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Prés de 400 personnes ont pris part à Lannemezan au rassemblement pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah qui  y entame sa 32 ème année d’incarcération en raison de son combat contre l’impérialisme et le sionisme au Liban, son pays, et en Palestine. Parmi eux une petite délégation de la Gauche Indépendantiste Bretonne, mais aussi nos camarades Occitans de Libertat et de l’OCML/VP,  nous reproduisons ici le texte lu par nos camarades.

La gauche indépendantiste bretonne réaffirme sa solidarité avec George Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais emprisonné par l’état français depuis 1984 et libérable depuis 1999. Soutenir George Abdallah, c’est soutenir la lutte des masses populaires palestiniennes et de leurs avant-garde combattantes contre le colonialisme et l’impérialisme américain comme français soutien sans faille de l’apartheid. C’est pourquoi nous portons depuis des années le combat pour sa libération en Bretagne en organisant réunion d’information, rassemblement et manifestation pour popularisé la lutte de ce combattant exemplaire de la cause palestinienne, et que nous avons tenu à être présent à Lannemezan pour exiger sa libération après 32 ans de détention ça suffit !

La résistance du peuple palestinien à l’occupant sioniste est toujours aussi forte malgré la terrible répression auquel elle fait face nous tenons donc à exprimer notre soutien complet à la résistance palestinienne dans toute ses composantes et particulièrement au FPLP.

Nous tenons également à exprimer notre solidarité avec les 6 camarades de la gauche indépendantiste basque emprisonné à Lannemezan : Didier Agerre, Frederic Haranburu, Iñaki Esparza Luri, Juan Ibon Fernandez Iradi, Jose Ramon Lete Alberti et Joseba Segurola Kerejeta. Ils ont tous été condamnés pour des actions de résistances à des peines très lourdes allant de 17 ans d’emprisonnement pour Didier Aguerre à la prison à perpétuité pour Frederic Haranburu ces condamnations sont intolérables d’autant plus que les perspectives de libération déjà lointaine sont sous la menace constante d’une extradition vers l’état espagnol qui signifierait la torture et de nouveau l’emprisonnement pour de longue peine. C’est également pour cela que nous sommes ici, pour exiger L’amnistie de tous les prisonniers politiques basques, le droit au retour des réfugiés basques qui ont dut fuir la répression de l’occupant et le droit à l’autodétermination du peuple basque. Aministia Ta Askatasuna !

Palestine Vaincra, Libérez George Abdallah !

lannemezan

Information tirée su site : http://www.ism-france.org/ sur lequel vous trouverez notamment d’autres communiqués des autres composantes de la résistance Palestinienne. Le FPLP est la principale composante marxiste révolutionnaire du mouvement de la résistance Palestinienne.

31 juillet 2015 – Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a dénoncé le crime terrifiant commis par des colons, qui ont incendié des maisons palestiniennes à Duma, près de Naplouse et ont tué le bébé Ali Saad Dawabsheh, âgé d’un an et demi, et blessé grièvement sa mère, son père et son frère.

Le gouvernement Netanyahu de terroristes et de meurtriers porte la responsabilité de ce crime d’une cruauté indescriptible, qui exige de nous tous que nous intensifiions la résistance et déclarions la guerre aux colons et à leurs colonies.

De tels crimes honteux contre des enfants font partie intégrante de la terreur sioniste continue contre notre peuple, terreur qui n’a pas cessé pendant plus de 67 années, et les massacres font partie de la stratégie des colons sionistes dans leur guerre contre le peuple palestinien et reflètent la nature de l’Etat sioniste en Palestine.

Le Front appelle en urgence les masses palestiniennes à exprimer leur fureur et à répondre à ce crime à tous les niveaux, en intensifiant la résistance pour confronter l’occupation et les colons, par la confrontation collective et l’organisation, et la formation des comités populaires dans les villages, les camps de réfugiés et les villes en Cisjordanie pour répondre aux colons et à leurs crimes, notant qu’il est clair que l’appareil de sécurité de l’Autorité Palestinienne a absolument failli à protéger nos populations contre les colons et leur violence constante.

