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Communiqué  sur la Guerre en Ukraine en tant qu’Indépendantistes de Gauche.

Ni Poutine ni OTAN !

Nous ne pouvons rester indifférents à la situation faite aux peuples d’Ukraine par la Russie de Poutine et pour répondre à ceux et celles qui nous sollicitent pour des manifestations pacifistes nous souhaitons faire connaître notre point de vue.

Il est motivé par le désir de produire à notre modeste niveau un discours permettant l’expression autonome des intérêts des travailleurs et des peuples avec ou sans état spécifique, intérêts qui sont antagoniques avec ceux de la bourgeoisie internationale qui va tirer profit de la situation de guerre inter-impérialiste.

En tant qu’anti-impérialistes :

Rien ne saurait justifier l’agression impérialiste de la Russie en Ukraine, notre premier souhait est que les actions militaires cessent et que cessent la surenchère militariste et ce de tous les cotés. Si Poutine et sa clique sont bien les agresseurs, nous ne sommes pas dupes de l’intérêt et de la responsabilité des institutions européennes et des états membres de l’OTAN dans cet épisode de tensions entre deux impérialismes.

Nous souhaitons rappeler que la Turquie est membre de l’OTAN et a pu à ce titre envahir le Rojava démocratique à Afrin défendu par la résistance Kurde en février 2018 sans que cela suscite beaucoup d’émoi chez ses partenaires de l’Alliance Atlantique dont la France. Erdogan, le dirigeant turc fasciste qui pactise avec DAESH contre la résistance kurde demande lui aussi une réponse plus forte de l’OTAN et de l’UE contre la Russie, tous comme certains courants de gauche en Europe de l’Ouest et surtout en France….Se rendent elles comptent ces organisations de cette situation ?

 

 

Et il n’y a jamais eu de sanctions contre les États-Unis lorsque Trump a reconnu unilatéralement Jerusalem comme capitale d’Israel , ni de sanctions dignes de ce nom contre cet état qui pratique au quotidien une politique d’apartheid et de colonisation contre le peuple palestinien.

Nous rappelons aux organisations progressistes et révolutionnaires que l’anti-impérialisme est avant tout, la lutte contre son propre impérialisme. Tous les impérialismes sont agressifs et n’apportent que souffrance et mort. Notre rôle est d’exiger le retrait de l’armée française de ses bases en Afrique, au moyen-orient, et surtout en Europe de l’est ou sa présence ne fait qu’accroître les tensions inter-impérialistes. Notre rôle est d’exiger la désarmement nucléaire de l’état français. Cette menace met notre pays la Bretagne en danger par sa base militaire sur l’ile longue, mais également les autres pays qui font face à l’agressivité de l’impérialisme français.

En tant qu’internationalistes : Nous souhaitons bien évidemment un accueil des réfugiés Ukrainiens fuyant la guerre mais nous sommes comme beaucoup écœurés de la différence de traitement que certains font entre ces réfugiés et ceux et celles mises sur les routes terrestres et maritimes lorsque les états français, britanniques, USA se livrent à des guerres de rapines impérialistes ou des politiques néocoloniales en Afrique ou au Moyen-Orient. Cette différence de traitement s’est concrétisée sur la frontière polonaise où l’armée et la police a refusé l’entrée sur le territoire polonais d’étudiants africains et indiens.

Nous avons un intérêt et un devoir à soutenir les forces de gauche anti-guerre en Russie, à les soutenir matériellement et politiquement pour saboter la guerre impérialiste, pour les appuyer contre la bourgeoisie russe qui veut tirer profit de cette affrontement. Les syndicalistes, féministes, antifascistes , anarchistes, communistes et écologistes russes doivent pouvoir compter sur nous. C’est vers eux aussi que notre solidarité doit aller dans ce moment où elles affrontent un violente répression du régime de Poutine.

 

Il convient de suivre avec attention l’émergence d’une fraction auto-organisée de gauche et progressiste dans la résistance à l’occupation Russe en Ukraine qui aura besoin de notre solidarité.

Nous sommes bien sur pour le droit à l’autodétermination du peuple Ukrainien et contre l’occupation de son territoire par l’armée Russe. Mais personne ne peut faire l’impasse sur le droit des populations du Donbass et de Crimée à ne pas faire partie de l’Ukraine et de l’UE.

