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De nombreuses personnes et organisations commentent la décision de Bretagne Réunie de ne pas manifester à Nantes le 30/09. Parmi les contributions reçues, voici celle de Jean-Do Robin. Les organisations du cortège anticapitaliste, la Gauche Indépendantiste et 44=Breizh communiqueront leurs consignes dans les heures qui viennent.

Messieurs les coprésidents de la mal nommée “Bretagne Réunie”,

C’est en tant qu’ancien adhérent du CUAB et de ce qui fut, jadis, sous le nom de “Bretagne réunie”, une organisation unitaire et démocratique œuvrant efficacement à la réunification administrative de la Bretagne historique, que je vous adresse cette lettre ouverte.

Votre communiqué de ce jour, 27 septembre 2017, annonçant l’annulation du rassemblement prévu à Nantes samedi prochain est en effet d’une lâcheté et d’une hypocrisie consommées.
En effet, en vous présentant comme les victimes de comportements extrémistes que vous vous refusez à identifier clairement :

1° Vous continuez à faire l’impasse sur les responsabilités de “Bretagne réunie” elle-même, à l’origine de la division actuelle du mouvement pour la réunification de la Bretagne, en particulier sous la présidence du très contestable Jean-François Le Bihan.
Qui, en effet, peut oublier l’alignement, en 2013-2014, de la direction de “Bretagne réunie”, sur l’appel du patronat breton, incarné par Alain Glon, à une journée pour “libérer les énergies en Bretagne”, autrement dit :

  • pour remettre an cause aussi bien les quelques normes environnementales qui protègent tant bien que mal la Bretagne des ravages de l’agriculture intensive et de l’agro-chimie, incarnés justement par M. Glon et ses compères de l’institut de Locarn,
  • pour remettre en cause les cadres juridiques qui préservent encore le droit des salariés à des conditions de travail et à des revenus récents (Alain Glon, université d’été de l’Institut de Locarn, septembre 2013, en réponse à un journaliste qui lui demande s’il ne faudrait pas instituer un Smic régional : « J’irai plus loin. Il faudrait rendre la liberté au travail et pour autant qu’employés et employeurs se mettent d’accord sur des dispositions qui leur conviennent, ça peut se faire au cas par cas, ou entreprise par entreprise. » Chacun pensera ce qu’il voudra d’un tel point de vue qui trouve aujourd’hui sa concrétisation dans la loi El Khomry et dans les ordonnances Macron. Mais il s’agit là d’un positionnement politique de fond, d’un choix de société sur lequel il était totalement déplacé qu’une association comme Bretagne réunie prenne position, dans un sens comme dans l’autre.
  • En rejoignant le très confus mouvement des “Bonnets Rouges”, au point de s’y fondre presque, Bretagne Réunie a alors apporté sa caution à un discours, pour ne pas dire à un programme économique (libéral et productiviste), outrepassant le cadre très strict qui fut toujours celui de l’ancien et regretté CUAB,
  • Cette inscription de Bretagne Réunie dans une logique libérale fut alors confirmée par le soutien affiché de son président en exercice Jean-François Le Bihan à Marc Le Fur, candidat UMP aux élections du conseil régional de Bretagne en 2015 et grand défenseur de toujours de l’élevage porcin intensif… JF Le Bihan dont l’apparition publique sur la liste de le Fur fut à peine consécutive à sa démission de pure forme et très provisoire de la présidence de Bretagne Réunie…
  • Enfin, le ponpon de cette dérive fut certainement l’entré au CA de Bretagne Réunie, sans aucune opposition de ses co-lisiers,  du néo-nazi Kevin Blackwell, ancien membre du PNFE, célèbre depuis sa condamnation pour la tentative d’incendie et l’agression violente dont il se rendit coupable, contre des militants de l’UDB sur le stand qu’ils tenaient lors du festival de Lorient en août 1999. Comment s’étonner alors de la présence de plus en plus visible, agressive et structurée d’énergumènes issus de l’extrême droite, xénophobe et raciste, dans les manifestations organisées par Bretagne Réunie, tandis que de nombreux démocrates les désertaient et que des adhérents de longue date du CUAB, et c’est mon cas, mettaient fin au paiement de leur cotisation.

