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Depuis Vendredi des événements d’une extrême violence se déroulent à Jérusalem et également à Gaza. Depuis plusieurs semaines l’armée israélienne, les colons, les bandes fascistes et racistes des suprématistes israéliens, multiplient les agressions à l’encontre des Palestiniens de Jérusalem : interdiction d’accès à la vieille ville de Jérusalem et aux lieux saints en ce mois de ramadan, provocations et agressions permanentes de la part des colons sur l’Esplanade des mosquées.

Dans le même temps, des dizaines d’habitants palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah sont menacés d’une expulsion imminente de leurs maisons, plusieurs familles du quartier de Silwan ont vu leurs maisons détruites, alors que des centaines d’autres menaces de destruction de maisons pèsent sur les familles palestiniennes de Jérusalem.

Vendredi 7 mai, l’armée israélienne a pénétré sur l’Esplanade de mosquées alors que 70 000 fidèles étaient rassemblés, provoquant des mouvements de panique. Le Croissant rouge a annoncé que 178 personnes ont été blessées dont 88 ont dû être hospitalisées, la plupart blessées à la tête par les balles métalliques enrobées de caoutchouc. L’armée d’occupation n’a pas hésité à pénétrer dans une clinique du Croissant rouge et à tirer des gaz lacrymogènes dans les salles de soins.

Depuis Lundi, la situation ne cesse d’empirer : de nouvelles agressions de la police d’occupation ont fait, à nouveau, plus d’une centaine de blessés. En représailles à des tirs de roquettes, l’armée israélienne a procédé à des bombardements sauvages et aveugles à Gaza causant la mort de 26 palestiniens dont 9 enfants.

Les États ont l’obligation d’empêcher ces crimes ; il faut en finir avec l’impunité d’Israël.
Ce sont les victimes qu’il faut protéger ; les criminels doivent être dénoncés. La France doit cesser de renvoyer dos à dos l’oppresseur et l’opprimé, elle doit, enfin, s’exprimer de manière claire et nette et poser des actes sanctionnant les crimes de l’occupant.

Pour dénoncer ces nouveaux crimes d’Israël qui trouvent leur origine dans la politique d’apartheid et de colonisation et pour exiger que le gouvernement de la France agisse, enfin, nous invitons tous les citoyens sensibles à la cause de la Paix et de la justice, à se rassembler SAMEDI 15 MAI à 10H 30 Square de la Résistance à MORLAIX.

Port du masque obligatoire.

 

L’AFPS pays de Morlaix – Amnesty International – Association Morlaix/Wavel – PCF – le PS – EELV – GENERATION.S – UDB – NPA – Ensemble – La Gauche indépendantiste – UL CGT.

Suite aux attentats meurtriers perpetués par des fous de dieu à Paris le 13 Novembre, le gouvernement soit disant socialiste s’est empressé de mettre en application les pires mesures que l’extrême droite proposait : fermeture des frontières, contrôle des opposants, mise au pas de l’ensemble d’une religion comprenant 5 millions de pratiquants dans l’état français avec toutes ses diversités internes, arrêt du débat démocratique par la suspension de la campagne électorale, mise en place d’un nationalisme cocardier exacerbé par l’omniprésence de l’hymne français (qu’ un sang impur abreuve nos sillons) et la propagande ratée pour la réappropriation du drapeau tricolore, un ton guerrier utilisé par tous les membres du gouvernement et le premier concerné d’entre eux, le ministre dorénavant assumé de la guerre et candidat-absent aux élections régionales de Bretagne, M. Le Drian.

La mesure la plus hallucinante mise en place par ce gouvernement nationalo-socialiste est l’état d’urgence permanent pour une durée de 3 mois avec la possibilité d’en faire un régime de droit commun par le passage programmé à l’état de crise dans 3 mois sans que personne ne sache ce qu’il mettront dedans.

  L’ÉTATD’URGENCE, C’EST QUOI CONCRÈTEMENT ?