Si Poutine se préoccupait vraiment du sort des populations russophones du sud et de l’est de l’Ukraine, il aurait pu depuis 2014 reconnaître les deux républiques de Louhansk et Donetsk, il ne l’a fait que récemment par pur intérêt stratégique.”Mais les populations de ces territoires, certes dirigées aujourd’hui par forces au services des oligarques Russes, se sont aussi soulevés face à la perspective de l’intégration à l’Union Européenne et l’inquiétude légitime que cela suscitait en terme de dégradations de leurs conditions de vie, de privatisation des mines, tout comme l’ont été les attaques contre leurs droits linguistiques et la destruction des symboles soviétiques et des monuments rendant hommage aux soldats de l’armée rouge et aux partisans soviétiques…

Quoique l’on en pense on peut également rappeler qu’une partie de la population du Donbass voyait, dans l’insurrection de 2014, l’occasion d’une transformation socialiste il est important de mentionner cette tentative même si elle a été un échec puisque les communistes ont été évincés du pouvoir en 2016. Les défenseurs de ces républiques expliquent que le non respect des accords de Minsk, le bombardement ukrainien continu des républiques de Donetsk et de Louhansk – occasionnant des milliers de victimes civils -, le refus d’instituer un système fédéral permettant aux diverses communautés linguistiques de coexister, et la menace de l’extension de l’OTAN vers l’est ont été des facteurs déterminant de l’exacerbation du conflit inter-impérialiste. Ce sont des éléments expliquant les divergences de point de vue aujourd’hui dans la Gauche Européenne.

L’autodétermination de l’Ukraine doit être respectée. Tout comme celle de la Crimée et du Donbass. Les peuples doivent pouvoir choisir librement leurs avenirs.

Il est évident que la Russie ultranationaliste grand Russe de Poutine n’est pas l’Union Soviétique, c’est une puissance impérialiste agressive et Poutine un grand bourgeois qui a autorisé ses banques à prêter de l’argent au parti de la néo-fasciste Marine Le Pen, alors qu’il se prétend hypocritement favorable à la dénazification et qui dans le cadre de sa politique intérieur n’hésite pas à liquider physiquement toute forme d’opposition politique non vassalisée, à réprimer lui aussi très durement les mouvements sociaux, à couvrir les assassins de militants antifascistes, des défenseurs LGBT, de journalistes… .

Mais l’Ukraine n’est pas la démocratie dont on nous parle dans les médias occidentaux qui taisent l’interdiction des organisations communistes dans ce pays, la répression des mouvements syndicaux, les crimes de guerre dans le Donbass, la glorification des collabos nazis ukrainiens durant la seconde guerre mondiale par le régime Ukrainien actuel et sa grande mansuétude à l’endroit de l’extrême-droite la plus violente y compris dans son appareil d’état comme en témoigne l’intégration de milice néo-nazie du Régiment Azov. dans l’armée ukrainienne

En tant que socialistes : En temps d’affrontement inter-impérialistes le temps est à la réaction politique, au nationalisme exacerbé, et la tendance de fond est de faire payer aux travailleurs le coût de la guerre par des mesures rabotant encore plus nos conditions de vie.

C’est le sens des déclarations du gouvernement français qui a déclaré que cette situation de guerre allait durer et nous devions nous préparer à faire des sacrifices. Ce qu’il faut comprendre c’est que la bourgeoisie française va tenter de tirer profit de la situation sur fond d’unité nationale et d’unité de l’UE pour justifier la casse des services publics et la non augmentation de nos moyens de subsistance tout en augmentant les dépenses militaires et en augmentant son offensive impérialiste en Afrique pour ne pas laisser le terrain à la Chine, aux USA ou à la Russie.

L’augmentation du prix des matières premières, du blé, et des ressources énergétiques va avoir un impact négatif sur les conditions de vie quotidienne des travailleurs partout en Europe.

Nos taches sont de développer les mouvements de contestations des politiques d’austérité qui vont détruire encore plus le système de santé et d’éducation public, de leur faire prendre un autre intensité et de dénoncer les dépenses militaristes.

L’appel à l’unité derrière Macron va servir aussi à faire taire toute critique éventuelle de la politique de restrictions des libertés , notamment de la liberté d’expression et d’organisation comme en témoignent les procédures de dissolutions engagées contre le collectif-média « Nantes Révoltée » en Bretagne et le comité « Palestine Vaincra » à Toulouse. Dans une atmosphère belliciste ces procédures vont se multiplier.

