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Comme l’année dernière, l’association Attention Mines ! organise un grand Fest-Noz pour récolter les fonds nécessaires pour soutenir son action en justice. Attention Mines ! conteste en effet le PERM de Silfiac au tribunal administratif de Rennes.

Pour plus d’informations sur les projets miniers en Bretagne et ailleurs : alternatives-projetsminiers.org.

Rendez-vous à la salle des fêtes de Cléguérec / Klegereg le vendredi 7 avril à partir de 20h00.
Entrée : 6 euros (gratuit pour les moins de 12 ans). Buvette et crêpes.


Au programme :

Carré Manchot
Kerbedig
Kentañ
Floriane Le Pottier et Jonathan Dour
Evan Kervinio & Maël Le Paih
Tristan Le Govic, Tangi Le Henanff & Erwan Quéré-Moysan

 Bretagne_Info_Fest_Noz_Contre_Projets_Miniers_Variscan_Cleguerec_Klegereg

Le collectif Douar Didoull organisera une manifestation à Guingamp / Gwengamp le samedi 18 mars prochain. Voici leur communiqué de presse.

La rédaction de Bretagne-Info.

Le printemps de Douar Didoull

Communiqué de Presse 23/02/17

Le collectif Douar Didoull appelle à se rassembler massivement le 18 mars 2017 à Guingamp (Place du Champ au Roy à 10h30) afin de rappeler à l’Etat et à Variscan que nous ne voulons de ce projet ni ici, ni ailleurs.

Les dernières actualités tendent à nous donner raison quant à la nécessité de résister contre les projets miniers et leurs porteurs : depuis deux mois, Variscan conteste la légitimité de nos éluEs à protéger la santé et la sécurité de leurs administrés ; en effet Variscan vient d’assigner en justice six communes ayant pris des délibérés d’interdiction de survol d’aéronefs qui exposent la population à des champs magnétiques dont l’innocuité n’est pas démontrée.

Malgré une opposition farouche de la population et les promesses du gouvernement (à travers M. Macron, ministre de tutelle à l’époque) aux éluEs de rejeter les projets miniers s’il n’y avait pas une réelle acceptation de la population, les programmes de travaux ont été déposés à la préfecture de Saint-Brieuc pour les 3 permis costarmoricains (Merleac, Silfiac et Lok-Envel)

Face à l’attitude de cowboys de Variscan et aux promesses non tenues du gouvernement, nous appelons la population à venir manifester notre opposition à ces projets miniers et rappeler notre détermination à empêcher la venue des foreuses. Car ces projets mortifères vont polluer l’eau potable en arsenic et radon pour des centaines d’années, détruire de larges pans de l’économie locale et dénaturer le territoire.

Et cela pour une poignée de dollars australiens.

Rassemblement – Manif
Le 18 mars 2017 à 10h30
Place du Champ au Roy – GUINGAMP/GWENGAMP

Contact : douardidoull@riseup.net

Bretagne_Info_Affiche_Douar_Didoull_Manifestation_Contre_Projets_Miniers_Guingamp_Gwengamp

Voici une petit vidéo réalisée par le comité DIBAB de Saint-Herblain (44) qui organise la votation de dimanche prochain (18/10) :

Pour les herblinois et les herblinoises, voici donc le lien vers DIBAB pour tout savoir sur la votation citoyenne (qui peut participer, horaires, lieux des bureaux de vote, etc.) :

http://dibab.org/fr/tout-savoir-sur-la-votation-de-st-herblain/

Communiqué

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » prend acte, de l’arrêté publié au Journal Officiel, aujourd’hui vendredi 25 septembre 2015, stipulant : «Par arrêté du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique en date du 14 septembre 2015, le permis exclusif de recherches de mines de tungstène, molybdène, cuivre, zinc, plomb, étain, or, argent et substances connexes dit « permis de Loc-Envel », d’une superficie d’environ 336 km2, portant sur les territoires des communes de Belle-Isle-en-Terre, Bourbriac, Bulat-Plestivien, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle-Neuve, Loc-Envel, Loguivy-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël-Plestivien, Moustéru, Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounevez-Moëdec, Plourac’h, Pont-Melvez, Saint-Adrien, Saint-Péver et Tréglamus, est octroyé à la société Variscan Mines pour une durée de cinq ans à compter de la publication du présent extrait au Journal officiel de la République française, compte tenu de l’engagement financier minimal de 11,8 millions d’euros.

