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Ur c’hamp emren e brezhoneg e miz Suilhet [Gouere] 2018 :

Petra ‘vo graet ?

Bevañ e brezhoneg, ha n’eo ket kaout ur bern kentelioù.
Labouret ‘vo er parkeier, kinniget ‘vo atalieroù a bep seurt, fardet ‘vo boued asambles, hag amzer a vo ivez da vont d’an aod pe da bourmen. Devezhioù ‘zo ‘vo klasket aozañ kentelioù brezhoneg evit ar re a fello dezho mont. Tabutal ha kaozeal a rimp ivez, evel-just.
Gant ar stajidi eo ‘vo kinniget ar c’hentelioù, an atalieroù hag ar beilhadegoù. Lavarit deomp, enta, petra ‘fell deoc’h aozañ.

Penaos ‘vo graet ?

Etre ar Yaou 12 hag ar Meurzh 17 a viz Suilhet ‘vo graet. Gwelloc’h eo ma c’hellit chom a-hed ar c’hamp, pe daou zervezh d’an nebeutañ.Ne fell ket deomp e vije ker ar sizhunvezh. Goulennet ‘vo gant pep hini reiñ 5 pe 7 euro bennak evit kement devezh ‘vo bet chomet er c’hamp. Ne servijo ket an arc’hant nemet da baeañ ar boued.

Pelec’h e vo ?

War un tiegezh [ur menaj, m’ho peus c’hoant] e Plougastell-Daoulaz. Saout, deñved, yer ha legumaj a zo war an tiegezh, setu arabat deoc’h kas ho chas ganeoc’h.
Un dachenn vras a vo evit kampiñ, setu kasit un deltenn ganeoc’h. Ma ne c’hellit ket kampiñ (evit abegoù yec’hed, da skouer), lavarit deomp. Un disoc’h bennak a vo kavet.

Petra ‘zo da c’houzout a-raok dont ?

Digor eo ar c’hamp d’an holl. Dre se e klaskimp doujañ ouzh an holl, ha surtout ouzh an dud vinorelaet er gevredigezh-mañ : merc’hed, tud paour, heñvelreizhidi hag an holl LGBTI, tud estren pe tud a vev feulster abalamour da liv o c’hroc’hen… Ni fell deomp e vefe an dud-se en o aes er c’hamp-mañ.

E brezhoneg ‘vo graet tout. Anat deoc’h ne vo amprouenn yezh ebet da zervezh kentañ ar staj : deuit memes ma ne gomzit ket mat (c’hoazh), met dav deoc’h gouzout ne vo ket troet ger ebet deoc’h d’ar galleg…

Me fell din mont ! Penaos ‘ran evit lakaat va anv ?

N’ho peus ken nemet skrivañ ur mail da brezhoneg [at] riseup.net (lakaat @ e-lec’h [at]), a-raok ar 5 a viz Suilhet. Displeget ‘vo deoc’h war-lerc’h pelec’h emañ an tiegezh resis, hag all.
Skrivit d’ar mail-se ivez m’ho peus goulennoù da ober ouzhomp.

Piv omp ?

Ur strolladig tud eus Plougastell ha tro-war-dro, ha eus pelloc’h ivez. Lod ac’hanomp a zo ezel eus kevredigezh « Re diwar ar maez ».

Cela fait un an.

Cela fait un an depuis qu’un jeune breton de 18 ans, Erwan, a été laissé pour mort le soir du 7 mai 2017 à Nantes.

Cela fait douze mois depuis qu’Erwan a été violemment agressé à coups de poings, étranglé par des mains gantées, gazé directement dans les yeux, frappé à la tête à l’aide d’une matraque télescopique et de bouteilles en verre.

Cela fait 365 jours depuis qu’Erwan a été lâchement abandonné par ses cinq agresseurs, baignant au sol dans son propre sang et inconscient près de la station de tram Du Chaffault.

Cela fait plus de 8700 heures depuis qu’Erwan a eu ses cervicales fracturées, que son nez a été cassé, qu’il a fait un arrêt cardiaque.

Depuis, Erwan a été plongé dans le coma pendant plusieurs jours. Du sang en quantité importante dans le cerveau. Pronostique vital engagé. Trois mois de corset et de minerve à sa sortie de coma. Des troubles cognitifs persistants. La peur de sortir le soir. Une infirmité permanente. Des séquelles neurologiques à vie.

Les agresseurs d’Erwan appartiennent à la mouvance d’extrême-droite ultraviolente, en l’occurrence le groupuscule « GUD Bretagne » qui s’est depuis auto-dissous. Quatre présumés agresseurs sont arrêtés en juin 2017. La presse révèle alors leurs noms — Joyce Burkart, Tanguy Martin, François Mamès Cosseron de Villenoisy et Antoine Desbas — et leurs profils confirment ainsi l’aspect politique de la tentative d’homicide en réunion. Le cinquième membre de la bande, Matthieu Gaultier de La Richerie, est lui arrêté en septembre 2017, soit 5 mois après les faits…

Des faits de délinquance ultraviolente jamais évoqués sur le blog Breizh Info pourtant très porté sur les chroniques sécuritaires… sans doute un peu beaucoup gêné que des proches aux patronymes bien « bleus blancs rouges » se retrouvent dans la page « justice » des titres de la PQR…

Pourquoi reparler de cette affaire maintenant ?

Il y a quelques semaines, la tombe de l’Abbé Perrot à Scrignac était dégradée et quelques messages antifascistes étaient peints en breton et en français aux abords.

Indignation immédiate d’une partie de l’Emsav (le mouvement breton), notamment dans les milieux catholiques.

