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Les partisans du projet se sont préparés toute la semaine !

Pendant toute la semaine précédant la manifestation, la préfecture et la municipalité n’avaient cessé d’envoyer des messages inquiétants, relayés par la presse locale. En effet, les policiers passaient dans les commerces recommandant de «fermer les magasins et de ne laisser aucun objet qui pourrait servir de projectile», annonçant la présence de 1500 gardes mobiles et CRS, de véhicules anti émeutes, d’un hélicoptère, … les calicots titrant même «Nantes : Etat de siège». Du jamais vue à Nantes ! D’ailleurs, beaucoup n’ont pas manqué de comparer cette mobilisation de forces de l’ordre à celle d’un «état de guerre», mettant en parallèle le nombre de soldats français mobilisé en Afghanistan (3 000) et celui mobilisé sur Nantes. Les organisateurs avaient d’ailleurs dénoncé cette mobilisation policière comme visant à effrayer les participants, rappelant aussi que depuis des mois, les habitants de Notre-Dame-des-Landes et des communes alentours subissent des dispositifs militaires similaires, notamment lors des enquêtes publiques.

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10 000 manifestants et 230 tracteurs !

Tout cela n’aura pas empêché la manifestation d’être une véritable réussite, de nombreux nantais apportant leur soutien le long du cortège. Vers 13h, les trois cortèges venus du Nord, du Sud et de l’Est de Nantes convergent vers la préfecture entourée de grilles anti-émeute et de gardes mobiles. Les manifestants posent des poireaux sur les grilles, lancent des confettis, plantent des arbustes et des légumes dans des parterres et de la terre de Notre-Dame ramenée en tracteur, tout ça aux côté de quelques animaux, vaches, biques, chevaux, … quelques banques et bâtiments sont peinturlurés. Malgré le dispositif policier l’ambiance est festive et déterminée. Après les prises de paroles, les manifestants s’installent sur le cours des 50 otages littéralement encerclée par les forces de l’ordre. Un feu de palette est allumée, ainsi que des feux d’artifice pendant qu’un groupe de batukada joue de la musique.

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Vers 19h, les gardes mobiles chargent sur les quelques 500 manifestants encore présents, qui fassent à l’incroyable dispositif ne résistent pas longtemps et se dispersent vers 20h, … Le lendemain, le journal Presse-Océan annonce «vers 21h, les dégâts étaient très limités en ville». Les travailleurs de Véolia sont envoyés par la mairie pour nettoyer les rues dans la soirée.

Un manifestant aura été blessé, ainsi qu’un policier en civile infiltré et repéré, qui sera très légèrement molesté. La police fera 7 interpellations, dont 5 gardés à vue, pour «la forme». On aura vu aucune arme, aucun cocktail molotov, rien à voir avec l’image de terreur et de violence que les autorités cherchent et chercheront tout le temps à imposer.

La violence et la provocation, comme nous l’avons déjà dit sont du côté des promoteurs du projet. La violence, c’est celle de Vinci, de l’Etat et des collectivités, qui n’hésitent pas à bétonner 2000 hectares de terres agricoles, de force, sans aucun processus démocratique. La violence c’est celle de subir tous les jours l’austérité, alors que le PS et l’UMP dilapident l’argent public dans les poches de leurs amis patrons de multinationales.

Conclusion

La mobilisation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne faiblit pas. Du 7 au 11 juillet le second forum européen contre les projets inutiles aura lieu dans la commune, soyez présents. Les quelques 200 tracteurs et les milliers de personnes mobilisées témoignent d’une véritable opposition populaire au projet. Contrairement à ce que disent les déclarations des porteurs du projet, les manifestants présents doivent être entendu, c’est ça le sens de la démocratie…

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Breizhistance-IS appelle le plus grand nombre à participer à la grande manifestation du 24 mars à Nantes pour l’arrêt du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Au regard du contexte électoral, seule la mobilisation populaire pourra faire stopper ce projet.

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Aujourd’hui, la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne peut faire empêcher de penser aux grandes luttes qu’a mené le peuple breton contre les projets de centrales nucléaires à Plogoff et au Carnet. Elle trouve un écho dans les luttes récentes ou plus anciennes que nous avons connu pour la préservation de nos terres et de notre environnement contre les marées noires ou avec celle du “peuple des dunes”, tout comme avec les luttes qui commencent, comme celle contre la centrale à gaz à Landivisiau.