Le Collectif Douar Didoull dénonce cette décision (qui concerne également la demande de permis de Silfiac) prise par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et entend s’opposer fermement à toute tentative d’exploration du sol et du sous-sol sur le périmètre concerné, que ce soit par voie aérienne, suivant la technique aéroportée pévue de magnétométrie et de gravimétrie potentielle méconnue en France – c’est à dire, pendant de nombreuses semaines, des survols à très basse altitude (environ 40 mètres) dont les lignes de vol seront espacées de 100 m pour un total de 3 360 km et qui émettront un bouquet d’ondes dont l’impact sur la santé ne sera jamais mesuré, s’accompagnant de nuisances sonores quotidiennes pertubant les habitants concernés, la faune, les troupeaux et plus généralement l’activité économique locale dans son ensemble – ou par des prospections sur le terrain des employés de Variscan Mines, dont une communication bienveillante préalable annoncera la venue, avec leur petites pelles tout d’abord, préfigurant l’arrivée des engins et des foreuses destructives ; rappelons qu’il est prévu 48 km de forages prospectifs (dont certains à plus de 1500 m de profondeur utilisant des produits polluants), des tranchées de plusieurs centaines de mètres dont l’impact et les perturbations sur les eaux de surfaces et les masses d’eau souterraines, sur cette zone qu’on peu considérer comme le château d’eau de la Bretagne, seront irréversibles pour les communes et les bassins versants concernés.

Le collectif Douar Didoull s’indigne sur la manière dont s’est déroulée l’instruction de ce dossier : les populations ne sont pas considérées (plus de 4500 personnes ainsi que de nombreuses associations environnementales historiques de Bretagne se sont prononcées négativement face à ce projet lors du simulacre de consultation publique via internet en juin dernier), le rôle des élus est bafoué, l’avis des municipalités n’est pas pris en compte (une grande majorité des 25 communes s’est prononcées contre ce projet), chantage à l’emploi et mensonges en tout genre. Ainsi donc Douar Didoull annonce d’ores et déjà que son opposition au PERM de Lok Envel se mènera également sur le terrain juridique. Il s’étonne d’ailleurs que les services de l’Etat aient validé un tel projet au vu du dossier présenté. En effet, des failles apparaissent tout au long de la procédure et Douar Didoull ne se fera pas prier pour les exploiter les unes après les autres. Rendez-vous est donc pris !

Bien conscient de la propension de l’Etat à passer en force avec ce genre de projet (extraction de sable à Lannion, centrale à gaz à Landivisiau…) le collectif Douar Didoull attire l’attention sur le fait que seule une opposition de masse des populations concernées fera obstacle de manière définitive à ce projet. Des actions seront menées très prochainement et vous en serez informé. Empêcher l’exploration c’est empêcher l’exploitation.  Non aux mines, ni ici ni ailleurs ! »

De nouvelles votations DIBAB en octobre et novembre !

Pour la première fois les habitants d’une ville de plus de 40 000 habitants organiseront une votation ! Ça sera à Saint-Herblain, troisième ville de Loire-Atlantique en nombre d’habitants.

Cette votation herblinoise, qui aura lieu le 11 octobre, sera accompagnée d’autres consultations dans les communes de Treffieux (44), le 4 octobre, de la Chapelle-Caro (56), Malestroit (56) et Saint-Rivoal (29) le 18 octobre et dans les communes de Plougonver (22), Plésidy (22), Soulvache (44) et Locmélar (29) courant novembre (les dates précises seront bientôt communiquées).

