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Environ 500 personnes se sont mobilisées samedi 7 mai à La Paquelais pour marcher outils en main vers le site du futur aéroport. L’objectif de cette mobilisation était d’une part de marquer l’opposition au projet, mais aussi de participer à l’occupation de la Zone d’Aménagement Différée. En effet plusieurs dizaines de personnes se sont à l’heure d’aujourd’hui installées sur le site. De nombreuses activités agricoles alternatives se mettent en place, et la manifestation organisée par les occupants et le collectif européen des paysans sans-terres «reclaim the fields». En plus du problème de l’appropriation des terres par aux mains de grands propriétaires, de plus en plus de jeunes paysans désireux de s’installer en exploitation agricole raisonnées et alternatives se voient à confronter à la diminution des terres exploitables du fait de l’urbanisation et du bétonnage. Les paysans s’installant sur la ZAD s’inscrivent dans cette logique et montrent que la terre nourricière de Notre-Dame-des-Landes n’est pas condamnée. Une lutte projet contre projet se dessine sur le territoire, entre mégalomanie et collectivisation-autogestion. Il est aussi intéressant de noter que malgré la tentative de division initiée par Vinci, la préfecture et les dirigeants PS des collectivités locales, l’ensemble des organisations opposées à l’aéroport soutenaient cette initiative : confédération paysanne, ACIPA et coordination des organisations opposées au projet dont fait partie BREIZHISTANCE-IS. Loin d’être finie la lutte contre l’aéroport dessine les alternatives jours après jours et nous appelons le plsu grand nombre à la rejoindre notamment les 8, 9 et 10 juillet pour le week-end de résistance à Notre-Dame-des-Landes.

le cortège devant le local du député Hunault
le cortège devant le local du député Hunault

La journée de grève et de manifestation d’aujourd’hui reste une réussite, malgré des constats divergents. Près de 2000 manifestants se sont aujourd’hui rassemblés à Chateaubriant et à peu près autant que le 7 septembre dans l’ensemble de la Bretagne. Comme nous le pensions néanmoins l’écart de deux semaines et demi entre les deux manifestations n’aura pas permis de monter significativement en nombre de manifestants dans les rues. La question de l’appel ou non à la reconduction de la grève par les grandes centrales syndicales se faisant de plus en plus cruciale au sein des cortèges, les journées de mobilisation ponctuelles habituelles montrant leurs limites. De même l’attitude conciliante vis à vis du gouvernement de la part de certains syndicat sur le retrait total de la réforme, à conduit aujourd’hui à scinder la manifestation en deux à Rennes, avec dans le camp des plus combatifs les syndicats FO, SUD, CNT, SLB et évidemment les militants de BREIZHISTANCE.

Dans le département, la reconduction était sérieusement abordée ce matin sur le chantier naval de Saint-Nazaire « si le gouvernement ne cédait pas ». De même la CGT sud-Loire à bloquer ce matin pendant plusieurs heures le pont de Pirmil à Nantes. Et à Chateaubriant certains avaient les oreilles qui sifflaient !

le local du député hunault dérrière le cortège
le local du député hunault dérrière le cortège

Chateaubriant : le camp hUnault-MP mis devant ses responsabilités

Malgré des difficultés pour certains à assumer plusieurs jours de grève dans le même mois, les cortèges étaient remontés et combatifs, avec notamment plusieurs appels à la grève générale. Casseroles, sifflets et pétards étaient de sortie pour faire entendre les revendications. Partie de la place de la mairie la manifestation s’est arrêté devant le local du député Michel Hunault (UMP), qui fut vite fait recouvert d’affiches et d’autocollants pour lui rappeler notamment que l’intersyndicale locale lui demandait toujours une entrevue auquel celui-ci ne daigne toujours pas donner suite. La manifestation s’est terminée par un encerclement de la mairie dirigé par Alain Hunault (UMP) frère de l’autre et fils de l’ancien. L’intersyndical se réunie ce soir en espérant que cette journée au bilan positif amènera à monter en grade dans la revendication et la combativité face à un gouvernement clairement et antisocial et intransigeant.