– Des flics et des militaires partout afin d’habituer la population à une omniprésence des forces de sécurité.
– L’interdiction des manifestations à but politique afin de museler toute forme d’opposition.
– La stigmatisation de l’ensemble des musulmans
– La possibilité de perquisition à toute heure de jour comme de nuit.
– L’assignation à résidence des récalcitrants et pas que la mouvance djihadiste : Les opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes, militants anticapitalistes de la maison de la grève à Rennes et ce pour toute la durée de la COP 21, militants écologistes, anarchistes, communistes révolutionnaires…, bref les affreux contestataires gauchistes qui ne sont pas de bons patriotes.
– La sortie des obligations liées à la déclaration universelle des droits de l’homme et validée par le conseil de l’Europe capitaliste (on n’ose imaginer les possibilités que cela offre à un gouvernement résolument antidémocratique !)
– L’installation d’un couvre-feu au bon vouloir des autorités et de leurs gouverneurs coloniaux non-élus : les préfets.
– La possibilité de dissoudre tel ou tel organisation politique sans aucun argument.
– La déclaration de guerre et d’état de guerre et la relance des enrôlements dans l’armée et la hausse des crédits qui va avec alors que nous vivons la pire austérité depuis les années trente…
Par contre, les marchés de Noël et les temples de la consommation (supermarchés et centres commerciaux) ne sont pas concernés alors même que le risque d’attentats y est très élevé mais tout de même on ne va pas toucher à la sacro-sainte société de consommation…

A l’inverse, aucune solution pérenne n’est recherchée pour régler le conflit actuel :

– Pas d’embauche d’éducateurs de quartiers, suppressions de postes d’enseignants au profit de guerriers et de policiers…
– Maintien en détention et criminalisation en France des opposants les plus efficaces à DAECH : Les membres du PKK sont considérés comme des terroristes et en tant que tel emprisonnés en France alors que ce sont eux qui combattent le plus efficacement DAECH là-bas, Georges Ibrahim Abdalah, prisonniers politiques communiste libanais pro-palistinien qui croupit dans les prisons françaises depuis 31 ans !!!, le conflit palestinien étant un des points de crispation majeur dans cette zone du monde.
– Aucune pression sur les pays qui maintiennent en détention des opposants progressistes : Abdulah Ocalan et les prisonniers politiques kurdes en Turquie, Marwan Bargouti et les prisonniers politiques palestiniens en Israel, au Liban, les prisonniers politiques progressistes en  Iran, Arabie Saoudite, Quatar…
– La rébellion progressiste touareg au Mali et au Niger qui s’est fait laminée par l ‘état Malien sous couvert de l’intervention de la France : Merci M. Le Drian !

FINALEMENT, L’ÉTAT FRANÇAIS NE POUVAIT ESPÉRER MIEUX QUE LA MISE EN PLACE DE L’ÉTAT D’URGENCE POUR MUSELER TOUTE FORME D’OPPOSITION et passer sous silence les attaques aux libertés individuelles et les exactions à venir : Valls à déjà annoncé sa volonté de reprendre les travaux de l’aéroport, l’état d’urgence légitimera l’occupation militaire du lieu, les multiples arrestations qui auront lieu et les possibles assassinats d’opposants (nous n’oublions pas Rémy Fraisse, assassiné par les forces de police française). Et quid des projets miniers un peu partout sur notre territoire et validés par Valls-Macron-Le Drian et de leurs opposants organisés (Douar Didoull dans le Trégor !), du projet d’extraction de sable en baie de Lannion, des futurs mouvements sociaux qui ne manqueront pas de naître pour contrer les mesures d’austérités, des manifestations anti-autoritaires contre cet état d’urgence…

Nous ne pouvons fermer les yeux sur la fascisation à grande vitesse de ce gouvernement et des politiques racistes et liberticides qu’il impose sous couvert de lutte contre le terrorisme. Face à l’état d’urgence, une seule solution s’impose, c’est la résistance et cette résistance passe en Bretagne par la lutte pour l’indépendance afin de redevenir maitres de notre destin et rendre le pouvoir au peuple plutôt que donner les pleins pouvoirs aux forces les plus réactionnaires et au ministre de la guerre.

Bevet ar Frankiz.
Bevet ar c’hengred etre ar pobloù o stourm.
Bevet Breizh O Stourm ha Bevet Breizh Dieub ha Sokialour

BRETAGNE EN LUTTE / BREIZH O STOURM

Images de la manifestation et interview de Gael Roblin (3ème sur la liste NPA/Breizhistance aux Européennes) à propos de la candidature d’Enguerrand (prisonnier politique, 11ème sur la liste), du programme, des alliances avec le NPA, etc.
Lecture de la lettre de prison d’Enguerrand par sa compagne Maeva, puis prise de parole de Sandra Cormier du NPA (2ème sur la liste) et d’Annaïg, l’une des organisatrices de la manifestation et membre du Comité de soutien à Enguerrand (soutien.enguerrand@riseup.net).