Cette campagne d’indignation est bien vite relayée par tous les réseaux que compte l’extrême droite, à savoir le blog Breizh Info de Yann Vallerie et Breiz Atao du multi-récidiviste raciste et antisémite Boris Le Lay, ainsi que leurs relais sur les sites « patriotes français ».

La tentative de récupération — maladroite — ne fonctionnera pas : des catholiques modérés comprendront la manœuvre que tente d’opérer l’extrême droite et se refuseront à cautionner les appels à la vengeance.

Mais la Gauche Indépendantiste Bretonne se retrouve tout de même très vite accusée : on nous reproche de ne pas nous désolidariser d’un acte que nous n’avons ni revendiqué ni commis, et que nous n’approuvons pas ! Gael Roblin précise même au journal Le Poher : « je ne comprends pas qu’on s’en prenne à une tombe. En tant que militant politique, je désapprouve cet acte qui victimise l’extrême droite et qui donne de l’importance à ces groupuscules ». Breiz Atao et Breizh Info et à travers eux toute la mouvance de droite ultra a donc essayé d’exploiter sans succès ce fait divers. Nous reviendrons dans les semaines qui viennent sur le naufrage qu’a été la mobilisation de Scrignac pour la droite ultra qui a réessayé au passage de nous faire croire (en français…) que cet Abbé avait été exécuté en raison de son engagement pour la langue bretonne… Affirmation ridicule…

L’indignation sélective d’un certain mouvement breton

Alors qu’une partie du mouvement breton nous tombe dessus pour nous demander de nous excuser pour un acte que nous n’avons pas commis, nous constatons que l’agression du jeune Erwan est passée complètement inaperçue dans ce même milieu… Malgré de très nombreux articles de la grande presse nantaise. À moins que certains ne veuillent pas voir……

Dans ce qu’on appelle le mouvement breton nous avons pratiquement été les seul·e·s, à la Gauche Indépendantiste, à nous préoccuper publiquement de l’état de santé d’Erwan, à dire que l’extrême droite en Bretagne est un danger permanent et persistant, et à informer régulièrement sur les faits indiquant une certaine porosité assez nouvelle du milieu culturel, politique et médiatique breton avec l’extrême droite.

Contre-attaque

À ceux et celles de ce mouvement breton qui passent leur temps à attaquer la Gauche Indépendantiste pour des motifs futiles, qui nous demandent de nous excuser en permanence, qui nous accusent sans fondements et surtout sans aucune cohérence politique, nous leur demandons de réfléchir simplement aux quelques questions que nous leur soumettons ci-dessous :

  • Comment se fait-il que cet « Emsav » se soucie plus de dégradations sur la tombe d’un Abbé antisémite et proche des milieux collabos assassiné (en temps de guerre) il y a plus de 70 ans plutôt qu’à l’état de santé d’un jeune nantais ?

Erwan est pourtant un jeune breton qui n’aspirait qu’à vivre sa vie normalement… avant qu’il ne croise la route d’une bande de ces 5 sympathisants fascistes. Vu le peu de réaction dans l’Emsav, c’est à croire que l’agression gratuite et ultraviolente d’Erwan n’intéresse pas une partie du mouvement breton. Erwan vit dans un quartier modeste de Nantes avec sa mère qui l’élève seule avec 800 €… Ce mouvement breton n’inclurait donc pas le jeune Erwan dans son projet de société ? Ce mouvement breton préfère nous faire pleurer pour des dégradations stupides sur la tombe d’un vieil Abbé antisémite mort il y a 70 ans plutôt que de parler d’une jeune nantais handicapé à vie suite à une agression fasciste commis par des gens que certains d’entre eux connaissent très bien ?

Pourquoi ces brutes l’ont ils ainsi agressé ? Ils l’ont prit pour un “antifa”, comme son ami lui aussi agressé heureusement moins gravement...c’est ce qu’ils ont admis en garde à vue, garde à vue pendant laquelle certains ont été prolixes sur leur comparses.

Une étudiante en droit militante de l’extrême-droite locale a tenté d’intimider Erwan sur son lit d’hôpital pour lui faire changer sa version. Elle a été jugée et condamnée pour subornation de témoin.

  • Comment se fait-il que cet « Emsav » ne parle pas des liens du blog de Yann Vallerie — Breizh Info — avec Joyce Burkart, l’un des agresseurs présumé d’Erwan ?

Joyce Burkart était pourtant co-listier de Christophe Daniou aux élections législatives de 2012 sur la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine pour la liste « Jeune Bretagne », dont le porte-parole était… Yann Vallerie ! Christophe Daniou qui aura également été colistier FN à Rennes, membre du Bloc Identitaire et connu pour sa proximité avec les fascistes ultras de Casapound comme le rappelait le collectif antifa rennais dans son dossier.

Beaucoup de personnes continuent encore aujourd’hui à relayer les articles du blog d’extrême-droite Breizh Info malgré nos nombreuses mises en garde. Ou, pire, continuent à donner des interviews à ce média, en nous disant qu’il en vaut bien d’autres… On peut ainsi nommer Yannig Bigouin d’EELV, Gael Fleurent du Parti Breton… Quelle honte…

Mais la bande de Joyce Burkart ce n’est pas seulement celle de jeunes fils de bonnes familles proches du FN qui agressent Erwan, et bien d’autres avant. Car cette bande est mêlée à de nombreux actes racistes à Angers et Nantes. C’est aussi eux qui ont semé le trouble dans une manifestation de triste mémoire de Bretagne Réunie en septembre 2016. Un nombre certains de militants siglés « Yaouankiz Breizh » (sigle cache-sexe de toute la mouvance suprémaciste blanche en Bretagne, d’Adsav au Bloc Identitaire et réutilisé en avril dernier à Scrignac) s’était incrustée dans la manifestation de Bretagne Réunie pour le retour de Nantes en Bretagne et ce avec la bénédiction d’une partie des dirigeants de cette association.

