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La Gauche Indépendantiste Bretonne s’oppose vivement à la venue de Marine Le Pen et de ses proches collaborateurs sur l’île de Sein le jeudi 18 juin. C’est une véritable provocation que de vouloir se rendre sur l’île qui a fourni massivement les premiers résistants au fascisme et au nazisme en 1940. Déclarer rendre hommage à la Résistance quand son propre parti le Rassemblement National pseudo-successeur du sinistre Front National a été co-fondé par Léon Gaultier ancien SS en 1972, est abject. Faut-il rappeler qu’en plus de voler la mémoire des résistant-e-s sénan-e-s, le parti de Le Pen a été condamné à maintes reprises pour propos antisémites, racistes et négationnistes ? Cette grossière tentative de réécriture de l’Histoire impose de rappeler l’idéologie raciste et xénophobe sur laquelle est basée le Rassemblement National.

Si les rassemblements officiels pour célébrer l’appel du 18 juin à Sein sont annulés du fait de la volonté de Le Pen d’y prendre part, sa venue est quant à elle toujours d’actualité selon les dires du maire sénan affirmant que « le Rassemblement National a réservé son bateau ».

La Gauche Indépendantiste Bretonne se joint à l’appel lancé pour bloquer l’embarcadère d’Audierne (Place de l’embarcadère Sainte-Evette) le 18 juin à partir de 8h. Départs de bateau possibles à 9h et 11h35.

Pas de fascistes en Bretagne, ni ailleurs. No pasaran !

Cela fait un an.

Cela fait un an depuis qu’un jeune breton de 18 ans, Erwan, a été laissé pour mort le soir du 7 mai 2017 à Nantes.

Cela fait douze mois depuis qu’Erwan a été violemment agressé à coups de poings, étranglé par des mains gantées, gazé directement dans les yeux, frappé à la tête à l’aide d’une matraque télescopique et de bouteilles en verre.

Cela fait 365 jours depuis qu’Erwan a été lâchement abandonné par ses cinq agresseurs, baignant au sol dans son propre sang et inconscient près de la station de tram Du Chaffault.

Cela fait plus de 8700 heures depuis qu’Erwan a eu ses cervicales fracturées, que son nez a été cassé, qu’il a fait un arrêt cardiaque.

Depuis, Erwan a été plongé dans le coma pendant plusieurs jours. Du sang en quantité importante dans le cerveau. Pronostique vital engagé. Trois mois de corset et de minerve à sa sortie de coma. Des troubles cognitifs persistants. La peur de sortir le soir. Une infirmité permanente. Des séquelles neurologiques à vie.

Les agresseurs d’Erwan appartiennent à la mouvance d’extrême-droite ultraviolente, en l’occurrence le groupuscule « GUD Bretagne » qui s’est depuis auto-dissous. Quatre présumés agresseurs sont arrêtés en juin 2017. La presse révèle alors leurs noms — Joyce Burkart, Tanguy Martin, François Mamès Cosseron de Villenoisy et Antoine Desbas — et leurs profils confirment ainsi l’aspect politique de la tentative d’homicide en réunion. Le cinquième membre de la bande, Matthieu Gaultier de La Richerie, est lui arrêté en septembre 2017, soit 5 mois après les faits…

Des faits de délinquance ultraviolente jamais évoqués sur le blog Breizh Info pourtant très porté sur les chroniques sécuritaires… sans doute un peu beaucoup gêné que des proches aux patronymes bien « bleus blancs rouges » se retrouvent dans la page « justice » des titres de la PQR…

Pourquoi reparler de cette affaire maintenant ?

Il y a quelques semaines, la tombe de l’Abbé Perrot à Scrignac était dégradée et quelques messages antifascistes étaient peints en breton et en français aux abords.

Indignation immédiate d’une partie de l’Emsav (le mouvement breton), notamment dans les milieux catholiques.

Cette campagne d’indignation est bien vite relayée par tous les réseaux que compte l’extrême droite, à savoir le blog Breizh Info de Yann Vallerie et Breiz Atao du multi-récidiviste raciste et antisémite Boris Le Lay, ainsi que leurs relais sur les sites « patriotes français ».

La tentative de récupération — maladroite — ne fonctionnera pas : des catholiques modérés comprendront la manœuvre que tente d’opérer l’extrême droite et se refuseront à cautionner les appels à la vengeance.