COMITE BREIZHISTANCE – Chateaubriant/Pays de la Mée

Le projet de réforme des retraites sera discuté à l’assemblée nationale le 7 septembre prochain et le sera au minimum jusqu’au 14 septembre. Une journée de mobilisation unitaire est prévue ce mardi 7 septembre, soyons nombreux à nous y rendre.

Alors que la réforme sur les retraites voulue par le gouvernement s’annonce comme une régression sociale sans précédent, que les plus grandes fortunes sont de plus en plus fortunées, malgré la crise et pendant que nous, nous trimons, la grève annoncée mardi est la seule occasion de contrer la politique néolibérale de l’Etat français. Tout se joue ici et nous n’avons pas à attendre l’élection présidentielle de 2012 (et rien à en attendre non plus) comme voudrait nous le faire croire le PSF et ceux qui s’attèle (déjà !) à une candidature unique de la gauche institutionnelle d’ici là. C’est bien là l’objet de la stratégie des manifestations épisodiques et peu revendicatives dont s’accommodent aussi les grandes centrales syndicales. Ce qu’on nous propose là, c’est ni plus ni moins qu’un renoncement face au projet du gouvernement, doublé d’une promesse illusoire de retour à la normale en cas d’alternance. Or on connait la politique du PSF et de ces alliés : privatisations, démantèlement du service public, financiarisation.

Déjà certaines unions locales ou syndicats de branche en Bretagne cherchent à mettre en pratique ce que réclament les manifestants des 27 mai et 24 juin. C’est le cas en Loire-Atlantique avec l’appel commun pour une grève interprofessionnelle FSU 44-Solidaires 44-UD-CGT-FO 44.

Pour nous, le maintien d’une retraite à 60 ans requiert une mobilisation immédiate, massive et ininterrompue jusqu’au retrait du projet de loi. Ce qu’il nous faut, c’est une retraite à 60 ans à taux plein avec 37,5 annuités et créer les conditions de son financement en taxant fortement les haut revenus, les bénéfices et en augmentant les cotisations patronales.

Tous dans la rue le mardi 7 septembre et les jours suivants !

Principaux rassemblements :

ANCENIS/ANKINIZ : devant la sous-préfecture, 14h30.

BREST : place de la Liberté, 10h30.

CHATEAUBRIAND/KASTELLBRIANT : devant la mairie, 14h30.

FOUGERES/FELGER : devant la sous-préfecture, 17h00.

GUINGAMP/GWENGAMP : place du Champs au Roy devant l’Echiquier, 11h30.

LANNION/LANNUON : devant le Tribunal, 11h30.

LORIENT/AN ORIANT : maison des Syndicats, 10h00

MORLAIX/MONTROULEZ : place de la Mairie, 10h30.

NANTES/NAONED : place du Commerce, 14h30.

PONTIVY/PONDI : La Plaine, 10h00.

QUIMPER/KEMPER : place de la Résistance, 10h30

QUIMPERLE/KEMPERLE : Coat Ker, 10h30.

REDON : devant la sous-préfecture, 17h30.

RENNES/ROAZHON : place de la Gare, 11h00. Rendez-vous est donné dès le lendemain, mercredi à 17h30, place de la Mairie à Rennes, à l’appel de SUD-PTT.

SAINT-BRIEUC/SANT-BRIEG : place de la Liberté, 10h30.

SAINT-MALO/SANT-MALO : place de l’Ancienne Gare, 11h00.

SAINT-NAZAIRE/SANT-NAZER : Ruban Bleu, 14h30.

VANNES/GWENED : La Rabine, 10h00.

Selaou an atersadenn war France Bleu Breizh Izel

Finalement c’est  prés de 200 personnes qui sont  venues manifestés à Guingamp pour réaffirmer que jean-Marie Lepen n’était pas le bienvenu sur nos terres. Mobiliser autant de gens en si peu de temps n’est pas si mal.