L’infiltration du groupuscule d’extrême-droite “Yaouankiz Breizh” en septembre 2016…

 Un an après cette manifestation honteuse nous rappelions :

Pour autant, cela ne semble pas perturber Bretagne Réunie, l’association organisatrice de la manifestation, qui réaffirme que « la réunification de la Bretagne n’est ni de droite, ni de gauche » et qu’elle « accueillera à Nantes tous les supporters de la Bretagne à 5 », refusant ainsi de condamner l’extrême-droite et la jugeant même bienvenue dans son cortège.

Depuis, nous avons réoccupé la rue pour l’unité territoriale de la Bretagne en 2017 et initié un nouveau cycle de mobilisation pour l’autodétermination, et ce de manière clairement antifasciste.

Les médias de la “réinfosphère” de la droite extrême en Bretagne ou complaisant à leur égard sont de nouveaux exclus des mobilisations suite à notre travail d’information et de veille antifasciste.

Une dernière question, cette mise au point ayant été faite, ces boursouflures d’un certain « mouvement breton ni de droite ni de gauche » vont ils continuer à affirmer que les « extrêmes se rejoignent » ?

Nous connaissons la réponse, c’est oui, ils vont continuer, car ils sont responsables de la banalisation des propos de droite extrême, raciste et xénophobe comme le prouvent ce récit.

En septembre 2016 nous écrivions :

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons, qui resteront marqués à tout jamais de leur complaisance ignoble envers des racistes et des fascistes.

Nous n’oublions rien.

L’extrême-droite menace, frappe et tue comme le savent les familles d’Erwan, de Clément Méric et d’autres bretons tués ou handicapés à vie suite aux exactions fascistes.

Il n’y aura pas de négociation ni de complaisance avec ceux qui leur trouvent des excuses…

À bon entendeur…

Des militants antifascistes et indépendantistes bretons de gauche.

 

Da heul ar vanif bet dalc’het e Lannuon gant 500 den diwar galv skoliou bro-dreger emañ ar rouedad Diwan en e bezh war hent ar stourm adarre. Setu ma c’halv an holl da gemer perzh en ur vanifestadeg d’ar sadorn 26 a viz Mae. An tier-bro a gemero perzh ha dreze ar metoù sevenadurel a-benn difenn hor yezh hag hor skolioù.

Rouedad skolioù Diwan a c’halv da gemer perzh er vanifestadeg vras a vo dalc’het d’ar 26 a viz Mae
2018 e Roazhon evit ma vefe kaset war-raok ar statud a zo ret evit e skolioù.

Diwan a c’houlenn e vefe sevenet goulennoù ar c’helenn dre soubidigezh :

Diwan a ra e lod :

  • Krouiñ postoù labour ha buhez er vro
  • Aozañ ur servij publik hep ar peadra
  • Lakaat e pleustr : Frankiz, kevatalded, kengred, digousted, laikelezh
  • Krouet aboe 40 vloaz un hentenn solut hag efedus a zeskadurezh dre ar brezhoneg

Pase Poent d’ ar stad ober e hini :

  • Kevratiñ ar skolioù nevez azalek o c’hrouidigezh
  • Kavout diskoulmoù da vat evit an implijidi nann gelennerien
  • Ma vo paeet ar skodenn skoliatañ gant an holl gumunioù
  • Digeriñ ar postoù skolaerien a zo ezhomm er c’honkour hag er skolioù

Evit lavarout echu gant ar brikolaj ha goulenn ur gwir bolitikerezh diorren ar brezhoneg er skolioù, evit goulenn justis evit ar familhoù, ar vugale, an implijidi.

Diwan a c’halv e izili, mignoned ha kement den hag a soñj ez eo poent bras goulenn groñs digant ar stad kemer e-karg e lod evit ar brezhoneg, da zont da Roazhon d’ar 26 a viz Mae 2018 da 10e30.

Une fois encore nous nous retrouvons aux côtés des organisations et soutiens historiques de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans les diverses manifestations et rassemblements organisés depuis hier en Bretagne en soutien à nos camarades de la ZAD. Et ce aussi souvent qu’il le faudra, de Nantes à Brest, de Rennes à Quimper. Une fois encore nous dénonçons fermement l’attitude du gouvernement qui a décidé de montrer ses muscles sur la ZAD, face à ses occupants, ceux qui défendent un monde différent, basé sur le respect de l’environnement, une agriculture alternative, contre la société de consommation qu’engendre le capitalisme.

Le gouvernement Macron a décidé d’en finir par la violence avec la commune libre de Notre-Dame-des-Landes. La presse est interdite sur place et les informations des mass-médias les plus lus en Bretagne, comme Ouest-France se font le relais, une fois n’est pas coutume, de la préfecture. Ils détruisent des lieux de vie, des terrains travaillés, un mode de vie… Ce gouvernement montre tous les signes d’un glissement vers un autoritarisme fort salué dans son action à Notre-Dame-des-Landes par la droite française comme l’extrême-droite.