C’est bien la direction de Bretagne Réunie qui, depuis 4 ans, porte l’entière responsabilité de la profonde division qui est aujourd’hui celle du mouvement pour la réunification de la Bretagne historique.

Il n’y a donc rien de surprenant à ce que des organisations proches de la gauche indépendantiste bretonne aient estimé nécessaire de mettre fin à cette hypocrisie et appellent à un cortège distinct, au sein du rassemblement prévu samedi prochain, pour dénoncer la récupération de notre mouvement commun par les forces politiques au service du capitalisme sauvage et par l’extrême droite xénophobe, dont la seule présence est haïssable en ce qu’elle dénature et discrédite les fondements démocratiques qui inspirent notre revendication.

Les termes-mêmes de votre communiqué sont en effet un illustration éclatante de la mansuétude avec laquelle vous accueillez l’extrême-droite à vos côtés, réservant, sans avoir la franchise de les nommer, la qualification d’extrémistes aux seuls mouvements de la gauche indépendantiste bretonne et du mouvement antifasciste en Bretagne : “ces groupuscules extrêmes ont décidé avec détermination d’exploiter notre rendez-vous annuel à des fins partisanes et ont la vive intention de scander des slogans n’ayant rien à voir avec la réunification de la Bretagne. Ils entendent récupérer et instrumentaliser notre manifestation festive pour la placer dans le contexte des mouvements sociaux en germination.

Ce ne sont donc pas ces militants anti-fascistes qui doivent être tenus pour responsable du fiasco de votre appel au rassemblement du 30.09.2017, mais bien vous-mêmes et votre honteuse indulgence envers les récupérations les plus nauséabondes de notre mouvement démocratique. C’est aussi pourquoi, tout en déplorant la division de notre mouvement, j’avais choisi d’apporter ma pierre à la dénonciation de l’omerta dont bénéficient vos turpitudes depuis 4 ans, en participant, moi aussi, au cortège pour une Bretagne anti-fasciste et anti-capitaliste.

Jean-Do ROBIN, le 27.09.2017,

ancien adhérent du CUAB,

ancien président de l’Union des Enseignants de Breton,

ancien vice-président du Conseil Culturel de Bretagne.

La Gauche indépendantiste bretonne organise vendredi 29 septembre un meeting de solidarité avec le peuple catalan.

Il est fondamental après les déclarations de Jean-Yves Le Drian en faveur d’une Espagne forte et unie que le bretons se mobilisent pour faire respecter le droit à l’autodétermination du peuple catalan.

On y parlera aussi de l’appel international de soutien au peuple catalan que nous avons initié et signer par de nombreuses organisations de nations sans état sous domination française et de la manifestation pour l’unité de la Bretagne qui se déroulera le lendemain à Nantes.

Nous recevrons Gautier Sabrià, membre de la CUP (Gauche indépendantiste catalane), pour nous expliquer la situation actuelle en Catalogne, où sera organisé dimanche 1er octobre un référendum d’autodétermination, malgré l’interdiction du pouvoir central de l’état espagnol. Gautier Sabrià nous expliquera le processus qui a amené à l’organisation de ce référendum, et il nous éclairera également sur la situation du Nord de la Catalogne situé dans l’état français.

Rendez-vous vendredi 29/09 à 20h00 au Centre culturel breton “Yezhoù ha Sevenadur” à Saint-Herblain / Sant-Ervlan (44).

Infos pratiques :


Tram ligne 3, Bus 50 & 54 — Arrêts “Sillon de Bretagne”, “Angevinière”.

Le 30 septembre prochain défilera à Nantes la traditionnelle manifestation pour la réunification de la Bretagne. L’an dernier, celle-ci avait été l’occasion pour une centaine de militants d’extrême-droite de défiler impunément dans les rues de Nantes en scandant des slogans racistes.

Depuis, ces mêmes militants néo-nazis ont tabassés un jeune homme de 18 ans le soir du second tour des présidentielles, le laissant pour mort, et ont été inculpés pour diverses agressions racistes à Angers et à Nantes.

Pour autant, cela ne semble pas perturber Bretagne Réunie, l’association organisatrice de la manifestation, qui réaffirme que « la réunification de la Bretagne n’est ni de droite, ni de gauche »  et qu’elle « accueillera à Nantes tous les supporters de la Bretagne à 5 », refusant ainsi de condamner l’extrême-droite et la jugeant même bienvenue dans son cortège.

