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Nathalie Appéré

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Comme beaucoup nous sommes atterrés par le double discours du Parti Socialiste en général et de la mairie de Rennes en particulier vis à vis des réfugiés fuyant la guerre et la barbarie.

Nathalie Appéré et son équipe l’ont clairement montré en assignant en justice et en demandant une amende contre une dizaine de demandeurs d’asile Somaliens qui campent au parc des Gayeulles où ils ne sont pas à l’abri d’agressions venant de l’extrême droite comme celle qui a eu lieu cet été tout en déclarant le même jour vouloir participer aux initiatives de soutien aux migrants.

Au delà de la polémique on est bien loin de l’attitude volontariste de la mairie de Barcelone en Catalogne qui a mit, sans attendre, autour de la table associations, collectifs de soutiens aux migrants, habitants, et institutions locales dés le début de la crise en se déclarant ville refuge. Initiative qui a été imitée par Pampelune/Irunea gérée par la gauche Indépendantiste Basque et par de nombreuses villes de l’état espagnol.

Il est temps que la mairie de Rennes ville et Rennes métropole assument l’exemplarité que leurs confère leurs rôle de capitale administrative de la Bretagne en impulsant de concert avec Nantes et les autres villes bretonnes d’une certaine importance et le conseil régional la création d’un réseau de villes refuges à l’image de l’initiative barcelonaise, et ce sans attendre le feu vert des instances du PS parisien ou de la préfecture.

Une telle démarche redonnerait un peu de crédit au discours du PS qui en a bien besoin sur ce terrain comme sur d’autres et permettrait à tout un chacun de s’impliquer au mieux via les associations de solidarité avec les migrants pour auto-organiser en Bretagne une politique migratoire généreuse et solidaire avec ceux qui fuient les guerres impérialistes et la misère.

Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) : Gael Roblin

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Da heul galv Ada Colau (Maerez Barcelona) he doa kinniget e vije lakaet kêrbenn Katalounia da lec’h bod evit ar repuidi a zegouezh ez niverus e Kornog Europa, en deus Joseba Asiron (Maer Irunea/Pamplona e Bro-Euskal ha dizalc’hour anezhañ) roet da c’houzout e oa laouen d’ober kement all e kêr brasañ Navarra.

An daou dilennad, evel maerez Madrid, a fell dezho strollañ nerzhioù o c’humun a gevred gant skiant prenet ar c’hevredigezhioù arbennik evit skoazell ar repuidi hag en em harpañ war brokusted o annezidi.

Er stad c’hall e krog un dornad dilennidi da studial un doare d’ober kement all, evit poent e Breizh e c’hortozer c’hoazh un intrudu damheñvel. Marteze a-walc’h e kredje da skouer Nathalie Appéré (maerez Roazhon) en em zislavarout oc’h embann e vije tomm da lakaat Roazhon da gêr repu p’emañ hi o klask skarzhañ divroidi Somalia eus o c’hamp bet staliet gante e-pad an hañv e park ar “Gayeulles”.

Padal e vije aes a-walc’h da sevel ur rouedad kerioù kengred dasparzhet war Vreizh a-bezh evit degemer ar repuidi a glask pellaat diouzh ar brezelioù ha deus ar baourentezh. N’eus ket ezhomm evit en ober eus aotre ebet roet gant Pariz.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus dibabet treiñ e brezhoneg ur skeudenn a weler kalz war ar genrouedad hag er sportvaoù evit adembann n’eo ket kontrol ar stourm evit frankiz hor bro, hor yezh gant ar c’hengred a dleomp d’ar repuidi a gaver stank war an hentoù.

Un doare simpl da reiñ da c’houzout ivez d’hon dilennidi eo poent bras heuliañ skouer Barcelona hag Irunea !

Frank a wirioù an hini eo ! Skignit ! Pegit ! Ha deuit e darempred ganeomp evit kaout ar stumm pegsun hag ar skritelloù a deuy maez dizale !

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Beaucoup de choses ont été dites sur l’occupation de la maison de la rue de Chatillon à Rennes ces derniers jours. Bien peu d’articles de médias professionnels se sont penchés sur le profil des initiateurs des mobilisations qui ont amenés certains à participer à la constitution de milices de type fascistes pour prétendument réclamer justice. Enfin personne ou presque n’a osé critiquer le rôle de Ouest-France et d’un de ses rédacteurs , en particulier Serge Leluyer déja épinglé il y a quelques années par ACRIMED pour ses articles droitiers,  dans le lancement de cette campagne d’intox dans laquelle toute la droite la plus extrême et la plus virulente de Bretagne et même de l’hexagone s’est engouffré.

