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Dans le cadre de la campagne de Maiwenn Salomon et Paskal Richard candidats Breizhistance Indépendance et Socialisme sur la circonscription de Gwengamp un concert de soutien aura lieu le 02 juin à Tremargad. Punk Rock et Reggae au programme !

Pour en savoir plus sur Death or Glory : http://www.deathorglory.fr/groupe.html

Sur Breizhistance IS e bro dreger, Goelou ha Kerne Uhel : http://breizhistance-bro-dreger.com/

 

Les électeurs de la  circonscription de Guingamp vivent au rythme des aléas des alliances entre les partis de Paris.  D’abord investi par  Europe Ecologie les Verts et le PS Michel Balbot (EELV)  s’est vu concurrencée par la candidature PS dissidente de Annie Hueroù maire de Guingamp avant d’apprendre que le PS accordait finalement son soutien à Gérard Lahéllec du PCF…. pred

S’il y a une candidate qui ne se laisse pas troubler par ces valses hésitations et qui reste hors des remous politicards et bassement électoralistes c’est bien la candidate de la gauche indépendantiste : Maiwenn Salomon. Avec son camarade Pascal Richard, elle œuvre depuis de longues semaines pour offrir une alternative indépendantiste de gauche aux électeurs de la circonscription et ce façon totalement décomplexée.

C’est ainsi qu’elle se présente :

« J’habite la circonscription de Guingamp depuis ma petite enfance et j’ai fait toute ma scolarité dans le secteur de Plouaret puis au lycée Dantec à Lannion. J’ai 32 ans, 3 enfants et je suis professeur des écoles, actuellement en congé parental.

J’ai pris conscience très tôt du sort réservé à la Bretagne par l’état français, à notre langue bafouée, à notre histoire qui n’est toujours pas enseignée, à notre environnement sacrifié au nom de la productivité et de l’urbanisme, à la désertification rurale orchestrée par la disparition des services publics (écoles, hôpitaux, transports) et à notre peuple à qui on refuse toujours le droit à l’existence.

Si je me présente à l’élection législative pour mon mouvement Breizhistance IS (indépendance et socialisme), c’est pour faire rentrer dans le débat politique les revendications que les partis politiques parisiens  aimeraient bien laisser de côté : le droit à l’autodétermination, le breton langue officielle, une société débarrassée de la logique du profit, solidaire, respectueuse de l’environnement et au service de l’humain.

Les gens qui me connaissent, connaissent mes engagements pour la langue bretonne à travers, notamment, les écoles associatives par immersion (Diwan), écologistes à travers les réseaux de vente directe et de circuits courts ou les luttes contre le nucléaire, pour la solidarité entre les peuples, pour les prisonniers politiques notamment en Bretagne lorsque nos camarades étaient embastillés à Paris, pour les droits des travailleurs et des précaires….

maiwennSi je me présente c’est pour donner au plus grand nombre la possibilité de se réapproprier ces revendications et lancer une dynamique qui ne s’arrêtera pas à un bulletin de vote, mais qui continuera dans toutes les luttes pour la dignité, le respect et la solidarité. Je ne crois pas à la volonté des partis politiques français de prendre en compte les revendications bretonnes : une fois installés à Paris, ils sont plus préoccupés à préserver leur place et leur petit pouvoir  par des tactiques politiciennes de bas étages à travers des accords électoraux bidons. Ils sont prêts à brader leurs idéaux pour garder leur place et n’ont jamais rien fait de concret pour nos droits fondamentaux : statut de la langue, dévolution de pouvoir, réunification, respect de notre culture et de notre histoire.

C’est ici et maintenant que nous devons décider de notre avenir. Les élections ne changeront sûrement pas les choses, mais plus il y aura de voix à se porter sur ma candidature et celle de Breizhistance IS, plus nous serons à même d’organiser ce contre pouvoir populaire breton qui redonnera la parole au peuple breton et non pas à une élite. En ces temps de crispation idéologique où l’on voit ressurgir la xénophobie, le rejet de l’autre, l’individualisme et la logique du plus fort, il est plus que temps de reprendre en main notre destinée. »

fest nozCORRIG2E

Depuis elle bat la campagne avec son comité de soutien qui compte prés de 30 membres actifs. On l’a vue dans la rue soutenir les militants d’Ai’ta pour la présence de la langue bretonne dans les services postaux, à la gare de Guingamp pour expliquer son combat contre la LGV. Elle a fait une présence remarquée au 1er mai dans cette même ville et organisé un débat sur les algues vertes et l’agriculture à Plestin les grèves avec une quarantaine de participants.

Un repas de soutien à sa candidature à rassemblé prés de 60 personnes de tous âges à Gurunhuel.

Elle était également aux cotés des opposants à l’extraction des sables à Trébeurden le 13 mai dernier sur la circonscription voisine de Lannion. Et elle n’a bien sur pas loupé la Redadeg en courant un km à Bourbriac !