Yaouankiz Breizh, la même organisation qui menait le défilé de l’extrême-droite l’an passé, a d’ors et déjà appelé à contrer le cortège anticapitaliste le 30 septembre. Les récents événements de Charlottesville aux États-Unis, où une militante antifasciste a été assassinée par un néo-nazi, rappellent la dangerosité de laisser des fascistes défiler. La Bretagne est une terre de luttes et de résistances. Il donc impensable que la manifestation pour la réunification de la Bretagne soit encore une fois l’occasion pour les groupuscules les plus radicaux de l’extrême droite violente de venir parader dans les rues de Nantes.

Afin de rappeler à l’extrême-droite qu’elle n’est pas la bienvenue dans nos rues, nous appelons à former un cortège antifasciste, féministe et anticapitaliste le 30 septembre à 15h, place de la Petite Hollande.

Nantes, le 14 septembre,

Les différents groupes organisateurs du cortège anticapitaliste.

Quelques sources sur les innombrables agressions commises

par l’extrême droite à Nantes :

Octobre 2014 : 2 matons qui partaient de la manifestation bretonne font des saluts nazis dans le tramway à Nantes.

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-prison-avec-sursis-apres-les-saluts-nazis-15-10-2014-132157

Novembre 2015 : « Nantes. Deux cocktails Molotov jetés dans le squat des migrants »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/incendie-criminel-deux-cocktails-molotov-dans-le-squat-des-migrants-3825345

Juin 2017 : 4 militants du GUD arrêtés pour un tentative d’homicide contre des adolescents à Nantes :

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/agression-du-chaffault-les-quatre-suspects-ont-ete-ecroues-5084218

Août 2017 : « Extrême droite. Entre Nantes et Angers, un long feuilleton de violences racistes »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/entre-nantes-et-angers-un-long-feuilleton-de-violences-racistes-5214967

Septembre 2017 : « Nantes L’étudiant d’extrême droite soupçonné d’avoir commis d’autres violences »

https://www.presseocean.fr/actualite/nantesletudiant-dextreme-droite-soupconne-davoir-commis-dautres-violences-08-09-2017-244626

Lors de la campagne présidentielle, le candidat Macron déclarait en substance en avril 2017 qu’il souhaitait développer l’enseignement des langues « régionales ». Des paroles en l’air électoralistes ? La réponse n’a pas tardé à venir !

Le gouvernement Macron vient de déclarer soudainement et sans alternative qu’il souhaite en finir avec les contrats aidés. En procédant de la sorte, les réseaux associatifs, certaines collectivités … ainsi que le secteur de l’enseignement en langue bretonne représenté par les écoles Diwan voient leur fonctionnement sérieusement mis en danger. Pourquoi en finir avec de tels contrats pour faire des économies ? Car les emplois de ces secteurs ne produisent pas d’argent, ou si peu. Les secteurs sociaux, culturels et éducatifs ne sont jamais la priorité des décideurs libéraux de tous poils qui agissent dans une logique productiviste.

C’est pour cela que nous appelons les travailleurs de Bretagne à se joindre aux mots d’ordre de grève et à manifester le 12 septembre prochain partout où des rassemblements seront organisés pour lutter contre la réforme du droit du travail.

Dans l’immédiat, 84 emplois sont en danger à la rentrée scolaire prochaine au sein des écoles Diwan suite à la décision de l’État Français de ne pas prolonger les contrats aidés. La gauche indépendantiste est entièrement solidaire des travailleurs de Diwan, des enfants scolarisés et de leurs parents mis en difficulté par cette décision.

Nous appelons à manifester le samedi 2 septembre à 10h30 à Nantes (devant la préfecture) ou à Quimper (place de la Résistance) pour :

– que tous les emplois soient préservés.

– que les postes en péril soient pérennisés.

que les écoles Diwan soient, au même titre que les écoles publiques, bénéficiaires du forfait scolaire versé par les communes dans le cadre de la loi NOTRe de 2015. Ce qui permettra à tous les postes d’être pérennisés. Il ne suffit pas que les communes signent la charte « Ya d’ar brezhoneg » si le mode de financement des écoles Diwan, permis par la loi, n’est pas l’égal des écoles publiques.

changer le statut juridique de Diwan en un statut public local.

