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Communiqué de presse

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne du Trégor, du Goelo et de Haute-Cornouaille tiennent à exprimer leur solidarité avec le personnel de la maternité de Guingamp dont la fermeture a été annoncée.

Nous sommes disponibles pour construire un vaste mouvement d’opposition à cette décision qui s’inscrit dans le droit fil de la politique du gouvernement de Paris qui appauvrit nos territoires déjà durement marqués par la crise sociale en dégradant encore nos conditions de vie en touchant au service de santé, ceci dans le droit fil de ses attaques contre l’éducation en milieu rural, la fermeture de services publics, la remise en cause des contrats aidés qui fragilise les associations notamment celle qui assurent un service d’enseignement immersif en langue bretonne (Diwan).

Une fois de plus ce sont les femmes déjà très précarisées qui subissent les premières les effets de la vision capitaliste de la société que défend En Marche.

C’est aux bretons et bretonnes de décider du maintien des services de santé de proximité à Guingamp comme ailleurs. Seule la lutte radicale et multiforme comme le prouve l’expérience victorieuse de Karaez/Carhaix nous permettra de prendre cette décision en toute souveraineté.

Mobilisons-nous pour obliger l’ARS a revoir sa copie et faire reculer le gouvernement ultralibéral de Macron soutenu par le député Kerlogot qui veulent faire crever le Trégor !

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Maiwen Salomon.

Une bretonne vivant en Kanaky nous a fait parvenir ce témoignage sur la réalité de la répression coloniale lors de la venue de Macron il y a quelques jours dans ce pays. Elle milite au sein du Parti Travailliste Kanaky, une des composantes indépendantistes et elle a fait partie des gardés à vue. 30 ans après le massacre colonialiste à Ouvea la répression coloniale française continue…

Merci à elle et salut aux hommes et femmes de Kanaky en lutte contre la France.

Bretagne-Info.

A Nouméa, le 7 mai 2018

Un vent de censure a soufflé lors de la venue d’Emmanuel Macron, ce vendredi 4 mai 2018, dans le quartier de Pierre Lenquette, à Nouméa, capitale de la Kanaky (colonialement appelé Nouvelle-Calédonie).

Bien loin des quartiers aisés et européanisés du sud de la ville, ce quartier est le reflet de l’apartheid social et colonial où la dure réalité de la vie quotidienne des Kanaks est omniprésente : discrimination à l’emploi, difficulté à se loger, vie chère, emploi local non respecté. Les maires successifs de la droite coloniale ne se sont jamais souciés d’améliorer les infrastructures environnantes des logements sociaux du quartier de Pierre Lenquette, sauf en ce jour de la venue d’Emmanuel Macron pour lequel il vient découvrir la zone pilote de la police de sécurité au quotidien : quartier nettoyé, maison de quartier repeinte, tags effacés, débroussaillage, élagage.

Tous y est pour que la communication de Macron y soit resplendissante.

La colère de la population contre sa venue doit rester dans l’ombre. L’Histoire tachée de sang depuis la prise illégale de possession du pays par la France en 1853 ainsi que le désir d’indépendance à moins de six mois du référendum sont censurées : sacs fouillés, banderoles saisies, snipers aux derniers étages des bâtiments sociaux. La tension est palpable de la part des policiers, du service d’ordre et des RG présents.

Interpellations musclées

Des militants indépendantistes et nationalistes se sont vus dans l’obligation d’ouvrir leurs sacs et ont été saisis de leurs banderoles sur lesquelles où pouvaient y lire : « France, Paye ta dette coloniale ! » ou encore « Ici, c’est Kanaky », « Etat français assassin » ; « France = Voleur, restitution des 83% des terres volées ».

Lors du passage de Macron au commissariat pour le plan de promotion de la police de sécurité, une militante indépendantiste se fait violemment embarquer en sortant sa banderole qui reprends la phrase du président français lors de son discours à Alger : « La colonisation est un crime contre l’humanité ». Trois autres militants indépendantistes sont neutralisés et menottés et placés en garde à vue.

Gardes à vue

Trois d’entre eux sont libérés après 22 heures et la quatrième après 42 heures de garde à vue suite à ses propos envers le président de la République française : « État français assassin… Macron assassin… Kanaky Libre ». Étrangement, au moment de sa comparution devant le procureur après 23 heures de cellule, l’avocate commis d’office n’apparaît plus. La militante sort après 42 heures avec un rappel à la loi pour outrage à l’état français et au président de la République Emmanuel Macron avec aucune suite judiciaire à condition qu’elle ne commette pas une autre infraction dans un délai de 6 ans. La peine serait alors de 6 mois à 1 an de prison ferme.

