Tag

kurdistan

Browsing

Beaucoup d’internationalistes sont allés combattre au Kurdistan contre DAESH. Certain-e-s dans les rangs des forces Kurdes (YPG/YPJ ), d’autres dans des structures internationalistes tel le Bataillon International de Libération. Le Secours Rouge a réalisé une interview du commandant de cette structure que nous publions. Ses analyses et réflexions sont riches d’enseignements sur l’expérience internationaliste sur place, au regard des derniers développements militaires. Par ailleurs la campagne de solidarité avec le Bataillon et les autres combattants internationalistes continue

Bretagne-info

Peux-tu te présenter et nous expliquer comment le commandement du Bataillon International de Libération est-il organisé ?

Je m’appelle Mahir Bakirciyan, je suis combattant du TKP/ML TIKKO et commandant du Bataillon International de Libération (BIL) Le mandat d’un.e commandant.e du BIL est de trois à quatre mois. À la fin de cette période, les quatre organisations constituantes du BIL (BÖG, TKP/ML TIKKO, MLKP et IRPGF) se réunissent et choisissent le.la nouveau/elle commandant.e. Nous utilisons une rotation afin qu’a chaque fois il/elle soit issu.e d’une organisation différente que le/la dernier.ère en place.

L’opération de Raqqa s’est terminée sur une victoire historique. De Manbij à Raqqa quelle en est son importance historique, stratégique et    tactique ? Qu’en est-il du point de vue de la construction de la révolution au Rojava ?

La libération de Raqqa est le fruit d’un long et difficile combat contre les gangs fascistes de l’État Islamique (EI). Un combat qui a demandé d’énormes sacrifices aux peuples kurde et arabe ainsi qu’aux volontaires internationalistes. Depuis la défense héroïque de Kobané, nous sommes passé.e.s à l’offensive en libérant de nouveaux territoires et en gagnant ainsi plus de terrain pour que la révolution s’enracine. Manbij était un objectif stratégique capital. La ville servait de deuxième capitale pour l’EI. Elle facilitait le transport de troupes, de ressources et de munitions depuis la Turquie. Elle permettait aussi de défendre le front ouest de Raqqa et constituait un obstacle pour le combat d’unification des trois cantons du Rojava. Sa libération fut une grande victoire pour les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) mais eut un coût énorme en vies. Malheureusement, après cela les opérations pour Jarablus et Al-Bab ont été mises en suspens à cause de l’intervention criminelle de la Turquie qui protège ses alliés de l’EI.

L’étape suivante fut le lancement de l’opération pour Raqqa avec sa longue et difficile avancée au sud sur plusieurs fronts à la fois. Elle consistait autant en des mouvements offensifs que défensifs et le BIL était toujours au cœur de l’action. Début juin l’attaque sur la ville elle-même a commencé. Nous avons pu appliquer tout ce que nous avions appris sur la guerre urbaine à Kobané et à Manbij. Nos tactiques ont continué à se développer et à s’ajuster pour faciliter l’évolution constante de la doctrine militaire des FDS. Par exemple, nous avons eu une approche beaucoup plus précise sur les mouvements offensifs que lors des opérations précédentes. Nous avons déployé moins d’unités afin d’utiliser des unités mécanisées et des véhicules blindés de manière innovante. Les armes lourdes, l’artillerie et les frappes aériennes nous ont permis de bombarder les zones d’opération. Ainsi, nous avons pu contrer tant les vieilles que les nouvelles tactiques de nos ennemis fascistes, comme l’utilisation de drônes de reconnaissance ou de combat, les armes improvisées,   le minage des zones de combat et la construction de réseaux de tunnels. Après quatre mois d’opérations intensives, nous avons pu libérer Raqqa. Ce fut un coup décisif dans notre combat contre l’EI, tant sur le plan stratégique, idéologique que symbolique. L’esprit révolutionnaire des peuples du Rojava a ainsi pu détruire un ennemi que beaucoup ont fui.

La suite est : .

N’eo ket alies e vez bannet filmoù brezhonek er salioù du. Sinema ar gorriganed e Gwengamp a zegemero ar sevenour Mickael Baudu a deuy da vannañ e deulfilm “Open the Border” d’ar 6 a viz Du da 8e noz.