La Gauche Indépendantiste/ Breizhistance-IS

E-pad ar c’houlzad prezidantel e embanne an danvez kandidad Macron e miz Ebrel 2017 e faote dezhañ diorren ar c’helenn yezhoù “rannvroel”. Komzoù toull evit tapout mouezhioù ? Deuet eo buan-mat ar respont !

Embannet en deus ar gouarnamant Macron e faot dezhañ echuiñ gant ar c’hevradoù skoazellet. Gant seurt dibab e vez taget tachenn ar c’helenn brezhonek e metoù Diwan kement hag hini ar c’hevredigezhioù pe strollegezhioù zo. Echuiñ gant seurt kevradoù evit espern arc’hant peogwir ne broduont ket a arc’hant just a-walc’h. Tachennoù ar sokial, ar sevenadur pe an deskiñ a teu bepred a eil renk gant lojik produadour ar frankizourien.

Setu perak e vez galvet ganeomp ivez ober harz-labour ha da gemer perzh er manifestadegoù e vo un tamm pep lec’h e Breizh d’an 12 a viz Gwengolo a-enep adreizh gwir al labour. 84 post-labour a zo en arvar a-benn an distro-skol e-barzh framm Diwan abalamour da zibab ar Stad C’hall. Kengred eo an tu kleiz dizalc’hour ouzh labourerien Diwan, bugale Diwan hag o c’herent lakaet diaes un nebeud deizioù a-raok an distro-skol.

Gervel a reomp da vanifestiñ d’ar Sadorn 2 a viz Gwengolo da 10e30 e Naoned (dirak ar prefeti) pe e Kemper (plasenn ar Rezistañs) evit ma vo :

– savetet an holl bostoù labour en arvar.

– an holl bostoù lakaet da vezañ treuzfeurmet e postoù padus. – sikouret ar skolioù Diwan evel ar skolioù publik gant arc’hantaouiñ ar c’humunioù dre ar “forfait scolaire” (Lezenn NOTRe eus 2015). Pezh a lakao an holl bostoù da vezañ padus. N’eo ket a-walc’h d’ar c’humunioù sinañ karta “Ya d’ar brezhoneg” ma n’eo ket evit ober evit ma vo kevatal an arc’hantaouiñ-se.

– cheñchet framm lezennel Diwan en ur stadud publik lec’hel.

An tu kleiz dizalc’hour /Breizhistance-IS

Diwar ginnig dizalc’hourien ha dizalc’hourezed an tu-kleiz ez eus bet skrivet ur galv kensinet gant un toullad frammoù all da zibuniñ war diazezoù enebgapitalour , gwregelour hag enebfaskour e Naoned e dibenn miz Gwengolo. Sed aze ar galv skrivet ha skignet gante.

D’an 30 a viz Gwengolo e Naoned e vo ur vanifestadeg evit ma vo adunvanet Breizh. A vloaz-da-vloaz eo deuet ar manifestadegoù evit an adunvanedigezh da vezañ nebeutoc’h-nebeutañ politikel o gerioù stur. Ar gevredigezh e-karg eus o aozadur he deus kavet gwelloc’h mont war-zu an istor hag an identelezh gant e gerioù stur e plas lakaat an demokratelezh hag ar gwir d’en em dermeniñ e kreiz ar stourm.

E 2016, en ur nac’hañ kondaoniñ en a-raok perzhiadur an tu-dehoù pellañ er vanifestadeg, evel e veze graet ingal, ar gevredigezh Breizh Unvan he deus roet tu da stourmerien Adsav mont pell ganti. Taget zo bet beajourien an trawmway gant saludadennoù nazi, kemeret en deus perzh ivez un tropellad faskour er vanifestadeg dindan anv « Yaouankiz Breizh », peadra da lakaat ul lodenn eus ar vanifesterien da guitaat an dibunadeg.

Pa vez er mare-mañ stourmerien an tu-dehoù pellañ o tagañ muioc’h-mui, en un doare feuls, meur a hini er gevregedigezh vreton, e embannomp sklaer n’o deus nag ar bobl nag al labourerien eus Breizh netra da c’hortoz digant an tu-dehoù pellañ a dreuzgas mennozhioù dispellaus eus an identelezh vreton.