C’est à l’ensemble de ces taches que toute la gauche devrait s’atteler, tout au long du siècle passé, pendant la première guerre mondiale et pendant les mouvement de décolonisation postérieurs au deuxième conflit mondial c’est le soutien ou le refus des politiques budgétaires de guerre qui a caractérisé les ruptures et permis de dégager la ligne la plus juste.

C’est un rappel important à l’heure ou certaines forces qui se prétendent de gauche exhortent à l’élargissement de l’OTAN et participent à l’escalade.

 

 

En tant qu’indépendantistes bretons : La Bretagne connaît le poids du lobby militaro-industriel et son personnel politique dont Jean-Yves Le Drian est le représentant le plus connu. Il soutient la présence de bases de sous-marins nucléaires en Bretagne et les subventions, y compris régionales, au développement et au maintien de l’industrie des arsenaux militaires (Brest, Lorient et Indret) et de la cybersécurité (dans le pays de Rennes et de Lannion). Nous avons un intérêt vital à développer un discours rupturiste avec Le Drian et sa clique de subventionneurs et de promoteurs des marchands de canons qui contribuent à nous mettre en danger en nous impliquant dans un éventuel conflit nucléaire.

C’est Jean-Yves le Drian et non Poutine qui a déclaré le 24 février que l’OTAN était aussi une alliance nucléaire et a considérablement fait monter la tension. Nous avons là des arguments pour expliquer l’intérêt qu’il y a à construire en Bretagne un espace politique cohérent, non dépendant de l’industrie de mort, non aligné sur les tensions inter-impérialistes, en construisant en toute indépendance des politiques publiques écologiquement responsables au bénéfice du plus grand nombre et non de la bourgeoisie et de sa logique de guerre, en étant bien sur solidaires du reste monde en lutte contre le pillage de la planète et de ses matières premières qui est la motivation se cachant derrière chaque opération impérialiste d’où qu’elle vienne.

C’est sur ces bases que nous sommes disponibles pour nous mobiliser contre la guerre.

War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste)

Comme partout l’arrivée de la deuxième vague de pandémie de la Covid-19 en Bretagne provoque bien des tensions sociales , car jusque là relativement préservée elle semble y surprendre par son ampleur et ses conséquences.

Tour d’horizon.

En quelques jours le nombre d’hospitalisations à atteint celui du mois d’avril mettant les services hospitaliers de réanimation en tension.

 

L’hôpital de Saint-Brieuc lance des appels pour recruter du personnel de santé :  “médecins et infirmiers qui n’exercent pas en activité « essentielle », professionnels de santé qui souhaitent aider le soir, personnes à la retraite“…Ces appels de dernière minute relayés par la presse montrent bien que le gouvernement a bien peu œuvré dans le domaine de la santé  entre les deux vagues .

 

Pire, le magazine Bastamag a compilé les fermetures de lits dans l’Hexagone , outre la fermeture de la maternité de Dinan on notera la suppression de 100 lits à Nantes. Le 26 octobre dernier les élus du groupe St Herblain en Commun ( parmi lesquels on compte Eric Bainvel et Primael Petit de la Gauche Indépendantiste) réclamaient une suspension du projet du nouveau CHU à Nantes qui accentuera ce mouvement de suppression et plaident pour un pôle d’urgence sur la commune. 

 

On notera que ces mêmes élus en mars dernier, aux cotés d’autres élus indépendantistes et anticapitalistes anticipaient le manque de personnels et invitaient l’ARS à solliciter l’aide Cubaine, unanimement saluée de par le monde pour son professionnalisme et son dévouement. Ils décrivaient : 

  • La fragilité de notre système de santé avec un nombre de lits de réanimation globalement faible et plus particulièrement dans certaines zones (Morbihan et Côtes d’Armor)
  • Notre sous-dotation en lits de réanimation équipés d’appareils respiratoires qui ne nous permettra pas de faire face au moment du pic pandémique local.

et continuaient ” Face à cela , nous souhaitons saluer le travail internationaliste des services de santé cubains et particulièrement des brigades sanitaires cubaines qui viennent en aide aux populations victimes du virus dans le monde entier. Comme en Andorre, en Lombardie et chez les peuples sous dominations françaises dans les Caraibes, la Bretagne a besoin des brigades sanitaires pour faire face à la pandémie. Nous avons besoin de leur professionnalisme, de leur savoir faire dans le traitement des pandémies, et de l’aide précieuse qu’ils peuvent apporter au peuple et aux travailleurs de Bretagne.” 