Mais la Gauche Indépendantiste Bretonne se retrouve tout de même très vite accusée : on nous reproche de ne pas nous désolidariser d’un acte que nous n’avons ni revendiqué ni commis, et que nous n’approuvons pas ! Gael Roblin précise même au journal Le Poher : « je ne comprends pas qu’on s’en prenne à une tombe. En tant que militant politique, je désapprouve cet acte qui victimise l’extrême droite et qui donne de l’importance à ces groupuscules ». Breiz Atao et Breizh Info et à travers eux toute la mouvance de droite ultra a donc essayé d’exploiter sans succès ce fait divers. Nous reviendrons dans les semaines qui viennent sur le naufrage qu’a été la mobilisation de Scrignac pour la droite ultra qui a réessayé au passage de nous faire croire (en français…) que cet Abbé avait été exécuté en raison de son engagement pour la langue bretonne… Affirmation ridicule…

L’indignation sélective d’un certain mouvement breton

Alors qu’une partie du mouvement breton nous tombe dessus pour nous demander de nous excuser pour un acte que nous n’avons pas commis, nous constatons que l’agression du jeune Erwan est passée complètement inaperçue dans ce même milieu… Malgré de très nombreux articles de la grande presse nantaise. À moins que certains ne veuillent pas voir……

Dans ce qu’on appelle le mouvement breton nous avons pratiquement été les seul·e·s, à la Gauche Indépendantiste, à nous préoccuper publiquement de l’état de santé d’Erwan, à dire que l’extrême droite en Bretagne est un danger permanent et persistant, et à informer régulièrement sur les faits indiquant une certaine porosité assez nouvelle du milieu culturel, politique et médiatique breton avec l’extrême droite.

Contre-attaque

À ceux et celles de ce mouvement breton qui passent leur temps à attaquer la Gauche Indépendantiste pour des motifs futiles, qui nous demandent de nous excuser en permanence, qui nous accusent sans fondements et surtout sans aucune cohérence politique, nous leur demandons de réfléchir simplement aux quelques questions que nous leur soumettons ci-dessous :

  • Comment se fait-il que cet « Emsav » se soucie plus de dégradations sur la tombe d’un Abbé antisémite et proche des milieux collabos assassiné (en temps de guerre) il y a plus de 70 ans plutôt qu’à l’état de santé d’un jeune nantais ?

Erwan est pourtant un jeune breton qui n’aspirait qu’à vivre sa vie normalement… avant qu’il ne croise la route d’une bande de ces 5 sympathisants fascistes. Vu le peu de réaction dans l’Emsav, c’est à croire que l’agression gratuite et ultraviolente d’Erwan n’intéresse pas une partie du mouvement breton. Erwan vit dans un quartier modeste de Nantes avec sa mère qui l’élève seule avec 800 €… Ce mouvement breton n’inclurait donc pas le jeune Erwan dans son projet de société ? Ce mouvement breton préfère nous faire pleurer pour des dégradations stupides sur la tombe d’un vieil Abbé antisémite mort il y a 70 ans plutôt que de parler d’une jeune nantais handicapé à vie suite à une agression fasciste commis par des gens que certains d’entre eux connaissent très bien ?

Pourquoi ces brutes l’ont ils ainsi agressé ? Ils l’ont prit pour un “antifa”, comme son ami lui aussi agressé heureusement moins gravement...c’est ce qu’ils ont admis en garde à vue, garde à vue pendant laquelle certains ont été prolixes sur leur comparses.

Une étudiante en droit militante de l’extrême-droite locale a tenté d’intimider Erwan sur son lit d’hôpital pour lui faire changer sa version. Elle a été jugée et condamnée pour subornation de témoin.

  • Comment se fait-il que cet « Emsav » ne parle pas des liens du blog de Yann Vallerie — Breizh Info — avec Joyce Burkart, l’un des agresseurs présumé d’Erwan ?

Joyce Burkart était pourtant co-listier de Christophe Daniou aux élections législatives de 2012 sur la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine pour la liste « Jeune Bretagne », dont le porte-parole était… Yann Vallerie ! Christophe Daniou qui aura également été colistier FN à Rennes, membre du Bloc Identitaire et connu pour sa proximité avec les fascistes ultras de Casapound comme le rappelait le collectif antifa rennais dans son dossier.

