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Communiqué de presse (19/12/2017) du collectif DOUAR DIDOULL

715 000 € : joyeux Noël Variscan Mines !

Variscan Mines, société détenant les permis miniers de Loc-Envel, Merleac et Silfiac, vient d’annoncer à ses actionnaires qu’elle a perçue une somme de 715 00 euros de la part de l’Etat français (dont 260 000 € pour les années 2014 et 2015). Elle se félicite même de profiter d’un régime fiscal avantageux en France : en effet, un crédit d’impôt et de recherche (CIR) lui a été octroyé pour ses activités depuis 2011. Et, une demande est en cours pour l’année 2016.

Variscan Mines a déjà utilisé gratuitement les recherches faites antérieurement par le BRGM (organisme public) dans le sous-sol breton et comme l’Etat français lui reverse des sommes, en fait les contribuables français paieraient donc deux fois les recherches de Variscan ? Les projets miniers portent aussi atteinte à la quantité et la qualité de l’eau potable disponible sur le territoire, dont le traitement est également répercuté sur la facture du consommateur.

Pour le moment, aucun forage d’exploration n’a été effectué en Bretagne grâce au travail d’explication et de mobilisation des collectifs opposés aux projets ; les permis miniers sont contestés en justice ; de nombreux élus, la région Bretagne, le département des Côtes d’Armor et dernièrement la commission locale de l’eau de la baie de Lannion s’opposent à ces projets néfastes.

Le collectif Douar Didoull, « pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », s’indigne que l’argent des contribuables va dans ce cas servir à rémunérer les actionnaires de Variscan Mines et exige que la somme de 715 000 € soit remboursée ! Plus que jamais, en 2018, exigeons l’abrogation de tous les permis miniers : non aux
mines, ni ici ni ailleurs !

Notre camarade Guillaume Bricaud, membre de la direction de notre organisation, interviendra au meeting du NPA Rennais consacré à la crise écologique et climatique. Il interviendra sur les projets miniers et le mouvement d’opposition notamment dans le pays de Guingamp.

Une présence qui s’explique par notre volonté commune de constituer une liste anticapitaliste aux élections régionales défendant le droit à l’autodétermination et se faisant l’écho des luttes populaires de défense de l’environnement.

Ce sera aussi l’occasion de rappeler combien est importante la présence du plus grand nombre le samedi 24 octobre à 10h00 à Guingamp à l’appel du collectif Douar-Didoull pour protester contre l’obtention du PERM/ de Permis Exclusif de Recherches de Mines dit de « Loc Envel » au profit de la multinationale Variscan.

La Gauche indépendantiste.

Changeons le système, pas le climat !

Le comité rennais du Nouveau Parti Anticapitaliste vous invite à une réunion publique sur la crise climatique et écologique avec Christine Poupin, porte-parole nationale du NPA.

D’ici 2100, la température moyenne de la Terre aura augmenté de presque 5°, entraînant des bouleversements de nos cadres de vie en touchant 10% de la population mondiale. Si la Terre se réchauffe, c’est parce que les modes de production actuels (consommation massive d’énergie fossile, modèle agricole non soutenable, destruction de la nature et de ses ressources…) sont structurellement polluants et non adaptés aux limites écologiques.

Le responsable, c’est le capitalisme !
Pour enrayer le réchauffement climatique, il faudrait cesser d’exploiter la grande majorité des réserves de combustibles fossiles, ces mêmes réserves qui profitent aux grands groupes plus intéressés par la rentabilité de court terme que par le respect de la planète. C’est donc le système qu’il faut changer.
Or, ce ne sont pas les réunions au sommet entre chefs d’États qui apporteront une réponse à l’urgence écologique. On ne peut rien attendre de la COP21, qui se déroulera du 30/11 au 11/12 décembre prochain à Paris et ne fera qu’entériner des décisions prises auparavant de manière bilatérale et non – démocratique. Alors que le gouvernement français espère verdir son image en affichant des préoccupations écologistes, il s’obstine à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-Des-Landes, soutient le nucléaire et étend ses forces policières pour réprimer les mouvements écologistes.

Les choses ne changeront donc que si celles et ceux d’en bas s’en mêlent !
La véritable écologie se situe bel et bien au sein des luttes, dans les mouvements sociaux, du côté des premières et premiers concerné-e-s par la crise climatique. Seul un mouvement massif de résistance populaire sera à la hauteur pour imposer des solutions pérennes au réchauffement de la planète. Pour préserver le climat, il faut rompre avec le capitalisme, le productivisme agricole et la course aux grands projets inutiles et imposés.
D’ores et déjà, ici et maintenant, des points de résistance s’organisent : ce sont les luttes menées par les zadistes (habitant-e-s des zones à défendre), à Notre-Dame-Des-Landes ou à Sivens, les groupes d’opposant-e-s au nucléaire ou aux
projets miniers, et les paysan-ne-s soucieu-x-ses de développer un modèle agricole alternatif.

C’est de cela que nous parlerons le jeudi 08 octobre à la maison des Associations à Rennes avec Christine Poupin, après des interventions sur l’écologie à l’échelle locale. En débattant ensemble, nous parlerons des alternatives à notre portée dès aujourd’hui et de comment organiser une mobilisation massive pour un contre-sommet COP21 en décembre que nous espérons plus chaud que le climat !

RDV le jeudi 08 octobre à 20h à la maison des associations (6, cours des Alliés – métro Charles De Gaulle) à Rennes !