Emmanuel Macron a donné le ton médiatiquement pendant son séjour dans sa lointaine colonie que le maintien de la France est le meilleur chemin pour le population en continuant d’occulter les revendications de liberté, d’indépendance, de souveraineté du Peuple Autochtone Kanak qui n’ont jamais cessés de résister depuis les débuts de la colonisation.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=24&v=J85KQBR3d4k

Da heul ar vanif bet dalc’het e Lannuon gant 500 den diwar galv skoliou bro-dreger emañ ar rouedad Diwan en e bezh war hent ar stourm adarre. Setu ma c’halv an holl da gemer perzh en ur vanifestadeg d’ar sadorn 26 a viz Mae. An tier-bro a gemero perzh ha dreze ar metoù sevenadurel a-benn difenn hor yezh hag hor skolioù.

Rouedad skolioù Diwan a c’halv da gemer perzh er vanifestadeg vras a vo dalc’het d’ar 26 a viz Mae
2018 e Roazhon evit ma vefe kaset war-raok ar statud a zo ret evit e skolioù.

Diwan a c’houlenn e vefe sevenet goulennoù ar c’helenn dre soubidigezh :

Diwan a ra e lod :

  • Krouiñ postoù labour ha buhez er vro
  • Aozañ ur servij publik hep ar peadra
  • Lakaat e pleustr : Frankiz, kevatalded, kengred, digousted, laikelezh
  • Krouet aboe 40 vloaz un hentenn solut hag efedus a zeskadurezh dre ar brezhoneg

Pase Poent d’ ar stad ober e hini :

  • Kevratiñ ar skolioù nevez azalek o c’hrouidigezh
  • Kavout diskoulmoù da vat evit an implijidi nann gelennerien
  • Ma vo paeet ar skodenn skoliatañ gant an holl gumunioù
  • Digeriñ ar postoù skolaerien a zo ezhomm er c’honkour hag er skolioù

Evit lavarout echu gant ar brikolaj ha goulenn ur gwir bolitikerezh diorren ar brezhoneg er skolioù, evit goulenn justis evit ar familhoù, ar vugale, an implijidi.

Diwan a c’halv e izili, mignoned ha kement den hag a soñj ez eo poent bras goulenn groñs digant ar stad kemer e-karg e lod evit ar brezhoneg, da zont da Roazhon d’ar 26 a viz Mae 2018 da 10e30.

Une fois encore nous nous retrouvons aux côtés des organisations et soutiens historiques de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans les diverses manifestations et rassemblements organisés depuis hier en Bretagne en soutien à nos camarades de la ZAD. Et ce aussi souvent qu’il le faudra, de Nantes à Brest, de Rennes à Quimper. Une fois encore nous dénonçons fermement l’attitude du gouvernement qui a décidé de montrer ses muscles sur la ZAD, face à ses occupants, ceux qui défendent un monde différent, basé sur le respect de l’environnement, une agriculture alternative, contre la société de consommation qu’engendre le capitalisme.

Le gouvernement Macron a décidé d’en finir par la violence avec la commune libre de Notre-Dame-des-Landes. La presse est interdite sur place et les informations des mass-médias les plus lus en Bretagne, comme Ouest-France se font le relais, une fois n’est pas coutume, de la préfecture. Ils détruisent des lieux de vie, des terrains travaillés, un mode de vie… Ce gouvernement montre tous les signes d’un glissement vers un autoritarisme fort salué dans son action à Notre-Dame-des-Landes par la droite française comme l’extrême-droite.

Mais n’oublions pas que les précédents gouvernements étaient de la même veine. Macron se faisant le chantre du ni gauche ni droite, ne vient pas de nulle part. Il s’inscrit dans la continuité d’une logique bien plus ancienne qui est la logique de l’État-Nation France. Cet État-Nation n’a de cesse d’écraser les revendications légitimes des peuples à décider de leur avenir que ce soit en matière environnementale, sociale, culturelle, linguistique…

Aujourd’hui il attaque la ZAD et promet des poursuites judiciaires complètement démesurées à tous ceux qui remettront en question sa détermination. Hier, 7 personnes ont déjà été arrêtées et une placée en déféré au tribunal de Saint-Nazaire. Ce soir le chiffre aura surement augmenté. Pendant ce temps les bandes fascistes organisées attaquent à coup de batte de baseball les universités occupées par les étudiants et les enseignants comme à Montpellier, Strasbourg, Tolbiac, le château à Nantes qui héberge 200 sans-papiers et des étudiants grévistes. Et ce sans la moindre condamnation d’un État sécuritaire dans la lignée de ses prédécesseurs. Rappelons-nous de l’acquittement du gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Quid de l’attitude la justice aux ordres de l’État quand l’extrême-droite nantaise issue des beaux quartiers tabassent des jeunes ados ? On leur rappelle que ce n’est pas bien.