Beaucoup de personnes continuent encore aujourd’hui à relayer les articles du blog d’extrême-droite Breizh Info malgré nos nombreuses mises en garde. Ou, pire, continuent à donner des interviews à ce média, en nous disant qu’il en vaut bien d’autres… On peut ainsi nommer Yannig Bigouin d’EELV, Gael Fleurent du Parti Breton… Quelle honte…

Mais la bande de Joyce Burkart ce n’est pas seulement celle de jeunes fils de bonnes familles proches du FN qui agressent Erwan, et bien d’autres avant. Car cette bande est mêlée à de nombreux actes racistes à Angers et Nantes. C’est aussi eux qui ont semé le trouble dans une manifestation de triste mémoire de Bretagne Réunie en septembre 2016. Un nombre certains de militants siglés « Yaouankiz Breizh » (sigle cache-sexe de toute la mouvance suprémaciste blanche en Bretagne, d’Adsav au Bloc Identitaire et réutilisé en avril dernier à Scrignac) s’était incrustée dans la manifestation de Bretagne Réunie pour le retour de Nantes en Bretagne et ce avec la bénédiction d’une partie des dirigeants de cette association.

L’infiltration du groupuscule d’extrême-droite “Yaouankiz Breizh” en septembre 2016…

 Un an après cette manifestation honteuse nous rappelions :

Pour autant, cela ne semble pas perturber Bretagne Réunie, l’association organisatrice de la manifestation, qui réaffirme que « la réunification de la Bretagne n’est ni de droite, ni de gauche » et qu’elle « accueillera à Nantes tous les supporters de la Bretagne à 5 », refusant ainsi de condamner l’extrême-droite et la jugeant même bienvenue dans son cortège.

Depuis, nous avons réoccupé la rue pour l’unité territoriale de la Bretagne en 2017 et initié un nouveau cycle de mobilisation pour l’autodétermination, et ce de manière clairement antifasciste.

Les médias de la “réinfosphère” de la droite extrême en Bretagne ou complaisant à leur égard sont de nouveaux exclus des mobilisations suite à notre travail d’information et de veille antifasciste.

Une dernière question, cette mise au point ayant été faite, ces boursouflures d’un certain « mouvement breton ni de droite ni de gauche » vont ils continuer à affirmer que les « extrêmes se rejoignent » ?

Nous connaissons la réponse, c’est oui, ils vont continuer, car ils sont responsables de la banalisation des propos de droite extrême, raciste et xénophobe comme le prouvent ce récit.

En septembre 2016 nous écrivions :

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons, qui resteront marqués à tout jamais de leur complaisance ignoble envers des racistes et des fascistes.

Nous n’oublions rien.

L’extrême-droite menace, frappe et tue comme le savent les familles d’Erwan, de Clément Méric et d’autres bretons tués ou handicapés à vie suite aux exactions fascistes.

Il n’y aura pas de négociation ni de complaisance avec ceux qui leur trouvent des excuses…

À bon entendeur…

Des militants antifascistes et indépendantistes bretons de gauche.

 

Poent bras eo stourm a-enep an tu-dehou pellañ !

Gwall-daol Charlottesville ; Ar vag C-star e mor kreiz-douar ; ar feulster faskour treuskazet gant Daech er bed a-bezh ; diktatouraj Erdogan, ha c’hoazh ’zo…

Gounid tachenn a ra ar faskourien, aktionoù a vez graet gante muioc’h-mui, feulsoc’h-feulsañ int, ha lazhañ tud a reont.

’Barzh Lille oa lazhet tud abalamour d’o heñvelreizhded, da liv o c’hoc’hennoù ; E Naoned, oa skoet kriz daou baotr yaouank, darbet dezhe koll o buhez… ar pobloù divroet, gwallgaset en o broioù, a zo taget amañ ivez ken ez int.

N’eus ken nemet sellet tro-dro deomp, ar strolladoù o deus kasoni an nen, ar faskourien, a zo niverusoc’h niverusañ e Breizh hag e bro-C’hall : « génération identitaire », « GUD », « Adsav », « dissidence française », « action française »…

Ar bolitikerezh gapitalist liberal – a zo hini Macron hag e genseurted – na ra nemet kreñvaat an dizingalded sokial etre an dud, ha seul startoc’h buhez an dud vihan, seul aesoc’h d’ar mennozhioù fachist dont war-wel hag en em zioren. Ur gwir prof d’an FN, d’ar skridoù gwenelour war internet, ha d’an ostalerioù evel ar Bro Gozh Pub
en Gwengamp.