Le Front a également exigé que les responsables palestiniens déclarent un état d’urgence et d’action urgente pour répondre à ce meurtre brutal et à l’escalade des crimes contre notre peuple et il a réitéré sa demande que l’Autorité Palestinienne mette fin à la coordination de sécurité avec l’occupation, en particulier après que des enfants ont été pris pour cibles et brûlés vifs, et aille devant la communauté internationale pour délégitimer l’Etat d’occupation et poursuivre les dirigeants politiques, militaires et colonialistes devant les tribunaux internationaux pour leurs crimes contre notre peuple.

Le Front a souligné que l’escalade des crimes sionistes contre notre peuple exige une réelle unité d’action palestinienne à tous les niveaux, qui inscrive l’intérêt collectif palestinien à la priorité la plus haute. Le FPLP a également appelé toutes les forces de justice dans le monde, les mouvements sociaux et les Etats, à soutenir le peuple palestinien, à exposer les crimes de l’occupant contre le peuple palestinien, et à promouvoir et élargir le boycott total et l’isolement de l’occupant à tous les niveaux et dans tous les forums.

Source en anglais : pflp.ps
Traduction : André Comte

Nous étions une trentaine cet après-midi ( vendredi 19 juin )  à mener une action contre la boutique Orange de la rue Lebastard (centre de Rennes), en solidarité avec la résistance palestinienne. Le but de ce rassemblement à l’entrée de la boutique était de dénoncer la responsabilité de l’entreprise dans la colonisation en Cisjordanie et dans le massacre commis à Gaza l’été dernier. Nous appellons à intensifier les actions ciblant les locaux et boutiques des entreprises (notamment françaises) qui, comme Orange, participent activement à l’occupation de la Palestine. Voici le tract distribué à 500 exemplaires dans et devant la boutique.

(A noter l’arrivée très rapide – plan vigipirate oblige – de policiers et gendarmes, appellés pour tenter de prévenir toute tentative d’entrave au commerce ; lesquels sont partis après s’être aperçus que leur présence dissuadait particulièremet les potentiels clients d’entrer dans la boutique …)

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L’été dernier, tous les médias parlaient de la Palestine, et du massacre israélien qui faisait 2 147 morts dans la Bande de Gaza. Si un « cessez-le-feu » est aujourd’hui en place dans et autour de la Bande de Gaza, cela ne doit pas nous faire oublier la réalité du terrain. En Israël, les violences racistes perdurent, tout comme les crimes de l’armée et de la police. En Cisjordanie, la colonisation s’intensifie, la répression des manifestations continue et des arrestations ont souvent lieu. Dans la Bande de Gaza, le siège est toujours en place, et les matériaux de (re)construction n’ont pas pu entrer depuis l’été dernier.

Quiconque est déjà allé en Palestine sait qu’il n’y a pas par moments une « escalade de la violence ». Il y a au contraire, de la part d’Israël une colonisation et une répression permanentes, et la volonté d’asphyxier un territoire et un peuple, dont le massacre de l’été dernier fut le prolongement direct.

Pour s’opposer à l’occupation de la Palestine par Israël, depuis dix ans, à travers la campagne Boycott, Désinvestissements, Sanctions, les organisations de la résistance palestinienne appellent à ce que des actions soient mise en place dans le monde entier contre Israël, ses institutions et ses entreprises, ainsi que contre toute entreprise participant à la colonisation de la Palestine. Les actions contre les produits israéliens dans les supermarchés en sont un exemple, comme les sabotages contre une usine d’armement en Angleterre lors de l’ « opération Plomb Durci » (1330 morts dans la Bande de Gaza à l’hiver 2008-2009), ou le blocage de ports en Amérique du nord l’été dernier pour empêcher des cargos israéliens d’accoster.

Et les cibles peuvent parfois être trouvées très proche de nous. Orange a en effet un contrat avec “Partner Communications”, firme israélienne avec laquelle elle a renouvelé en 2011 sa licence d’exploitation. C’est le réseau Orange qui alimente en Cisjordanie les 176 antennes et relais implantées sur des terres confisquées pour les communications de l’armée israélienne et des colons.