Il semble évident que la propriétaire va recouvrer son bien à l’issue de l’audience du 22 mai suite à son dépot de plainte au bout de 18 mois d’occupation. Mais qui va en profiter puisqu’il est inhabité depuis 8 ans et visiblement insalubre ( c’est peut être pour ça qu’il n’était pas mis à la location ? non ? ) ? Elle ou bien ses descendants après un rachat au prix du marché de l’immobilier par des promoteurs qui se jettent sur la quartier Gare, Saint-Hélier et Sainte-Thérèse comme la vérole sur le bas clergé ?

Pour qui défilent ces “braves gens” défenseurs du droit à la propriété ?  Pour Maryvonne ou pour les projets des spéculateurs capitalistes qui n’auront jamais assez de mots pour remercier la municipalité PS/PC/UDB/EELV pour son projet de mises en concurrence des territoires et de gentryfication de la capitale administrative de la Bretagne ?

Une grande partie des réponses se trouvent dans le dossier du collectif antifasciste de Rennes à lire ici :

http://issuu.com/mod-all-media/docs/dossier-maryvonne-thamin-low

En réponse à la réforme territoriale présentée par le gouvernement français, la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) appelle l’ensemble de ses sympathisants et plus largement toute personne favorable à la réunification de la Bretagne à se joindre, à l’appel de 44=BZH, à la manifestation du 28 juin prochain à Nantes à 14h devant la préfecture de Loire-Atlantique.

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En préalable de la manifestation (site officiel), rendons nos cartes électorales en signe de protestation, comme le demande le collectif 44=BZH.

Le 2 juin dernier, le président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moult rebondissements rocambolesques signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode bâillonnant la démocratie populaire pour privilégier la petite cuisine entre barons locaux socialistes.

Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laisse une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de notre pays. Les silences de certains ou le radical changement de position d’autres élus témoignent d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisée face au pouvoir central. La responsabilité du PS, de ses barons locaux comme de ses jeunes apparatchiks dirigeants, est bien sûr de taille. Ainsi l’éternel adversaire de la Bretagne, Jacques Auxiette mais également les maires de Brest, Nantes, St Nazaire et Rennes (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun, Nathalie Appéré) en passant par Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole se sont prononcés à l’unisson pour la fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire en cosignant un texte le 26 mai dernier. Philippe Grovaslet, président du Conseil Général de Loire-Atlantique, est aussi sur la même ligne. Les mentions spéciales du retournage de veston reviennent malgré tout à François Cuillandre dont le conseil municipal avait émis un vœu pour la réunification le 25 juin 2009, et à Nathalie Appéré, 1ere adjointe de l’équipe municipale ayant le 4 février 2009 voté un vœu prenant en compte « la réalité historique et culturelle de la Bretagne qui dépasse les limites administratives actuelles. »

La ministre en charge de la décentralisation, Marylise Lebranchu, qui fin 2011 alors qu’elle était députée dans l’opposition présentait un amendement pour la réunification avec d’autres parlementaires, a été la première à renier ses engagements vis-à-vis de la Bretagne. En décembre 2013, au nom du gouvernement, elle a ainsi émit un avis défavorable à l’amendement De Rugy-Le Fur, trahissant ainsi ses électeurs et ses prises de positions sans cesse renouvelées pendant la primaire socialiste et les campagnes présidentielles et législatives.

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian n’est pas en reste non plus. Lui qui misait sur la possibilité pour la Loire-Atlantique de rejoindre la Bretagne par un droit d’option offert aux départements leur permettant de changer de région en est pour ses frais. Valls tout comme Vallini, secrétaire d’Etat en charge de la réforme territoriale ont très vite écarté cette hypothèse.

Tous ces élus soit disant représentants du peuple ont ainsi complètement confisqué le débat sans jamais donner la parole à la société civile, tombant enfin les masques de leur adhésion à l’oligarchie technocratique. De petits arrangements entre amis voulant préserver leur pré carré, se fichant bien du message de défiance, pourtant très clairement exprimé par leurs électeurs, en mars et mai dernier.

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De petits arrangements entre amis craignant qu’une Bretagne à 5 départements ne créé une faille dans la France une et indivisible ? « Une réunification qui ouvrirait la boîte de pandore des revendications identitaires » comme l’a dit l’historien et démographe Hervé le Bras, proche de Jacques Auxiette, exprimant ainsi tout au haut ce que nombres de jacobins indécrottables pensent tout bas.