Mais n’oublions pas que les précédents gouvernements étaient de la même veine. Macron se faisant le chantre du ni gauche ni droite, ne vient pas de nulle part. Il s’inscrit dans la continuité d’une logique bien plus ancienne qui est la logique de l’État-Nation France. Cet État-Nation n’a de cesse d’écraser les revendications légitimes des peuples à décider de leur avenir que ce soit en matière environnementale, sociale, culturelle, linguistique…

Aujourd’hui il attaque la ZAD et promet des poursuites judiciaires complètement démesurées à tous ceux qui remettront en question sa détermination. Hier, 7 personnes ont déjà été arrêtées et une placée en déféré au tribunal de Saint-Nazaire. Ce soir le chiffre aura surement augmenté. Pendant ce temps les bandes fascistes organisées attaquent à coup de batte de baseball les universités occupées par les étudiants et les enseignants comme à Montpellier, Strasbourg, Tolbiac, le château à Nantes qui héberge 200 sans-papiers et des étudiants grévistes. Et ce sans la moindre condamnation d’un État sécuritaire dans la lignée de ses prédécesseurs. Rappelons-nous de l’acquittement du gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Quid de l’attitude la justice aux ordres de l’État quand l’extrême-droite nantaise issue des beaux quartiers tabassent des jeunes ados ? On leur rappelle que ce n’est pas bien.

Alors oui nous devons dénoncer l’agression armée de la ZAD orchestrée par Macron et son sbire Collomb qui envoient des blindés dorénavant sur les opposants. Mais nous devons aussi condamner l’État-Nation autocrate, centraliste, oligarque, de mise avec les multinationales et les gros investisseurs de l’agro-buisiness qui n’hésite pas à frapper sans discernement quand il détruit par exemple la ferme des 100 Noms, porteuse d’un projet agricole alternatif depuis des années.

C’est aussi un moyen de détourner l’attention alors que se met en place un vrai mouvement social, une grève dure pour les cheminots qui défendent courageusement leurs droits et un service public de transport qui va à contresens de la logique capitaliste du gouvernement. Les habitants de Notre-Dame-des-Landes ne se sont d’ailleurs pas trompés en appelant à soutenir les cheminots.

Tant que le peuple sera privé du droit à l’autodétermination dans la gestion de son avenir social, économique, environnemental, agricole, culturel ou institutionnel, que les décisions seront prises par quelques-uns, élus par quelques autres et légitimés par un système politique obsolète, alors les agressions de l’État-Nation continueront.

Sur la ZAD, contre les grévistes, pour imposer des projets miniers en Bretagne ou une centrale à gaz, contre la langue bretonne ou par son intransigeance à  imposer la partition de la Bretagne, à nous imposer un modèle économique, politique, agricole.

C’est la démocratie qui est confisquée depuis bien longtemps par les puissants et l’agression policière que subissent nos camarades de la ZAD n’en est que l’aboutissement. Il est temps de s’organiser autrement, organiser des résistances partout, exercer notre droit à l’autodétermination ici en Bretagne comme ailleurs pour décider à la base de quoi sera fait notre avenir. Seule une Bretagne Libre et socialiste, de Brest à Clisson en passant par Notre-Dame-des-Landes, brittophone, égalitaire, accueillante et solidaire, féministe, écologiste et organisée à la base, par le peuple breton lui-même, est à même de prendre son destin.

La ZAD a fait germer un espoir révolutionnaire en Bretagne que le gouvernement veut détruire, soufflons sur les braises et allumons de nouveaux foyers un peu partout.

Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

Vive la ZAD ! Vive le droit à l’autodétermination !

Vive la Bretagne libre et socialiste !

Ceux et celles qui ont passé du temps à organiser la mobilisation pour Afrin le 31 mars peuvent être satisfaits de la mobilisation. Prés de 1000 personnes ont défilé dans la ville du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Cette manifestation a été initiée par Alternative Libertaire au lendemain de la mort au combat de Kendal Breizh. Rejoint par la Gauche Indépendantiste et une myriade de collectifs, partis et syndicats ces forces ont porté le soutien à la résistance d’Afrin avec unité et détermination dans les rues de Lorient.

Bien sûr la communauté Kurde de  Lorient, Rennes, Nantes et ses soutiens traditionnels était largement représentée mais les organisateurs peuvent s’enorgueillir d’avoir amené beaucoup de breton-ne-s sans origines Kurdes à leurs cotés.

Cette masse réunie prouve que la dynamique unitaire continue pour critiquer la position de la France et de l’Europe vis à vis de l’invasion Turque à Afrin au Kurdistan de Syrie.

L’enjeu était de taille après l’opération de communication du gouvernement Macron pour faire croire à un soutien aux populations du nord de la Syrie des jours derniers. La foule présente montre que les gens ne sont pas dupes du décalage entre le discours de Macron et le soutien inconditionnel à la Turquie d’Erdogan de ce même gouvernement, et de l’UE en pleine faillite morale.

Les syndicats présents ont montré combien ce combat internationaliste est complémentaire des luttes sociales en cours ici.

Dès le midi, la mairie de Lorient — fief de Le Drian et de ses réseaux — avait été redécorée d’une banderole “Erdogan Assassin, Le Drian complice” pour donner le ton.

Pendant le défilé, les slogans “Bretagne, Kurdistan = solidarité” et celui de la banderole ont largement été repris par la foule présente.

La Gauche Indépendantiste a comme les autres pris la parole au terme de la longue et bruyante manifestation en soulignant notre total soutien à la résistance Kurde, notre appel constant à soutenir les campagnes du Secours Rouge pour les pansements CELOX. Une quête a d’ailleurs rapporté plus de 200 euro.

Parmi les propos de Maiwen Salomon et Gael Roblin on peut souligner :

En tant que Bretons indépendantistes en lutte contre l’assimilation française nous affirmons que nous trouvons hypocrite l’engouement affiché de certains pour le confédéralisme démocratique qui s’esbaudissent devant cette démarche politique novatrice et refuse ici la moindre concession aux langues et peuples opprimés par l’état français. Comme en témoigne les propos scandaleux d’Alexis Corbière de la France Insoumise contre la langue bretonne cette semaine à Paris.