Alors oui nous devons dénoncer l’agression armée de la ZAD orchestrée par Macron et son sbire Collomb qui envoient des blindés dorénavant sur les opposants. Mais nous devons aussi condamner l’État-Nation autocrate, centraliste, oligarque, de mise avec les multinationales et les gros investisseurs de l’agro-buisiness qui n’hésite pas à frapper sans discernement quand il détruit par exemple la ferme des 100 Noms, porteuse d’un projet agricole alternatif depuis des années.

C’est aussi un moyen de détourner l’attention alors que se met en place un vrai mouvement social, une grève dure pour les cheminots qui défendent courageusement leurs droits et un service public de transport qui va à contresens de la logique capitaliste du gouvernement. Les habitants de Notre-Dame-des-Landes ne se sont d’ailleurs pas trompés en appelant à soutenir les cheminots.

Tant que le peuple sera privé du droit à l’autodétermination dans la gestion de son avenir social, économique, environnemental, agricole, culturel ou institutionnel, que les décisions seront prises par quelques-uns, élus par quelques autres et légitimés par un système politique obsolète, alors les agressions de l’État-Nation continueront.

Sur la ZAD, contre les grévistes, pour imposer des projets miniers en Bretagne ou une centrale à gaz, contre la langue bretonne ou par son intransigeance à  imposer la partition de la Bretagne, à nous imposer un modèle économique, politique, agricole.

C’est la démocratie qui est confisquée depuis bien longtemps par les puissants et l’agression policière que subissent nos camarades de la ZAD n’en est que l’aboutissement. Il est temps de s’organiser autrement, organiser des résistances partout, exercer notre droit à l’autodétermination ici en Bretagne comme ailleurs pour décider à la base de quoi sera fait notre avenir. Seule une Bretagne Libre et socialiste, de Brest à Clisson en passant par Notre-Dame-des-Landes, brittophone, égalitaire, accueillante et solidaire, féministe, écologiste et organisée à la base, par le peuple breton lui-même, est à même de prendre son destin.

La ZAD a fait germer un espoir révolutionnaire en Bretagne que le gouvernement veut détruire, soufflons sur les braises et allumons de nouveaux foyers un peu partout.

Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

Vive la ZAD ! Vive le droit à l’autodétermination !

Vive la Bretagne libre et socialiste !

Voici un communiqué des écoles DIWAN dépendant du collège Diwan de Plésidy. Elles appellent à manifester à Lannion le 14 avril prochain. Nous avons déjà publié l’appel en breton sur notre site, de nombreuses associations culturelles bretonnes du Trégor-Goelo appellent à soutenir cette initiative. Ce n’est sans doute pas le seul rendez-vous pour les écoles immersives en langue bretonne pour les semaines à venir.

Bretagne Info.

6 mois ont passé et aucune avancée concrète pour une solution durable, adaptée à Diwan. A la rentrée de septembre, Diwan manifestait dans la rue sa vive inquiétude suite à la suppression brutale des contrats aidés. De nombreux élus de toute tendance ont affirmé leur soutien, et une solution d’urgence a permis de maintenir les contrats aidés durant cette année scolaire : tout le monde s’accordait sur le fait qu’au-delà de cela, une solution durable doit être trouvée, adaptée au service public d’enseignement bilingue par immersion, que fournit Diwan depuis 40 ans.

6 mois ont passé et : les nouveaux contrats aidés mis en place par le gouvernement (CUI – Parcours Emploi Compétence, prévu par l’arrêté du préfet de Région à compter du 01/03/2018) mettent en danger l’avenir des écoles Diwan. Ils prévoient :

  • une aide réduite à hauteur de 50% des salaires, en moyenne (au lieu de 75% auparavant)
  •  un vivier de recrutement plus restreint, d’autant moins adapté au travail en école
  •  des aides limitées à des contrats de 20h hebdomadaires (jusqu’à 35h auparavant), mettant en difficulté les écoles, et précarisant les salariés
  •  une enveloppe de contrats disponibles sérieusement réduite

Malgré les soutiens régulièrement renouvelés, il n’y a toujours aucune avancée concrète pour une solution durable, prenant en compte la spécificité de l’enseignement dispensé par Diwan, associatif immersif, laïc et gratuit :

  • moyens permettant la prise en charge pérenne du personnel non-enseignant
  • prise en charge des locaux
  •  passage des nouvelles écoles sous contrat dès la première année, forfait scolaire pour l’ensemble des élèves
  •  titularisation par l’Etat de tous les enseignants en poste depuis plus de 5 ans

La situation est urgente. Nous ne pouvons nous permettre d’espérer une solution miracle à la prochaine rentrée. Nos écoles Diwan ont besoin que les élus et pouvoirs publics passent aux actes, pour qu’après 40 ans d’existence, Diwan soit enfin reconnu à la hauteur du service qu’il rend. Bro-Plijidi appelle à un rassemblement Samedi 14/04 à 10h30, à Lannion devant la mairie.