Encore plus clair, dans le cadre de sa campagne “Adopt a Warrior” (« Adopte un Guerrier »), Orange-Israël a parrainé deux unités de combat israéliennes lors des massacres de l’été dernier à Gaza, et elle envoya quotidiennement trois unités mobiles de téléphonie aux points de rencontre des soldats israéliens autour de Gaza…

Nous voyons donc que contrairement à ce que disent les antisémites, il n’y a pas de « complot sioniste mondial », ni de « France des droits de l’homme effrayée par le lobby juif », mais un ensemble d’entreprises, d’institutions et d’Etat qui tirent profit de la colonisation et des massacres.

Le fait que la police de Ferguson qui a tué Michael Brown a été formée par l’armée israélienne est l’un des signes de la continuité policière des régimes, et les Palestiniens qui conseillaient sur twitter les émeutiers des différentes villes des Etats-Unis quant à la manière de se protéger des gaz lacrymogènes ne s’y sont pas trompés.

En France, les interdictions des manifestations à l’été dernier et les condamnations à de la prison ferme contre certains de leurs participants sont aussi un signe de la solidarité des Etats dans la répression : tout comme le maintien depuis plus de trente ans de la détention par l’Etat français de Georges Ibrahim Abdallah, soumis à une vengeance sans fin pour avoir participé à la lutte armée en riposte à l’agression du Liban par Israël en 1982.

Cette action s’inscrit dans le contexte de la solidarité à la cause palestinienne, et marque une volonté de trouver des cibles pour avoir des prises sur la situation et marquer notre solidarité avec la résistance.

Kalz a vretoned o deus dalc’het soñj eus Bagad Guirab , ur strollad sonerien Palestinian a zo e gwrizioù e kamp repuidi Burj Al Shamali e bro Liban. E 2007 o devoa dibunet e gouel etrekeltiek an Oriant hag an dud o devoa desket evel-se ez eus eus un hengoun seniñ binioù bras e Palestin. Hevez lod ez eo un hengoun a gozh adnevesaet da vare ma oa ac’hubet Siria ha Palestin gant arme « Breizh-veur » , ul lu hag a implij binioù bras ar skosiz.

Fellout a ra da sonerien ha sonerezed Guirab krouiñ ur studio enrollañ e Burj Al Shamali . Evit en ober o deus ezhomm arc’hant setu m’o deus roet lans d’ur choulzad arc’hantaouiñ dre ar genrouedad. Evit kreñvaat al liammoù etre pobl Palestin ha hini Breizh e ranker tremen dre aze.

Harpet int gant gant skourr lec’hel ar gevredigezh «  France Palestine » e departamant ar Morbihan.

AFPS Lorient / – Cité Allende – 12 rue Colbert / 56100 An Oriant

Informations  tirées su site “Prisoniers Politiques

En 2004, réunies à l’occasion de la Première Conférence Internationale sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques . Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l’opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus-es pour leurs idées politiques.

Aujourd’hui encore, des dizaines de milliers de mili- tants-es politiques sont incarcérés-ées dans les geôles britanniques, irlandaises, marocaines, françaises, espagnoles, étasuniennes, israéliennes, mexicaines, sri lankaises, turques et autres… Ceux/celles-ci sont confrontés-ées quotidiennement aux brimades, aux traitements dégradants, à la torture et aux procès d’exception, auxquels s’a- joutent les conditions inacceptables de tout enfermement.

Les prisonniers et prisonnières politiques sont les parties et les conséquences de conflits politiques causés par le non-respect des droits nationaux et sociaux des peuples. C’est pour cela qu’il est nécessaire de construire de larges mouvements de solidarité en leur direction.

A Paris, depuis 2008, différentes organisations participent à la mise en place de cette solidarité en exigeant la reconnaissance du statut de prisonnier politique partout dans le monde mais aussi, et surtout, leur libération.

Cette année, comme les précédentes, conscients-es que la mobilisation se doit d’être large et prendre en compte la diversité des situations, nous avons décidé de consacrer une semaine entière à la question des prisonnières et prisonniers politiques.

Celle-ci se déroulera du 5 au 19 avril dans différents lieux.