An teulfilm-se bet produet gant Gwengolo prod,  zo bet skignet e Skaer, Plougonveur, Douarnenez… Bep tro e teu maez an arvesterien deus ar sal frommet gant tonkad kriz ar repuidi bet taolennet gant ar sevenour hag e skipailh war hent an harlu. Saif ar yezidi a oa bet graet anaouedegezh gantañ gant Mikael Baudu e-keit ma oa o treiñ evit e film all anvet “Kurdistan, huñvre un nevez amzer”. Liesyezhek eo an teulfilm, kurdeg, arabeg, saozneg ha brezhoneg a glever kemesket e oberenn Mikael Baudu. Ur prenestr digor e brezhoneg eo “Open the Border” war safar ha trubuilhoù ar bed, un abeg e-touesk re all da zont da arvestiñ ouzh an teulfilm e Gwengamp pe da aozañ ur skignadenn en ho pro a-benn sikour tud zo o deus poan marteze o kompren petra zo kaoz e laka lod o buhez en arvar war hentoù an divroañ.

Skignet eo ar film da geñver koulzad DIGOR.

Gwagenn TV en doa aterset Arno Vannier da vare gouel ar filmoù e Douarnenez diwar-benn e labour a gameraman evit “Open the Border” :

 

Kêrbenn ar stad Islamour zo kouezhet dindan taolioù an FDS (Nerzhioù Demokratel Siria) a vod ar stourmerien Kurd hag Arab a nac’h diktatouriezh El Assad koulz ha faskouriezh ar Stad Islamour en Irak hag er Sav-Heol.

Raqqa a oa deuet da vezañ unan eus kerioù pennañ ar stad nevez, adalek al lec’h-se eo e veze aozet kalzig eus ar gwalldaolioù gwadus bet kaset a-benn gant djihadourien DAESH en Europa.

N’emañ ket Raqqa en ul lodenn eus tirder ar gurded daoust da se stourmerien ha stourmerezed ar YPG/YPJ (tost ouzh ar PKK) zo bet e penn dieubidigezh Raqqa.

Giton an NDS/FDS e Raqqa, poltred tapet gant ar stourmerien

80% eus ar savadurioù zo bet distrujet goude meur a viz a emgannioù taer. 1130 sivil ha 270 bugel  zo bet lazhet koulz ha 2120 stourmer deus an daou du.

Brudet e oa Raqqa evit reiñ bod d’an djihadourien deuet eus an Europa da harpañ sponterien faskour DAESH, kalz nebeutoc’h a bennadoù zo bet diwar-benn an estranjourien aet d’en em gannañ a-gevred gant ar gurded.

Sportva Raqqa lakaet da doull-bac’h ha lec’h jahinañ gant DAESH

Stourmerien etrebroadelour Batailhon Etrebroadel an Dieubidigezh evel re an Tabur Enternasyonal a oa el linennou kentañ war an talbenn.

En o zouez e kaver kalz a stourmerien sokialour, komunour hag anarkour deuet deus ar bed holl da harpañ ar gurded hag ar re all da sevel ur gevredigezh reizhoc’h er Rojava (lodenn su ar c’hKurdistan) ha dre vras e hanternoz stad gozh Siria. Italianed, Gresianed, Gallaoued, Saozon, met ivez Euskariz, Iwerzhoniz ha Breizhiz zo aet di da reiñ ur c’henskoazell pleustrek tre d’ar YPG/YPJ.

Unan eus ar vretoned zo war an talbenn a gas e saludoù deomp dre video. Addegas a ra da soñj an holl eo deuet evel kalz deus e gamaladed da harpañ a-benn sevel ur gevredigezh reizhoc’h a-bep keñver diazezet war mennozhioù ar c’hengevreadelezh demokratel diwar soñjoù Abdullah Ocalan.

Peadra da lakaat ac’hanoc’h moarvat da dremen dre aze d’ober un dreuzvankadenn da harpañ ar Skoazell Ruz da brenañ lienennoù hemostatek evit ar stourmerien etrebroadelour zo war an talbenn. 16 000 euro zo bet rastellet dija ha kaset eo bet an dafar e lec’h ma oa ezhomm, kendalc’homp ! Gallout a rit tremen dre aze dre baybal (menneg ROJAVA).

Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…

L’an dernier, la traditionnelle manifestation de Bretagne Réunie avait été l’objet de fortes polémiques suite à la présence en son sein pour la première fois d’un fort groupe d’extrême-droite composé de membres d’Action Française, Adsav, Identitaires, Renouveau Français. Nous écrivions ceci :

La direction de Bretagne Réunie sous couvert d’apolitisme a fait fuir des mobilisations pro réunification de larges secteurs progressistes et démocrates. En réalité c’est cette direction partiellement vendue à la frange la plus extrême de la droite locale, tout en prétendant être non partisane, qui a permis encore une fois à des politiciens professionnels de venir vendre leur soupe électoraliste sans perspective pour faire progresser l’idée du droit à décider en Bretagne et qui a laissé rentrer, en connaissance de cause, des néo-fascistes dans une manifestation pour la démocratie.

