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prison des femmes de rennes

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La prison pour femmes de Rennes est un des rares centres de détention pour les détenues longues peines dans l’état français, c’est pourquoi s’y trouvent en permanence plusieurs militantes révolutionnaires souvent basques pour purger leurs condamnations loin de leur pays et de leurs familles.

L’une d’entre elles, Lorentxa Guimon (condamnée à 20 ans pour son appartenance à ETA), subit depuis plusieurs semaines un acharnement répressif malgré un état de santé non compatible avec la détention.

Le journal Media bask rappelle que « Lorentxa Guimon est hospitalisée à l’hôpital de Rennes depuis le 14 décembre dernier. La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.

Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé “catastrophique”, son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.

Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liées à sa détention. Le 24 novembre dernier, L. Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car “tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles”. Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangeraient en rien son état déjà grave. Pas facile non plus psychologiquement de combattre la maladie seule de sa cellule.

Liberté conditionnelle

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision. Une nouvelle audience aura lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier prochain.

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Pour Bagoaz, le collectif de défense des détenus basques, la décision du parquet “montre un indéniable acharnement politique, l’État français est responsable de la dégradation de son état de santé et il devra rendre des comptes car [nous n’oublierons] pas”.

L’occasion pour le collectif de rappeler l’importance de manifester le 9 janvier prochain dans les rues de Bilbo et de Bayonne. “

De nombreux rennais souhaitent se mobiliser ce même jour pour exiger la mise en liberté de Lorentxa et organiser localement une campagne de solidarité, qui pourrait culminer ce même 9 janvier par une mobilisation. Cela sera l’occasion de faire connaître en Bretagne le sort fait aux prisonniers politiques basques de Rennes et à Lorentxa en particulier, mais aussi aux détenus malades en général, et l’occasion de mobiliser contre la logique antiterroriste qui tous les jours met nos libertés en danger. Une date de réunion devrait être vite fixée, pour s’associer à cette mobilisation en tant qu’organisation ou en tant qu’individu contactez le comité de Gauche Indépendantiste Bretonne à Rennes breizhistance.psb(at)gmail.com.

Prenez quelques minutes pour lire ces lignes…Les vacances en Bretagne sont sans doute agréables…

CertainEs ne voient pas les choses comme vous depuis là où ils ou elles sont, mais vous pouvez leur écrire, ils et elles ne sont qu’une poignée des centaines de prisonniers politiques incarcérés dans l’état français :

Par exemple aux camarades incarcérés à Nantes pour avoir prit part à la manifestation du 22 février dans cette même ville contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.

DREUX Simon n° écrou 60084 (en prison depuis le 20 juin)

DELANOUS Enguerrand n° écrou 59694 enfermé depuis le 1er avril pour une durée d’un an) .

Centre Pénitentiaire de Nantes – Quartier Maison d’Arrêt – BP 71636

44316 Nantes/Naoned cedex 3

Source : ZAD

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N’oubliez pas les camarades Basques et Catalane incarcéréEs à Rennes dans une des deux prisons longues peines pour femmes de l’état français à des centaines de km de leurs pays pour leurs engagement au sein de l’organisation armée Basque ETA.

Alberdi Zubierrementeria, Ane Miren (6 994)

Areitio Azpiri, Alaitz (7 992)


Gimon, Lorentxa (7 228)


Lopez Resina, Maria Dolores (7 075)

18 bis, Rue de ChâtillonB.P. 3.107

35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Source EXTERAT

Actualité oblige nous vous rappelons que Georges Ibrahim Abdallah passe son 31eme été en prison pour son engagement en faveur de la Palestine et ce en  tant que communiste révolutionnaire Libanais dans le CP de Lannemezan (Occitanie) 2388. Source : comité de soutien

Centre pénitentiaire
Rue des Saligues
BP 166
65300 Lannemezan

 30 ans de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah -  en Bretagne aussi !