Elles ont toutes en commun de dénoncer le productivisme de ces projets, souvent menés de manière antidémocratique, qui se montent contre l’intérêt du plus grand nombre, dans une logique de profit destructeur des tissus sociaux et économiques locaux et des intérêts écologiques.

Pour la défense de la terre et de ses paysans, contre le désaménagement du territoire qui concentre de plus en plus les services, les infrastructures et les richesses dans les métropoles de l’est de la Bretagne, au détriment d’un aménagement harmonieux de notre territoire, Breizhistance-IS appelle le plus grand nombre à être présent à Nantes le 24 mars et à le rejoindre à 12h30 rond-point de Rennes à Nantes.

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LE 24 MARS, PRENONS NANTES
3 CORTÈGES POUR RENTRER DANS LA VILLE

Au Nord :
Tracteurs, vélos : rdv 12h au Cardo
Piétons : rdv 12h30 rond point de Rennes

A l’Est :
Tracteurs, vélos : rdv 12h à la Haluchère
Piétons : rdv 12h30 rond point de Paris

Au Sud :
Tracteurs, vélos, piétons : rdv 12h à Pirmil

MANIFESTATION DANS LE CENTRE VILLE

Départ de la manifestation

13h30 Place pont Morand (devant la préfecture)

Le 24 mars à Nantes, affirmons ensemble notre détermination à stopper l’un d’entre eux : la projet d’aéroport à NDL

Des mouvements de résistance existent partout contre : l’extraction des gaz de schiste, la construction d’une centrale à gaz à Brest, d’une ligne THT dans le Cotentin, d’une ligne TGV en Val de Suze (Italie), d’une autoroute en forêt de Khimki (Russie), l’installation d’une mine d’or à Rosa Montana (Roumanie)…
La convergence des luttes s’organise.

Ces projets servent à en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes …) n’ont pas suffit à faire taire les oppositions.

Concernant l’aéroport, une lubie de Jean-Marc Ayrault, l’État en a confié la réalisation ainsi que la gestion pour 55 ans à la multinationale Vinci. Alors que des plans de rigueur sont à l’œuvre, les décideurs sont capables d’assumer un discours sur l’austérité tout en conduisant ce projet au coût délirant.

Depuis plus de 40 ans, une épée de Damoclès.

Dès la première heure, la mobilisation paysanne.
En 2000, le PS ressort le projet des cartons. Associations, mouvements politiques et divers collectifs se sont organisés pour s’y opposer.
Information, rassemblements, perturbation des études préliminaires, recours juridiques, études indépendantes, occupation de maisons et de terres sur la zone menacées, pression sur les décideurs et les entreprises impliquées, la lutte déterminée des opposant-e-s revêt des pratiques différentes unies dans un SEUL BUT : L’ARRÊT DU PROJET.

La construction n’a pas commencé et ne commencera pas !

Vinci planifie, l’État exécute mais devra vider la zone (expulsions, expropriations) avant le début des travaux. La répression est forte. Elle vise à intimider les habitant-e-s et diviser les opposant-e-s. Le mouvement collectif de révolte s’intensifie face à l’aveuglement et à la surdité des porteurs du projet.
Nous vous invitons à vous y engager.

A l’occasion du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima, plusieurs actions auront lieu un peu partout en Bretagne, ainsi qu’une grande chaîne le dimanche 11 mars à Lyon. La coordination antinucléaire de la région nantaise, dont fait partie Breizhistance-IS, appelle à une action pour la sortie du nucléaire civil et militaire à 14h place du Commerce à Nantes.

Le tract breizhistance du 15 octobre
*Liste des organisations membres de la coordination de la région nantaise à ce jour :

les Alternatifs 44, les Amis de la Terre 44, Attac 44, Breizhistance, CAORRE, Confédération Paysanne 44, les eecoopéractifs de l’ouest, Europe Ecologie-Les Verts Pays de la Loire, Fac Verte Nantes-l’écologie Universitaire, Gauche Unitaire 44, Greenpeace Nantes, Independent-WHO, Moine et Sèvre pour l’avenir, Mouvement des Objecteurs de Croissance 44, Natur-Action, Nature Avenir, Nouveau Parti Anticapitaliste 44, Parti de Gauche 44, Solidaires 44, Sortir du Nucléaire Loire et Vilaine, Solidarités Écologie, Union Démocratique Bretonne 44