N’hon eus netra da c’hortoz ken nebeut all digant ar bolitikourien a vez o tibuniñ an eil goude egile war leurenn Breizh Unvan. Barrek int da c’hoari gant arouezioù evit adtapout ha treitouriñ hor stourmoù evit mad o buhez politikel pa n’int ket na youllek na gouest da lakaat da dalvezout ur c’hemm ensavadurel e Breizh.

Evel e vez gwelet gant ar stourmoù e Breizh (a-enep ar raktresoù mengleuz, a-enep aerborzh Kernitron-al-Lann), ar stourmoù etrevroadel e Kurdistan, Katalonia, Chiapas, Euskal Herria, en trevadennoù gall…. e vimp trec’h gant hon aozadur deomp-ni.

O kemer harp war ar skouerioù-se e weler eo gant hon aozadur deomp-ni hag oc’h ober gant an en em dermeniñ e vez lakaet da dalvezout doareoù all d’ar sistem kapitalour ha disokial. An doareoù all-se a lakao da gemm an darempredoù a c’halloud, da cheñch al lojik a surentez ha moustrus, da wareziñ hon endro hag hor frammoù buhez, d’en em zizober eus ar c’hreizennerezh gall hag e doare da unaniñ an holl.

N’hon eus ket ezhomm a bennoù bras evit ma vo lakaet an dud a vev e Breizh d’en em zieubiñ. Deomp-ni d’en em aozañ ha d’ober evit ma vo ur c’hemm ensavadurel. Ur c’hemm ensavadurel evit adunvanedigezh ar vro, ur c’hemm ensavadurel ha grogo da lakaat da dalvezout doareoù politikel all, doareoù sokial all, doareoù ekonomikel all, doareoù endro all, e Breizh hag e pep lec’h.

Galvet oc’h neuze da zibuniñ gant an ambroug enebgapitalour unvan d’ar sadorn 30 a viz Gwengolo e Naoned.

Sinet betek bremañ gant : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste

L’an dernier, la traditionnelle manifestation de Bretagne Réunie avait été l’objet de fortes polémiques suite à la présence en son sein pour la première fois d’un fort groupe d’extrême-droite composé de membres d’Action Française, Adsav, Identitaires, Renouveau Français. Nous écrivions ceci :

La direction de Bretagne Réunie sous couvert d’apolitisme a fait fuir des mobilisations pro réunification de larges secteurs progressistes et démocrates. En réalité c’est cette direction partiellement vendue à la frange la plus extrême de la droite locale, tout en prétendant être non partisane, qui a permis encore une fois à des politiciens professionnels de venir vendre leur soupe électoraliste sans perspective pour faire progresser l’idée du droit à décider en Bretagne et qui a laissé rentrer, en connaissance de cause, des néo-fascistes dans une manifestation pour la démocratie.

Depuis, Bretagne Réunie s’est doté d’une nouvelle direction qui refuse clairement dans son appel à manifester le 30/09 prochain à Nantes la présence de l’extrême -droite. Nous nous en réjouissons.

Par ailleurs, à l’initiative de la Gauche Indépendantiste, deux réunions ont eu lieu en pays Nantais pour initier un regroupement anticapitaliste pour ce 30/09. C’est sur ces bases clairement antifascistes que 4 formations et collectifs appellent à y participer pour également refuser de laisser la rue bretonne au personnel politique parisien libéral qui n’a jamais œuvré pour l’exercice du droit à l’autodétermination, et pour rappeler le lien entre combat breton et luttes sociales et environnementales.

Voici ci-dessous le texte d’appel de cette initiative. D’autres collectifs sont en discussion pour la rejoindre.

La Gauche Indépendantiste.

30 septembre 2017 à Nantes :

Manifestons pour une Bretagne réunie et anticapitaliste !

Le 30 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour la réunification administrative de la Bretagne. Au fil des années, ces rassemblements légitimes ont été marqués par une dépolitisation croissante des mots d’ordre. L’association organisatrice préférant l’agitation de thèmes tournés vers la justification historique et identitaire, plutôt que d’axer le combat sur son caractère démocratique et notre droit à l’autodétermination.

