29 Septembre à Nantes pour réclamer la réunification et le droit à décider ; le droit à une Bretagne libre, antifasciste, débarrassée de l’autoritarisme français. Le droit à une Bretagne où chacun·e peut être débarassé·e·s tant du patriarcat, que du genre, du racisme, et du colonialisme.

Dalc’homp mat, stourmomp betek an trec’h !

Le @LobbyLGBTBreton

À quelques heures du premier rassemblement du collectif de jeunes indépendantistes DISPAC’H à Brest pour protester contre le film Bécassine, voici quelques éléments pour débattre suite à la saine polémique entamée grâce aux jeunes militantEs indépendantistes et anticapitalistes de ce collectif qui a su utiliser les réseaux sociaux mais est lui privé d’antenne sur les médias. Et ce, contrairement au réalisateur de ce film-navet dégradant subventionné avec de l’argent public et promu par France Inter, la radio bobo chic de gauche, et dont les syndicats des locales de radio France en Bretagne (Breizh Izel et Armorique) ne semblent n’avoir rien à redire…

Bretagne Info.

Quelques éléments de communication pour parer une polémique, le tutoriel Podalydès.

La mobilisation enclenchée par Dispac’h pour boycotter le film de « Bécassine ! » a eu le mérite de relancer un débat polémique aussi vieux que le personnage.
C’est une véritable déferlante dans les médias français. Ils se posent d’ailleurs bien plus de questions sur le personnage que les médias bretons, dont le propos s’est presque entièrement limité à des déclarations d’hostilité face à notre action.

Nous reviendrons plus tard sur les effets de cette polémique, quelques éléments inattendus sont tout de même intéressants à rendre compte de suite.

Le premier vient directement de l’équipe du film, qui semble ne pas savoir comment se dépatouiller d’une polémique qui a enflé toute la semaine, jusqu’à la veille des avant premières. L’idée mise en avant est très simple : Bécassine n’est pas bretonne, elle est « universelle » comme le dit Podalydès, elle a un costume Picard et dans l’histoire elle ne va même pas à Paris. On se demande donc pourquoi ces Breton·ne·s peuvent bien être remonté·e·s contre le film, rien à voir, laissez faire, laissez passer.
Pourtant, le dossier de presse du film commence bien par « Bécassine naît dans une modeste ferme bretonne », pourtant toutes les avant premières se font en Bretagne, pourtant tous les médias précisent bien qu’elle est « la bretonne la plus célèbre du monde » et tout le monde sait bien que Bécassine – malgré son costume Picard – représente une bonne Bretonne comme il en a existé des milliers dans l’histoire. Signe d’une époque orwellienne ou d’une polémique bien difficile à éteindre ? Peut être entendra-t’on dire un jour que Banania n’est pas un africain, que Tintin au Congo n’est pas une BD raciste, voire que l’univers culturel de la bourgeoisie parisienne n’a jamais été porteur d’idées sexistes, racistes, condescendantes pour ce qu’ils appellent la « province » et méprisantes pour les classes populaires ? (cf vidéo en fin d’article)

La Bécassine dernière génération de Podalydès ne semble être que la digne héritière d’une longue tradition bien française et surtout bien parisienne.
Sur l’aspect universel de Bécassine par ailleurs, nous n’en doutons pas, toutes les femmes de ménage qui triment encore dans les beaux quartiers et les grands bureaux parisiens peuvent en témoigner.

Deuxième axe de communication plus récent : « Bécassine ! » est un film pour enfants, il n’y a pas de quoi faire des polémiques à caractère politique sur le sujet. Cela fait si longtemps que l’on inculque aux enfants les clichés sexistes, les différences genrées infranchissables et immuables, tout comme bien d’autres stéréotypes qui viennent du monde des adultes, pourquoi commencer à le remettre en cause maintenant ? D’ailleurs, il est amusant de voir que toutes les avant premières de ce film pour enfant sont programmées à 20h et généralement en semaine. Autant pour nous, cela crève les yeux, le créneau horaire a été spécialement sélectionné pour des enfants.