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A cette période charnière où se pose la question du remplacement du parc nucléaire hexagonal (49 réacteurs sur 58 atteindront 30 ans de vie avant 2018), et où le nucléaire civil a encore une fois fait la preuve de sa tragique fragilité, plongeant durablement des populations japonaises dans l’horreur,

Nous, habitant-e-s, associations, syndicats, partis politiques, de la région nantaise, signataires du présent texte d’orientation,

Considérant :

• que le nucléaire a des conséquences mortifères sur l’homme et irréversibles sur son environnement;
• la spécificité du danger de la radioactivité, qui n’est détectable par aucun sens humain;
• les risques d’accidents majeurs, dont les conséquences sont irrémédiables et sans commune mesure sanitaire, temporelle et géographique avec tout autre accident industriel;
• les risques pour la santé, liés à la pollution radioactive à faible dose due à toute installation nucléaire, y compris en fonctionnement normal, la sous-estimation de ces risques par la puissance publique nationale (IRSN, ASN, autorités sanitaires) et mondiale (OMS, CIPR etc…), qui ainsi ne remplissent pas entièrement leur mission d’intérêt général;
• les dangers permanents que l’accumulation des déchets radioactifs fait courir aux générations présentes et futures, l’absence de solution fiable pour leur gestion, et le fait que toute centrale nucléaire, au delà de sa production actuelle d’électricité n’est qu’une usine à produire des déchets nucléaires mortellement dangereux;
• les dangers que font courir aux populations les nombreux transports de matières radioactives nécessaires au fonctionnement de la filière nucléaire, et dont certains traversent régulièrement la région nantaise;
• les risques inacceptables pour la santé des travailleurs du nucléaire en général, et en particulier pour les sous-traitants et intérimaires, renforcé par un contexte de concurrence et de course au profit;
• le coût réel très élevé mais dissimulé de la filière nucléaire civile : en effet, le prix du kWh nucléaire n’intègre que très partiellement les coûts de recherche et développement, de démantèlement des installations (une immense tâche à venir), de gestion des déchets, de
sécurité etc.. ces coûts énormes étant pris en charge par les contribuables;
• que la technologie nucléaire consacre, dans l’opacité la plus totale, le règne de certains technocrates et impose une société sécuritaire et centralisée, sans démocratie, sous influence des lobbies des filières nucléaires civiles et militaires;
• que la technologie nucléaire nécessite et engendre une société énergivore et productiviste, qui met à mal le bien être humain par des  logiques de surexploitation des hommes, des ressources, et des écosystèmes;
• que l’arme nucléaire est éthiquement inacceptable, que le nucléaire civil favorise directement ou indirectement la prolifération du  nucléaire militaire, et que le “nucléaire pour la paix” est un leurre;
• qu’en important à 100% son uranium, le nucléaire n’assure pas l’indépendance énergétique de la France, dont la consommation énergétique finale reste dépendante à 75% des énergies fossiles;
• que le nucléaire exploite honteusement des terres et des populations comme au Niger afin d’y extraire de l’uranium;
• que le nucléaire qui ne représente aujourd’hui que 2,3% de la consommation d’énergie finale mondiale, ne peut pas être une solution au problème, par ailleurs très préoccupant, du changement climatique,
• L’opposition répétée de la population en pays nantais, et plus largement en Bretagne, à l’énergie nucléaire à travers les luttes du Pellerin, du Carnet et jusqu’à Plogoff.

Exigeons :

• une décision immédiate de sortie du nucléaire, incluant l’abandon des chantiers d’EPR en cours;
• l’arrêt des recherches sur les réacteurs nucléaires à fission, notamment ceux dits de “4ème génération”, sur les réacteurs nucléaires de fusion (ITER notamment), et sur toute technologie d’armement nucléaire ou radioactif;
• l’arrêt des projets d’enfouissement des déchets radioactifs;
• l’arrêt de la dangereuse et polluante manipulation du combustible usé à la Hague, et de l’utilisation du plutonium à des fins énergétiques (combustible MOX);
• l’arrêt des exportations par la France de toute technologie de production d’énergie ou d’armement nucléaire;
• la décision immédiate de réduire drastiquement le recours à la sous-traitance privée pour l’exploitation des centrales, ainsi que leur démantèlement et la gestion des déchets radioactifs;
• la sauvegarde et la sécurisation des emplois actuellement liés à cette énergie;
• l’abolition et l’élimination de toutes les armes nucléaires ou radioactives.