Ceux et celles qui ont passé du temps à organiser la mobilisation pour Afrin le 31 mars peuvent être satisfaits de la mobilisation. Prés de 1000 personnes ont défilé dans la ville du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Cette manifestation a été initiée par Alternative Libertaire au lendemain de la mort au combat de Kendal Breizh. Rejoint par la Gauche Indépendantiste et une myriade de collectifs, partis et syndicats ces forces ont porté le soutien à la résistance d’Afrin avec unité et détermination dans les rues de Lorient.

Bien sûr la communauté Kurde de  Lorient, Rennes, Nantes et ses soutiens traditionnels était largement représentée mais les organisateurs peuvent s’enorgueillir d’avoir amené beaucoup de breton-ne-s sans origines Kurdes à leurs cotés.

Cette masse réunie prouve que la dynamique unitaire continue pour critiquer la position de la France et de l’Europe vis à vis de l’invasion Turque à Afrin au Kurdistan de Syrie.

L’enjeu était de taille après l’opération de communication du gouvernement Macron pour faire croire à un soutien aux populations du nord de la Syrie des jours derniers. La foule présente montre que les gens ne sont pas dupes du décalage entre le discours de Macron et le soutien inconditionnel à la Turquie d’Erdogan de ce même gouvernement, et de l’UE en pleine faillite morale.

Les syndicats présents ont montré combien ce combat internationaliste est complémentaire des luttes sociales en cours ici.

Dès le midi, la mairie de Lorient — fief de Le Drian et de ses réseaux — avait été redécorée d’une banderole “Erdogan Assassin, Le Drian complice” pour donner le ton.

Pendant le défilé, les slogans “Bretagne, Kurdistan = solidarité” et celui de la banderole ont largement été repris par la foule présente.

La Gauche Indépendantiste a comme les autres pris la parole au terme de la longue et bruyante manifestation en soulignant notre total soutien à la résistance Kurde, notre appel constant à soutenir les campagnes du Secours Rouge pour les pansements CELOX. Une quête a d’ailleurs rapporté plus de 200 euro.

Parmi les propos de Maiwen Salomon et Gael Roblin on peut souligner :

En tant que Bretons indépendantistes en lutte contre l’assimilation française nous affirmons que nous trouvons hypocrite l’engouement affiché de certains pour le confédéralisme démocratique qui s’esbaudissent devant cette démarche politique novatrice et refuse ici la moindre concession aux langues et peuples opprimés par l’état français. Comme en témoigne les propos scandaleux d’Alexis Corbière de la France Insoumise contre la langue bretonne cette semaine à Paris.

L’UE de Merkel , Jean-Yves Le Drian et Macron ont au moins cette cohérence dans leur politique internationale : celle de soutenir tous les fascistes comme Rajoy et le Roi d’Espagne qui répriment violemment les indépendantistes catalans, comme en témoignent le silence de mort des institutions européennes suite aux nombreuses incarcération de leader Catalans par l’Espagne ou l’Allemagne. Là encore Le Drian a choisi son camp, celui des impérialistes, des monarques, des fascistes. Comme il le choisit en ne disant rien au sort scandaleux fait à Abdullah Ocalan emprisonné à vie par la Turquie.

En tant qu’indépendantistes bretons nous affirmons que soutenir la résistance Kurde et le Rojava c’est s’en inspirer ici dans nos pratiques politiques, ce n’est pas apporter un soutien impérialiste d’occidental éclairé, mais c’est construire les résistances ici basée sur le féminisme, le partage des richesses et sur le droit de tous les peuples a pleinement vivre leur culture, leur langue et à décider sur leur territoire.

La déclaration complète est disponible en PDF ci-dessous :

Vous pouvez également écouter et regarder l’intégralité de notre intervention, soulignant la nécessité de rompre avec un soutien Européocentré et devant en réalité s’inspirer de l’expérience Kurde :

Comme nous l’avions dit auparavant : “Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !”. Ce sera la seule autre façon que la solidarité concrète et directe pour que les masses puissent influer sur le sort des peuples du Rojava. Un pas a été fait dans cette direction samedi à Lorient.