La solidarité est une arme, utilisons-la !
Liberté pour les prisonniers et prisonniers politiques du monde entier !

Le programme complet est là

Le 21 février est une date liée à la résistance antifasciste combattante menée par les FTP-MOI , notamment ceux  et celles du groupe “Manouchian”. Le 21 février 1944 22 combattants antifascistes pour la plupart communistes et  “sans papier” mouraient fusillés par les nazis pour leurs actions de résistance.

Après guerre le 21 février devint la “journée internationale de l’étudiant anti impérialiste ”  pour se souvenir de l’exemple des combattants du groupe Manouchian. Le 21 février  1967 et 1968 donnèrent lieu par exemple à une massive journée de solidarité avec le Viet-Nam en lutte contre les agresseurs US, impulsées notamment par toute l’extrême gauche Française et les syndicats étudiants dont l’UNEF.

La date est peu à peu tombée en désuétude…

Georges Ibrahim Abdallah est incarcéré en France depuis plus de 30 ans pour s’être battu les armes à la main contre l’impérialisme et le sionisme. C’est un militant communiste, libanais solidaire de la lutte du peuple palestinien qui comme Manouchian se battait contre l’occupation de son pays par une armée étrangère.

Pour mémoire voici ce que déclarait Georges Ibrahim Abdallah lors de son procès à Lyon (capitale de la résistance ! ) à propos de la lutte du groupe “Manouchian” en février 1987 :

Quarante ans après la libération de Paris, on voit persister dans votre pays une référence quasi obligée de tous vos patrons aux années d’occupation, référence mystifiante, larmoyante et vantarde ; elle occulte d’une part la lâcheté de tous ceux qui se foutaient des porteurs de l’étoile jaune, et qui n’ont découvert leur virilité qu’en soutenant les escrocs qui exploitent les terribles souvenirs d’Auschwitz et d’autres crimes de votre système ; et d’autre part, elle occulte aussi les raisons des actions illégales de ces “terroristes lépreux” de l’Affiche Rouge (5) et de leurs camarades qui sauvaient l’honneur de votre pays en se battant héroïquement contre l’ordre des criminels et de leurs fantoches. Ils se sont battus ici en France et ailleurs. Ils attaquaient là où ils pouvaient, foulant aux pieds toute légalité qui entravait leur légitime combat.( la suite ici )

Le veille du 21 février 2015 les amis, proches et camarades de Georges ont bloqués les portes de l’ambassade de France à Beyrouth pour exiger sa libération. Dans un discours aux médias, Robert, le frère du détenu Georges Abdallah, a déclaré : « Aujourd’hui, nous fermons la porte de l’Ambassade française à Beyrouth, et chaque jour il y aura un mouvement-surprise contre les intérêts français au Liban. Notre message est clair et concis : la France ne se reposera pas au Liban avant la libération de Georges Abdallah

En solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, ce mercredi 17 décembre, une trentaine de militants ont occupé l’institut franco-américain de Rennes, vitrine culturelle du consulat des Etats-Unis en Bretagne. Leur intervention appelle aussi à se joindre à la manifestation du jeudi 18 novembre contre la venue de Manuel Valls à Rennes. Voici le texte du tract distribué à l’occasion de cette action.

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En 1982, Israël envahissait le Liban. L’organisation de Georges Ibrahim Abdallah, les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), décidait de mener la lutte contre l’agresseur et ses soutiens en Europe : l’attaché militaire adjoint à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et le responsable du Mossad en France étaient exécutés. Accusé pour ces faits, Georges Ibrahim Abdallah fut condamné à la réclusion à perpétuité en 1987 après de nombreuses manipulations politico-judiciaires et avec l’aval du gouvernement étasunien de Reagan.

Alors que Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 2007, il est maintenu en détention au seul motif de son non repentir, de sa fidélité à son engagement communiste de résistant à l’occupation sioniste au Liban et en Palestine et du fait, selon le procureur, que sa libération serait perçue comme une victoire par la résistance anti-impérialiste dans cette région du monde. Le 6 novembre dernier, une nouvelle demande de libération a encore été jugée « irrecevable ». L’audience en appel quant à sa demande de libération, qui devait se tenir demain à Paris, vient aussi d’être reportée à une date ultérieure.