Arri eo poent bras talañ oute !

Gervel a reomp pep hini dezhañ/dezhi mennozhioù kengred ha justis sokial da zont da stourm ganeomp :

d’ar 14 a viz here 2017 da 2eur goude mern
Plasenn ar Vally en Gwengamp.


Embannomp asambles eo Breizh ur vro digor enni tud kengred !

Le 30 septembre prochain défilera à Nantes la traditionnelle manifestation pour la réunification de la Bretagne. L’an dernier, celle-ci avait été l’occasion pour une centaine de militants d’extrême-droite de défiler impunément dans les rues de Nantes en scandant des slogans racistes.

Depuis, ces mêmes militants néo-nazis ont tabassés un jeune homme de 18 ans le soir du second tour des présidentielles, le laissant pour mort, et ont été inculpés pour diverses agressions racistes à Angers et à Nantes.

Pour autant, cela ne semble pas perturber Bretagne Réunie, l’association organisatrice de la manifestation, qui réaffirme que « la réunification de la Bretagne n’est ni de droite, ni de gauche »  et qu’elle « accueillera à Nantes tous les supporters de la Bretagne à 5 », refusant ainsi de condamner l’extrême-droite et la jugeant même bienvenue dans son cortège.

Yaouankiz Breizh, la même organisation qui menait le défilé de l’extrême-droite l’an passé, a d’ors et déjà appelé à contrer le cortège anticapitaliste le 30 septembre. Les récents événements de Charlottesville aux États-Unis, où une militante antifasciste a été assassinée par un néo-nazi, rappellent la dangerosité de laisser des fascistes défiler. La Bretagne est une terre de luttes et de résistances. Il donc impensable que la manifestation pour la réunification de la Bretagne soit encore une fois l’occasion pour les groupuscules les plus radicaux de l’extrême droite violente de venir parader dans les rues de Nantes.

Afin de rappeler à l’extrême-droite qu’elle n’est pas la bienvenue dans nos rues, nous appelons à former un cortège antifasciste, féministe et anticapitaliste le 30 septembre à 15h, place de la Petite Hollande.

Nantes, le 14 septembre,

Les différents groupes organisateurs du cortège anticapitaliste.

Quelques sources sur les innombrables agressions commises

par l’extrême droite à Nantes :

Octobre 2014 : 2 matons qui partaient de la manifestation bretonne font des saluts nazis dans le tramway à Nantes.

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-prison-avec-sursis-apres-les-saluts-nazis-15-10-2014-132157

Novembre 2015 : « Nantes. Deux cocktails Molotov jetés dans le squat des migrants »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/incendie-criminel-deux-cocktails-molotov-dans-le-squat-des-migrants-3825345

Juin 2017 : 4 militants du GUD arrêtés pour un tentative d’homicide contre des adolescents à Nantes :

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/agression-du-chaffault-les-quatre-suspects-ont-ete-ecroues-5084218

Août 2017 : « Extrême droite. Entre Nantes et Angers, un long feuilleton de violences racistes »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/entre-nantes-et-angers-un-long-feuilleton-de-violences-racistes-5214967

Septembre 2017 : « Nantes L’étudiant d’extrême droite soupçonné d’avoir commis d’autres violences »

https://www.presseocean.fr/actualite/nantesletudiant-dextreme-droite-soupconne-davoir-commis-dautres-violences-08-09-2017-244626

Article mis à jour le 09 mai 2017 : voir en bas de page.

Le Télégramme nous apprenait mardi 2 mai que le Tribunal administratif de Nantes a validé les suspensions de fonction de deux gardiens de prison pour avoir fait des saluts nazis dans le tram à Nantes.

Les faits étaient survenus tard dans la nuit du 27 septembre 2014 après une journée de manifestation pour la réunification de la Bretagne : 4 militants d’extrême droite alcoolisés avaient chanté à la gloire de l’armée allemande nazie, avant de faire des saluts nazis et de proférer des insultes racistes à l’encontre des agents de la Tan, pour finir en bousculade en sortant de la rame du tram.