Ultime argument mis en avant, principalement par des médias il faut le dire : Bécassine serait loin du cliché de la Bretonne arriérée. Elle est une femme moderne, la première héroïne de BD, un personnage « presque féministe » dit même RTL. Presque car il est tout de même bien trop gros d’affirmer une telle idiotie. Là encore, à quand le Banania comme symbole antiraciste, à quand une célébration de Tintin au Congo comme antithèse de l’esprit colonial ? Grace à notre mobilisation et à l’aide de Thierry Compain, vous allez bientôt pouvoir regarder le film « Nous n’étions pas des Bécassines » en direct et en replay sur France 3, ainsi que dans les projections que nous organisons Bretagne. Nous invitons les journalistes qui professent ce genre d’idées à regarder le témoignage de ces femmes, ils se feront une idée de l’image féministe qu’avait le personnage pour les principales intéressées. « Ça a été très dur… Déguisée en Bécassine, moi j’ai jamais accepté ça » comme dit l’une d’entre elles.

Mais après tout, il faut dire que dans une époque orwellienne par excellence où les classes dominantes assument tout ce qui est inassumable, où la bêtise et l’ignorance ont force de culture, où l’on célèbre Mai 68 tout en réprimant la colère populaire qui monte, plus rien ne nous étonne…

Le collectif de jeunes indépendantistes DISPAC’H diffuse le communiqué suivant.

Pour les suivre sur FB et sur twitter.

Le 20 juin 2018 sortira sur les écrans Bécassine !, une pseudo comédie française potache et soi-disant populaire, qui dès ses premières images en dit long sur l’insulte en terme d’identité et de mémoire qu’il adresse aux femmes et au peuple breton.

Reprendre un symbole comme Bécassine n’est pas un choix anodin ou innocent

Ce personnage qui date de 1905 a été inventé dans les journaux de la bourgeoisie parisienne qui aime se moquer des individus qu’elle exploite et opprime à longueur de journée. Nous sommes alors à la grande époque de la colonisation, de la francisation forcée – Bécassine originelle n’a pas de bouche car elle ne parle que breton. C’est aussi l’époque des zoos humains dans Paris, des théories de hiérarchie des races, de l’oppression des femmes légale et institutionnalisée, de la stigmatisation de la Bretagne comme pays arriéré vivant en marge de la civilisation.

Déni de notre histoire migratoire

Au XIXe et au XXe siècles c’est par milliers que des Bretonnes et des Bretons quittent leur pays et leurs campagnes pour partir à la ville, en France, aux États Unis ou ailleurs. Paris reste de toutes ces destinations la plus symbolique car la plus traumatique. Pour fuir une misère rurale, nos ancêtres partaient alimenter une misère urbaine tout aussi détestable. Finir au bordel, à l’usine, sur les chantiers ou au service de la bourgeoisie, voila quel était le destin de milliers de Bécassine de l’époque. Une fois sur place elles pouvaient continuer à vivre pleinement la stigmatisation linguistique, le racisme anti Breton-ne-s, les oppressions sexistes, en plus de toutes les difficultés habituelles du prolétariat urbain.
L’immigration bretonne n’avait rien de la naïveté joyeuse qu’expose le film Bécassine. En plus du mensonge historique, ce film est une insulte à la mémoire de notre peuple, une insulte à toutes les femmes de Bretagne et à toutes les femmes qui connaissent ou ont connu l’immigration.

Pas d’insulte plus grande pour les Bretonnes

Opprimées parce que femmes, stigmatisées parce que Bretonnes, exploitées parce que prolétaires, voilà la seule réalité qui s’applique à Bécassine. Si vous voulez montrer Bécassine à l’écran laissez la parler, montrez ses souffrances et ses révoltes. Si vous voulez montrer ses idioties, maladresses et naïveté, nous allons vous montrer que les petits enfants de Bécassine n’ont plus peur d’exprimer des révoltes restées trop longtemps muettes.
Par ailleurs, sortir de ce film au début de l’été en saison touristique ne tient pas du hasard. Faire du fric en vendant une image dégradante de la Bretagne aux flux massifs de touristes qui affluent sur nos côtes, voila un projet que nous ne pourrons laisser passer sans réagir.

Nous appelons l’ensemble des Bretonnes et des Bretons ainsi que l’ensemble des cinémas de Bretagne à boycotter le film de Bécassine !

Pour les salles récalcitrantes qui voudraient tout de même le diffuser, nous annonçons une campagne de boycott actif qui ne prendra fin qu’avec la déprogrammation de Bécassine !. Ce film insultant ne pourra passer en Bretagne sans en payer le prix et nous ferons en sorte qu’il soit le plus élevé possible.