En refusant de condamner préalablement la participation de l’extrême droite, comme cela était traditionnellement le cas, l’association Bretagne Réunie a prêté le flanc à des débordements inacceptables. Militants d’Adsav agressant des passager-e-s du tram avec des saluts nazis, présence au sein de la manifestation d’un cortège fasciste sous l’étiquette « Yaouankiz Breizh », ont amené l’année dernière une partie des participant-e-s habituel-le-s a quitter le défilé.

Alors que les militant-e-s d’extrême droite multiplient ces derniers temps les agressions violentes contre de multiples composantes de la société bretonne, nous réaffirmons avec force que le peuple et les travailleurs-ses de Bretagne n’ont rien à attendre de ces derniers qui véhiculent des conceptions excluantes de l’identité bretonne.

Nous n’avons rien à attendre non plus des politicien-ne-s qui se succèdent chaque année à la tribune de Bretagne Réunie. Elles et ils agitent des symboles qui témoignent plus de leur art à récupérer et trahir nos luttes au profit de leur carrière plutôt que leur volonté et capacité à provoquer un véritable changement institutionnel en Bretagne.

Comme le montrent les luttes bretonnes contre les projets miniers ou l’aéroport, ou les luttes internationales au Kurdistan, au Chiapas, en Catalogne, au Pays Basque, dans les colonies françaises… C’est notre auto-organisation et la pratique de l’auto-détermination qui permettront de mettre en place les alternatives à l’ordre capitaliste et antisocial actuel, qui amèneront à renverser les rapports de domination et la logique sécuritaire et répressive, à protéger notre environnement et nos cadres de vie, à nous défaire du centralisme français et de son caractère uniformisant.

Nous n’avons pas besoin de chef-fe-s pour permettre l’émancipation des personnes vivant en Bretagne. Il nous revient de nous organiser et d’agir nous-même pour une rupture institutionnelle en faveur de l’unité bretonne, engageant la mise en place des alternatives politiques, sociales, économiques et environnementales nécessaires, en Bretagne et partout ailleurs.

Nous vous appelons donc à rejoindre le cortège anticapitaliste unitaire le samedi 30 septembre prochain à Nantes pour ne laisser aucun espace à l’extrême-droite et affirmer la complémentarité de nos luttes.

Premiers signataires : Action Antifasciste Nantes, NPA, Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, Gauche Indépendantiste Bretonne, Bro Duig enepfaskour/Pays de l’Aven Duig antifasciste.

D’ar 14 a viz Even e oa bet aozet un emvod foran gant Radio Kerne e kreizenn Yezhoù ha Sevenadur e Sant-Ervlan e-kichen Naoned. Ouzhpenn 60 den a oa bet o kemer perzh en emvod-se, ar pezh a ziskouez mat ar youl tro-dro d’ur raktres radio hollvrezhonek e Bro-Naoned.

Ur filmig a oa bet savet gant Gwagenn.TV evit gouzout un tammig hiroc’h diwar-benn ar raktres-se. Setu respontoù Morgane Bramoullé a labour e Radio Kerne :

Sed amañ un destenn hollvrezhonek hon eus lennet war lec’hienn Indymedia Naoned. Dedennus eo gwelet ez eus brezhonegerezed ha brezhonegerien o aozañ seurt kampoù en un doare emren ha moarvat e vo laouen lennerien/lennourezed zo o kemer perzh en devezhioù labour en tiegezh-se e Plougastell-Daoulaz.

E miz Suilhet o tont, e Plougastell-Daoulaz.

Ur c’hamp evit bevañ e brezhoneg, ha n’eo ket kaout ur bern kentelioù.

Fliked, faskourien : chomit er gêr.

• Petra ‘vo graet ?

Bevañ e brezhoneg, ha n’eo ket kaout ur bern kentelioù.

Labouret ‘vo er parkeier, kinniget ‘vo atalieroù a bep seurt, fardet ‘vo boued asambles, hag amzer a vo ivez da vont d’an aod pe da bourmen. Bemdez, e-pad un eurvezh pe ziv e vo aozet kentelioù brezhoneg evit ar re a fello dezho mont. Tabutal ha kaozeal a rimp ivez, evel-just.