Un appel a été fait en breton, invitant à courir les KMs 438 et 439 de la Redadeg (course populaire de soutien à la langue bretonne) prés de Pontivy le dimanche 6 mai, qui ont été achetés par nos soins au nom de Kendal Breizh.

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à se mobiliser massivement le samedi 31 mars à Lorient à l’occasion de la manifestation en solidarité avec le peuple kurde d’Afrin et en soutien au Rojava.

La ville d’Afrin située au Kurdistan syrien est tombée il y a quelques jours aux mains des troupes fascistes turques obéissant au diktat de leur président Erdogan. La ville d’Afrin a été conquise avec l’aide des terroristes de Daesh et d’Al-Qaida enrôlés par Erdogan, eux-mêmes combattus par les soldats kurdes et leurs renforts internationalistes du YPG-YPJ à Kobane, à Raqqa ou à Deir-er-Zor.

Les habitants de la ville et du canton d’Afrin, les troupes kurdes et les internationalistes venus combattre la coalition turco-fasciste ont été la cible délibéréee de bombardements et autres attaques durant 2 mois sans que jamais la communauté internationale pourtant alertée ne se soit fait entendre.

Une communauté internationale, les Etats-Unis et la France en tête, pourtant bien prompte à s’appuyer sur les mêmes soldats kurdes et internationalistes pour venir à bout des troupes de Daesh à Kobane ou à Raqqa. Si nous appelons à nous mobiliser pour que l’occupation turque d’Afrin cesse, nous appelons aussi à nous élever contre le silence complice des dirigeants internationaux de l’OTAN défendant les intérêts de leur partenaire Erdogan. Des dirigeants internationaux bien connus ici en Bretagne et à Lorient, la ville de Mr Le Drian, ministre des Affaires Étrangères.

Enfin, nous appelons à venir défendre la révolution au Rojava pour laquelle se battent nos camarades kurdes rejoints par les internationalistes. Une lutte menée sur les terres du Kurdistan pour défendre le peuple, la liberté, le droit à l’auto-détermination des peuples et l’égalité entre les femmes et les hommes. Une lutte contre le fascisme de Daesh et d’Erdogan.

C’est pour défendre ces causes que notre camarade Kendal Breizh avait décidé de rejoindre le Rojava avant d’être assassiné par les bombes d’Erdogan et la complicité silencieuse de l’État français.

Si l’on peut tuer un révolutionnaire, on ne peut tuer la révolution. Alors soyons nombreux dans les rues de la ville de Le Drian pour notre camarade Kendal Breizh, pour le peuple kurde, pour la population d’Afrin !

N’eo ket echu mizvezh ar brezhoneg ma krog ar skoliou brezhonek eus an holl hentennoù da embann int nec’het gant ar mod ma tremeno an distro-skol. Er publik e vo reuz e Kastell-Briant e vo dalc’het ur vanif evit difenn ar raktres skol bublik divyezhek d’an 31 a viz Meurzh. Er skolioù katolik ar gerent ivez zo ankeniet gant ar c’hlasoù lakaet en arvar e bro-dreger.

Bremañ eo tro da “emglev Plijidi” a vod an holl skolioù Diwan zo liammet gant Skolaj Plijidi da c’hervel da vanifestiñ e Lannuon d’ar 14 a viz Ebrel fuloret mard int gant politikerezh sokial ar gouarnamant diwar-benn ar c’hevratoù sikouret hag an diouer a ziskoulm padus evit ma c’hello kenderc’hel ar skolioù brezhonek dre soubibidigezh da vont vont war diorren. Setu o c’hemmenadenn.

6 miz zo tremenet ha n’eus tamm araokadenn bleustrek ebet evit un diskoulm padus a gloto gant Diwan

  •  E distro-skol Gwengolo e ranke Diwan mont er straedoù da embann pegen nec’het e oa, daheul dismantr trumm ar c’hevratoù sikouret.
  • E-leizh a zilennidi, a bep kostezenn, o deus embannet o skoazell, hag un diskoulm war ar prim zo bet kavet evit mirout kevratoù sikouret er bloavezh-skol-mañ.

Akord e oa an holl gant un dra : pelloc’h evit se eo ret kavout un diskoulm padus, unan a von diouzh ar servij publik dre soubidigezh, kinniget gant Diwan abaoe 40 vloaz.