Le 14 octobre 2014, deux de ces militants d’extrême droite avaient été condamnés devant le Tribunal correctionnel à 400 € d’amende pour « violences sur agents », et les deux autres à 5 mois de prison avec sursis pour « incitation à la haine raciale ».

Il s’avère que les deux personnes condamnées pour « incitation à la haine raciale » étaient à cette époque gardiens de prison, donc fonctionnaires de l’état français ! L’un s’était d’ailleurs « déjà vu reprocher par le passé des “écarts de langage” par l’administration pénitentiaire » selon Le Télégramme. Les fonctionnaires pouvant être suspendus en cas d’infraction de droit commun, c’est donc le Tribunal administratif de Nantes qui s’en est chargé cette semaine (ils ont par ailleurs fait appel de cette décision).

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais ce serait laisser croire à un « simple dérapage » et donc faire oublier le caractère militant de ces deux gardiens de prison d’extrême droite. Le site Seizh nous indiquait déjà en 2015 que l’un des deux protagonistes n’est autre que Jean-Charles Troudet, qui s’est présenté à diverses reprises comme secrétaire du groupuscule néo-nazi Adsav. Il a par exemple été l’un des co-organisateurs d’une manifestation mouvementée à Brest au mois d’octobre 2015.

Jean-Charles Troudet avec le mégaphone “Adsav” sur une capture d’écran de la vidéo du Télégramme.

Mais JC Troudet a surtout participé à la manifestation anti-migrants du 14 novembre à Pontivy. Lors de cette manifestation qui a eu lieu le lendemain des attentats de Paris — dont on peut d’ailleurs se demander pourquoi elle avait été tolérée alors que l’état d’urgence venait d’être décrété… — des violences avaient eu lieu et plusieurs personnes avaient été blessées, l’un notamment parce qu’il est d’origine antillaise.

Le nom de Troudet n’est pas inconnu dans les sphères d’extrême droite : un certain Nicolas Troudet (frère de Jean-Charles le maton) aurait participé à une manifestation contre un projet de mosquée à Quimper, et on pourrait comprendre dans cet article de Côté Quimper qu’il est l’un des porte-paroles d’Adsav. Lui n’est pas gardien de prison, mais il est gérant de la SARL NITRO, qui n’est autre que l’entreprise de gestion du restaurant « Au rendez-vous des pêcheurs » situé à Pont-Augan à Baud (56150).

Le bar-restaurant “Au rendez-vous des pêcheurs” situé à Baud dans le Morbihan

A priori, rien de bien intéressant dans cette information… si ce n’est que ce restaurant sert régulièrement de lieu de réunion à l’extrême droite avec, par exemple, la venue l’année dernière de Carl Lang du Parti de la France et de Nicolas Bay du Front National !

Pour le coup, on voit bien que les soi-disant revendications bretonnes d’Adsav sont factices, puisqu’il s’agissait de réunions bien françaises et bien avant tout d’extrême-droite ! Et leur présence dans les manifestations pour l’unité de la Bretagne sous ce nom ou celui de leurs nombreux cache-sexes Jeune Bretagne, Bloc Identitaire, et plus récemment Yaouankiz Breizh ou Stourm (qui regroupe des militants du GUD Bretagne et de l’Action Française) est à combattre et à rejeter au même titre que celle du Front National. Les associations progressistes du mouvement breton telles que Bretagne Réunie doivent le comprendre et prendre leurs dispositions pour que ce genre d’événements dramatiques ne se reproduisent pas.

Toutes les informations contenues dans cet article sont publiques et vérifiables dans les liens.

MISE A JOUR : M. Nicolas TROUDET, gérant du “Relais des Pêcheurs” nous fait savoir qu’il nie avoir jamais été porte-parole d’Adsav contrairement à ce qu’indiquait Coté Quimper le 25/10/2014. Nous remarquons qu’il n’avait pas poursuivi ce média pour cette affirmation. Par ailleurs, il affirme accueillir aussi bien le FN que la CGT dans son établissement. Nous avons transmis cette affirmation à l’UL CGT de Pontivy.  Nous publierons sa réaction si besoin. Enfin, nous n’avons absolument pas l’intention de nuire à la réputation de M. Nicolas Troudet et de son établissement. D’ailleurs nous notons que M. Troudet Nicolas ne nie pas être le frère de M. Troudet Jean-Charles et qu’il ne poursuit pas le Parti de la France ni le FN du Morbihan pour avoir publié des affiches avec l’adresse de son établissement. S’il souhaite nous poursuivre en justice comme il le prétend, nous pensons que notre avocat, prévenu de son éventuel plainte, sera à même de faire valoir notre bonne foi. Pour notre part nous ne manquerions pas d’assurer la plus grande publicité à une telle plainte.
Bretagne info.