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C’est possible, avec :

• la mise en place, par la puissance publique, sous le contrôle de la population et en toute transparence, d’une autre politique énergétique basée sur :
• Avant tout, et urgemment, des économies d’énergie (sobriété et efficacité) massives, possibles dans tous les domaines, et pour tous les usages énergétiques (chaleur, déplacements, électricité spécifique)
• Une utilisation de l’énergie électrique plus parcimonieuse (la réserver à des usages qui lui sont spécifiques ou pour lesquels elle apporte une réelle plus-value) et plus “intelligente” (adaptation offre/demande), notamment interdiction du chauffage électrique dans le neuf et lors de rénovations;
• L’arrêt des productions de biens inutiles ou superflus et la lutte contre l’obsolescence programmée ou perçue;
• Une production de biens plus locale et décentralisée en petites unités, qui minimise les pertes d’énergie au niveau de la production et du transport;
• Pour couvrir les consommations restantes, un développement massif et décentralisé des énergies renouvelables adaptées aux contextes locaux, fortement créatrices d’emplois et non délocalisables;
• le recours, en phase transitoire, à des techniques de production électrique à partir de ressources fossiles les moins néfastes possibles pour l’environnement (centrales au gaz à haut rendement…), étant entendu que d’une part ce recours sera temporaire et d’autant plus bref que les baisses de consommation électriques et le développement des renouvelables seront rapides, et que d’autre part cette hausse du recours aux fossiles pour l’électricité sera plus que compensée par la baisse des consommations de fossiles pour les autres sources énergétiques (80% des consommations finales d’énergie françaises ne sont pas de l’électricité);
• l’adaptation progressive des réseaux (et stockages) électriques aux nouveaux modes de production et consommation électriques;
• le développement massif des filières de démantèlement des installations nucléaires et de gestion des déchets et matières radioactives; l’intégration de tous les salariés du nucléaire dans ce service public, et la mise en place d’un grand programme de formation et de mise à
niveau de ces salariés afin qu’ils accompagnent l’évolution de cette filière ou se reconvertissent dans les nouvelles filières énergétiques;
• la réaffectation vers les mesures précédentes des crédits et moyens publics -si besoin abondés- jusqu’à présent affectés au  développement et fonctionnement de l’énergie et de l’armement nucléaires.

Nous sommes déterminé-e-s à contribuer, par l’information et les mobilisations populaires, au rapport de force qui engendrera les décisions politiques et les mesures ici exposées.

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dessin de Cabu paru dans le canard enchainé

Le 27 novembre 2007, en plein mouvement contre la LRU, lors d’un rassemblement de lycéens et de salariés devant les grilles du rectorat à Nantes, Pierre, 17 ans, perdait un œil à cause d’un tir de flashball. L’ensemble des syndicats avaient alors dénoncé la violence policière. Plus de quatre ans après les faits, le policier qui avait procédé à un tir tendu sans justification, toujours en fonction, sera jugé les mardi 6 et mercredi 7 mars devant le tribunal correctionnel.affiche_procs2

A l’occasion de ce procès, le collectif contre les violences policières nantais appelle à se mobiliser à 14h le mercredi 7 mars devant le palais de justice à Nantes. Les policiers violents et dangereux ne doivent pas restés impunis. Le comité Breizhistance-IS Nantes-Naoned s’associe à l’appel à rassemblement pour dénoncer la politique du chiffre et la légitimation de abus et violences policières menées sous l’ère Sarkozy.

voir le site du groupe 27 novembre 2007

Breizhistance-IS

 

Le 24 mars, une grande manifestation contre l’aéroport de notre-Dame-des-Landes aura lieu à Nantes

-Alors qu’en Bretagne des luttes s’organisent contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les lignes THT, les centrales à gaz, les porcheries industrielles, qu’ailleurs, en Italie, au Pays Basque des luttes importantes ont lieu contre les lignes LGV, il n’y a pas de débat prégnant sur le projet de TGV reliant Rennes à Paris ni le plan Bretagne Grande Vitesse.

-Le projet est déjà acté pour tous ceux qui comptent : les élus locaux, le gouvernement central et leurs laquais , Ouest-France…

Les élus n’ont bien sur pas proposé de débat:

Ce projet tous et toutes devraient l’approuver sous prétexte d’écologie (le train pollue moins que l’avion), de désenclavement de la Bretagne (Rennes ne sera plus qu’à une 1heure 30 de Paris, de développement économique (les touristes viendront en masse et les cadres et ingénieurs d’Ile-de-France pourront habiter dans l’est de la Bretagne et être à l’heure à la Défense).