6 miz zo tremenet ha :

Kevratoù sikouret nevez ar gouarnamant (CUI – Parcours Emploi Compétence, a heuilh diferad ar prefed rannvro adalek ar 01/03/2018) a laka ar skolioù Diwan en arvar.  Rak :

  • digresket eo ar skoazelloù war ar goproù d’ur geidenn a 50% (e plas 75% a-raok)
  • rouesoc’h eo an dud a c’hall lakaat o anv, hag alese diaesoc’h kaout tud a glot gant ul labour e-barzh klasoù
  • ar c’hevratoù ne vezont skoazellet nemet war 20 eurvezh / sizhun (betek 35e a-raok), ar pezh a lak bec’h war ar skolioù hag a sank ar c’hopridi er baourentez
  • an niver hollek a gevratoù kinniget a zo strishaet da vat

Daoust d’ar skoazelloù embannet hag adembannet ingal, n’eus bepred tamm araokadenn fetis ebet. Ezhomm zo kas d’un diskoulm padus, hag a gemero e kont perzhioù dibar kelenn Diwan, kevredigezhel, lik ha digoust :

  • Peadra da c’hoprañ implijidi nann-gelennerien ha da viret anezhe war ar vicher
  • Kemer e karg ar savadurioù
  • Skolioù nevez kevratet gant ar Stad, adalek ar bloaz kentañ, forfed-skol evit an holl skolidi
  • Ma vo titlet gant ar Stad an holl gelennerien a zo war bost abaoe ouzhpenn 5 bloaz

Mallus-bras eo. N’omp ket evit padout pelloc’h, o vagañ ar spi e vefe kavet e kentañ distro-skol un diskoulm burzhudus.

Ezhomm o deus hon skolioù Diwan e lakfe an dilennidi hag ar galloudoù publik an ober e-tal ar gomz. 40 vloaz goude e c’hanedigezh eo poent da Ziwan bezañ anavezet diouzh ar servij a rent.

Gervel a ra Bro-Plijidi d’en em vodañ d’ar Sadorn 14/04 da 10e30, e Lannuon dirak an ti-kêr.

Les amis et les camarades de Kendal Breizh peuvent être satisfaits de la participation à la journée d’hommage à ce combattant indépendantiste breton mort en tant qu’officier YPG à Afrin au Kurdistan de Syrie.

Ce samedi 10 mars, plus de 600 personnes avaient fait le déplacement pour saluer sa mémoire, celles de tous les militants et militantes Kurdes YPG/YPJ, des Forces Démocratiques de Syrie, celles de tous les internationalistes qui les ont rejoint dans ce combat contre la barbarie de DAESH et l’état Turc.

Cette célébration a eu certes une forte charge émotionnelle en raison de la personnalité d’Olier (Kendal Breizh) et de ses engagements passés en Bretagne mais aussi une forte coloration politique pour pointer les responsabilités politiques du sort des Kurdes d’Afrin qui meurent sous les bombes d’Erdogan dans l’indifférence complète des institutions et états internationaux.

La communauté Kurde de Rennes, Saint-Brieuc, Lorient, Brest et Nantes était bien représentée et les associations Kurdes de France, de Bretagne ainsi que la représentation du Rojava en France sont venues saluer le combattant internationaliste tout en dénonçant le rôle de la Turquie et l’indifférence de l’Occident. Sans bien sur oublier de rappeler leur fraternité avec les autres peuples de Turquie et de Syrie.

Coté politique locale on notait la présence d’Ismael Dupont du PCF 29 qui a rappelé la position de son parti sans équivoque sur la nature du régime autoritaire Turque, de Gerard MAS du NPA Kemper qui a souligné la responsabilité du gouvernement Macron qui interdit les rassemblements de soutien à Afrin comme à Morlaix il y a quelques semaines par la voix du préfet et affirme via son ministre Le Drian que la Turquie a le droit de se défendre contre « les terroristes Kurdes ».

Paul Molac, député Macroniste de Ploermel de tendance régionaliste, venu saluer la mémoire d’Olivier a pu prendre la température de l’auditoire breton qui a chaleureusement applaudit les interventions conspuant les convergences de vue entre LeDrian, Macron et Erdogan. Nous l’invitons à se faire l’écho de ce courroux…

Maiwen Salomon pour la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Le Drian, ministre des affaires étrangères de la France, ex-patron de la région Bretagne, bien connu pour être le laquais du lobby militaro-industriel et productiviste agricole a été en effet la cible de bien des interventions. Notamment celle de Maiwen Salomon pour la Gauche Indépendantiste qui a souligné ces liens honteux de la France avec la Turquie d’Erdogan et les forces impérialistes impliquées dans cette région du monde. Cette France qui continue à traiter de terroristes les femmes et les hommes du PKK, la principale force Kurde du Kurdistan dans l’état Turc.