Le site d’informations bretonnes 7seizh a publié le 7 février un article informant de la condamnation à quatre mois de prison ferme d’un adhérent élu de la structure pompeusement appelé « Parlement de Bretagne ». Dans cet article il était fait mention des motifs de la condamnation : des violences en récidive sur enfant, et des initiales de la personne : J.B.
La structure fantoche « Parlement de Bretagne » répondait par une mise au point par le truchement d’un autre site qu’ : « Il semblerait qu’il ne s’agisse pas d’un élu mais d’un suppléant sur liste d’attente ».

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Doté de ces informations, nous avons mené une rapide enquête sur le site du prétendu «Parlement de Bretagne» : un seul élu suppléant correspondant aux initiales J.B. est identifiable. Il s’agirait de Jérôme Bousseaud :

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Nous n’affirmons pas qu’il s’agit de cette même personne… Nous savons seulement qu’au moment ou nous écrivons ces lignes que les initiales correspondent et que cette personne n’a pas démentie via sa page Facebook.

Ce militant du groupe prétendument indépendantiste ADSAV, devenu simple force supplétive de la fachosphère bleu blanc rouge en Bretagne, n’est pas un inconnu. Peut-être lui est-il difficile de se connecter en ce moment…

Sur sa page Facebook trés instructive on trouve tout d’abord en date du 20 janvier un post invitant à se rendre au meeting de Marion Maréchal Lepen du Front National à Fougères. Dans les commentaires ajoutés à la photo on peut lire que Jérôme Bousseaud souhaite s’y rendre et explique plus tard (toujours le 20/01) « Putain 2 heures à tourner en rond à chercher ces antifas… » et encore plus tard que les éventuelles divergences idéologiques avec le FN lui importe peu car l’un de ses amis affirme : « On s’en cogne, c’est juste histoire de casser de l’ antifa »…
Plus bas, un de ses contacts à ajouté le 09/02 (postérieurement à la condamnation évoquée par 7seizh donc…) : « Et comme t’en n’as pas trouvé, ça t’as refilé une vraie méchante envie de cogner. Putain!..Y a pas un moment où tu te dis que t’as un problème ? ».

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Le reste de notre survol de la page Facebook de Jérôme Bousseaud nous apprend qu’il n’a vraiment aucun lien ou presque avec ce que l’on appelle à tort ou a raison le mouvement breton, rien en langue bretonne, rien sur l’indépendantisme… et, pour cause, son compte regorge de photos mettant en lumière ses liens avec le MNR ou le FN ou encore le GUD, liens remontant à plus d’une quinzaine d’années. Cela illustre parfaitement combien le groupement ADSAV n’est plus qu’un réceptacle local pour les éléments pogromistes de l’utra-droite en Bretagne, que le FN en phase d’institutionnalisation ne veut plus trop assumer, et surement pas un groupe participant d’une quelconque lutte d’émancipation bretonne.

Sur plusieurs de ces photos, on peut lire les commentaires de Yann Vallerie, animateur du site de « réinformation » mal-nommé Breizh Info, qui visiblement connait bien Jérôme Bousseaud, le GUD et le MNR (cliquez sur les captures d’écran pour agrandir).

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Tout comme Eric Launay, militant d’Adsav de Nantes, avec qui il plaisante à propos de la réédition du Mein Kampf d’Adolf Hitler et du fameux « Le travail rend libre » qui figurait sur les au-dessus des portes d’un certains nombre de camps d’extermination nazis… Eric Launay est le militant d’Adsav mis en avant dans les médias lors de l’affaire du squat rennais « Maison de Marie-Yvonne ».