Depuis, Bretagne Réunie s’est doté d’une nouvelle direction qui refuse clairement dans son appel à manifester le 30/09 prochain à Nantes la présence de l’extrême -droite. Nous nous en réjouissons.

Par ailleurs, à l’initiative de la Gauche Indépendantiste, deux réunions ont eu lieu en pays Nantais pour initier un regroupement anticapitaliste pour ce 30/09. C’est sur ces bases clairement antifascistes que 4 formations et collectifs appellent à y participer pour également refuser de laisser la rue bretonne au personnel politique parisien libéral qui n’a jamais œuvré pour l’exercice du droit à l’autodétermination, et pour rappeler le lien entre combat breton et luttes sociales et environnementales.

Voici ci-dessous le texte d’appel de cette initiative. D’autres collectifs sont en discussion pour la rejoindre.

La Gauche Indépendantiste.

30 septembre 2017 à Nantes :

Manifestons pour une Bretagne réunie et anticapitaliste !

Le 30 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour la réunification administrative de la Bretagne. Au fil des années, ces rassemblements légitimes ont été marqués par une dépolitisation croissante des mots d’ordre. L’association organisatrice préférant l’agitation de thèmes tournés vers la justification historique et identitaire, plutôt que d’axer le combat sur son caractère démocratique et notre droit à l’autodétermination.

En refusant de condamner préalablement la participation de l’extrême droite, comme cela était traditionnellement le cas, l’association Bretagne Réunie a prêté le flanc à des débordements inacceptables. Militants d’Adsav agressant des passager-e-s du tram avec des saluts nazis, présence au sein de la manifestation d’un cortège fasciste sous l’étiquette « Yaouankiz Breizh », ont amené l’année dernière une partie des participant-e-s habituel-le-s a quitter le défilé.

Alors que les militant-e-s d’extrême droite multiplient ces derniers temps les agressions violentes contre de multiples composantes de la société bretonne, nous réaffirmons avec force que le peuple et les travailleurs-ses de Bretagne n’ont rien à attendre de ces derniers qui véhiculent des conceptions excluantes de l’identité bretonne.

Nous n’avons rien à attendre non plus des politicien-ne-s qui se succèdent chaque année à la tribune de Bretagne Réunie. Elles et ils agitent des symboles qui témoignent plus de leur art à récupérer et trahir nos luttes au profit de leur carrière plutôt que leur volonté et capacité à provoquer un véritable changement institutionnel en Bretagne.

Comme le montrent les luttes bretonnes contre les projets miniers ou l’aéroport, ou les luttes internationales au Kurdistan, au Chiapas, en Catalogne, au Pays Basque, dans les colonies françaises… C’est notre auto-organisation et la pratique de l’auto-détermination qui permettront de mettre en place les alternatives à l’ordre capitaliste et antisocial actuel, qui amèneront à renverser les rapports de domination et la logique sécuritaire et répressive, à protéger notre environnement et nos cadres de vie, à nous défaire du centralisme français et de son caractère uniformisant.

Nous n’avons pas besoin de chef-fe-s pour permettre l’émancipation des personnes vivant en Bretagne. Il nous revient de nous organiser et d’agir nous-même pour une rupture institutionnelle en faveur de l’unité bretonne, engageant la mise en place des alternatives politiques, sociales, économiques et environnementales nécessaires, en Bretagne et partout ailleurs.

Nous vous appelons donc à rejoindre le cortège anticapitaliste unitaire le samedi 30 septembre prochain à Nantes pour ne laisser aucun espace à l’extrême-droite et affirmer la complémentarité de nos luttes.

Premiers signataires : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste.

Notre camarade Gael Roblin est allé animer un débat le 27/07 à l’invitation du Secours Rouge de Brussel/Bruxelles ayant pour thème la répression contre le mouvement anti-loi travail. C’est plus d’une vingtaine de personnes qui ont pris part à cette échange basé notamment sur le jugement de l’appel de de Plouaret prés de Guingamp et la répression du mouvement anti-loi travail à Nantes et Rennes. Les échanges ont porté sur l’évolution de la répression, policière et judiciaire, et les initiatives de solidarité anti-répressive.