L’UDB, Breizhistance, SLB, Radio Bro Gwened, Skol Diwan Plonevez-Moedeg ont rappelé la complémentarité de l’engagement d’Olier au Kurdistan dans l’armée populaire des YPG/YPJ et celui qui a été le sien en Bretagne pour la cause de la langue bretonne, de l’écologie, des luttes sociales.

Prise de parole de Ronan au nom des Amitiés Kurdes de Bretagne.

La CGT Enseignement Privé s’est fendu d’une prise de parole bilingue breton-français en souvenir de celui qui fût pion au lycée Diwan de Karaez, en appelant à soutenir les réfugiés de Syrie et les initiatives pour l’arrêt de la guerre à Afrin, le respect du projet des peuples du Rojava.

Des parents de Skol Diwan Plonevez-Moedeg remercient Olier pour les avoir aidés à de nombreuses reprises pour l’école.

Alternative Libertaire a salué leur compagnon de route que fut Kendal Breizh l’anarcho-indépendantiste, avant de clôturer par un vibrant « Vive la Bretagne libre et socialiste ! », mot d’ordre historique de l’Armée Révolutionnaire Bretonne dont l’hymne fut chanté dans la salle bien remplie.

Le “Kan bale an ARB” chanté par Domjo.

Un écho international :

Tout au long de la journée, les militantEs du Secours Rouge International venus de Zurich et Brussel, ont déployés une intense activité informative très visible à travers une grande table d’information.

Table d’information du Secours Rouge.

La projection du documentaires « Because we need to take guns » rendant compte en images de l’engagement de nombreux militantEs internationalistes au Rojava a attiré plus de 200 spectateurs.

Suivez la campagne “Shengal” en Bretagne -> @ShengalBreizh !

Cela sans doute explique le succès que l’initiative féministe des Femmes de Shengal Breizh a rencontré sur place en relayant ici en Bretagne la campagne du Secours Rouge pour alimenter en pansements hémostatiques les unités non mixtes du Shengal et du Rojava.

Plus de 1000 euros ont ainsi pu être récoltés pour cette campagne CELOX sous ces différentes déclinaisons. Vous pouvez toujours faire un don par ici.

Du CELOX présenté sur une table : ces pansements hémostatiques d’urgence permettent de sauver beaucoup de vies, faites un don pour en envoyer sur le terrain !

La Gauche Indépendantiste Flamande du VSB, les amis basques d’Olier eux aussi présents sur place physiquement ou par le truchement des réseaux sociaux ont salué la justesse du combat de notre camarade, de ses compagnons et du peuple Kurde.

À Toulouse le même jour à l’initiative de l’Organisation Communiste Marxiste-Léniniste Voie Prolétarienne et du NPA, du Comité de soutien au Peuple Kurde CSPK Toulouse et de la maison Franco-Kurde Midi Pyrénées, près de 300 personnes ont défilés dans la rue pour rendre hommage eux aussi à Kendal Breizh et à tous les internationalistes tombés et soutenir la résistance d’Afrin.

La banderole d’hommage à Kendal Breizh à Toulouse.

Ce fut un moment intense que d’entendre les hommages militaires à Kendal Breizh, par la voix d’un message vocal enregistré par le commandant de la section internationale YPG dans laquelle notre camarade combattait :

Enfin, une lettre émouvante écrite par Kendal Breizh avant son départ au Rojava a également été lue, dans laquelle il réexpliquait les raisons de son engagement pour la révolution au Kurdistan.

Et après ?

Tous cela démontre un grand potentiel de mobilisation populaire et le 31 mars prochain Alternative Libertaire appelle à manifester pour soutenir Afrin et le peuple Kurde à Lorient, ville de Jean-Yves LE DRIAN, le ministre des affaires étrangères.

Cette date semble s’imposer à tous et toutes comme une convergence des forces pour continuer dans cette dynamique.

Ainsi Gael Roblin, au noms des anciens prisonniers politiques bretons, a souligné :

La lutte des femmes et des hommes d’Afrin pour rendre possible un autre futur, une alternative sociale et féministe à l’ordre impérialiste, au fondamentalisme religieux, à Bachar et à Erdogan c’est la lutte de tous les travailleurs.

Olier, Kendal Breizh nous a tous bluffé par son courage, son audace. Il aurait pu après Raqqa rentrer en Bretagne mais il s’est porté volontaire pour Afrin qui depuis 50 jours résiste à Erdogan. Il en est mort comme beaucoup d’autres volontaires dont vous voyez les portraits aujourd’hui.