Pour nous le projet de ligne à grande vitesse aura d’autres conséquences pour les Bretons

-Accentuation de la gentrification: par l’augmentation des loyers dans le centre-ville de Rennes (phénomène constaté à Strasbourg après l’arrivé du TGV)

-Augmentation des disparités territoriales (Rennes sera plus près de Paris que de Quimper ou Brest)

-Perte de terres agricoles (avec la construction de nouvelles lignes) ralentissement du développement du TER (les 703 millions d’euros de la part des collectivités bretonnes sauront autant de moins pour les lignes TE

Se poser la question de la LGV et de l’aéroport de notre-Dame-des-Landes c’est se poser la question de la démocratie en Bretagne, le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir décider des projets qui vont influer sur leur vie.

Pour participer au débat sur la question de la LGV, Breizhistance Pays de Rennes proposera une fois par mois une discussion/débat sur le thème de la LGV en invitant des interlocuteurs de différents horizons.

L’objectif de ces débats est de développer de la liaison entre ceux qui luttent contre la gentrification, contre les grands projets destructeurs de l’environnement, contre le mythe de la ré-industrialisation et de la croissance verte, pour la terre, pour des transports véritablement écologiques au service des usagers, pour le vivre et travailler au pays, pour une véritable démocratie en Bretagne.

Aéroport, LGV la même lutte

Le 24 mars une grande manifestation contre l’aéroport aura lieu à Nantes.

La mobilisation contre l’aéroport ne faiblit pas alors que dans le même temps il n’existe pas encore de lutte contre la ligne grande vitesse, Rennes-Le Mans

Ces 2 projets destructeurs de l’environnement partagent pourtant beaucoup de similitude, projets pour une minorité, construits par des multinationales du béton: vinci/ eiffage pour défendre le culte de la vitesse…

Le 7 mars Breizhistance Rennes propose une discussion débat pour :

-discuter et populariser la manifestation du 24 mars

-comprendre quelles seront les conséquences de l’aéroport dans la vie des habitants de Rennes, les conséquences en terme de métropolisation et de gentrification et de destruction de terres agricoles ?

-Quelles conséquences pour l’équilibre territoriale en Bretagne ( concentration des pouvoirs et des équipements sur la façade est de la péninsule) ?

-faire le lien entre les 2 chantiers et leurs projets satellites: dans la métropole rennaise comme le quartier d’affaires euro-rennes, centre des congrès d’affaires au couvent des jacobins…

-attaquer l’argument que la construction de la LGV permettrait d’éviter l’aéroport

Pour en savoir plus sur cette mobilisation :

http://24marsnantes.noblogs.org/

Aéroport / Ligne grande vitesse : la même lutte

Mercredi 7 mars 19h salle du Champ de Mars RENNES

Avec des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Lundi 13 février, le procès prévu pour juger des  militants qui avaient participé à l’occupation de locaux appartenant à la société Vinci a été reporté au 16 mai. Le mercredi suivant, une cinquantaine de personnes se rassemblaient devant le même tribunal pour soutenir les premiers propriétaires à passer au tribunal pour avoir refusé de vendre leur terrain à Vinci – AGO … La série des procès contre les habitants et militants qui s’opposent au destructeur projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes continuent la semaine prochaine …

Lors de la manifestation accompagnant le départ de la tracto-vélo Notre-Dame-des-Landes /Paris, le 6 novembre 2011, un groupe d’opposant-e-s à l’aéroport de Notre Dame Des Landes a “escorté” un membre des renseignements généraux hors du cortège. A la suite de ces faits, deux camarades sont convoqués au tribunal de Saint-Nazaire pour “outrage à agent” le mardi 21 février à 14h. Un rassemblement est prévu devant le tribunal de Saint-Nazaire le mardi 21 février à partir de 13 heures en soutien aux deux camarades convoqués. Face à la criminalisation de la lutte populaire contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, soyons solidaires.

Mercredi 22 février, un rassemblement sera organisé à partir de 9h30, pour soutenir la “deuxième série” de propriétaires ayant refusé de vendre leur terre à la société privé, soutenue elle par les pouvoirs publics, Vinci.