Au cours de la soirée les militants du Secours Rouge ont reçu la visite de Nalan Oran, militante de Kurde de l‘Union des Femmes Socialistes et réfugiée à Brussel et incarcérée 20 jours en Roumanie dans le cadre d’une tentative d’extradition vers la Turquie qui veut lui faire purger une longue peine de prison pour ses activités féministes et révolutionnaires. Elle a été libérée le 26/07 grâce aux actions de solidarité impulsées par le Secours Rouge. C’est bien volontiers que les deux camarades ont pris la pause avec le visuel de la campagne en soutien aux internationalistes combattants au Rojava.

Par ailleurs notre militant a pu assister à d’autres actions de la communauté Turque et Kurde en solidarité  avec Nuriye Gulmen et Semih Özakça, deux enseignants incarcérés en Turquie en raison de leurs engagement politique de gauche. Ils sont en grève de la faim depuis 143 jours et viennent d’être transférés pour être nourris de force. Nuriye et Semih sont deux enseignants turcs proches du Front Populaire, limogés suite au Coup d’État. Ils se sont mis en grève de la faim et un grand mouvement a pris forme autour d’eux, à tel point que la Turquie les a arrêtés et emprisonnés pour appartenance à une organisation terroriste (le DHKP-C).

Derrière la répression se cache le capital, la lutte anticapitaliste est internationale !

Une fois de plus, nous pouvons voir à quel point la solidarité et l’antifascisme sont bien ancrés en Bretagne. En ce moment, les nouvelles du Rojava sont inquiétantes avec la menace de l’état fasciste turque le long de la frontière au nord, alors que les combattants kurdes et internationaux sont en pleine lutte contre Daesh pour la libération de territoires et de ville comme Raqqa.

Jusqu’à maintenant les Syrian Democratic Forces parviennent à maintenir libre les territoires sous leur protection et même à gagner du terrain comme dans la ville de Tabqa ou sur le front de Raqqa. C’est pour soutenir les militants révolutionnaires du Rojava que quelques breton-ne-s ont décidé d’organiser un fest-noz. L’argent récolté lors de ce fest-noz servira à venir en aide aux combattants de l’IFB (International Freedom Battalion) et des Syrian Democratic Forces.

Pour être plus précis, des pansements hémostatiques qui servent à stopper les hémorragies dues aux blessures par balles seront achetés et envoyés sur le terrain. Ce fest-noz sera organisé le 3 juin au Cloître-Saint-Thégonnec. Une personne ayant fait le voyage jusqu’au Rojava viendra raconter son expérience à partir de 19h30. Les concerts commenceront à partir de 20h30.

Les organisateurs ont lancé une collecte d’argent sur Internet (https://fr.ulule.com/fest-noz-solidaire/) pour acheter les différentes affaires nécessaires à l’organisation de la soirée. “Nous avons besoin d’un peu d’argent d’avance pour imprimer les affiches, acheter la nourriture, la décoration de la salle ou encore la location d’un barnum, …” nous dit Jarlez, l’un des organisateurs. “Vous écouterez de la bonne musique et vous vous régalerez avec les différents plats préparés par les bénévoles” poursuit Jarlez. Une soirée solidaire dansante et plaisante en perspective !

Visuels de t-shirts proposés sur la page du crowdfunding pour le fest-noz

Ur wech c’hoazh e vez gwelet penaos eo plantet mat ar c’hengred hag ar stourm enepfaskour e Breizh. Keleier Rojava a zo nec’hus er mare-mañ, gant an durked gourdrouzus e-tal-kichen an harz. Ouzhpenn d’o emgann a-enep faskourien ar strollad Daech e tle ar gurded mont da vrezeliñ a-enep faskourien stad Turkia. Neuze, evit prenañ dafar pareañ, un nebeud bretoned ‘neunt dibabet aozañ ur fest-noz. An arc’hant a-bezh a vo implijet evit sikour ar gurded ha stourmerien etrebroadelour an IFB (= International Freedom Battalion, a stourm gant ar Syrian Democratic Forces ‘benn ar fin).

Evit bezañ resisoc’h, lienadoù omeostatik a servij da louzaouiñ ar goulioù a vo prenet ha digaset dezhe. Ar fest-noz-se vo aozet d’an 3 a viz Even er C’hloastr-Plourin hag an aozerien ‘neunt lañset un dastumadeg arc’hant war ar rouedad evit prenañ dafar aozañ :
Evit moulañ ar skritelloù, fardañ ar boued, feurmiñ un deltenn vras ‘meump ezhomm eus un tammig arc’hant en a-raok” eme Jarlez, unan eus an aozerien. “Selaou a reoc’h arzourien a-feson hag e tebroc’h boued lipous“.
Un abardaevezh kengret ha plijus da zont !