Celles-ci font suite aux précédentes votations organisées à Saint-Viaud (44), Langouet (35), Soudan (44), Plounevez-Moedec (22), Le Cloitre-Saint-Thegonnec (29), Commanna (29), Chevaigné (35), Nozay (44), Rougé (44), Riantec (56), Petit-Auverné (44).

Les habitants de ces 11 communes avaient pu s’exprimer lors de ces votations. En moyenne, 12 % des citoyens s’étaient déplacés pour voter à 85,7 % en faveur de la réunification de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne et à 81,1 % en faveur d’une Assemblée de Bretagne fusionnant départements et région.

La réforme territoriale et le remodelage des régions a déçu cette attente en ne voulant pas résoudre l’éternelle question de la réunification de la Loire-Atlantique aux autres départements bretons, et surtout en ne proposant de véritable projet démocratique et politique pour la région. Malgré cela, les résultats des votations et la dynamique générée par DIBAB montre une véritable aspiration dans la population.

Avec cette nouvelle série de votations, et notamment à Saint-Herblain, ville où Jean-Marc Ayrault, ex premier ministre, fût élu maire pour la première fois, l’association DIBAB – Décidez la Bretagne compte bien peser dans le débat lors des prochaines élections régionales et profiter du droit d’option qui permettra aux départements de changer de région à partir de janvier 2016.

L’association DIBAB – Décidez la Bretagne

Après les rencontres avec les candidats Primael Petit à St Herblain, Arno Vannier à Douarnenez, Lionel Henry à Montreuil le Gast, nous vous proposons aujourd’hui un entretien réalisé avec Yoann Colas, membre de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) et candidat à Plésidy, commune située à une dizaine de kilomètres au sud de Guingamp.

Yoann Colas
Yoann Colas

Bonjour. Pouvez-vous vous présentez en quelques lignes ?

Yoann Colas, 28 ans, je suis enseignant d’histoire-géographie au collège Diwan de Plésidy. J’ai fait des études de géographie dans les universités de Rennes et Brest. Je suis adhérent et militant à la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) depuis 2011. En 2011, j’étais candidat aux cantonales dans le canton de Liffré où j’ai fait un peu plus de 2% des voix. J’ai été adhérent et bénévole dans de nombreuses associations et collectifs, sur mon ancienne commune Thorigné-Fouillard comme sur Brest pendant mes études. 

Pouvez-vous présenter succinctement votre commune ? 

Plésidy est une commune de 630 habitants avec un bourg et de nombreux “villages”. Ces villages que l’on retrouve un peu partout sur la commune hébergent plus de la moitié de la population, les personnes y vivant sont soient retraitées, soit des agriculteurs. Il y a trois établissements scolaires à Plésidy, l’école publique (40 enfants), l’école privée (40 enfants) et le collège Diwan (220 adolescents). Deux commerces ont été rouverts récemment dans le bourg, une épicerie et un bar-restaurant. L’activité économique dominante de la commune aujourd’hui est la production d’œufs (800 000 poules pondeuses environ). Plésidy est donc une commune rurale, agricole, avec cependant une moyenne d’âge de sa population qui est assez jeune. Ceci s’explique par la proximité avec Guingamp où ne nombreux habitants vont travailler tous les jours.

Pouvez-vous nous présenter les grandes lignes du programme de votre liste en matière économique, sociale, d’aménagement du territoire et écologique ?

Nous souhaitons conduire une réflexion sur l’habitat. Beaucoup de logements sont vides, pas forcément plus qu’ailleurs, mais ils sont surtout inoccupés. Nous souhaiterions donc améliorer le parc locatif afin de réoccuper des logements vides. La situation est bien souvent la suivante, des anciens quittent leur logement et leurs héritiers ne souhaitent pas s’occuper de celui-ci pour des raisons diverses (coût, distance, problèmes d’héritage …).