Une résistance qui n’a d’égale que l’indifférence complice du gouvernement de Macron et Jean-Yves Le Drian qui est décidément la honte de Bretagne qui, de Barcelone à Afrin, choisit de s’aligner sur les positions des fascistes de Rajoy ou Erdogan contre le droit à l’autodétermination des peuples. Le droit de construire une société basée sur la libre association des peuples, le partage, le respect, l’éducation, le rejet de la course aux profits, du racisme, de l’antisémitisme, de l’islamophobie… C’est ce qu’Olier percevait de juste dans le projet de confédéralisme démocratique.

Nous avons tous été bluffé par le courage de Kendal Breizh et de ses camarades.

Ils ont raison : seul l’engagement des femmes et des hommes du peuple sauvera Afrin et le Rojava, les institutions internationales sont absentes… elles se taisent et rampent depuis 50 jours… devant le dictateur fasciste Erdogan comme en 1939 elles rampaient devant Franco. Vous connaissez la suite.

Alors mobilisons-nous pour qu’Olivier ne soit pas mort pour rien ! Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !!!

Que le ministre des marchands de canons Jean Yves Le Drian soit la honte de la Bretagne cela ne fait aucun doute. Kendal Breizh est son honneur.

Rendez-vous donc le 31 mars à Lorient et avant dans toutes les mobilisations d’urgence pour Afrin.

[Vidéo n°4/5]Carhaix / Karaez : Hommage à Kendal Breizh & journée d'information sur la révolution au Kurdistan.• Minute de silence• Prise de paroles de représentants kurdes• Chansons kurdes• Prise de parole du représentant de l'Amitié Kurde de Bretagne• Prise de parole du Secours Rouge• Prise de parole de Gael Roblin pour la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance Dieub Ha Sokialour / Bretagne en luttes / Breizh o stourm).• Prise de parole de l'école Diwan de Plounevez-Moedeg.• Prise de parole de RBG – Radio Bro Gwened.• Diffusion audio d'un message de Hogir, commandant du Tabur YPG International / YPG International Tabur.• Lecture d'un témoignage de Marcus, l'un des camarades de Kendal Breizh au Rojava.• Diffusion de photos sur fond sonore d'un poème écrit par un basque libertaire en exil depuis des années.

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 10 mars 2018

L’une des vidéos live de l’hommage diffusé sur la page Bretagne Info, pour voir les autres allez par ici.

Vendredi 23 février au Dibar (entre Plougonver et Gurunuhel) le collectif Douar Didoull organise un Apéro-projection-discussion sur les mines en projetant deux documentaires qui donnent la parole aux mineurs du nord de la France : Mort à 100% tourné en 1980 par Agnès et Jean Guérin, et Mort à 100% Post Scriptum de 2017 réalisé par Modeste Richard et Tomjo.

Ces documentaires se donnent comme objectif de démystifier l’histoire minière : de la bataille du charbon de 1945 déclarée par Maurice Thorez à l’élévation du bassin minier comme patrimoine mondial de l’UNESCO par François Hollande.

  • Mort à 100%

“Morts à 100 %” tire le bilan d’une vie de travail et d’exploitation pour ceux qui, dans le bassin et ailleurs, ont cru au mythe du mineur héroïque au travail et dans la lutte. Ce mythe auquel ont largement contribué les partis politiques de gauche et les syndicats s’est effondré sans heurts dans la mort du bassin du Nord-Pas-de-Calais. Les mineurs se demandent comment ils ont pu contribuer à leur propre exploitation et à leur propre mort par silicose.

  • Mort à 100% Post Scriptum

En 2012, l’UNESCO élève le bassin minier Nord-Pas-de-Calais au rang de « Patrimoine mondial », saluant l’« œuvre conjuguée de l’homme et de la nature ». La mémoire des 40 000 morts de la silicose s’en trouve recouverte de représentations aseptisées confinant à la nostalgie. La mythologie minière connaît alors une seconde vie. Elle ne sert plus l’exploitation du travail des mineurs, mais celle de leur image, mise au profit du renouveau du bassin houiller.

Voilà ce dont témoignent les acteurs du Centre d’animation culturelle de Douai qui, dans les années 1980, écorchèrent la mythologie minière : les travailleurs du fond étaient-ils ces héros de la Grandeur industrielle française, ou les otages d’une fierté qui les poussa au sacrifice ?

Venez donc nombreu.x.ses demain dès 19h pour un apéro suivi de la projection à 20h30 et d’une discussion en présence des organisateur.rice.s et des réalisateur.rice.s.
Entrée prix libre.