Atersadenn Gael Roblin e brezhoneg e Naoned e-pad manifestadeg kengred gant ar re toull-bac’het ha gloazet d’an 22/02.

Enguerrand, jeune nantais et papa de 23 ans, militant et opposant au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, a été condamné à un an de prison ferme suite à la présence de son ADN sur un fumigène lancé lors de la manifestation anti-aéroport du 22 février à Nantes. Près de 200 personnes ont été blessées lors de cette manifestation, dont certains gravement, et près d’une vingtaine ont été inculpés. Enguerrand est un candidat présenté par la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) sur la liste soutenue par le NPA et Breizhistance, en lice pour les élections européennes. Il nous écrit de sa cellule pour nous faire par de son engagement.

enguerrand

“Depuis le 1er avril, je suis entre quatre murs pour avoir répondu à la brutalité policière d’une force hallucinante qui s’est abattue sur la manifestation du 22 Février. Les procès qui s’en sont suivi, dont le mien, poursuivaient le même objectif que les agissements policiers du jour même.

Cet objectif c’est celui de nous terroriser pour mieux pouvoir briser les luttes. Quand un flic mutile ou qu’un juge emprisonne, au-delà des premiers concernés c’est toutes celles et ceux qui luttent qui doivent être amenés à penser que le prochain pourrait être eux et qu’ils feraient mieux de rentrer sagement chez eux. Il faut nous faire taire !

Si j’ai accepté la proposition qui m’a été faite de rejoindre la liste soutenue par le NPA et Breizhistance, c’est avant tout pour montrer, malgré la prison ou l’interdiction de manifester pendant 3 ans à Nantes et sur la ZAD, que je ne me tairais pas.
Paradoxalement, je ne crois pas en la possibilité d’un réel changement passant par les urnes. L’histoire nous a démontré que c’est avant tout de la rue, des luttes et du rapport de force entre les peuples et leur gouvernants qu’ont toujours émergé les progrès sociaux.
Malgré tout, les élections permettent au moins une chose, elles forcent (un peu) les médias – ne serait-ce qu’un court et bref instant – à sortir de leur partialité permanente, permettant à d’autres voix de s’exprimer.

Alors que l’Europe devrait s’employer à la transition énergétique et agricole, à l’harmonisation et à la hausse des niveaux de vie des européennes et des européens, elle s’évertue aujourd’hui à briser les services publics et casser la réglementation du travail. Aujourd’hui elle permet à des multinationales de détruire la nature et de bétonner nos terres nourricières alors que nous ne cessons d’importer de plus en plus de denrées alimentaires.
Quand on ose protester, les mouvements sociaux sont systématiquement réprimés. Plus le temps passe, et plus les polices s’arment et se militarisent, ressemblant au fur et à mesure à des escadrons servant on ne sait quel régime autoritaire. Partout en Europe les luttes sont durement réprimées, avec leurs lots de blessés et d’incarcérés. Si les luttes environnementales, comme à Notre-Dame-des-Landes, au Val de Suza en Italie ou en Chalcidique en Grèce*, subissent une répression particulièrement forte, c’est que le nombre de personne y participant est important. La concentration géographique permet alors à la police de s’en servir comme laboratoire de la répression et du maintien de l’ordre. Expérimentation qui servira ensuite à réprimer plus encore les mouvements sociaux de masse plus « classiques ».

Si l’UE et ses Etats membres versent dans l’autoritarisme, certains de ses opposants n’offrent de perspectives plus réjouissantes. Le rejet de la politique de l’UE devrait se traduire, si l’on en croit les « sondocrates », par une vive poussée du FN dans l’Etat Français et des partis aux idées réactionnaires, islamophobes ou antisémites ailleurs en Europe. Ces partis n’offrent en réalité rien d’autres qu’un « national-capitalisme », un retour à l’ordre moral et à une politique des plus austère et autoritaire.

C’est pourquoi il convient de défendre un programme de rupture avec le fonctionnement actuel de l’UE, pour ne pas laisser aux fascistes le titre « d’unique opposant à l’U.E. » implantant plus encore leurs idées racistes et xénophobes.

SOLIDARITÉ AVEC TOUTES CELLES ET CEUX ENFERMÉS POUR LEURS IDÉES, AUX BLESSÉS, MUTILÉS, ASSASSINÉS PAR LA POLICE PARTOUT DANS LE MONDE !