 

La presse, hormis le Poher Hebdo, avait superbement ignoré cette suggestion. Des syndicalistes allant même jusqu’à ironiser sur le sérieux et la pertinence de cette remarque constructive, tellement leurs convictions chauvines et jacobines leurs interdisaient de douter de la résilience du système de santé “français”….Qu’en pensent ils aujourd’hui ? 

Les élus et militants indépendantistes de gauche n’ont pas manqué en amont de participer aux mobilisations pour l’hôpital public.

 

Qui pour s’opposer au pouvoir central et à ses incompétences ?

Les tensions sociales montent mais comme le souligne avec justesse beaucoup de militants les élus locaux ou régionaux font plutôt preuve d’obséquiosité à l’endroit du pouvoir de Paris.

Ainsi le président de la Région Bretagne ne semble pas pressé d’exiger plus de compétences locales pour la gestion de la crise ni de prendre des initiatives intégrant les élus de Loire-Atlantique dans les pratiques communes. On en reparlera sans doute quand les élections régionales et départementales reviendront comme une perspective qui aujourd’hui semble s’éloigner.

 

Là encore, seuls les élus indépendantistes de gauche ont questionné le périmètre et le droit de circulation entre “Régions”…Et une fois encore pas de réponse…Les préfets peuvent gouverner tranquilles…

 

Et les petits commerces ?

Beaucoup de maires en responsabilité prêchent pour une réouverture des petites enseignes , même si c’est souvent les mêmes qui ont favorisé l’implantation de grandes surfaces et zones commerciales. Le bras de fer n’est pas fini. C’est la conséquence d’une gestion calamiteuse de la crise sanitaire au seul bénéfice des groupes capitalistes de la grande distribution et des mastodontes du net organisée par un pouvoir lointain coupé des réalités locales qui ne prend pas en compte l’urgence écologique

Ce constat devrait s’imposer comme une évidence. Mais il faudra dans la mesure de nos moyens le marteler dans les mobilisations à venir.

Dans l’éducation 

Car c’est bien la nouvelle de cette rentrée de la Toussaint en temps de Pandémie, l’idée de la mobilisation va s’imposer face à l’incompétence du gouvernement qui n’a d’égale que son arrogance. Comme dans le service public de santé comment appliquer des protocoles sanitaires efficaces dans l’éducation alors que l’on ferme des classes, que l’on supprime des postes , que l’on coupe dans les budgets , que l’on travaille à l’étroit ?

 

A l’instar de certains de leurs homologues parisiens les enseignant.es du collège Rosa Parks à Rennes ont fait valoir leur droit de retrait devant l’impossibilité d’appliquer un protocole sanitaire de qualité.

A Nantes, à St-Nazaire d’autres mobilisations ont eu lieu dans les lycées pour protester contre l’inconséquence du protocole sanitaire. Plusieurs débrayages sont à signaler notamment dans le lycée Camus de Nantes.

L’idée d’une grève dans l’éducation fait son chemin dans bien des esprits…

Il faudra être présent, et faire preuve d’imagination pour soutenir toute tentative de lutte collective pour des services publics de proximité efficients tout en prenant en compte les nécessaires précautions sanitaires.

Chronique réalisée à travers des échanges entre militant.es et sympahtisant.es de la Gauche Indépendantiste.

 

 

 

La liste « Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm » a été déposée et validée hier en préfecture. Voici donc ci-dessous les 91 noms qui composent cette liste impulsée par la Gauche Indépendantiste pour les prochaines élections régionales en Bretagne administrative, et qui aura pour tête de liste Gael ROBLIN.

En attendant le programme définitif qui sera publié ici sous peu, vous pouvez déjà (re)lire les orientations générales et les grands axes de luttes que nous défendrons durant cette campagne.

Breizh O Stourm / Bretagne en Luttes.