Si nous sommes solidaires de Georges Ibrahim Abadallah ce n’est pas par ce qu’il serait « grand temps de le libérer », mais par ce que nous ne pouvons prétendre soutenir le peuple palestinien sans dénoncer la vengeance sans fin auquel il est soumis par ceux qui soutiennent l’Etat israélien, à savoir : Hollande, Valls et le PS.

Représentés par leur ambassadeur, les États-Unis s’étaient portés partie civile au moment du procès et font aujourd’hui encore pression contre la libération de Georges Ibrahim Abadallah. Nous connaissons la solidarité des Etats dans l’oppression. A l’heure où, dans des contextes parfois très différents, les luttes contre les différentes formes de répression se renforcent en Palestine, aux Etats-Unis, et en France, nous tenons à rappeler que les gouvernements israélien, américain, et français ont en commun la volonté de neutraliser tous ceux considérés comme « ennemis intérieur ».

Le fait que la police de Ferguson qui a tué Michael Brown a été formée par l’armée israélienne est l’un des signes de la continuité policière des régimes, et les Palestiniens qui conseillaient sur twitter les émeutiers des différentes villes des Etats-Unis quant à la manière de se protéger des gaz lacrymogènes ne s’y sont pas trompés.

Nous exigeons que la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah soit acceptée, et que sa libération s’effectue dans les plus brefs délais. En soutien à la résistance palestinienne, nous exigeons aussi la libération des 7000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.

Demain, jeudi 18 décembre, la manifestation contre la venue de Manuel Valls à Rennes, qui partira à 18h30 de la place de la mairie sera pour nous l’occasion de nous opposer à la répression policière et judiciaire menée par l’Etat français. Nous appelons l’ensemble des rennais à se rendre à cette manifestation, ainsi qu’aux autre initiatives contre la venue de Valls à Rennes.

La 9eme demande de libération du communiste Libanais Georges Ibrahim Abdallah a donc été rejeté hier car comme l’explique son collectif de soutien : « La demande de Georges Abdallah a été déclarée “irrecevable” au motif qu’il n’a pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion ». Et ces derniers d’’affirmer « Ce simulacre de justice confirme une fois de plus le régime d’exception appliqué à Georges Abdallah depuis 30 ans ; il confirme que le maintien en prison de Georges Abdallah est une décision politique de l’État français. »

Ces dernières semaines de très nombreuses manifestations de solidarité avaient lieu à l’approche du 30eme anniversaire de l’arrestation de Georges Abdallah par la police française. A Beyrouth bien sur dans on pays , mais aussi à Gaza en Palestine, en Allemagne, en Italie, En Tunisie , en Suisse, en Belgique, à Paris, Lille, Loos , Orléans , Lyon, Perpignan ( Pays Catalans ), Toulouse, Pau, Bordeaux et Lannemezan ( Occitanie ), avec dans ce dernier lieu une manifestation rassemblant plus de 300 personnes là où il demeure incarcéré.

En Bretagne un rassemblement a eu lieu le 24 octobre à l’appel de nombreuses forces politiques  ( liste complète et tract ici ) dont l’AFPS , l’UJFP, du NPA et la Gauche Indépendantiste. Un peu plus de 60 personnes avaient manifesté entre la cour d’appel de Rennes et le local du Parti Socialiste en criant des slogans en faveur de Georges et de la Palestine. A Nantes les militants de l’OCLM/VP et de Génération Palestine avait organisé eux aussi un rassemblement place de la petite Hollande le 25/10 avec une petite trentaine de participants et une réunion publique avec des militants palestiniens le 31/10.

C’est bien sur avec déception que la nouvelle de son maintien en détention à été accueilli par tous ceux qui se sont mobilisés mais comme son comité de soutien le rappelle « Comme de plus en plus de voix qui s’élèvent dans notre pays et dans le monde entier, nous sommes fiers de soutenir la cause de Georges Ibrahim Abdallah et nous resterons mobilisés pour lui exprimer notre solidarité, jusqu’à sa libération et son retour au Liban. »

La rédaction de Bretagne-Info.