Depuis 2008, la crise économique et financière n’en finit pas de s’amplifier. Alors que l’ensemble des salariés et des précaires la subissent de plein fouet, l’Union Européenne et les Etats, à la merci des banques et des agences de notation, imposent des politiques d’austérité sans précédant. Crise économique, crise financière, crise démocratique, crise écologique … tout ceci n’est-il pas le résultat et l’expression d’un même système politique, d’une même idéologie défendue dans l’hexagone tant par la gauche parlementaire que par la droite ?Des alternatives politiques à cet ordre souvent présenté comme établi existent, venez en débattre à Saint-Herblain le samedi 4 février à partir de 14h30à la salle des Noëlles Tesseries, 4 rue Louis Aragon. Réunion publique organisée par Breizhistance et Saint-Herblain à Gauche Toute.

invités :

Thierry Brulavoine, ancien élu Label Gauche à Saint-Nazaire et porte-parole du Mouvement des Objecteurs de Croissances

Eric Bainvel, membre de la liste Saint-Herblain à Gauche Toute, syndicaliste et militant à Breizhistance

Christian Nedelec, candidat de Saint-Herblain à Gauche Toute aux élections cantonales, délégué CGT et militant au NPA.

L’amendement déposé par les députés Le Fur et De Rugy le 21 décembre dernier, aura, du moins en Bretagne, presque fait oublier que celui-ci s’inscrit dans une loi plus large. La loi dite de «référendum d’initiative partagée» . Cette proposition de loi s’inscrit notamment comme une réponse du gouvernement à l’initiative populaire de l’automne 2009 sur la votation citoyenne contre la privatisation de la Poste, où deux millions de personnes s’étaient exprimées …. Le projet de loi actuelle exige lui près de 4,5 millions de signatures pour saisir l’assemblée et proposer un référendum. D’où le refus du groupe du PCF (“Gauche Démocrate et Républicaine”) de voter la loi mardi dernier.

Tout ne se joue pas en Loire-Atlantique contrairement à ce que titrait Ouest-France dimanche dernier. D’une part, car l’amendement nécessite l’accord de la «région d’accueil», la Bretagne administrative, par référendum. Mais aussi car le Conseil d’Etat reste décisionnaire d’une modification effective des limites territoriales, et que cet amendement ne peut se soustraire du contexte de la loi et du contexte électoral hexagonal.

Mardi dernier, les députés PS Lebranchu et Urvoas, ayant voté en faveur de l’amendement en première lecture se sont abstenus, suivant les consignes de Jean-Marc Ayrault président du groupe PS à l’assemblée. De même, Ronan Dantec, sénateur EELV fraîchement élu sur une liste commune avec le PS, ancien président du CUAB, a déclaré samedi dernier lors du débat organisé par 44=Breizh à Saint-Herblain, qu’il suivrait les consignes du PS et voterait contre la loi qui passera devant le Sénat. La loi étant selon lui “mauvaise”, il se conformait ainsi à ce qu’il pensait être la position du groupe PS. Ce matin, il annonce dans Ouest-France qu’il votera la loi et donc l’amendement. Ce qui a changé ? Ce qu’il croyait être la position du PS, qui plutôt que de voter contre s’est abstenu. Si peu de constance dans des prises de positions, en seulement quelques jours, témoigne de ce contexte électoral tendu et qui lui s’éloigne des enjeux démocratiques.

Cet amendement, s’il a le mérite de poser le débat en terme démocratique, ne sera sans doute pas celui qui permettra l’unité administrative de la Bretagne.

Philippe Grosvalet, nouveau président du Conseil Régional, déclarait hier que ce qui l’importait avant de parler de réunification était «d’avoir des régions fortes». Nul doute, que ses déclaration constituent avant tout une manière de botter en touche sur le débat actuel. Néanmoins c’est un poids essentiel du débat, que faire d’une Bretagne réunifiée sans nouvelles compétences institutionnelles comme un parlement ? Comment ne pas éviter un débat sur une collectivité unique ?

On aurait pu imaginer que cette proposition de référendum d’initiative partagée s’adresse aux collectivités et à la population en élargissant le simple champs d’une modification des limites territoriales. Dans ce cas là la question est bien celle du droit à l’autodétermination, d’une «région forte» certes, mais surtout réellement démocratique.