 

Ille-et-Vilaine / Il-ha-Gwilen

1 BENKHADDA Nardjas
2 ROBLIN Gael
3 AUSSANT Émeline
4 MIGNIAU Flavien
5 TOUTOUS Jeanne Militante Féministe et Anticapitaliste
6 LAIZE Pascal
7 NOYER Hélène
8 CHAPA Pierre Militant Anticapitaliste
9 DESPRETZ Lena
10 LINGET Antoine
11 COTTEN-MERCY Morgane
12 BROUARD Joris
13 DUC-MAUGE Claude Militante Féministe et Anticapitaliste
14 BLANCHET Mathieu
15 PERROT Juliette Militante Féministe et Anticapitaliste
16 BUREL Antoine
17 DESPRES Solen
18 BRETILLE Claude Militant Anticapitaliste
19 COATANLEM Orea
20 TAILLANDIER Christian Militant Anticapitaliste
21 KECHIS Karen
22 GOUDAL David
23 ZUATE Y ZUBER Sybil
24 JOLIVET LE FORESTIER Kadvael
25 LEVER-CRUE Loeiza
26 DUBOIS Maelig
27 KEENAN Flora
28 LAQUAINE-JACQ Tomaz

Finistère / Penn-ar-Bed

1 BLEUNVEN Charlotte
2 PERROT Christian militant Autogestionnaire et écologiste.
3 GIMET Maiwenn
4 BIMONT-CHAUVEAU Luce
5 MERIEN Tifenn
6 SALAUN Gurvan
7 LINCY Morgane
8 VIAUD Pierre-Henri
9 JAFFRES Magali
10 ROGUES Timotée
11 JAKEZ-VARGAS Metig
12 ELMOCTAR Mohamed
13 LE SCORNEC Anne
14 JOUBIN Maelan
15 LE POGAM Sandra
16 BERGOT Matthieu
17 JAKEZ-VARGAS Liza
18 MALEUVRE Hoel
19 SALAUN Maiwen
20 ROUDAUT Kevin
21 LE GAC Enora
22 MORVAN Pierre
23 BRUNEL Anouk
24 LE TALLEC Benoît
25 GLEMAREC Mathilde

Morbihan / Mor-Bihan

1 LE CLOAREC Alan
2 BRESMAL Maodann
3 LE GAC Goulven
4 POINTEAU Stéphanie
5 NOVELLA Jonathan
6 GOIX Aurélie
7 BRESMAL Ezhvin
8 POCARD Annie
9 LE SAUZE Elouan
10 MERCIER Maiwenn
11 BOUSSION David
12 CHEVANCE Gaëlle
13 LOXQ Lewellyn
14 BRESMAL LE MOUILLOUR Yuna
15 LE TALLEC Mikael
16 LE GRUMELEC Anna
17 LE TROADEC Goulven
18 LOOTVOET Marieke Militante Féministe et Anticapitaliste
19 BON Louri
20 BAUDONCOURT Isabelle
21 GUILCHER David

Côtes d’Armor / Aodoù-an-Arvor

1 COLAS Yoann
2 LE JEUNE Gael
3 BRICAUD Guillaume
4 KERRAIN Anna
5 RICHARD Paskal
6 BOEDEC Morgane
7 BURLOT Samuel Militant Anticapitaliste
8 LE PIOLET Annaelle
9 LINTANF Gweltaz
10 LE PIERRES Claudie
11 SALOMON Ewen
12 LACHIVER Frédérique
13 LIOTARD Josselin
14 DEVOS ROPARS Sabrine
15 FALEZAN Serge
16 CONNAN Enora
17 LE GAC Christophe

Presentation_Candidats_Liste_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015-01

Nous publions ici les premières orientations du programme de la liste “Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm” impulsée par la Gauche Indépendantiste qui prendra part aux prochaines élections régionales en Bretagne administrative.

Dans quelques jours nous rendrons public notre programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique applicable immédiatement dans le cadre des institutions actuelles.

N’hésitez pas à faire circuler nos orientations générales pour que nous rendions incontournable nos revendications dans la campagne.

Breizh O Stourm / Bretagne en Luttes

 

Le 6 décembre prochain, les Bretons seront appelés à voter pour élections régionales. Le mécontentement social est bien palpable et c’est le gouvernement et ses relais locaux qui en portent la responsabilité.

La révolte populaire face à la classe politique en place, ne doit pas être manipulée au profit de l’extrême-droite et de la droite extrême, toute aussi xénophobe que la première.

Pire, chaque jour, par l’intermédiaire des provocations du Ministre-Banquier Macron, chacun perçoit plus clairement combien ce gouvernement est au service des plus riches et veux faire subir aux plus pauvres une politique d’austérité qui ne dit pas son nom mais dégrade nos conditions de vie.