Pour en savoir plus :

Comité libérons Georges !

Secour Rouge ( Brussel )

Collectif Coup pour Coup ( Tolosa )

Pour marquer le 30eme anniversaire de l’incarcération du communiste Libanais Georges Abdallah de nombreux rassemblements auront lieu le 24 et 25 octobre notamment à Bordeaux, Toulouse, Bruxelles et devant la prison de Lannemezan où il est détenu.

À Rennes, plusieurs sensibilités se sont retrouvés pour être dans la rue le 24 octobre dans la  logique “d’une solidarité que nous continuerons à développer à Rennes, dans la dynamique des manifestations de cet été, quand Gaza était détruite par les bombes, que plus de 2100 personnes étaient massacrées, et que messieurs Hollande et Valls assuraient l’État d’Israël de leur amitié indéfectible…
Nous reproduisons ici leur texte, publié sur le site de l‘UJFP. En Bretagne un autre rassemblement aura lieu à Nantes le samedi 25/10.

 

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PALESTINE VIVRA !! PALESTINE VAINCRA !!

MANIFESTATION le 24 octobre à 18H place du Parlement à Rennes

Appel au rassemblement :
Association France Palestine Solidarité, Breizhistance, Collectif BDS-Rennes, NPA, PCF-Rennes Métropole, SLB, Union Juive Française pour la Paix

 

Le 24 octobre 2014, cela fera exactement 30 ans que Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France…

En 1982, l’armée israélienne envahit le Liban… Après une longue série d’assassinats commis partout dans le monde et notamment en France par les services secrets israéliens à l’encontre de dirigeants palestiniens, c’est l’heure du massacre de la résistance palestinienne et de la gauche libanaise… Le siège de Beyrouth, Sabra et Chatila, les camps d’Ansar et de Khiam, terribles centres de torture et de détention…
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste, proche du FPLP participe à la fondation des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), qui décident de mener la lutte contre l’agresseur et ses soutiens “partout où ils se trouvent” l’attaché militaire à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et le responsable du Mossad en France sont exécutés. Georges Ibrahim Abdallah est arrêté et accusé pour ces faits. Le gouvernement de l’époque (Chirac- Pasqua-Pandraud) tente également de lui coller sur le dos tout une série d’attentats aveugles commis à la même époque à Paris, accusations finalement démenties par l’enquête. Il est pourtant condamné à la réclusion à perpétuité en 1987. Israël et les USA, qui ont multiplié les pressions, sont satisfaits…

Georges Ibrahim Abdallah est désormais l’un des plus anciens prisonniers politiques au monde !

DES MESURES D’EXCEPTION INTOLÉRABLES…

Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 2003. Une première décision de justice est prise en ce sens, cette année-là. Perben, ministre de la justice de Chirac, fait casser cette décision. Le 20 décembre 2007, une nouvelle demande de libération conditionnelle est examinée en appel. L’audience est fixée le 31 janvier 2008, puis reportée au 17 avril, puis au 4 septembre, puis au 8 janvier 2009, et pour finir, au 26 mars 2009 !!! La cour va se baser sur un avis de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté de Paris rendu le 22 janvier 2009 concernant Georges Ibrahim Abdallah : “Il revendique ses actes et les justifie par son engagement politique ; il se présente comme un « résistant » qui, à l’époque, luttait par la violence contre l’occupation du Liban par Israël, avec la complicité des États-Unis. (…) La commission constate que Georges Ibrahim ABDALLAH n’a aucunement renoncé à la lutte armée et à l’action terroriste, y compris en France. Sa dangerosité est démontré par son indifférence pour le sort des victimes et la force intacte de ses convictions qui peuvent à nouveau, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable. La commission émet un avis défavorable à la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah.

En février 2012, l’État Libanais, demande officiellement la libération de celui qu’il considère à juste titre comme un prisonnier politique : sans succès… Puis en 2013, après une nouvelle décision de justice, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, obéissant aux injonctions israéliennes et états-uniennes, refuse à nouveau de signer son ordre d’expulsion au seul motif de sa “non-repentance”, notion totalement étrangère au droit français… Au total, ce ne sont pas moins de huit demandes de libération qui sont ainsi repoussées !

