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A-benn lidañ an 8 a viz Meurzh « Devezh Stourm Etrebroadel evit Gwiriou ar Merc’hed » hon eus dibabet da gemer perzh er c’houlzad « Shengal » da zastum arc’hant evit kas lienennoù hemostatek da stourmerezed YJS (Unvezioù Merc’hed Shengal) ha YPJ (Unvezioù Gwarez ar Merc’hed) e Shengal hag er Rojava.

Petra eo ar c’houlzad Shengal ?

Tapet hon eus an diviz da aroueziñ ar c’houlzad en ur skignañ war un dachenn ledan tre skritelloù ma weler Ivana Hoffman warne. Piv eo Ivana Hoffman ?

Ar stourmerez wregelourez , etrebroadelourez a oa aet d’an anaon 3 bloaz zo, d’ar 7 a viz Meurzh 2015 er stourm enep DAESH er Rojava. Peget zo bet skitellou un tamm pep lec’h e Breizh e Naoned, Roazhon, Gwengamp, Lannuon, Brest ha Kiberen a-benn lakaat war wel ar muiañ ar gwellañ ur c’houlzad a saveito buhezioù.

Ar gasadenn gentañ gant lienennou hemostatek Celox zo erru er Shengal div sizhun zo hag an eil zo war an hent !

Kemerit perzh: pegit pe roit !

Ma fell deoc’h kemer perzh oc’h pedet da bellgargañ ar skritelloù da begañ anezhe e lec’h a garfed. Deuit e darempred ganeomp dre shengalbreizh(at)gmail.com, bez e c’hellit ivez ober un donezon en linenn dre al lec’hienn www.shengal.xyz

Enor da gKendal Breiz

E Karaez e vimp d’ar sadorn 10a viz Meurzh evit rentañ enor d’hor c’hamalad Kendal Breizh (Olier) lazhet er c’hurdistan e Afrin d’an 9 a viz c’hwevrer e-pad ur vombezadeg durk.

Deuit e darempred ganeomp !

Heuliit ac’hanomp dre dTwitter war @shengalbreizh !

Kiberen
Naoned
Lannuon

Afin de célébrer le 8 mars, « Journée internationale de luttes pour le droit des Femmes », nous avons décidé de participer à la campagne Shengal, et récolter des fonds pour envoyer des pansements hémostatiques aux combattantes YJS (Unités de femmes de Shengal) et YPJ (Unités de Protection des femmes) à Shengal et au Rojava.

C’est quoi la campagne Shengal ?

 

 

Nous avons décidé de symboliser cette campagne en diffusant massivement des affiches sur lesquelles apparaît Ivana Hoffman.

Qui est Ivana Hoffman ?

 

Cette militante féministe, internationaliste, est décédée il y a 3 ans, le 7 mars 2015 au combat face à Daesh au Rojava. Des collages un peu partout en Bretagne à Nantes, Rennes, Guingamp, Brest, Lannion et Quiberon ont été effectués afin de visibiliser au maximum cette campagne qui sauve des vies.

Le premier lot de pansements Celox est arrivé à Shengal il y a 2 semaines et le 2ème lot est en route !

Participez : collez ou faites un don !

Si vous aussi, vous souhaitez participer, nous vous invitons à télécharger les affiches et bandeau, et à les coller où bon vous semble.

Contactez-nous via shengalbreizh(at)gmail.com. Vous pouvez également faire un don sur le site www.shengal.xyz.

Hommage à Kendal Breizh

Nous serons également présentes à Carhaix ce samedi 10 mars,  pour l’hommage de notre camarade Kendal Breizh (Olier), décédé au Kurdistan à Afrin le 9 février, lors d’un bombardement des forces turques.

N’hésitez pas à venir nous voir !

Et suivez-nous sur Twitter  : @shengalbreizh !

Lannion
Nantes
Rennes
Quiberon

 

Brest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le site Occitan Nos-Novelas Occitanas a traduit un texte d’une femme noire catalane faisant le point sur la complémentarité des luttes féministes, indépendantistes et anti-racistes. Le texte original est là sur un blog d’afrodescendantes de l’état espagnol. Bretagne Info.

Je suis une femme, fille d’immigrés, immigrée, catalane, de gauche, TRÈS à gauche, et noire… Surtout noire.

Le 1er octobre 2017 je suis allée voter, j’ai protégé une école-bureau de vote, et oui, J’AI VOTÉ. Plusieurs fois je me suis demandé si cela apporterait un changement et si tel est le cas, si ce changement bénéficierait aux groupes minoritaires et opprimés dont je fais partie. Sincèrement, j’ai dans la tête plusieurs réponses qui varient selon la perspective :

Étant de gauche, je considère que c’est un devoir de défendre le droit à l’autodétermination. Au-delà du “oui” ou du “non”, connaissant la situation politique en Espagne, je me risquerais même à parler d’un acte d’ANTIFASCISME, au vu des armes que le gouvernement espagnol utilise. D’un autre côté, en tant que personne noire, immigrante et fille d’immigrants, je ne vais pas affirmer qu’en Catalogne il n’y a pas de racisme. Bien au contraire, il existe. Je souffre du racisme depuis ma naissance et le même parti qui promeut l’indépendance (PdeCat) est un parti qui perpétue son existence, si bien que nous pouvons nous demander : que deviendront les personnes sans papiers ? Et celles des CIES ? L’article 7 de la Loi de Transition Juridique ne répond pas à ces questions.

Bien que ceci ne semble guère convainquant, il ne semble pas que la situation des personnes racisées va beaucoup changer quoi qu’il arrive ; si bien que je considère que nous ne pouvons pas nous abriter derrière un “tout va rester pareil, alors je ne vais rien faire”, car avec cette même équation, tout activisme serait éternellement vain. Nous ne pouvons pas vivre en idéalisant que ce que va être la République catalane sera infiniment meilleur que dans n’importe quel coin du monde, parce que le problème découle de quelque chose de bien plus grand : du SYSTÈME.

Concrètement, vivant dans une société où prime la suprématie blanche, il est parfaitement clair que les oppressions ne vont pas prendre fin du jour au lendemain lorsque la Catalogne sera une république. Mais je considère que toute personne dotée d’une conscience de classe, et connaissant les oppressions devrait tirer parti de cette situation. Le conformisme sur l’air de “ça ne va rien nous apporter” ne justifie rien et ne fait que consolider le discours de ne pas nous considérer comme des sujets politiques, nous mettant tous dans le même sac de personnes “sans conscience politique” sur la base du “rien ne changera”.

À l’intérieur de moi existe un conflit de savoir si réellement l’indépendance va nous apporter quelque chose ; mais étant utopiste, je veux croire que le fait de construire quelque chose de nouveau (“nouveau” entendu ici comme quelque chose de meilleur qui puisse garantir le progrès de la société catalane) aidera un tant soit peu à construire un endroit où la misogynie, le LGBTphobie et le racisme, même s’ils ne vont pas disparaître, commenceront à être visibilisés comme les oppressions qu’ils sont. Si je crois à la République catalane, c’est parce que pour moi, construire quelque chose de nouveau auquel nous pourrons tous apporter quelque chose ne peut être que très positif.