Ken ar c’hentañ !”

*lutte contre la construction de la ligne LGV Lyon-Turin et contre une exploitation minière en Grèce.

 

Pour lui écrire :

Delanous Enguerrand Ecrou 59694
Rue de la Mainguais
BP 71636
44316 Nantes CEDEX 3

Pour le soutenir (financièrement) contacter son comité de soutien :
soutien.enguerrand(AT)riseup.net

Les candidates et candidats de Loire-Atlantique faisant parti de la liste présente aux élections européennes «Pour une Europe des travailleurs-ses et des peuples» soutenue par le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) et par la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance)  appellent au rassemblement organisé le Mardi 13 mai entre 12h et 14h par 44=BREIZH et Bretagne Réunie.

Les candidat-e-s :

– 2e Sandra CORMIER  (42 ans, professeure, Nantes/Naoned)
– 11e Enguerrand DELANOUS (23 ans, militant anti-aéroport incarcéré, Carquefou/Kerc’hfaou)
– 14e Annie CAILLAUD (57 ans, enseignantes syndicaliste retraitée, St-Herblain/St-Ervlan)
– 17e Marc BONNEFIS (62 ans, syndicaliste attaché d’administration centrale, Rezé/Reudied)

[Communiqué 44=Breizh]
UN BARBECUE POUR LA REUNIFICATION

Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du prochain débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire maintes fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitantes et habitants. Nous rappelons que plusieurs élu-e-s du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcé-e-s en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent respecter leurs engagements et les électeurs !

Breizhistance appelle au rassemblement organisé le Mardi 13 Mai entre 12h et 14h par 44=Breizh devant le palais de régions des Pays de la Loire. La prochaine réforme gouvernementale ne peut faire l’impasse sur la question de l’unité de la Bretagne. Face aux positions de repli du président du conseil régional, Jacques Auxiette, le plus grand nombre doit être présent pour défendre une Assemblée dotée de pouvoirs législatifs pour la Bretagne Réunifiée.

BARBECUE pour la Réunification !
Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire mainte fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» par des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitants. Nous rappelons que plusieurs élus du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcés en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent
respecter leurs engagements et les électeurs !

La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à participer massivement à la manifestation en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne organisée le Samedi 19 avril à Nantes par 44=BREIZH et Bretagne Réunie. 44breizh_tract-a4-manif-19-04-14

La réunification de la Bretagne correspond à une évolution institutionnelle nécessaire. Elle va dans le sens d’un territoire égalitaire favorisant le travail en commun plutôt que la concurrence entre les métropoles et les territoires. C’est l’espace le plus pertinent pour permettre une maîtrise de nos ressources et de nos richesses en faveur de leur répartition et de la transition énergétique.

Cette manifestation intervient à un moment crucial. En effet, les volets 2 et 3 de la de décentralisation seront bientôt présentés en conseil des ministres, ainsi qu’à l’Assemblée Nationale et au Sénat. On sait que ce projet ne répondra en rien aux attentes des peuples sous domination française, qu’ils soient Corse, Basque, Kanak, Guadeloupéen, Martiniquais ou Breton. Le droit à l’autodétermination, à une réelle démocratie, à des institutions correspondant aux réalités et attentes des populations, sont loin d’être une priorité du gouvernement dans cette réforme. Si la ministre Lebranchu dit avoir fait preuve de « démocratie » en consultant les élus locaux pour cet « Acte III de la décentralisation », on ne peut pas dire que la société civile y ait été associée d’une quelconque manière. Dans cette « consultation » sur la décentralisation, on ne s’étonnera pas que la pérennité des départements ait été essentiellement défendue par les présidents des conseils généraux socialistes comme Jean-Louis Tourenne ou Claudy Lebreton, des conseillers généraux. Il n’est pas surprenant non plus que les maires des grandes villes, comme Rennes ou Nantes, aient applaudi des deux mains à la création d’un statut plus avantageux et d’un nouvel échelon administratif pour certaines métropoles.
Cette réforme présente aussi un réel danger de disparition de la Bretagne en tant qu’entité régionale et administrative. L’objectif de diminution du nombre de régions, affiché en janvier par le président français, a encore été rappelé avec la formation du nouveau gouvernement. Si cet objectif pouvait conforter les partisans de la réunification de la Loire-Atlantique à la région administrative, il se peut en réalité qu’il s’appuie sur la création d’une région « Grand Ouest ». C’est notamment la position défendue par la ministre en charge de la réforme de l’Etat et de la décentralisation depuis sa nomination, qui aurait transmis un dossier en ce sens aux présidents de Régions ces dernières semaines (1).