Gant ar stajidi eo ‘vo kinniget ar c’hentelioù, an atalieroù hag ar beilhadegoù. Lavarit demp, enta, ma fell deoc’h aozañ un dra bennak pe labourat war ur poent yezh bennak.

• Penaos ‘vo graet ?

Div lodenn a vo er staj-mañ :

– d’ar Meurzh 11 ha d’ar Merc’her 12 a viz Gouere e vo staliet an traoù, renket al lec’h, aozet ar program. Digor e vo d’an holl dija.

– d’ar Merc’her 12, war-dro 5 eur goude merenn e krogo ar staj da vat, betek ar Sul 16.

N’eo ket dav deoc’h chom a-hed ar c’hamp, met mat eo ma lavarit demp peur e teufec’h, demp da brenañ boued d’an holl.

Ne fell ket deomp e vije kêr ar sizhunvezh. Goulennet ‘vo gant pep hini reiñ 5 pe 7 euro bennak evit kement dervezh ‘vo bet chomet er c’hamp. Ne servijo ket an arc’hant nemet da baeañ ar boued.

• Pelec’h e vo ?

War un tiegezh [ur menaj, m’ho peus c’hoant] e Plougastell-Daoulaz. Saout, deñved, yer ha legumaj a zo war an tiegezh, setu arabat deoc’h kas ho chas ganeoc’h.

Un dachenn vras a vo evit kampiñ, setu kasit un deltenn ganeoc’h. Ma ne c’hellit ket kampiñ (evit abegoù yec’hed, da skouer), lavarit deomp. Un disoc’h bennak a vo kavet.

• Petra ‘zo da c’houzout a-raok dont ?

Digor eo ar c’hamp d’an holl. Dre se e klaskimp doujañ ouzh an holl, ha surtout ouzh an dud vinorelaet er gevredigezh-mañ : merc’hed, tud paour, heñvelreizhidi hag an holl LGBTI, tud estren pe tud a vev feulster abalamour da liv o c’hroc’hen… Ni fell deomp e vefe an dud-se en o aes er c’hamp-mañ.

E brezhoneg ‘vo graet tout. Anat deoc’h ne vo amprouenn yezh ebet da zervezh kentañ ar staj : deuit memes ma ne gomzit ket mat (c’hoazh), met dav deoc’h gouzout ne vo ket troet ger ebet deoc’h d’ar galleg.

• Me fell din mont ! Penaos ‘ran evit lakaat va anv ?

N’ho peus ken nemet skrivañ ur mail da brezhoneg [at] riseup.net (lakaat @ e-lec’h [at]). Displeget ‘vo deoc’h war-lerc’h pelec’h emañ an tiegezh resis, hag all.

Skrivit d’ar mail-se ivez m’ho peus goulennoù da ober ouzhomp.

• Piv omp ?

Ur strolladig tud eus Plougastell ha tro-war-dro, ha eus pelloc’h ivez. Lod ac’hanomp a zo ezel eus kevredigezh « Re diwar ar maez ».

Aozadurioù politikel ha sindikadoù a bep seurt eus ar Stad C’hall o deus divizet en em gavout hiziv (lun 19 a viz Even) da c’houde eil tro an dilennadegoù er Parlamant. C’hoant o deus en em gavout er straedoù evit stourm a-enep da gemennadurioù gouarnamant Macron a vo implijet evit distruj gwir al labour hep tabut ebet er Parlamant. An aozadurioù a zo bodet asambles dindan an anv “Talbenn Sokial“.

 

Un destenn bet skignet tro-dro Gwengamp a vo tu deoc’h lenn amañ dindan.

 

Setu amañ listenn an darvoudoù kinniget e Breizh a-bezh evit an 19 a viz Even :

  • Roazhon : 5e00, plasenn ar republik
  • Sant-Brieg : 6e00, skwar Allende
  • Gwengamp : 6e00, plasenn an Ti-Kêr
  • Brest : 6e00, sal ar sindikadoù, bali Georges ClémenceauUL CGT Gwengamp
  • Sant-Nazer : 6e30 plasenn Amerika Latina
  • Naoned : 6e00, plasenn Bouffay
  • An Oriant : 6e00, plasenn Aristide Briand
  • Lannuon : 6e00, plasenn an Ti-Kêr

 

Kemennadurioù adalek miz Gouere ?
Macron a gerzh war ar parlamant ha kod al labour.