 

D’autres initiatives seront organisées par Breizhistance bro-dreger et son comité de soutien. Tenez vous informés via ce site : http://breizhistance-bro-dreger.com/legislatives.php

Et surtout n’oubliez pas le Fest-noz de soutien à Graces le 26 mai prochain ! Ni de faire voter et de voter pour Maiwenn Salomon !

 

D’ar sul 11 a viz Meurzh , bloaz goude gwallzarvoud Fukushima e oa deuet ur 80 den bennak da gemer perzh er chadennad tud aozet gant ar genrouedad « dont maez eus an nukleel » e Lannuon. Faot a rae d’an aozerien kaout sonj an dud a laka o anv evit an dilennadegoù da zont . Maiwenn Salomon a oa e-touez an dud tolpet en treger d’an devezh-se , sed aze ar pezh he deus da lavaret diwar-benn an nukleel. Tolpadegoù all a oa bet bet d’ar memes deiz er vro, Sant-Maloù Roazhon hag er Faou (1000 den a oa deuet aze!) Fukushima

1 an !

Le 11 mars 2012, les japonais et le monde entier célébraient le terrible anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Il y a un an, sous le choc, l’ensemble des peuples de la planète prenait conscience de l’irresponsabilité dans laquelle les gouvernements nous entraînaient en faisant le choix du nucléaire, civil ou militaire. Depuis quoi de neuf ? La France, premier producteur mondial d’énergie nucléaire a lancé un grand audit de ses centrales. La conclusion : “aucun danger” !!!

La droite française, par la voie de Nadine Morano, a même été jusqu’à déclarer que cet accident les confortait dans leur choix du nucléaire car nous avions “la filière la plus sûre du monde” (!?)

Le PS, pro-nucléaire lui aussi, déclare qu’il serait insensé de se passer de cette énergie. Même Europe écologie-Les verts, qui après la catastrophe proclamait « plus jamais ça, sortie immédiate du nucléaire ! » ont signé un accord avec le PS prévoyant la poursuite de la construction de l’EPR à Flamanville et la réduction de seulement 20% de l’énergie issue du nucléaire pour 2025. Belle cuisine politicienne !

Quand au front de gauche, il est composé très majoritairement du PCF, qui a toujours affiché son soutien intangible à la filière nucléaire.

La plupart des partis français n’ont donc tiré aucune leçon. Il est vrai que la France est tellement forte que même le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière ! Le peuple breton s’est toujours manifesté chaque fois qu’il le fallait dans son refus de cette énergie destructrice. Rappelons-nous de Plogoff, le Carnet, les projets d’enfouissements de déchets nucléaires à Bégard, Plouaret, Quintin…

Le samedi 10 mars à Lannion, nous avons participé au rassemblement qui avait lieu pour commémorer l’accident de Fukushima. A cette occasion, les organisateurs ont interpellé les candidats aux législatives sur la question de la sortie du nucléaire et sur leurs propositions. En tant que candidate pour Breizhistance IS pour les législatives sur la 4ème circonscription (Guingamp) je tiens à réaffirmer notre opposition ferme au nucléaire, qu’il soit civil ou militaire. Nous demandons :

-la décision immédiate d’une sortie définitive du nucléaire.
-l’arrêt du chantier de l’EPR à Flamanville et de l’ITER (réacteur de recherche sur la fusion nucléaire) à Cadarache.
-l’abandon du projet EPR de Penly.
-la fermeture immédiate des centrales les plus a risques : Fessenheim, Le Tricastin, Le Blayais.
-la fermeture de la base militaire de sous-marins nucléaires de l’île longue, site où a été notamment mis au point le nouveau missile nucléaire M51, violant ainsi le traité de non prolifération nucléaire
pourtant ratifié par la France.
-l’arrêt de toutes les activités liées à l’armement atomique. En Bretagne, en plus de l’île longue, quatre sites participent à ce programme dans l’opacité absolue (armée oblige !) : Brest, Landivisiau, Gâvres et La Montagne.
-une réelle planification budgétaire et technologique pour développer toutes les filières d’énergies renouvelables et encourager la recherche.
-un parlement breton souverain à même de faire le choix, comme en Ecosse, de l’indépendance énergétique 100% renouvelable et propre : ni nucléaire, ni centrale à gaz !
-une logique décentralisée de l’énergie qui évitera les lignes à haute tension et privilégiera un maillage du territoire breton en petite unités de production (maritimes, solaires, éoliennes…) qui plus est créatrices d’emplois. Les terrains ne manquent pas : des centaines d’hectares sont occupés par l’armée. A nous de les récupérer !

C’est ici et maintenant que se joue notre avenir énergétique.
Luttons maintenant pour une Bretagne libre et dénucléarisée !
Maiwenn Salomon, candidate pour Breizhistance aux législatives sur la circonscription de Guingamp.