L’UE de Merkel , Jean-Yves Le Drian et Macron ont au moins cette cohérence dans leur politique internationale : celle de soutenir tous les fascistes comme Rajoy et le Roi d’Espagne qui répriment violemment les indépendantistes catalans, comme en témoignent le silence de mort des institutions européennes suite aux nombreuses incarcération de leader Catalans par l’Espagne ou l’Allemagne. Là encore Le Drian a choisi son camp, celui des impérialistes, des monarques, des fascistes. Comme il le choisit en ne disant rien au sort scandaleux fait à Abdullah Ocalan emprisonné à vie par la Turquie.

En tant qu’indépendantistes bretons nous affirmons que soutenir la résistance Kurde et le Rojava c’est s’en inspirer ici dans nos pratiques politiques, ce n’est pas apporter un soutien impérialiste d’occidental éclairé, mais c’est construire les résistances ici basée sur le féminisme, le partage des richesses et sur le droit de tous les peuples a pleinement vivre leur culture, leur langue et à décider sur leur territoire.

La déclaration complète est disponible en PDF ci-dessous :

Vous pouvez également écouter et regarder l’intégralité de notre intervention, soulignant la nécessité de rompre avec un soutien Européocentré et devant en réalité s’inspirer de l’expérience Kurde :

Comme nous l’avions dit auparavant : “Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !”. Ce sera la seule autre façon que la solidarité concrète et directe pour que les masses puissent influer sur le sort des peuples du Rojava. Un pas a été fait dans cette direction samedi à Lorient.

Un appel a été fait en breton, invitant à courir les KMs 438 et 439 de la Redadeg (course populaire de soutien à la langue bretonne) prés de Pontivy le dimanche 6 mai, qui ont été achetés par nos soins au nom de Kendal Breizh.

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à se mobiliser massivement le samedi 31 mars à Lorient à l’occasion de la manifestation en solidarité avec le peuple kurde d’Afrin et en soutien au Rojava.

La ville d’Afrin située au Kurdistan syrien est tombée il y a quelques jours aux mains des troupes fascistes turques obéissant au diktat de leur président Erdogan. La ville d’Afrin a été conquise avec l’aide des terroristes de Daesh et d’Al-Qaida enrôlés par Erdogan, eux-mêmes combattus par les soldats kurdes et leurs renforts internationalistes du YPG-YPJ à Kobane, à Raqqa ou à Deir-er-Zor.

Les habitants de la ville et du canton d’Afrin, les troupes kurdes et les internationalistes venus combattre la coalition turco-fasciste ont été la cible délibéréee de bombardements et autres attaques durant 2 mois sans que jamais la communauté internationale pourtant alertée ne se soit fait entendre.

Une communauté internationale, les Etats-Unis et la France en tête, pourtant bien prompte à s’appuyer sur les mêmes soldats kurdes et internationalistes pour venir à bout des troupes de Daesh à Kobane ou à Raqqa. Si nous appelons à nous mobiliser pour que l’occupation turque d’Afrin cesse, nous appelons aussi à nous élever contre le silence complice des dirigeants internationaux de l’OTAN défendant les intérêts de leur partenaire Erdogan. Des dirigeants internationaux bien connus ici en Bretagne et à Lorient, la ville de Mr Le Drian, ministre des Affaires Étrangères.

Enfin, nous appelons à venir défendre la révolution au Rojava pour laquelle se battent nos camarades kurdes rejoints par les internationalistes. Une lutte menée sur les terres du Kurdistan pour défendre le peuple, la liberté, le droit à l’auto-détermination des peuples et l’égalité entre les femmes et les hommes. Une lutte contre le fascisme de Daesh et d’Erdogan.

C’est pour défendre ces causes que notre camarade Kendal Breizh avait décidé de rejoindre le Rojava avant d’être assassiné par les bombes d’Erdogan et la complicité silencieuse de l’État français.

Si l’on peut tuer un révolutionnaire, on ne peut tuer la révolution. Alors soyons nombreux dans les rues de la ville de Le Drian pour notre camarade Kendal Breizh, pour le peuple kurde, pour la population d’Afrin !

Ur sizhunvezh evit kejañ ha kenober eus ar 24 a viz Meurzh d’ar 1añ a viz Ebrel 2018, en AmbaZADa hag er Wardine

 

Ne vo ket savet aerborzh ebet e parrez Itron-Varia Al Lanneier. Trec’h eo bet ar bobl ur wech c’hoazh, evel ma oa bet trec’h e Plogoñv hag er c’hCarnet a-enep d’ar sañtral, el Larzac a-enep d’an arme, hag e Lemoiz en Euskadi, lec’h ma voe serret ar sañtral nukleel a-raok digeriñ anezhi. Trec’h omp bet gras d’an holl dud a zo bet o stourm asambles, gras d’an dud a zo o chom war al lec’h hag d’ar re a vez o souten anezho eus a-bell. Lañs ha c’hoant ha roio an trec’h-mañ da stourmoù all. Hag amañ war zouaroù dizalc’het Itron-Varia al Lanneier e c’hellomp sevel pe kas war-raok ur mor a vennadoù a blijo deomp.

Abalamour d’an dra-se eo hon eus stourmet a-enep d’an aerborzh hag hon eus harpet ar ZAD, kement e Breizh hag en Euskadi. Deuet omp ivez da sevel an AmbaZADa ha bremañ fell demp kregiñ ‘barzh da vat. Sevel a raimp al lochenn-mañ betek penn, ha labourat a raimp evit ma teufe da vezañ etrebroadel hag etregalaktek. Amañ ‘c’hellimp lakaat pobloù ha tud ar bed a-bezh da gaozeal ha da stourm asambles.