Nous sommes de celles qui s’organisent, nous ne repasserons plus jamais vos chemises !

Ceux et celles qui ont passé du temps à organiser la mobilisation pour Afrin le 31 mars peuvent être satisfaits de la mobilisation. Prés de 1000 personnes ont défilé dans la ville du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Cette manifestation a été initiée par Alternative Libertaire au lendemain de la mort au combat de Kendal Breizh. Rejoint par la Gauche Indépendantiste et une myriade de collectifs, partis et syndicats ces forces ont porté le soutien à la résistance d’Afrin avec unité et détermination dans les rues de Lorient.

Bien sûr la communauté Kurde de  Lorient, Rennes, Nantes et ses soutiens traditionnels était largement représentée mais les organisateurs peuvent s’enorgueillir d’avoir amené beaucoup de breton-ne-s sans origines Kurdes à leurs cotés.

Cette masse réunie prouve que la dynamique unitaire continue pour critiquer la position de la France et de l’Europe vis à vis de l’invasion Turque à Afrin au Kurdistan de Syrie.

L’enjeu était de taille après l’opération de communication du gouvernement Macron pour faire croire à un soutien aux populations du nord de la Syrie des jours derniers. La foule présente montre que les gens ne sont pas dupes du décalage entre le discours de Macron et le soutien inconditionnel à la Turquie d’Erdogan de ce même gouvernement, et de l’UE en pleine faillite morale.

Les syndicats présents ont montré combien ce combat internationaliste est complémentaire des luttes sociales en cours ici.

Dès le midi, la mairie de Lorient — fief de Le Drian et de ses réseaux — avait été redécorée d’une banderole “Erdogan Assassin, Le Drian complice” pour donner le ton.

Pendant le défilé, les slogans “Bretagne, Kurdistan = solidarité” et celui de la banderole ont largement été repris par la foule présente.

La Gauche Indépendantiste a comme les autres pris la parole au terme de la longue et bruyante manifestation en soulignant notre total soutien à la résistance Kurde, notre appel constant à soutenir les campagnes du Secours Rouge pour les pansements CELOX. Une quête a d’ailleurs rapporté plus de 200 euro.

Parmi les propos de Maiwen Salomon et Gael Roblin on peut souligner :

En tant que Bretons indépendantistes en lutte contre l’assimilation française nous affirmons que nous trouvons hypocrite l’engouement affiché de certains pour le confédéralisme démocratique qui s’esbaudissent devant cette démarche politique novatrice et refuse ici la moindre concession aux langues et peuples opprimés par l’état français. Comme en témoigne les propos scandaleux d’Alexis Corbière de la France Insoumise contre la langue bretonne cette semaine à Paris.

L’UE de Merkel , Jean-Yves Le Drian et Macron ont au moins cette cohérence dans leur politique internationale : celle de soutenir tous les fascistes comme Rajoy et le Roi d’Espagne qui répriment violemment les indépendantistes catalans, comme en témoignent le silence de mort des institutions européennes suite aux nombreuses incarcération de leader Catalans par l’Espagne ou l’Allemagne. Là encore Le Drian a choisi son camp, celui des impérialistes, des monarques, des fascistes. Comme il le choisit en ne disant rien au sort scandaleux fait à Abdullah Ocalan emprisonné à vie par la Turquie.

En tant qu’indépendantistes bretons nous affirmons que soutenir la résistance Kurde et le Rojava c’est s’en inspirer ici dans nos pratiques politiques, ce n’est pas apporter un soutien impérialiste d’occidental éclairé, mais c’est construire les résistances ici basée sur le féminisme, le partage des richesses et sur le droit de tous les peuples a pleinement vivre leur culture, leur langue et à décider sur leur territoire.

La déclaration complète est disponible en PDF ci-dessous :

Vous pouvez également écouter et regarder l’intégralité de notre intervention, soulignant la nécessité de rompre avec un soutien Européocentré et devant en réalité s’inspirer de l’expérience Kurde :

Comme nous l’avions dit auparavant : “Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !”. Ce sera la seule autre façon que la solidarité concrète et directe pour que les masses puissent influer sur le sort des peuples du Rojava. Un pas a été fait dans cette direction samedi à Lorient.

Un appel a été fait en breton, invitant à courir les KMs 438 et 439 de la Redadeg (course populaire de soutien à la langue bretonne) prés de Pontivy le dimanche 6 mai, qui ont été achetés par nos soins au nom de Kendal Breizh.