Il faut se défier des manœuvres et du jeu électoral entre PS et UMP. C’est à la société civile et aux élus des collectivités réellement engagés en faveur de la démocratie en Bretagne, d’imposer le débat sur l’unité territoriale comme partie intégrante du droit du peuple breton à se déterminer sur son avenir institutionnel, économique, social et environnemental. C’est un des moyens de sortir de la dépendance aux enjeux de pouvoir entre PS et UMP.

Mercredi matin a été voté un amendement à l’article L. 4122-1-1 facilitant le processus de réunification de la Bretagne. Il serait désormais possible au département de Loire-Atlantique de «demander, sur proposition d’un cinquième des membres de son assemblée délibérante, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales dans ce département, de rejoindre une région administrative limitrophe», autrement dit la région Bretagne.

Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.
Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.

Contrairement à ce que disent messieurs Auxiette et Ayrault, respectivement président de la région Pays de la Loire et député-maire de Nantes, cet amendement va plutôt dans le sens de la démocratie, puisqu’il permettrait enfin au peuple breton et aux collectivités sensées le réprésenter de se déterminer sur la question de l’unité territoriale bretonne sans que la région Pays de la Loire ne puisse s’y opposer. A l’inverse de ce qu’ils se sont toujours refusés à faire, même en prenant en compte les popualtions des autres départements des Pays de la Loire.

Cet amendement va donc plutôt dans le bon sens, et nous remarquons qu’il correspond à ce que demande les militants de la réunification depuis quelques années, défaire le “droit de veto” de la région Pays de la Loire. Le sens de cet amendement est bien celui du travail des militants de le Réunification auquel ont participés les militantes et militants de la gauche indépendantiste.

Néanmoins, nous souhaitons rappeler que cet amendement est passé en première lecture avec moins de 30 députés présents dans l’hémicycle. Il doit maintenant passer en deuxième lecture, devant le Sénat, puis devant le conseil constitutionnel…. Enfin nous rappelons, contrairement à l’erreur qu’on pu faire certaines associations en disant «qu’il revenait maintenant aux seuls électeurs de Bretagne administrative et de Loire-Atlantique de décider de la réunification», que ce choix sera toujours soumis à la volonté du gouvernement français. Et, malgré les décalrations du chef de l’Etat sur «Nantes en Bretagne», nous observons que les membres et représentants du gouvernement présents ont voté contre cet amendement.

La vraie question reste donc celle du droit à l’autodétermination du peuple breton, celle du droit de décider de ses propres choix politiques sans la barrière que représente le gouvernement central. Si les représentants de la région Bretagne, mais aussi ceux de la Loire-Atlantique et des autres collectivités bretonnes, veulent l’unité de la Bretagne, s’ils veulent pouvoir mettre en place une politique économique, sociale, énergétique, etc … à l’opposé de la politique de l’Elysée, ils doivent se faire entendre et revendiquer un parlement pour toutes les habitantes et tous les habitants de la Bretagne. C’est ce que Breizhistance a fait avec les Jeunes ecologistes 35 et 44, 44=BREIZH et les jeunes UDB, le 15 décembre dernier devant le Conseil Régional de Bretagne, en réclamant un parlement pour une Bretagne réunifiée.

Le collectif 44=Breizh avait appellé à participer devant le siège du conseil régional de «Bretagne» ce soir (15/12) «à un rassemblement le plus large possible réclamant un grand débat des collectivités et de la société civile mettant en place les dispositions préalables à l’obtention d’un statut particulier intégrant un droit à l’expérimentation et des compétences législatives et permettant de réunifier la Bretagne : bref, UN PARLEMENT.»

Breizhistance IS avait invité à s’associer aux militants de la Bretagne unie pour soutenir cette revendication démocratique qui inclue le droit du peuple breton à l’autodétermination.

Nous pensons que nous devons être capables d’initier un campagne large dans l’ensemble de la Bretagne pour influencer la société pour faire progresser au sein du peuple breton des idées démocratiques pour qu’en Bretagne comme dans d’autres pays nous ayons un cadre politique institutionel spécifique.

Pour y parvenir nous devons affirmer que nous n’avons rien à attendre de cadres institutionels  sans pouvoir et non démocratiques comme la région «Bretagne».

Obtenir le droit à l’autodétermination comme peuple nous donnera le droit de choisir ce qui nous convient le mieux sur le terrain de l’environement, de l’économie, des droits sociaux mais nous pourrons aussi déterminer en tant que nation le type de relations que nous souhaitons avoir avec l’état français mais aussi avec les autres états du monde.