Galvet e oa bet an dud da zont da sevel an ti-mañ ha d’ober anaoudegezh gant ar ZAD. Se zo kaoz emaomp o prientiñ ur sizhunvezh labourioù a-stroll e fin miz Meurzh 2018. Dont a raio tud eus Euskadi ha tud eus komiteoù Breizh evit souten ar ZAD, ouzhpenn tud ar vro. A-hed ar sizhunvezh e vo aozet emgavioù, kaozeadennoù ha festoù e La Wardine. Anv ‘vo eus Breizh ha eus Euskadi, eus o istorioù, eus o yezhoù, eus o stourmoù, hag all.

E Breizh, bezañ trec’h ouzh an aerborzh n’eo ket bet nemet ar bazenn gentañ. Ouzhpenn ar stourm evit harpañ tud Itron-Varia al Lanneier, kaset da benn gant un tregont komite bennak e Breizh a-bezh, e kaver degadoù a gomiteoù oc’h en em gannañ a-enep da zistruj ar frammoù bras nevez: a-enep d’ur sañtral-gas e Landivizio, a-enep d’ur mengleuz aour er Menez Are, a-enep d’an eztennañ traezh, a-enep d’ar mengleuzioù e Bro Dreger ivez, a-enep d’un hent-tro e traoñienn ar Restig e hanternoz Brest, ha kement all c’hoazh. En AmbaZADa ‘vo dav demp ober anv eus tout ar stourmoù-se, hag ivez eus ar stourmoù evit ar yezh, ar sevenadur, ar stourmoù sokial ha feminist.

 

Skoulmet mat eo an ereoù etre ar ZAD hag Euskadi abaoe daou vloaz. Desket hon eus an eil re eus ar re all, dre forzh eskemm oberoù ha soñjoù. Kavet eo bet ul lec’h leun a emrenerezh hag a genglokaat gant an Euskariz. A-drugarez dezho eo bet klevet mouezh ar pobloù nac’het gant ar Stadoù bras. E miz Eost paseet hon oa graet ur c’hamp emren, emgavioù etregalaktek ha labourioù a-stroll. Kejet hon eus ouzh tud o tont eus lec’hioù all c’hoazh, ha kendelc’her a raio al lusk-se da binvidikaat an holl ac’hanomp, e meur a zoare.

N’ouzomp ket c’hoazh petra ‘teuio ar ZAD da vezañ. Met sur omp eus un dra: dav demp bezañ unvan ha soliañ tout ar raktresoù a zo bet lañset dija ma fell demp bezañ kreñvoc’h evit ar Stad. Ma vez klasket gant ar Stad C’hall argas tud ar ZAD pe lakaat e lezenn da dalvezout war an douaroù-mañ e vimp aze, asambles ha seder evit gwriziennañ an amzer-da-zont. Adalek bremañ e vimp oc’h ijinañ un doare nevez da ren ar vro hep gwask ur stad kreizennet hag embregerezhioù bras d’e heul. Ijinañ un doare da vevañ asambles ha da zibab evidomp-hon unan.

 

Da ober

Kontant e vimp ma vez kinniget atalieroù, prezegennoù pe filmoù gant an dud. O klask aozañ kentelioù brezhoneg emaomp ivez, hag e vank kelennerien pe kelennerezed deomp.

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Ken voc’h gwelet,

An AmbaZADa

Les amis et les camarades de Kendal Breizh peuvent être satisfaits de la participation à la journée d’hommage à ce combattant indépendantiste breton mort en tant qu’officier YPG à Afrin au Kurdistan de Syrie.

Ce samedi 10 mars, plus de 600 personnes avaient fait le déplacement pour saluer sa mémoire, celles de tous les militants et militantes Kurdes YPG/YPJ, des Forces Démocratiques de Syrie, celles de tous les internationalistes qui les ont rejoint dans ce combat contre la barbarie de DAESH et l’état Turc.

Cette célébration a eu certes une forte charge émotionnelle en raison de la personnalité d’Olier (Kendal Breizh) et de ses engagements passés en Bretagne mais aussi une forte coloration politique pour pointer les responsabilités politiques du sort des Kurdes d’Afrin qui meurent sous les bombes d’Erdogan dans l’indifférence complète des institutions et états internationaux.

La communauté Kurde de Rennes, Saint-Brieuc, Lorient, Brest et Nantes était bien représentée et les associations Kurdes de France, de Bretagne ainsi que la représentation du Rojava en France sont venues saluer le combattant internationaliste tout en dénonçant le rôle de la Turquie et l’indifférence de l’Occident. Sans bien sur oublier de rappeler leur fraternité avec les autres peuples de Turquie et de Syrie.

Coté politique locale on notait la présence d’Ismael Dupont du PCF 29 qui a rappelé la position de son parti sans équivoque sur la nature du régime autoritaire Turque, de Gerard MAS du NPA Kemper qui a souligné la responsabilité du gouvernement Macron qui interdit les rassemblements de soutien à Afrin comme à Morlaix il y a quelques semaines par la voix du préfet et affirme via son ministre Le Drian que la Turquie a le droit de se défendre contre « les terroristes Kurdes ».