Dans cette belle unanimité des Grands élus du PS et de l’UMP le président du Conseil Régional de Bretagne, Monsieur Massiot qui réclame dans sa lettre à la Bretagne, comme la Gauche Indépendantiste depuis des années, une Assemblée de Bretagne, doit se sentir bien seul au PS breton.

La responsabilité de cet échec repose aussi sur les organisations politiques qui ont donné des gages à ce gouvernement en leur accordant une certaine confiance quant à la perspective de cette réforme. Nous sommes passés d’une manifestation réclamant une Assemblée de Bretagne à 5 départements avec 10 000 personnes à Nantes le 19 avril, à des élus se rabattant la veille de l’annonce de cette réforme, sur le statu-quo institutionnel en Bretagne (comme le fait aujourd’hui Jean-Jacques Urvoas).

Cette réforme qui aurait du favoriser la démocratie locale, permettre une organisation territoriale cohérente et enfin respectueuse de la volonté majoritaire exprimée par les bretons en faveur de la réunification, est sacrifiée. Pire, les chantres du libéralisme économique la détourne sans vergogne de cet objectif pour en faire un instrument au service de leur propagande idéologique de réduction des dépenses publiques et de moins-disant social.

Le secrétaire d’État à la réforme territoriale Vallini justifie ainsi sa « réforme » uniquement à l’aulne des pseudos économies qu’elle permettrait : « Le budget des collectivités locales représente au total 250 milliards d’euros. Les meilleurs spécialistes pensent qu’en tablant sur des économies d’échelle et des suppressions de doublons qui pourraient à terme représenter de 5 % à 10 % on arrive à un gain annuel de 12 à 25 milliards d’euros à moyen terme. Ce qui est beaucoup. Sans parler des gains de temps et d’efficacité qui sont difficilement quantifiables mais sans doute très importants ».

Pourtant même si on se place de ce point de vue de telles affirmations ne résistent pas à la réalité des chiffres. En 2012, la totalité des dépenses des régions représentait 28 milliards d’euros, soit… 12% de l’ensemble des collectivités locales. Sur ces 28 milliards, 17 sont des dépenses de fonctionnement. Dans les dépenses de fonctionnement 11 milliards sont des dépenses d’intervention (enseignement, formation professionnelle, transport régional).
Dans ces conditions, prétendre économiser 12 à 25 milliards n’est qu’une imposture.

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Le conseil général de l’Oise a décidé de consulter par référendum ses habitants sur le projet de rattachement de la Picardie à la Champagne-Ardenne, dans le cadre de la réforme territoriale, a-t-on appris ce vendredi 13 juin. Comment ce qui est possible dans l’Oise ne l’est pas en Loire-Atlantique ?

Alors oui il y a urgence à mettre en place les conditions pour un référendum d’autodétermination organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements.

Le 28 juin, montrons notre détermination pour créer le rapport de force indispensable à la réunification de la Bretagne !
Le 28 juin, montrons notre détermination dans la rue afin d’organiser un référendum pour une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements !

Seule la lutte paie, luttons jusqu’à la victoire !

L’émotion est palpable à Rennes depuis qu’est connue la nouvelle relative à la tenue d’un meeting du FN dans l’ancienne bourse du travail (salle de la Cité) samedi 8 février dans le cadre des élections municipales. De nombreux appels à manifester contre cette insulte faire à la mémoire du mouvement ouvrier fusent.

Nous appelons nos adhérents et sympathisants à se joindre au cortège antifasciste qui partira de la place des Lices à 18H30 place des Lices.

Nous sommes stupéfaits du manque de courage de la municipalité PS/PC/PRG/UDB qui a accepté cette location en invoquant la légalité républicaine, et de son hypocrisie alors que cette même équipe a refusé un prêt de salle (au Champ de mars) à un collectif de chômeurs le 5 décembre 2009 et avait justifié l’intervention violente de la police qui avait blessé des manifestants.

Le PS banalise ainsi le Front National en le présentant comme un parti comme les autres.

L’équipe municipale ajoute dans Ouest-France (édition de Rennes du 6 février) que le refus de location peut être motivé  « par des considérations fondées sur le maintien de l’ordre et la tranquillité publique ». Alors que la préfecture annonce une véritable occupation militaire de la vieille ville pour garantir au FN son droit de réunion, personne ne doute que le risque de violences sera grand samedi. C’est la majorité municipale qui en sera responsable, pas les antifascistes.

Les militants de la Gauche Indépendantiste de Rennes (Breizhistance)