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Yann Vallerie via Breizh Info, ou Boris Lelay via son site violemment antisémite et islamophobe Breiz Atao, n’ont pour l’instant pas évoqué tout cela. Pourtant ils sont les premiers à regretter que les médias taisent les noms des personnes condamnées surtout lorsqu’elles sont « extra-européennes ». Nous croyons deviner les raisons de ce silence gêné…

Loin de nous l’idée de vouloir faire croire que tous les adhérents du « Parlement de Bretagne » sont des fascistes patentés. Mais ce club de nostalgiques d’Anne de Bretagne et leur gourou en bragoù-bras, refusant le clivage droite-gauche au nom de l’unité bretonne, pouvaient par une simple navigation sur Facebook se rendre compte des velléités de violence physique de Jérôme Bousseaud, qui assumait bien son appartenance à Adsav, au lieu de rester bloqués dans les « couloirs du temps ». Quelle imprudence….

Toutes ces informations sont publiques.

La rédaction de Bretagne-info.

Dans un article intitulé Vers une nouvelle bataille de Saint-Aubin-du-Cormier ? , la rédaction de Bretagne-Info publiait le 17 octobre dernier l’appel de la Gauche Indépendantiste à manifester samedi à St-Aubin-du-Cormier contre la tenue d’un meeting de Marine le Pen.

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Un collectif d’habitants de St-Aubin-du-Cormier a vu le jour et nous publions ici leur lettre ouverte aux habitants du pays de St-Aubin-du-Cormier, de Fougères et de Bretagne :

Appel du collectif des Saint-Aubinais et des collectifs anti-racismes de Bretagne contre la venue de Marine Le Pen à l’espace communal Bel Air de Saint-Aubin-du-Cormier.

Nous, habitants de St-Aubin-du-Cormier, avons pris connaissance de la tenue d’un meeting organisé par le Front National à Saint-Aubin-du-Cormier.

Marine Le Pen animera un buffet campagnard à l’espace communal Bel air le 26 octobre pour le déjeuner.

Nous manifestons notre opposition et notre indignation.

Accueillir un tel événement dans notre ville, dans le pays de Fougères, dans notre région, entendre résonner les valeurs du Front National ici, NOUS NE LE SOUHAITONS PAS !

Au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, au fascisme, NOUS NOUS OPPOSONS !

Ne laissons pas notre ville et nos campagnes être assimilées à ce parti !

Participez avec nous aux actions suivantes :

Jeudi 24/10 à partir de 9h00, joignez-vous à l’action “homme debout” et relayer la vigie pour exprimer votre indignation, en silence, devant la mairie. Cette action se poursuivra jusqu’à samedi.

–  Samedi 26/10 à partir de 12h00 devant la mairie de Saint Aubin-du-Cormier, prises de paroles des citoyens et collectifs présents autour d’un pique-nique. Grand rassemblement historique et citoyen à 13h30. Manifestation non violente et en musique. Habillez-vous de couleurs vives.

Le Collectif Antifasciste rennais appelle par ce communiqué à se joindre à la manifestation, rejoint par le NPA et  le  syndicat des travailleurs de Bretagne (SLB- Sindikad Labourerien Breizh) qui exprime ici son soutien au collectif d’habitants de St-Aubin-du-Cormier et appelle à défiler contre le FN et l’extrême droite.

 

 

 

 

 

 

Selaou an atersadenn war France Bleu Breizh Izel

Finalement c’est  prés de 200 personnes qui sont  venues manifestés à Guingamp pour réaffirmer que jean-Marie Lepen n’était pas le bienvenu sur nos terres. Mobiliser autant de gens en si peu de temps n’est pas si mal.

Breizhistance (Indépendance et Socialisme) et la Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire avaient appellé à occuper les rues de notre pays pour redir notre refus des discours racistes, fascistes et colonialistes du Front National, surtout ici en Bretagne, une nation dont le droit à exister est nier parles nationalistes français. Le Parti Communiste Français, des syndicalistes (CGT, CNT, SLB…) les jeunes du Parti Socialiste Français et plein de jeunes en compagnie de certains members de l’UDB et des Verts ont donc défilés avec nous, pour approcher au plus près la propriété de Myryam de COatparquet. C’est dans son domaine privé que la porte-parole du FN local a du organisé sa fête ; tant il est difficile à ces énergumènes de montrer leurs tristes faces dans notre pays, quand bien même cela se passe le jour de la fête nationale française.