Paul Molac, député Macroniste de Ploermel de tendance régionaliste, venu saluer la mémoire d’Olivier a pu prendre la température de l’auditoire breton qui a chaleureusement applaudit les interventions conspuant les convergences de vue entre LeDrian, Macron et Erdogan. Nous l’invitons à se faire l’écho de ce courroux…

Maiwen Salomon pour la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Le Drian, ministre des affaires étrangères de la France, ex-patron de la région Bretagne, bien connu pour être le laquais du lobby militaro-industriel et productiviste agricole a été en effet la cible de bien des interventions. Notamment celle de Maiwen Salomon pour la Gauche Indépendantiste qui a souligné ces liens honteux de la France avec la Turquie d’Erdogan et les forces impérialistes impliquées dans cette région du monde. Cette France qui continue à traiter de terroristes les femmes et les hommes du PKK, la principale force Kurde du Kurdistan dans l’état Turc.

L’UDB, Breizhistance, SLB, Radio Bro Gwened, Skol Diwan Plonevez-Moedeg ont rappelé la complémentarité de l’engagement d’Olier au Kurdistan dans l’armée populaire des YPG/YPJ et celui qui a été le sien en Bretagne pour la cause de la langue bretonne, de l’écologie, des luttes sociales.

Prise de parole de Ronan au nom des Amitiés Kurdes de Bretagne.

La CGT Enseignement Privé s’est fendu d’une prise de parole bilingue breton-français en souvenir de celui qui fût pion au lycée Diwan de Karaez, en appelant à soutenir les réfugiés de Syrie et les initiatives pour l’arrêt de la guerre à Afrin, le respect du projet des peuples du Rojava.

Des parents de Skol Diwan Plonevez-Moedeg remercient Olier pour les avoir aidés à de nombreuses reprises pour l’école.

Alternative Libertaire a salué leur compagnon de route que fut Kendal Breizh l’anarcho-indépendantiste, avant de clôturer par un vibrant « Vive la Bretagne libre et socialiste ! », mot d’ordre historique de l’Armée Révolutionnaire Bretonne dont l’hymne fut chanté dans la salle bien remplie.

Le “Kan bale an ARB” chanté par Domjo.

Un écho international :

Tout au long de la journée, les militantEs du Secours Rouge International venus de Zurich et Brussel, ont déployés une intense activité informative très visible à travers une grande table d’information.

Table d’information du Secours Rouge.

La projection du documentaires « Because we need to take guns » rendant compte en images de l’engagement de nombreux militantEs internationalistes au Rojava a attiré plus de 200 spectateurs.

Suivez la campagne “Shengal” en Bretagne -> @ShengalBreizh !

Cela sans doute explique le succès que l’initiative féministe des Femmes de Shengal Breizh a rencontré sur place en relayant ici en Bretagne la campagne du Secours Rouge pour alimenter en pansements hémostatiques les unités non mixtes du Shengal et du Rojava.

Plus de 1000 euros ont ainsi pu être récoltés pour cette campagne CELOX sous ces différentes déclinaisons. Vous pouvez toujours faire un don par ici.

Du CELOX présenté sur une table : ces pansements hémostatiques d’urgence permettent de sauver beaucoup de vies, faites un don pour en envoyer sur le terrain !

La Gauche Indépendantiste Flamande du VSB, les amis basques d’Olier eux aussi présents sur place physiquement ou par le truchement des réseaux sociaux ont salué la justesse du combat de notre camarade, de ses compagnons et du peuple Kurde.

À Toulouse le même jour à l’initiative de l’Organisation Communiste Marxiste-Léniniste Voie Prolétarienne et du NPA, du Comité de soutien au Peuple Kurde CSPK Toulouse et de la maison Franco-Kurde Midi Pyrénées, près de 300 personnes ont défilés dans la rue pour rendre hommage eux aussi à Kendal Breizh et à tous les internationalistes tombés et soutenir la résistance d’Afrin.

La banderole d’hommage à Kendal Breizh à Toulouse.

Ce fut un moment intense que d’entendre les hommages militaires à Kendal Breizh, par la voix d’un message vocal enregistré par le commandant de la section internationale YPG dans laquelle notre camarade combattait :

Enfin, une lettre émouvante écrite par Kendal Breizh avant son départ au Rojava a également été lue, dans laquelle il réexpliquait les raisons de son engagement pour la révolution au Kurdistan.

Et après ?

Tous cela démontre un grand potentiel de mobilisation populaire et le 31 mars prochain Alternative Libertaire appelle à manifester pour soutenir Afrin et le peuple Kurde à Lorient, ville de Jean-Yves LE DRIAN, le ministre des affaires étrangères.

Cette date semble s’imposer à tous et toutes comme une convergence des forces pour continuer dans cette dynamique.

Ainsi Gael Roblin, au noms des anciens prisonniers politiques bretons, a souligné :

La lutte des femmes et des hommes d’Afrin pour rendre possible un autre futur, une alternative sociale et féministe à l’ordre impérialiste, au fondamentalisme religieux, à Bachar et à Erdogan c’est la lutte de tous les travailleurs.

Olier, Kendal Breizh nous a tous bluffé par son courage, son audace. Il aurait pu après Raqqa rentrer en Bretagne mais il s’est porté volontaire pour Afrin qui depuis 50 jours résiste à Erdogan. Il en est mort comme beaucoup d’autres volontaires dont vous voyez les portraits aujourd’hui.

Une résistance qui n’a d’égale que l’indifférence complice du gouvernement de Macron et Jean-Yves Le Drian qui est décidément la honte de Bretagne qui, de Barcelone à Afrin, choisit de s’aligner sur les positions des fascistes de Rajoy ou Erdogan contre le droit à l’autodétermination des peuples. Le droit de construire une société basée sur la libre association des peuples, le partage, le respect, l’éducation, le rejet de la course aux profits, du racisme, de l’antisémitisme, de l’islamophobie… C’est ce qu’Olier percevait de juste dans le projet de confédéralisme démocratique.

Nous avons tous été bluffé par le courage de Kendal Breizh et de ses camarades.