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à se mobiliser massivement le samedi 31 mars à Lorient à l’occasion de la manifestation en solidarité avec le peuple kurde d’Afrin et en soutien au Rojava.

La ville d’Afrin située au Kurdistan syrien est tombée il y a quelques jours aux mains des troupes fascistes turques obéissant au diktat de leur président Erdogan. La ville d’Afrin a été conquise avec l’aide des terroristes de Daesh et d’Al-Qaida enrôlés par Erdogan, eux-mêmes combattus par les soldats kurdes et leurs renforts internationalistes du YPG-YPJ à Kobane, à Raqqa ou à Deir-er-Zor.

Les habitants de la ville et du canton d’Afrin, les troupes kurdes et les internationalistes venus combattre la coalition turco-fasciste ont été la cible délibéréee de bombardements et autres attaques durant 2 mois sans que jamais la communauté internationale pourtant alertée ne se soit fait entendre.

Une communauté internationale, les Etats-Unis et la France en tête, pourtant bien prompte à s’appuyer sur les mêmes soldats kurdes et internationalistes pour venir à bout des troupes de Daesh à Kobane ou à Raqqa. Si nous appelons à nous mobiliser pour que l’occupation turque d’Afrin cesse, nous appelons aussi à nous élever contre le silence complice des dirigeants internationaux de l’OTAN défendant les intérêts de leur partenaire Erdogan. Des dirigeants internationaux bien connus ici en Bretagne et à Lorient, la ville de Mr Le Drian, ministre des Affaires Étrangères.

Enfin, nous appelons à venir défendre la révolution au Rojava pour laquelle se battent nos camarades kurdes rejoints par les internationalistes. Une lutte menée sur les terres du Kurdistan pour défendre le peuple, la liberté, le droit à l’auto-détermination des peuples et l’égalité entre les femmes et les hommes. Une lutte contre le fascisme de Daesh et d’Erdogan.

C’est pour défendre ces causes que notre camarade Kendal Breizh avait décidé de rejoindre le Rojava avant d’être assassiné par les bombes d’Erdogan et la complicité silencieuse de l’État français.

Si l’on peut tuer un révolutionnaire, on ne peut tuer la révolution. Alors soyons nombreux dans les rues de la ville de Le Drian pour notre camarade Kendal Breizh, pour le peuple kurde, pour la population d’Afrin !

Les amis et les camarades de Kendal Breizh peuvent être satisfaits de la participation à la journée d’hommage à ce combattant indépendantiste breton mort en tant qu’officier YPG à Afrin au Kurdistan de Syrie.

Ce samedi 10 mars, plus de 600 personnes avaient fait le déplacement pour saluer sa mémoire, celles de tous les militants et militantes Kurdes YPG/YPJ, des Forces Démocratiques de Syrie, celles de tous les internationalistes qui les ont rejoint dans ce combat contre la barbarie de DAESH et l’état Turc.

Cette célébration a eu certes une forte charge émotionnelle en raison de la personnalité d’Olier (Kendal Breizh) et de ses engagements passés en Bretagne mais aussi une forte coloration politique pour pointer les responsabilités politiques du sort des Kurdes d’Afrin qui meurent sous les bombes d’Erdogan dans l’indifférence complète des institutions et états internationaux.

La communauté Kurde de Rennes, Saint-Brieuc, Lorient, Brest et Nantes était bien représentée et les associations Kurdes de France, de Bretagne ainsi que la représentation du Rojava en France sont venues saluer le combattant internationaliste tout en dénonçant le rôle de la Turquie et l’indifférence de l’Occident. Sans bien sur oublier de rappeler leur fraternité avec les autres peuples de Turquie et de Syrie.

Coté politique locale on notait la présence d’Ismael Dupont du PCF 29 qui a rappelé la position de son parti sans équivoque sur la nature du régime autoritaire Turque, de Gerard MAS du NPA Kemper qui a souligné la responsabilité du gouvernement Macron qui interdit les rassemblements de soutien à Afrin comme à Morlaix il y a quelques semaines par la voix du préfet et affirme via son ministre Le Drian que la Turquie a le droit de se défendre contre « les terroristes Kurdes ».