Dalc’homp penn !

Abalamour da betra e vijee dleet deomp leuskel amzer da vMacron ? Na c’hortozer ket pa vez kaoz eus distruj ar postoù-labour hag ar goproù, evit ar re vresk pe dilabour, evit ar re hep lojeiz pe dibaper…Muioc’h evit biskoazh ez eomp « war vale » war-du an diskar sokial ! Petra zo kaoz e vije dleet deomp gortoz hep ober mann ebet ? Petra zo kaoz e vije ret lezel ar plas d’an tu-dehoù pellañ ?

 

Gwir eo eo bet dilennet Macron enep da Le Pen, met evit an dro gentañ gant e brogram en doa dastumet 8 528 585 mouezh war un hollad a 35 737 724 a dud bet o votiñ. Ar program ? Nebeutoc’h a barlamant, nebeutoc’h c’hoazh a bouez gant dezveg al labour, muioc’h a Uber hag a vreskted. Pres zo war Macron setu ma ra gant prosezadur ar c’hemennadurioù. Petra zo e scenario ar gemennadur gentañ ?

Pep tra zo prest evit miz Gouere. Petra zo e-barzh ?

  1. Astenn ar brioriezh d’an emglevioù dre embregerezh. Lezenn El Khomri (diwar-benn al labour) a roe an aotre d’en ober evit hirder an amzer labour. An implij, ar goproù hag an aozioù labour a vo en emglevioù ivez.
  2. Kendeuzet e vo ensavadurioù dileuriañ an implijidi (KE, DI, PYSAL)
  3. An dic’haouioù e kenkaz e vezer ezfredet en un doare nann reizh a vo stanket d’ur serten live. Un taol fall eo evit lezvarn ar Prud’hommes, ur prof eo a-benn reiñ an tu d’an implijerien da skarzhañ prim al labourien.

Peseurt mod e vo graet gant al lezenn engwiriadur evit ren dre gemennadurioù ?

  1. Ober vann da gaout un eskemm sokial gant ar sindikadoù
  2. Ha goude se e c’hello ar gouarnamant embann ur gemennadur. Engwiriet e rank bezañ gant ar parlamant hervez mellad 38 ar vonreizh. Lakaet da reolennoù ez eo ar c’hemennadurioù a vo talvoudus kerkent a beurwiriekaet gant ar parlamant.

 

Petra zo kaoz e fell d’an talbenn sokial sevel ur stourm gant an holl,gant ar muiañ a dud posubl ? Abalamour da betra e rankfe ar pal se bezañ un doare da lakaat an holl sindikadoù da labourat asambles ?
Pouezus meurbet eo ar gemennadur gentañ. Ma c’hell Macron ober al lezenn evel ma karo ez ay betek penn o tiskar ar gounidoù sokial bet tapet dre ar stourmoù sokial hag ar c’henskoazell. Hag e-keit se eo laouen tre ar MEDEF/EAEG.
Galv diazez an talbenn sokial a oa e bal kenderc’hel gant ar stourm enep d’al lezenn labour ha d’ar waskerezh, ha setu amañ e-barzh ar vro e c’halvomp hiziv an deiz :

D’en em vodañ d’al lun 19 a viz Even da 6e noz dirak ti-kêr Gwengamp.

 

Kinnig a reomp da aozañ ar stourm o klask lieskementiñ ar c’hengerc’hioù , an doareoù stourm, ar bodadegoù, ar manifestadegoù, hep ankouaat an emvodoù-meur en embregerezhioù hag er melestradurezhioù.Pres zo warnomp, dav eo en em aozañ en un doare lec’hel e pep lec’h ma c’heller sevel ur c’heñver-nerzh.

Deus un tu all e faot deomp adlâret e nac’homp ar gwask direizh a zo bet hag a bad, setu ma c’houlennomp ma vo distaoliaet an 2000 den bennak bet barnet ha kondaonet evit o stourm enep al lezenn labour ha lezet da vont diouzhtu ar Roazhoniz zo toullbac’het c’hoazh.

Sinet gant : UL CGT Gwengamp, Solidaires Gwengamp, CNT 22, France Insoumise Gwengamp, NPA Gwengamp, Breizh O Stourm, PCF-Talbenn an Tu-kleiz.