T-shirtoù kinniget war ar raktres crowdfunding

OPEN THE BORDER (52’)
Ur film gant Mikael Baudu (Brezhoneg, kurdeg, galleg, saozneg, arabeg / istitlet e galleg, sous-titré en français) a vo skignet d’ar Gwener 21 a viz Ebrel da 7e noz en DIBAR (PLOUGONVEUR) ha da heul ur gaozeadenn e brezhoneg gant Mikael Baudu tro-dro d’un tamm boued bennak.

PRIZ LIBR !

 

Miz C’hwevrer 2016. Evit an dekvet gwech e klask Saif, Seve ha Tarik treuziñ mor Ege. Ar wech-mañ e vo an hini mat. Ur sizhun goude e tegouezhont en Idomeni war an harzoù etre Bro-C’hres ha Makedonia. 14 000 repuad zo berniet aze dindan teltennoù dister en desped d’ar glav ha d’ar yenijenn. Torret eo o huñvre en Europa gant ar gwirvoud kalet. E-pad mizioù e rankint bevañ er stuz diasur-se kalonekaet gant ur youl dir : tremen en tu-hont d’an harzoù. Aze ’mañ e-tal kichen, a-dreñv renkennadoù orjal dreinek. Gwelet o deus ar Yezidied yaouank o buhez cheñch penn da benn pa voe taget o c’hêriadenn gant Daesh e Miz Eost 2014.

N’o deus mui nemet ur pal abaoe : mont da gaout Bro-Alamagn evit kregiñ eno gant ur vuhez nevez, pell diouzh lec’hioù al lazhadeg he deus skoet o fobl, o c’herent, o mignoned. Staget int gant ur veaj dañjerus, o vevañ en ur stad mantrus, o tremen alies e-kichen ar marv, o kavet war o hent ar pep gwellañ hag ar pep gwashañ, brokusted an dud a-youl-vat ha c’hoantegezh an drafikerien.

En ce 8 mars 2017, 110 ans après la création de l’internationale socialiste des femmes par Clara Zetkin, une fois de plus les institutions et les partis de gouvernements, ceux et celles qui veulent gérer la misère en refusant la perspective de lutte anticapitaliste ainsi que les médias de la bourgeoisie voudront marquer ce 8 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes, du sceau de la dépolitisation, en niant le caractère revendicatif de classe de cette date. Le Bataillon International de Libération que nous soutenons pour son implication dans le processus révolutionnaire au Kurdistan et aux alentours a publié un hommage à Ivanna Hoffman militante communiste, lesbienne, noire, internationaliste, morte à 19 ans au combat face à DAESH.
Vous pouvez contribuer à soutenir les camarades de ce bataillon en faisant un virement ici pour l’achat de matériel médical. Nous reproduisons ici leur communiqué.

Ivana_hoffmann

Il y a deux ans mourrait Ivanna Hoffmann, première femme martyre internationaliste qui a inspiré la création du Bataillon International de Libération. A cette occasion, le bataillon a publié un hommage que nous traduisons ici :

Souvenons nous aujourd’hui de notre chère camarade Ivana Hoffmann, nom de guerre Avaşin Tekoşin Güneş, morte ce jour il y a deux ans, dans la bataille de Tal Tamir. Avaşin était internationaliste de la plus pure des façons, de nationalité allemande et d’origine africaine (togolaise). Comme tant d’entre-nous elle a grandi comme une migrante non-européenne, et c’est à travers cette expérience qu’elle est entrée en contact avec les jeunes migrants turcs et kurdes, desquels elle a étudié le marxisme non-dilué qui allait façonner sa vie. Non seulement, son martyre à 19 ans frappe toutes les femmes, puisqu’elle est la première martyre internationale, mais aussi les personnes LGBT, puisqu’elle était lesbienne. Ce sont des fondations sur lesquelles nous pouvons nous appuyer au Rojava. A travers l’altruisme désintêressé, l’engagement dévoué à la cause du socialisme, nous démontront nos valeurs les uns aux autres. Nous défendons Ivanna comme un symbole de notre époque, comme un signe de la lutte grandissante entre les forces de l’égalité et celles de la réactions qui se répandent sur le globe. Peu après sa mort, nous avons répondu à la vague d’émotion et de volontaires que son martyre a évoqué : nous avons formé le Bataillon International de Libération ! Ainsi, Ivanna Hoffmann est immortelle ! Shehid Namirin !”

tkpml

https://www.youtube.com/watch?v=65-82Vr0kNA