Paul Molac, député Macroniste de Ploermel de tendance régionaliste, venu saluer la mémoire d’Olivier a pu prendre la température de l’auditoire breton qui a chaleureusement applaudit les interventions conspuant les convergences de vue entre LeDrian, Macron et Erdogan. Nous l’invitons à se faire l’écho de ce courroux…

Maiwen Salomon pour la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Le Drian, ministre des affaires étrangères de la France, ex-patron de la région Bretagne, bien connu pour être le laquais du lobby militaro-industriel et productiviste agricole a été en effet la cible de bien des interventions. Notamment celle de Maiwen Salomon pour la Gauche Indépendantiste qui a souligné ces liens honteux de la France avec la Turquie d’Erdogan et les forces impérialistes impliquées dans cette région du monde. Cette France qui continue à traiter de terroristes les femmes et les hommes du PKK, la principale force Kurde du Kurdistan dans l’état Turc.

L’UDB, Breizhistance, SLB, Radio Bro Gwened, Skol Diwan Plonevez-Moedeg ont rappelé la complémentarité de l’engagement d’Olier au Kurdistan dans l’armée populaire des YPG/YPJ et celui qui a été le sien en Bretagne pour la cause de la langue bretonne, de l’écologie, des luttes sociales.

Prise de parole de Ronan au nom des Amitiés Kurdes de Bretagne.

La CGT Enseignement Privé s’est fendu d’une prise de parole bilingue breton-français en souvenir de celui qui fût pion au lycée Diwan de Karaez, en appelant à soutenir les réfugiés de Syrie et les initiatives pour l’arrêt de la guerre à Afrin, le respect du projet des peuples du Rojava.

Des parents de Skol Diwan Plonevez-Moedeg remercient Olier pour les avoir aidés à de nombreuses reprises pour l’école.

Alternative Libertaire a salué leur compagnon de route que fut Kendal Breizh l’anarcho-indépendantiste, avant de clôturer par un vibrant « Vive la Bretagne libre et socialiste ! », mot d’ordre historique de l’Armée Révolutionnaire Bretonne dont l’hymne fut chanté dans la salle bien remplie.

Le “Kan bale an ARB” chanté par Domjo.

Un écho international :

Tout au long de la journée, les militantEs du Secours Rouge International venus de Zurich et Brussel, ont déployés une intense activité informative très visible à travers une grande table d’information.

Table d’information du Secours Rouge.

La projection du documentaires « Because we need to take guns » rendant compte en images de l’engagement de nombreux militantEs internationalistes au Rojava a attiré plus de 200 spectateurs.

Suivez la campagne “Shengal” en Bretagne -> @ShengalBreizh !

Cela sans doute explique le succès que l’initiative féministe des Femmes de Shengal Breizh a rencontré sur place en relayant ici en Bretagne la campagne du Secours Rouge pour alimenter en pansements hémostatiques les unités non mixtes du Shengal et du Rojava.

Plus de 1000 euros ont ainsi pu être récoltés pour cette campagne CELOX sous ces différentes déclinaisons. Vous pouvez toujours faire un don par ici.

Du CELOX présenté sur une table : ces pansements hémostatiques d’urgence permettent de sauver beaucoup de vies, faites un don pour en envoyer sur le terrain !

La Gauche Indépendantiste Flamande du VSB, les amis basques d’Olier eux aussi présents sur place physiquement ou par le truchement des réseaux sociaux ont salué la justesse du combat de notre camarade, de ses compagnons et du peuple Kurde.

À Toulouse le même jour à l’initiative de l’Organisation Communiste Marxiste-Léniniste Voie Prolétarienne et du NPA, du Comité de soutien au Peuple Kurde CSPK Toulouse et de la maison Franco-Kurde Midi Pyrénées, près de 300 personnes ont défilés dans la rue pour rendre hommage eux aussi à Kendal Breizh et à tous les internationalistes tombés et soutenir la résistance d’Afrin.

La banderole d’hommage à Kendal Breizh à Toulouse.

Ce fut un moment intense que d’entendre les hommages militaires à Kendal Breizh, par la voix d’un message vocal enregistré par le commandant de la section internationale YPG dans laquelle notre camarade combattait :

Enfin, une lettre émouvante écrite par Kendal Breizh avant son départ au Rojava a également été lue, dans laquelle il réexpliquait les raisons de son engagement pour la révolution au Kurdistan.

Et après ?