Les gendarmes nous ont empêchés d’aller assez près. Quelques jeunes ont tenté de parcourir la voie de chemin de fer qui passe au dessus de la propriété de DeCoatparquet..en vain. La gare de Guingamp a été occupé une demi-heure, quelques trains bloqués et quelques cailloux jetés en direction des soldats français qui étaient trop prés des manifestants. Il n’y a eu aucune arrestation.

Les médias ont donnés la parole au président du FN (surtout le Télégramme) mais ils ont tous du nous donner la parole. Les bretons ont pu voir et entendre de cette façon que la gauche indépendantiste ne reste pas les bras croisés lorsque les fascistes cherchent à venir plastronner dans notre pays, inspirés qu’ils sont par la crise économique et sociale et par les discours xénophobes et racistes de l’UMP et d’une partie de la gauche française. Il nous paraît évident que l’extrême-droite essayera encore de jeter son dévolu sur la Bretagne, nous resterons vigilants pour leur barrer la route, que ce soient les vieux crabes du FN, Adsav ou les identitaires. Vive la lutte antifasciste ! Indépendance et Socialisme !

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.

Selaou an atersadenn war France Bleu Breizh Izel

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Sous le mot d’ordre « la Bretagne c’est pas la France », c’est à Guingamp que BREIZHISTANCE avait manifesté le 12 décembre dernier contre l’organisation des « débats sur l’identité nationale » en Bretagne par le gouvernement français. Quelques semaines après la création de notre mouvement cette mobilisation avait été une réussite, d’autant que plusieurs « débats » avait été perturbés, repoussés voir même annulés en Bretagne.

Nous avons appris que Jean-Marie Le Pen avait choisi de célébrer la fête nationale française le 14 juillet à Guingamp ! BREIZHISTANCE appelle donc à un rassemblement mercredi 14 juillet place du Vally 11h pour rappeler à l’extrême droite française que la Bretagne c’est pas la France, et que les racistes et fascistes de tous poils n’ont rien à faire en Bretagne !

Tout comme lors des « débats » de cette hiver organisés par le gouvernement Sarkozy, ou dans les valeurs défendues par le FN, nous rejetons cette identité nationale française qui nie l’expression du peuple Breton, et qui dans sa propension impérialiste et colonialiste ostracise les populations étrangères et immigrées. Alors même que certaines personnalités et organisation politiques françaises classées à gauche, que ce soit le PSF ou en passant par Jean-Luc Mélenchon, aiment à surenchérir sur les valeurs nationalistes française, il est important de rappeler que cette identité n’est pas la notre et que Jean-Marie Le Pen et son drapeau n’ont rien à faire ici !

Dindan ar gêr-stur “Breizh n’eo ket bro-c’hall” e oa bet dibunet e Gwengamp d’an 12 a viz kerzu diwezhañ gant izili Breizhistance da vare aozadur daeloù ar gouarnamant gall diwar-benn an identelezh gall. Un nebeud mizioù goude krouidigezh hor strollad e oa deuet brav ganeomp, plantet  e oa bet  jeu e meur a ziviz publik , nullet hini Gwengamp.

Desket hon eus e teufe Jean-Marie Le Pen e Gwengamp evit lidañ  d’ar 14 a viz Gouere gouel broadel ar Frañs ! Setu ma c’halvomp da vanifestiñ da 11 eur plasenn ar Vally e Gwengamp d’an devezh-se evit adembann da faskourien bro-c’hall n’eo hor bro ul lodenn eus o hini hag evit adlâret n’eo ket deuet mat ar faskourien hag ar ouennelourien a-bep seurt en hor bro.

Ma vefe da vare daeloù ar gouarnamant Sarkozy e-pad ar goañv pe e prezegenn an FN ne asantomp ket an identelezh gall a nac’h da bobl vreizh ar gwir da vezañ, hag a laka diaes evel m’eo ret gant e hengoun trevadennour hag impalaerour an divroidi pe an estranjourien. Pa vez personelezhioù zo eus bed politikel ar frañs sañset bezañ eus an tu-kleiz, ma vefent eus ar strollad sokialour gall pe tost da Jean-Luc Mélenchon, o livañ muioc’h-mui o c’homzoù gant kaozioù broadelour gall ez eo a-bouez adlavaret n’eo ket an identelezh- se hon hini ! Evel mard eo pouezus adembann n’o deus Jean-Marie Le Pen hag e vanniel mann ebet da foutr er vro  !