Manifestation en faveur de l'unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Le Branchu) décembre 2012
Manifestation en faveur de l’unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Lebranchu) décembre 2012.

De même, et malgré le vœu du 8 février dernier voté par le conseil régional de Bretagne en faveur de la Réunification, il est à craindre une position ambiguë de plusieurs parlementaires et élus régionaux bretons (2). Certains se positionnent en effet comme défenseur de la réunification pour mieux défendre un projet de Bretagne élargie ou Grand Ouest alors  que d’autres font campagne pour une collectivité unique sans y intégrer forcément la Loire-Atlantique. Si la Gauche Indépendantiste Bretonne s’est depuis longtemps engagée en faveur d’une fusion de la région Bretagne et des départements, c’est évidemment en y intégrant la Loire-Atlantique et pour doter la Bretagne en tant que telle d’une gouvernance propre : un Parlement. Risquer une nouvelle décentralisation sans répondre à la question territoriale, c’est compromettre pour très longtemps la possibilité de réunifier le territoire breton comme le demande pourtant la population depuis 40 ans !

En 2012, Breizhistance initiait aux côté de 44=Breizh de l'UDBy et et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d'un parlment et d'une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes
En 2012, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) initiait aux côté de 44=Breizh, de l’UDB-jeunes et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d’un parlement et d’une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes.

Le samedi 19 avril sera donc tout autant une mobilisation pour l’unité de la Bretagne que pour son existence en tant que territoire administratif et politique ! Malgré un gouvernement français fermé aux aspirations démocratiques des bretonnes et des bretons, la manifestation du 19 avril peut sonner le début d’un printemps social et politique pour la Bretagne, un printemps pour l’emploi et pour un parlement breton sur les 5 départements !
Tout d’abord, le gouvernement vient de subir un revers sans précédent aux dernières élections contraignant Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et opposant à l’unité administrative de la Bretagne, à démissionner de son poste de premier ministre. Par ailleurs, les revendications institutionnelles en faveur de l’unité administrative de la Bretagne et d’un parlement breton se sont clairement fait entendre lors la mobilisation des bonnets rouges à l’automne dernier. Une mobilisation qui part le rapport de force qu’elle a enclenché a ébranlé le gouvernement français en Bretagne. Dans ce contexte, soyons mobilisés pour saisir les opportunités s’offrant à la lutte en faveur de l’unité  de la Bretagne !

Le samedi 19 avril, tous ensemble pour l’unité de la Bretagne !

(1) Journal YA, du 4 avril 2014
(2) C’est le cas du sénateur Ronan Dantec (ancien président du Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne) qui défend une Bretagne-Mayenne dans le magazine Bretons n°96 ou du député Jean-Jacques Urvoas http://www.urvoas.org/2014/01/15/une-collectivite-unique-en-bretagne/

Une vingtaine de personnes se sont réunies hier soir devant la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes afin d’affirmer leur solidarité envers l’association Herrira venant en aide aux prisonniers politiques basques et à leurs familles.

Interview d’Ewan Thébaud,
porte-parole “Euskal Herriaren Lagunak Naoned”

Ce rassemblement s’est fait à l’appel du comité nantais de soutien aux prisonniers politiques basques, “Euskal Herriaren Lagunak Naoned”. Appel relayé par la Gauche Indépendantiste/Breizhistance-IS et l’Union Démocratique Bretonne. Il intervient peu après une série d’interpellations qui a frappé le Pays Basque le 30 septembre dernier. Dix-huit membres d’Herrira ont en effet été interpellées dans plusieurs locaux de l’association au Pays Basque sud placeés en garde à vue quatre jours puis libérées sous caution pour certains à hauteur de 20.000 € et soumis à strict contrôle judiciaire.