Tous cela démontre un grand potentiel de mobilisation populaire et le 31 mars prochain Alternative Libertaire appelle à manifester pour soutenir Afrin et le peuple Kurde à Lorient, ville de Jean-Yves LE DRIAN, le ministre des affaires étrangères.

Cette date semble s’imposer à tous et toutes comme une convergence des forces pour continuer dans cette dynamique.

Ainsi Gael Roblin, au noms des anciens prisonniers politiques bretons, a souligné :

La lutte des femmes et des hommes d’Afrin pour rendre possible un autre futur, une alternative sociale et féministe à l’ordre impérialiste, au fondamentalisme religieux, à Bachar et à Erdogan c’est la lutte de tous les travailleurs.

Olier, Kendal Breizh nous a tous bluffé par son courage, son audace. Il aurait pu après Raqqa rentrer en Bretagne mais il s’est porté volontaire pour Afrin qui depuis 50 jours résiste à Erdogan. Il en est mort comme beaucoup d’autres volontaires dont vous voyez les portraits aujourd’hui.

Une résistance qui n’a d’égale que l’indifférence complice du gouvernement de Macron et Jean-Yves Le Drian qui est décidément la honte de Bretagne qui, de Barcelone à Afrin, choisit de s’aligner sur les positions des fascistes de Rajoy ou Erdogan contre le droit à l’autodétermination des peuples. Le droit de construire une société basée sur la libre association des peuples, le partage, le respect, l’éducation, le rejet de la course aux profits, du racisme, de l’antisémitisme, de l’islamophobie… C’est ce qu’Olier percevait de juste dans le projet de confédéralisme démocratique.

Nous avons tous été bluffé par le courage de Kendal Breizh et de ses camarades.

Ils ont raison : seul l’engagement des femmes et des hommes du peuple sauvera Afrin et le Rojava, les institutions internationales sont absentes… elles se taisent et rampent depuis 50 jours… devant le dictateur fasciste Erdogan comme en 1939 elles rampaient devant Franco. Vous connaissez la suite.

Alors mobilisons-nous pour qu’Olivier ne soit pas mort pour rien ! Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !!!

Que le ministre des marchands de canons Jean Yves Le Drian soit la honte de la Bretagne cela ne fait aucun doute. Kendal Breizh est son honneur.

Rendez-vous donc le 31 mars à Lorient et avant dans toutes les mobilisations d’urgence pour Afrin.

[Vidéo n°4/5]Carhaix / Karaez : Hommage à Kendal Breizh & journée d'information sur la révolution au Kurdistan.• Minute de silence• Prise de paroles de représentants kurdes• Chansons kurdes• Prise de parole du représentant de l'Amitié Kurde de Bretagne• Prise de parole du Secours Rouge• Prise de parole de Gael Roblin pour la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance Dieub Ha Sokialour / Bretagne en luttes / Breizh o stourm).• Prise de parole de l'école Diwan de Plounevez-Moedeg.• Prise de parole de RBG – Radio Bro Gwened.• Diffusion audio d'un message de Hogir, commandant du Tabur YPG International / YPG International Tabur.• Lecture d'un témoignage de Marcus, l'un des camarades de Kendal Breizh au Rojava.• Diffusion de photos sur fond sonore d'un poème écrit par un basque libertaire en exil depuis des années.

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 10 mars 2018

L’une des vidéos live de l’hommage diffusé sur la page Bretagne Info, pour voir les autres allez par ici.

A-benn lidañ an 8 a viz Meurzh « Devezh Stourm Etrebroadel evit Gwiriou ar Merc’hed » hon eus dibabet da gemer perzh er c’houlzad « Shengal » da zastum arc’hant evit kas lienennoù hemostatek da stourmerezed YJS (Unvezioù Merc’hed Shengal) ha YPJ (Unvezioù Gwarez ar Merc’hed) e Shengal hag er Rojava.

Petra eo ar c’houlzad Shengal ?

Tapet hon eus an diviz da aroueziñ ar c’houlzad en ur skignañ war un dachenn ledan tre skritelloù ma weler Ivana Hoffman warne. Piv eo Ivana Hoffman ?

Ar stourmerez wregelourez , etrebroadelourez a oa aet d’an anaon 3 bloaz zo, d’ar 7 a viz Meurzh 2015 er stourm enep DAESH er Rojava. Peget zo bet skitellou un tamm pep lec’h e Breizh e Naoned, Roazhon, Gwengamp, Lannuon, Brest ha Kiberen a-benn lakaat war wel ar muiañ ar gwellañ ur c’houlzad a saveito buhezioù.