Nous mettrons en place des moyens de communications en plus des actions de la mairie auprès des habitants. Il existe un bulletin, édité deux fois dans l’année, nous aimerions développer également un site internet ou un tableau d’échange utilisable par l’ensemble des plésidiens.

Un parc éolien est en projet sur la commune, nous y sommes favorables et accueillerons une enquête auprès des habitants d’ici peu. Nous souhaitons favoriser ce projet car il permet de diversifier les énergies utilisées, les relocaliser auprès de ceux qui les utilisent, développer une énergie renouvelable et dont la commune est fortement pourvue.

Quel travail a été effectué et sera effectué par l’équipe municipale en place sur la langue bretonne ?

Sur la commune se trouve le collège Diwan Bro Dreger, ce sont 220 adolescents et une équipe de 40 personnes qui assure l’encadrement. Le collège restant officiellement un établissement privé, nous ne pouvons pas l’aider à proprement parler. Cependant, au vu de son existence, la commune a dû revoir certains de ces réseaux afin de les calibrer par rapport à la capacité de l’établissement, je pense notamment au réseau des eaux usées. Une association culturelle de la commune “Studi-ha-Dudi” a pour but la mise en valeur du patrimoine local, de nombreuses actions sont menées comme des stages de langues, camps de vacances en breton. Une de ces missions est également l’entretien des locaux loués au collège par la mairie, nous travaillons ensemble pour l’agrandissement et l’amélioration du site. Pour ce qui est de l’utilisation de la langue autrement, nous n’avons pas eu à débattre au sein de notre équipe lors de la rédaction de notre profession de foi, si nous ne parlons à aucun moment de la langue dans notre programme, il n’en est pas moins bilingue … totalement et l’a été distribué tel quel à la population. Quand nous parlons d’améliorer la communication, il va de soi que notre langue y aura sa place. Le breton est une langue vivante sur notre commune, vous pouvez l’entendre n’importe où à la croisée des conversations, il faut reconnaitre cependant que l’on ne le voit pas beaucoup.

Quelle est la position de votre liste et la vôtre sur la réunification ?

Nous n’avons pas pris position sur la réunification de la Bretagne. Pour ma part, je suis pour et milite depuis quelques années afin que la Loire-Atlantique soit réintégrée à ce que l’Etat français appelle Région Bretagne, la région Bretagne étant pour l’instant la seule instance politique bretonne.

La Catalogne a organisé une consultation populaire par vote sur l’indépendance de leur pays. Ce type d’auto-organisation a été repris en Bretagne par 44=BZH lors d’une votation citoyenne sur la réunification de la Bretagne. Quelle est votre position sur ce type de consultation ?

C’est aux gens de décider, à ceux qui habitent et vivent dans un pays de décider de leur avenir. Nous n’avons rien à attendre de ceux qui nous gouvernent sur ces questions-là.

Si vous êtes élu, quelles sont vos attentes pour le prochain mandat ?

Ce que je souhaite le plus sur ma commune est conserver et voir renforcer les liens sociaux entre les personnes. Lors de la campagne, nous allons de maison en maison visiter les personnes. Je ne connaissais bon nombre des personnes âgées, j’habite le bourg et ne les voit jamais. En effet, ceux-ci habitent souvent des villages isolés et n’ont plus les moyens de se déplacer, nous pourrions nous auto-organiser afin de proposer des covoiturages pour aller faire des courses, se balader, visiter des personnes … Nous avons pensé mettre en place un système d’échange comme le “sel”, c’est à dire échanger des services entre les personnes ou pour le bien commun, se mobiliser nous-même pour que soit fleuri le centre-bourg par exemple. Je souhaite également que nous avancions sur le projet d’éoliennes, c’est à dire, en cohérence avec celui-ci, adhérer à une coopérative énergétique afin de montrer notre envie de consommer une énergie locale et assumée, nous pourrions voter un vœu comme le refus de consommer de l’énergie issue de l’industrie nucléaire sans aucune contradiction.

Merci beaucoup et bonne fin de campagne électorale !