C’est pourquoi pour nous, militants syndicaux, associatifs, féministes, écologistes, impliqués dans des dynamiques de luttes anticapitalistes en Bretagne nous pensons qu’il faut construire ici une alternative démocratique indépendante du PS et de ses ex et futurs alliés régionalistes au premier comme au deuxième tour des élections régionales.

Une alternative affirmant clairement qu’elle veut se faire l’écho des luttes sociales, environnementales, linguistiques et démocratiques de Bretagne et que l’indépendance de la Bretagne est la seule perspective sérieuse de rupture institutionnelle pour en finir avec les politiques d’austérité imposées par Paris, l’Union Européenne, la Banque Mondiale et le FMI.

Une liste qui affirmera clairement et sans complexe que seule la lutte collective dans la rue, dans les usines, les quartiers et les campagnes permettra de combattre la politique antisociale des gouvernements de Paris et de mettre à l’agenda politique la perspective de l’indépendance bretonne.

De plus, cette élection se déroulera dans le cadre d’un changement institutionnel concernant directement les régions et la démocratie locale, mais s’étant décidé à Paris et sans aucune consultation des habitants ! La réforme territoriale a entraîné un réel sentiment de frustration dans la population et ne respecte aucune des aspirations démocratiques qui se sont exprimées, notamment en Bretagne, le pays Nantais reste exclu de notre territoire.

Aucune des listes déclarées pour ce scrutin ne semblent prendre mesure de cette situation et proposer un changement institutionnel en Bretagne, capable de créer, ici, les outils démocratiques nécessaires à une alternative à un système capitaliste à bout de souffle.

Par le renforcement du pouvoir métropoles, le gouvernement va aggraver le déséquilibre et la mise en concurrence des territoires et accentuer une re-centralisation antidémocratique et la désertification rurale. Ici, en Bretagne plus qu’ailleurs, les attentes étaient grandes et les espoirs déçus. Le peuple breton, comme les catalans et les écossais, a le droit de s’exprimer par voie référendaire sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne de Brest à Clisson.

La situation du peuple Grec qui a clairement affirmé à plusieurs reprises son désir d’en finir avec les politiques d’austérité imposée par l’Union Européenne. Aucun changement social radical au bénéfice des travailleurs ne peut intervenir si l’on ne remet pas en cause l’ensemble de ces institutions antidémocratiques.

Les luttes en faveur de la défense de l’environnement que le gouvernement prétendument socialiste de Paris veut saccager aux profits d’une minorité de capitalistes, comme à Notre-Dame des landes, contre les projets d’extraction de sables à Lannion, de minerais dans le Trégor et ailleurs, le projet de central à gaz à Landivisiau… démontrent que plus que jamais nous n’avons aucun pouvoir de décision sur notre cadre de vie la Bretagne.

Il y a des nombreuses mobilisations dans les services publics notamment dans les domaines hospitaliers, de l’éducation et du transport pour garantir à tous et toutes y compris dans les territoires ruraux l’accès à ces services qui ne doivent en aucun cas être soumis aux politiques d’austérité imposé par l’Europe, Paris et que nos politiciens locaux ne manqueront pas de mettre en œuvre à l’échelle de la Bretagne, fussent-ils « régionalistes ».

Nous ne nous présentons pas pour prétendre gérer l’institution régionale d’une autre façon, tout cela n’est qu’illusion, nous voulons y être élu pour y être le cheval de Troie des mouvements sociaux, des salariés en lutte et y faire entendre leurs voix.

Les compétences dévolues à la région ne nous conviennent pas plus que la constitution de 1958. Dans le domaine des transports, des lycées, de sports, de la formation, de la politique culturelle, l’État se décharge sur une collectivité sans pouvoir, ni politique ni économique.

Le budget de la région, déjà bien maigre avant la politique d’austérité du gouvernement Valls-Hollande, est réduit à la stricte gestion des compétences, il n’existe aucune marge de manœuvre. Et cette marge de manœuvre va aller en se réduisant car en 2014 les députés du PS et leurs alliés ont voté le pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économies. 11 milliards de ces 50 milliards seront économisés sur le fonctionnement des collectivités territoriales. Cela aura forcément un impact sur les services publics locaux, les subventions aux associations, comme en témoigne déjà la baisse de dotation aux communes. Ceux qui prétendent gérer la région demain sans poser la rupture avec ce sous-statut pour la Bretagne n’auront d’autres choix que d’appliquer ici ces mesures d’austérité.