Ar gasadenn gentañ gant lienennou hemostatek Celox zo erru er Shengal div sizhun zo hag an eil zo war an hent !

Kemerit perzh: pegit pe roit !

Ma fell deoc’h kemer perzh oc’h pedet da bellgargañ ar skritelloù da begañ anezhe e lec’h a garfed. Deuit e darempred ganeomp dre shengalbreizh(at)gmail.com, bez e c’hellit ivez ober un donezon en linenn dre al lec’hienn www.shengal.xyz

Enor da gKendal Breiz

E Karaez e vimp d’ar sadorn 10a viz Meurzh evit rentañ enor d’hor c’hamalad Kendal Breizh (Olier) lazhet er c’hurdistan e Afrin d’an 9 a viz c’hwevrer e-pad ur vombezadeg durk.

Deuit e darempred ganeomp !

Heuliit ac’hanomp dre dTwitter war @shengalbreizh !

Kiberen
Naoned
Lannuon

Afin de célébrer le 8 mars, « Journée internationale de luttes pour le droit des Femmes », nous avons décidé de participer à la campagne Shengal, et récolter des fonds pour envoyer des pansements hémostatiques aux combattantes YJS (Unités de femmes de Shengal) et YPJ (Unités de Protection des femmes) à Shengal et au Rojava.

C’est quoi la campagne Shengal ?

 

 

Nous avons décidé de symboliser cette campagne en diffusant massivement des affiches sur lesquelles apparaît Ivana Hoffman.

Qui est Ivana Hoffman ?

 

Cette militante féministe, internationaliste, est décédée il y a 3 ans, le 7 mars 2015 au combat face à Daesh au Rojava. Des collages un peu partout en Bretagne à Nantes, Rennes, Guingamp, Brest, Lannion et Quiberon ont été effectués afin de visibiliser au maximum cette campagne qui sauve des vies.

Le premier lot de pansements Celox est arrivé à Shengal il y a 2 semaines et le 2ème lot est en route !

Participez : collez ou faites un don !

Si vous aussi, vous souhaitez participer, nous vous invitons à télécharger les affiches et bandeau, et à les coller où bon vous semble.

Contactez-nous via shengalbreizh(at)gmail.com. Vous pouvez également faire un don sur le site www.shengal.xyz.

Hommage à Kendal Breizh

Nous serons également présentes à Carhaix ce samedi 10 mars,  pour l’hommage de notre camarade Kendal Breizh (Olier), décédé au Kurdistan à Afrin le 9 février, lors d’un bombardement des forces turques.

N’hésitez pas à venir nous voir !

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Avortement, les femmes décident !

Pour le droit à l’avortement dans toute l’Europe !

Aujourd’hui, le droit à l’avortement au sein de l’Europe relève de la compétence de chaque État. Interdit à Malte, sous hautes contraintes en Irlande, en Hongrie et en Pologne, le droit à l’avortement, même légalisé est, peut ou pourrait être remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins (Italie), l’absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des centres pratiquant l’avortement lors de restructurations hospitalières (France), et, dans tous les pays, par l’élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.

Nous réaffirmons que :

• L’accès à l’avortement est un droit ;

• L’avortement est un choix personnel – mon corps m’appartient, je choisis ma vie ;

• Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles à toutes sur les territoires ;

• Des campagnes tous publics sont nécessaires ;

• L’éducation à la vie sexuelle doit être prodiguée à toutes et à tous pour qu’elles et ils puissent avoir des choix libres et éclairés ;

• La formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel/les de santé ;

• La clause de conscience des professionnel-les de santé doit être supprimée ;

• Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe et les États doivent dépénaliser totalement l’avortement.

Partout en Europe, partout et dans l’état français des mobilisations sont organisées le 28 septembre 2017 pour défendre le droit des femmes à disposer de leur corps et à avoir accès à des avortements sécurisés .

En voici trois en Bretagne :

– Douarnenezjeudi 28 septembre 2017 à 19h Rassemblement Place de la Mairie

– Rennes : Jeudi 28 septembre, 18h Rassemblement et manifestation, place de la République

– Saint-Brieuc : Jeudi 28 septembre place Allende 12H

Le site de la campagne internationale est là.