Aprés les douces paroles du président de région Jean-Yves Le Drian qui disait regarder avec envie les pouvoirs de l’assemblée galloise, aprés le vote du conseil général du Morbihan pour la réunification de la Bretagne il était temps de montrer qu’il y a des bretons prêts à faire campagne pour gagner leurs droits.

Une cinquantaine de personnes ont répondus à l’appel (malgré la pluie ! ), soutenu par Breizhistance IS, le Parti Breton, les jeunes de l’UDB et ceux d’Europe Ecologie les Verts. Mentionons que trois conseillers régionaux d’Europe Ecologie nous ont rejoints derrière nos banderolles aux slogans clairs.

Plusieurs médias (OF, France 3, Radio Breizh) nous ont interviewés.

La campagne pour un parlement démocratique en Bretagne de Brest à Clisson aurait-elle commencée ?

Et si nous donnions rendez-vous aux bretons favorables à la démocratie devant le conseil régional à chaque session pléniere ?

Il y en a une chaque trimestre, cela serait une façon efficace d’intégrer de nombreuses personnes.

Et sans doute existe il beaucoup de gens prêts à donner du temps, de l’énergie pour cette cause plutot que pour des élections présidentielles d’un état qui nous ne nous apporte rien et se moque de nous.

 

Ur parlamant evit Breizh !

Ar strollad 44= Breizh en doa galvet an dud da vont dirak sez rannvro «Breizh» fenoz ( 15/12) e Roazhon «da c’houlenn ur breud bras er strollegezhioù hag ar gevredigezh sivil da lakaat e plas an diferadurioù kent gounit ur statud dibar ennañ ar gwir arnodiñ, barregezhioù lezenniñ hag a aotrenfe adunaniñ Breizh : en berr, UR PARLAMANT.»

Breizhistance IS en doa galvet da vont a-gevred gant stourmerien Breizh unvan evit skoazell un azgoulenn demokratel hollek-se a zouj ouzh gwir pobl breizh d’en em dermeniñ.

Soñjal a ra deomp e rankomp bezañ gouest da seveniñ ur c’houlzad kabaliñ ledan e Breizh a-bezh evit levezoniñ kevredigezh Breizh evit kas war-raok, e-touesk pobl hor bro, mennozhioù demokratel evit ma vo e Breizh evel ma vez en broioù all , ur framm ensavadurel politikel. Evit en ober ez eo ret deomp embann n’eus netra da c’hortoz digant frammoù ensavadurel dic’halloud ha nann demokratel evel rannvro Breizh.

Kaout ar gwir d’en dermeniñ evel pobl a roio an tro deomp da zibab pezh zo mat deomp war dachenn an en dro, an ekonomiezh, ar gwirioù sokial met bez e c’hellimp dibab a-benn ar fin peseurt darempred hon eus c’hoant da gaout evel broad gant stad c’hall ha stadoù all ar bed.

Goude komzoù flour Jean-Yves Le Drian a embanne n’eus ket pell zo e selle gant avi ouzh galloudoù parlamant Kembre, votadeg unvouezh kuzul-meur ar Morbihan evit Breizh unvan e oa poent lakaat war wel e oa bretoned kat da gabaliñ evit gounit o gwirioù.

Un 50 den bennak o deus respontet d’ar galv  ( ha daoust d’ar glav ! ), harpet gant Breizhistance, Strollad Breizh , Re Yaouank an UDB ha reoù ar re c’hlas. Mennegomp e oa deuet ganeomp tri c’huzulier rannvro ezel eus Europa Ekologiezh a-dreñv d’hor gitonioù livet gant luganioù sklaer.

Meur a vedia (OF, France 3, Radio Breizh) a oa deuet da atersiñ ac’hanomp.

Ha krog e vefe ar c’houlzad evit ma vo ur parlamant demokratel e Breizh eus Brest betek Klison ?

Ha ma rofemp emgav d’ar vretoned a gar an demokratelezh dirak ar rannvro bep tro ma vez un dalc’h hollek gant ar framm-se  ?

Bep tri miz e vez unan, un doare efedus e vefe da embarzhiñ un toullad mat a dud . Ha sur a-walc’h zo kalz anezho er vro kontant da reiñ nerzh ha kalon hag amzer evit se kentoc’h evit dilennadegoù prezidant ur stad na zegas mann ebet deomp hag a ra fae ouzhimp.