Cela prouve bien qu’il n’y a plus aucune différence entre la droite et le PS et ses alliés. Et ce sont les mêmes droite et PS qui renforcent les concentrations de pouvoirs et d’équipements de prestige dans les métropoles (Brest, Rennes) au détriment des zones rurales où des villes plus petites.

Nous voulons contrôler et décider nous-mêmes, là où nous vivons et où nous travaillons, pour le bénéfice du plus grand nombre.

 

Nous serons la vraie alternative, celle qui osera, par la pratique de l’auto-organisation et l’exercice de l’autodétermination :

  • Stopper les projets inutiles et destructeurs : comme l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, les projets miniers et d’extraction de sable et de central à gaz (Landivisiau).

UNE_Projets_Miniers_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

  • Combattre le centralisme parisien mais aussi celui des métropoles (Brest, Rennes, Nantes) dont le pouvoir renforcé par la nouvelle organisation territoriale reproduit ici un schéma de concentration des pouvoirs et ressources au détriment des zones rurales et des petites communes.
  • Assurer une véritable transformation énergétique écologique et créatrice d’emplois.
  • Maintenir et créer de nouveaux services publics sous contrôle local en faveur de la petite enfance et des anciens.
  • Mettre en place l’alternative radicale au productivisme agricole qui pollue, tue et est un suicide collectif, culturel et social. Ce qui signifie défendre une agriculture paysanne qui cesse de privilégier l’agrandissement et qui remet à plat le système de répartition des terres par la création d’un organisme public local doté d’un droit de préemption (remplaçant la SAFER) afin de récupérer les terres vacantes et de les mettre à la disposition de projets vacantes, des projets à taille humaine, bio et écologiquement responsables, créateurs d’emplois et privilégiant les circuits courts.
  • Lutter contre les OGM : ces dernières années plusieurs départements, communes et régions administratives, comme la région Bretagne, ont décidé de prendre des arrêtés ou de voter des motions interdisant la culture d’Organismes Génétiquement Modifiés sur leur circonscription. Ces arrêtés sont pris généralement au nom du principe de précaution sanitaire et écologique, de l’inutilité sociale des OGM et du refus par les populations des cultures OGM. Plusieurs communes, de tous les départements de Bretagne, se sont fait déférer en justice par les préfets de leurs départements au nom de l’illégalité de ces arrêtés. Dans ce domaine comme dans d’autres, les représentants non-élus de l’État français dans les territoires restent donc les vrais maîtres de la politique territoriale.

UNE_Non_Aux_OGM_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015-01

  • Défendre l’accès pour tous au logement : en dotant de plus de compétences l’établissement public foncier de Bretagne pour aider les communes à préempter les bâtiments vides et briser la spirale spéculative. Mesure indispensable en attendant de prendre la capacité locale de réquisitionner les résidences secondaires ou de les taxer pour augmenter nos ressources fiscales locales.
  • Garantir une plus grande visibilité des femmes dans les luttes et les espaces de prise de décisions.UNE_Libre_Feministe_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015 2-01
  • Mettre en place la démilitarisation de la Bretagne et mettre en échec le lobby militaro-industriel en fermant les bases de sous-marins nucléaires, en posant la perspective de la réquisition des terres bretonnes confisquées par l’armée française, en œuvrant à la reconversion des usines d’armement.
  • Se donner les moyens d’une politique linguistique cohérente d’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson en respectant notre diversité linguistique (gallo et langues de l’immigration). Brezhoneg ofisiel !

UNE_Brezhoneg_Ofisiel_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

  • Donner la parole au peuple breton qui a droit à l’autodétermination et qui de Brest à Clisson est le seul habilité a donner son avis sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne (y compris l’indépendance).
  • Mettre en place une politique migratoire généreuse en faveur des réfugiés qui fuient la guerre tout en défendant une vision inclusive et radicalement antiraciste de l’identité bretonne.

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  • Construire la solidarité avec les peuples en lutte dans le monde contre l’impérialisme notamment en Palestine et au Kurdistan et avec les prisonniers politiques (Basques, Corses, communistes et anarchistes) en luttant contre les lois antiterroristes qui rongent nos libertés.

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