Ils ont raison : seul l’engagement des femmes et des hommes du peuple sauvera Afrin et le Rojava, les institutions internationales sont absentes… elles se taisent et rampent depuis 50 jours… devant le dictateur fasciste Erdogan comme en 1939 elles rampaient devant Franco. Vous connaissez la suite.

Alors mobilisons-nous pour qu’Olivier ne soit pas mort pour rien ! Que notre colère solidaire d’Afrin résonne dans les rues de Bretagne et deviennent un brouhaha insupportable pour Le Drian !!!

Que le ministre des marchands de canons Jean Yves Le Drian soit la honte de la Bretagne cela ne fait aucun doute. Kendal Breizh est son honneur.

Rendez-vous donc le 31 mars à Lorient et avant dans toutes les mobilisations d’urgence pour Afrin.

[Vidéo n°4/5]Carhaix / Karaez : Hommage à Kendal Breizh & journée d'information sur la révolution au Kurdistan.• Minute de silence• Prise de paroles de représentants kurdes• Chansons kurdes• Prise de parole du représentant de l'Amitié Kurde de Bretagne• Prise de parole du Secours Rouge• Prise de parole de Gael Roblin pour la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance Dieub Ha Sokialour / Bretagne en luttes / Breizh o stourm).• Prise de parole de l'école Diwan de Plounevez-Moedeg.• Prise de parole de RBG – Radio Bro Gwened.• Diffusion audio d'un message de Hogir, commandant du Tabur YPG International / YPG International Tabur.• Lecture d'un témoignage de Marcus, l'un des camarades de Kendal Breizh au Rojava.• Diffusion de photos sur fond sonore d'un poème écrit par un basque libertaire en exil depuis des années.

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 10 mars 2018

L’une des vidéos live de l’hommage diffusé sur la page Bretagne Info, pour voir les autres allez par ici.

A-benn lidañ an 8 a viz Meurzh « Devezh Stourm Etrebroadel evit Gwiriou ar Merc’hed » hon eus dibabet da gemer perzh er c’houlzad « Shengal » da zastum arc’hant evit kas lienennoù hemostatek da stourmerezed YJS (Unvezioù Merc’hed Shengal) ha YPJ (Unvezioù Gwarez ar Merc’hed) e Shengal hag er Rojava.

Petra eo ar c’houlzad Shengal ?

Tapet hon eus an diviz da aroueziñ ar c’houlzad en ur skignañ war un dachenn ledan tre skritelloù ma weler Ivana Hoffman warne. Piv eo Ivana Hoffman ?

Ar stourmerez wregelourez , etrebroadelourez a oa aet d’an anaon 3 bloaz zo, d’ar 7 a viz Meurzh 2015 er stourm enep DAESH er Rojava. Peget zo bet skitellou un tamm pep lec’h e Breizh e Naoned, Roazhon, Gwengamp, Lannuon, Brest ha Kiberen a-benn lakaat war wel ar muiañ ar gwellañ ur c’houlzad a saveito buhezioù.

Ar gasadenn gentañ gant lienennou hemostatek Celox zo erru er Shengal div sizhun zo hag an eil zo war an hent !

Kemerit perzh: pegit pe roit !

Ma fell deoc’h kemer perzh oc’h pedet da bellgargañ ar skritelloù da begañ anezhe e lec’h a garfed. Deuit e darempred ganeomp dre shengalbreizh(at)gmail.com, bez e c’hellit ivez ober un donezon en linenn dre al lec’hienn www.shengal.xyz

Enor da gKendal Breiz

E Karaez e vimp d’ar sadorn 10a viz Meurzh evit rentañ enor d’hor c’hamalad Kendal Breizh (Olier) lazhet er c’hurdistan e Afrin d’an 9 a viz c’hwevrer e-pad ur vombezadeg durk.

Deuit e darempred ganeomp !

Heuliit ac’hanomp dre dTwitter war @shengalbreizh !

Kiberen
Naoned
Lannuon

Afin de célébrer le 8 mars, « Journée internationale de luttes pour le droit des Femmes », nous avons décidé de participer à la campagne Shengal, et récolter des fonds pour envoyer des pansements hémostatiques aux combattantes YJS (Unités de femmes de Shengal) et YPJ (Unités de Protection des femmes) à Shengal et au Rojava.

C’est quoi la campagne Shengal ?

 

 

Nous avons décidé de symboliser cette campagne en diffusant massivement des affiches sur lesquelles apparaît Ivana Hoffman.

Qui est Ivana Hoffman ?

 

Cette militante féministe, internationaliste, est décédée il y a 3 ans, le 7 mars 2015 au combat face à Daesh au Rojava. Des collages un peu partout en Bretagne à Nantes, Rennes, Guingamp, Brest, Lannion et Quiberon ont été effectués afin de visibiliser au maximum cette campagne qui sauve des vies.

Le premier lot de pansements Celox est arrivé à Shengal il y a 2 semaines et le 2ème lot est en route !

Participez : collez ou faites un don !

Si vous aussi, vous souhaitez participer, nous vous invitons à télécharger les affiches et bandeau, et à les coller où bon vous semble.

Contactez-nous via shengalbreizh(at)gmail.com. Vous pouvez également faire un don sur le site www.shengal.xyz.

Hommage à Kendal Breizh

Nous serons également présentes à Carhaix ce samedi 10 mars,  pour l’hommage de notre camarade Kendal Breizh (Olier), décédé au Kurdistan à Afrin le 9 février, lors d’un bombardement des forces turques.

N’hésitez pas à venir nous voir !

Et suivez-nous sur Twitter  : @shengalbreizh !

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