Breizhistance (Indépendance et Socialisme) et la Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire avaient appellé à occuper les rues de notre pays pour redir notre refus des discours racistes, fascistes et colonialistes du Front National, surtout ici en Bretagne, une nation dont le droit à exister est nier parles nationalistes français. Le Parti Communiste Français, des syndicalistes (CGT, CNT, SLB…) les jeunes du Parti Socialiste Français et plein de jeunes en compagnie de certains members de l’UDB et des Verts ont donc défilés avec nous, pour approcher au plus près la propriété de Myryam de COatparquet. C’est dans son domaine privé que la porte-parole du FN local a du organisé sa fête ; tant il est difficile à ces énergumènes de montrer leurs tristes faces dans notre pays, quand bien même cela se passe le jour de la fête nationale française.

Les gendarmes nous ont empêchés d’aller assez près. Quelques jeunes ont tenté de parcourir la voie de chemin de fer qui passe au dessus de la propriété de DeCoatparquet..en vain. La gare de Guingamp a été occupé une demi-heure, quelques trains bloqués et quelques cailloux jetés en direction des soldats français qui étaient trop prés des manifestants. Il n’y a eu aucune arrestation.

Les médias ont donnés la parole au président du FN (surtout le Télégramme) mais ils ont tous du nous donner la parole. Les bretons ont pu voir et entendre de cette façon que la gauche indépendantiste ne reste pas les bras croisés lorsque les fascistes cherchent à venir plastronner dans notre pays, inspirés qu’ils sont par la crise économique et sociale et par les discours xénophobes et racistes de l’UMP et d’une partie de la gauche française. Il nous paraît évident que l’extrême-droite essayera encore de jeter son dévolu sur la Bretagne, nous resterons vigilants pour leur barrer la route, que ce soient les vieux crabes du FN, Adsav ou les identitaires. Vive la lutte antifasciste ! Indépendance et Socialisme !

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.

Selaou an atersadenn war France Bleu Breizh Izel

Samedi dernier une manifestation regroupant environ 400 personnes a défilé dans Rennes pour cloturer une marche locale contre le chômage. La police française sur ordre de la préfecture et avec la complicté de la mairie a empêché le cortège de défiler dans le centre de Rennes.Les policiers ont été jusqu’a encerclé la manif et en fin de manif elle a chargé violement, blessant et arrêtant des manifestants. Plusieurs d’entre eux ont été placés en garde à vue pour des faits qu’ils contestent. Depuis les manifestations et rassemblements de soutien à ces derniers se succèdent, nous exigeons nous aussi l’abandon des poursuites.

Nous reproduisons ci dessous le communiqué de réaction unitaire que nous avons signé.

Nos adhérents rennais réinterviendront sur ces questions dans les jours qui viennent.

Communiqué de presse unitaire
LE DROIT DE MANIFESTER BAFOUE !
Plusieurs centaines de manifestant-es ont répondu à l’appel national des mouvements de chômeurs et précaires ce samedi à Rennes. Nos organisations politiques soutenaient cette initiative, pour des emplois stables et de qualité.
Par leurs attitudes particulièrement menaçantes et un déploiement totalement disproportionné, les forces de police ont tout fait pour empêcher le bon déroulement de cette manifestation. Qu’ils soient en uniforme ou en civil, les policiers n’ont eu de cesse de provoquer les manifestants en bloquant l’avancée du défilé. Il aura fallu tout notre sans froid pour empêcher que cela ne dégénère au cours de la manifestation.
Cependant, une fois les organisations politiques parties, les forces de l’ordre ont appréhendé violemment quelques manifestants qui se rendaient à l’assemblée générale des chômeurs et précaires en lutte, qui, dès lors, n’a pu se tenir.
Quelques soient les prétextes avancés pour ce déploiement de force, il est inacceptable. Le droit à manifester ne saurait être limité de la sorte. C’est encore, une fois de plus un exemple probant de la volonté de criminaliser toute opposition à la politique gouvernementale, que nous tenons à dénoncer.
Rennes, le samedi 5 décembre 2009
Alternative libertaire, Breizhistance-PSB, Nouveau Parti Anticapitaliste, le Parti de Gauche, Les Verts