L’AVEU DES GRANDS VALETS

“Nous n’avons aucune preuve contre Georges Ibrahim Abdallah. La seule chose dont nous pouvons l’accuser, c’est d’être en possession d’un faux- passeport.” (J.Attali)
Ce qui s’est passé était “une conspiration illégale du Renseignement’ …/… “Nous nous sommes vraiment comportés comme des criminels dans cette affaire…” (Y. Bonnet)

L’ACHARNEMENT DE L’ÉTAT…

… Qui ne doivent rien au hasard : elles sont à l’image de la politique de la France, systématiquement complice de l’État colonial israélien, en raison d’intérêts géopolitiques, économiques et militaires communs.
La France est ainsi le seul pays au monde où l’ordre a été donné aux procureurs de poursuivre les militants qui appellent au boycott de l’État sioniste (circulaire Alliot- Marie). Messieurs Hollande et Valls, en maintenant cette circulaire, ont affirmé la continuité de leur politique avec celle de leurs prédécesseurs.
La France a été le seul pays à interdire des manifestations de solidarité avec les victimes de l’agression de Gaza en juillet et août 2014. Plusieurs personnes interpellées à Paris dans ces manifestations sont encore emprisonnées, et des organisateurs sont poursuivis.
Mais la France laisse les mains libres aux colons et aux volontaires de nationalité française qui s’engagent dans les rangs de l’armée israélienne ! Elle encourage la coopération d’entreprises et d’universités françaises avec Israël, elle contribue même financièrement à travers les investissements de la Caisse des Dépôts et Consignations à développer la colonisation !

LIBERTÉ POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ET POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !

Avec Georges Ibrahim Abadallah, nous sommes solidaires du peuple palestinien et des quelques 7000 prisonniers politiques détenus dans les geôles sionistes. Parmi eux plus de 200 enfants !
Notre rassemblement s’inscrit dans le cadre plus global de la solidarité avec le peuple palestinien et sa résistance. Une solidarité que nous continuerons à développer à Rennes, dans la dynamique des manifestations de cet été, quand Gaza était détruite par les bombes, que plus de 2100 personnes étaient massacrées, et que messieurs Hollande et Valls assuraient l’État d’Israël de leur amitié indéfectible…

Prenez quelques minutes pour lire ces lignes…Les vacances en Bretagne sont sans doute agréables…

CertainEs ne voient pas les choses comme vous depuis là où ils ou elles sont, mais vous pouvez leur écrire, ils et elles ne sont qu’une poignée des centaines de prisonniers politiques incarcérés dans l’état français :

Par exemple aux camarades incarcérés à Nantes pour avoir prit part à la manifestation du 22 février dans cette même ville contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.

DREUX Simon n° écrou 60084 (en prison depuis le 20 juin)

DELANOUS Enguerrand n° écrou 59694 enfermé depuis le 1er avril pour une durée d’un an) .

Centre Pénitentiaire de Nantes – Quartier Maison d’Arrêt – BP 71636

44316 Nantes/Naoned cedex 3

Source : ZAD

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N’oubliez pas les camarades Basques et Catalane incarcéréEs à Rennes dans une des deux prisons longues peines pour femmes de l’état français à des centaines de km de leurs pays pour leurs engagement au sein de l’organisation armée Basque ETA.

Alberdi Zubierrementeria, Ane Miren (6 994)

Areitio Azpiri, Alaitz (7 992)


Gimon, Lorentxa (7 228)


Lopez Resina, Maria Dolores (7 075)

18 bis, Rue de ChâtillonB.P. 3.107

35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Source EXTERAT

Actualité oblige nous vous rappelons que Georges Ibrahim Abdallah passe son 31eme été en prison pour son engagement en faveur de la Palestine et ce en  tant que communiste révolutionnaire Libanais dans le CP de Lannemezan (Occitanie) 2388. Source : comité de soutien

Centre pénitentiaire
Rue des Saligues
BP 166
65300 Lannemezan

 30 ans de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah -  en Bretagne aussi !