La situation au Pays Basque paraît pourtant favorable puisque qu’ETA a déclaré un cessez-le-feu depuis bientôt 2 ans. La société civile basque essaye également d’enclencher un processus qui permette à la fois d’apaiser le conflit et d’aller vers plus de droits pour le Pays Basque. Un processus qui se traduit dans les urnes par les scores historiques de la gauche indépendantiste abertzale à toutes les dernières échéances éléctorales. Mais l’Etat Espagnol ne cesse de mettre de l’huile sur le feu en jetant en prison des militants indépendantiste pour leur engagement, en engageant des poursuites à l’encontre d’autres, jusqu’à s’attaquer maintenant à des membres d’une association de soutien telle que Herrira. L’Etat Français n’est pas en reste et le gouvernement PS-EELV témoigne de sa complicité sans faille alors qu’un texte vient d’être co-signé par le Ministre de la Justice espagnole Alberto Ruiz-Gallardón et la Garde des Sceaux Christiane Taubira. Cet accord de coopération qui vise à “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme” est une fois encore l’expression de la volonté conjointe des Etats espagnols et français de saboter le processus de paix en cours au Pays Basque.

Les 15 décembre 2011,3 février et 19 mars 2012, Breizhistance-IS s’associait à l’appel « Démocratie pour la Bretagne » initié par 44=Breizh et proposant un rassemblement devant le conseil régional de Bretagne administrative à Rennes et le conseil général de Loire-Atlantique à Nantes. Les jeunes écologistes et l’UDB jeunes, rejoint plus tard par le Parti Breton, ont répondu à cet appel.

redddddiiae

_Les éléments de cette démarche sont de toute première importance car ils promeuvent un processus démocratique institutionnel pouvant permettre aux bretonnes et aux bretons de construire leur droit à l’autodétermination.

_Le 29 mars prochain, le conseil régional de Bretagne administrative se réunira en session plénière afin d’examiner le plan d’actualisation de la politique linguistique. L’étude de ce dernier a été reporté à pas moins de 4 reprises depuis juin 2011 ! La politique linguistique ne se serait-elle pas considérée comme purement accessoire par le conseil régional ?

_Nous avons besoin d’un cadre de revendications de base afin d’obliger les élus locaux à faire des choses concrètes en Bretagne sans attendre quoique ce soit des dirigeants de Paris ni des promesses électorales. Ces revendications ont été exposées dans appel co-signé par Ai’ta, UDB, SLB et … Kevre Breizh en 2011.

_Ces revendications et propositions permettent à la langue bretonne d’avoir la place qui lui est due dans la vie quotidienne. Elles ne prendront toute leur efficacité que dans un cadre institutionnel permettant au peuple breton des prises de décisions souveraines

_ Nous réaffirmons ainsi que seule une collectivité unique, réunissant l’ensemble des départements (dont la Loire-Atantlique) et la région, dotée de compétences législatives, comme il existe partout en Europe et s’engageant sur la voie d’un vrai parlement local permettra de pallier à ces insuffisances. Seul un parlement breton pourra doter la langue bretonne des outils nécessaires à sa survie et son développement et comblera le manque de démocratie locale dans l’ensemble du territoire breton.

Nous appellons le plus grand nombre à un rassemblement devant le conseil régional, à l’Hôtel de Courcy, rue Martenot à Rennes, le jeudi 29 mars à 18h.

Brezhoneg, yezh vroadel, yezh ofisiel !

Démocratie pour la Bretagne !

Depuis l’année 2008 un pesticide du nom de Cruiser défrait la chronique du monde de l’apiculture. Cet insecticide systémique* produit par la firme Syngenta est utilisé en enrobage des semences de mais pour le « protéger » contre les attaques de la pyrale du mais. L’AMM (Autorisation de mise sur la marché) a été délivrée par le ministère de l’agriculture plusieurs années de suite et à chaque fois annulée par le Conseil d’Etat qui juge celle-ci illégale. En effet le ministère de l’agriculture français cède comme chaque fois au très puissant lobby de l’agrochimie (Syngenta Agro,Bayer…) et nous montre le manque d’indépendance totale des études de toxicologies sur les abeilles quand ce sont les firmes productrices des dits pesticides elles mêmes qui rendent les conclusions de ces études. Cerise sur le gâteau empoisonné, en juin dernier, Syngenta bénéficiait d’une énième AMM pour un insecticide dangereux pour les abeilles : le Cruiser OSR en enrobage des semences de Colza. Cette culture (très mellifère) conduite encore aujourd’hui à grande échelle permet une bonne sortie d’hivernage aux abeilles mais elle permet surtout aux abeilles et donc aux apiculteurs de réaliser un récolte conséquente au printemps. Cette autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR sur Colza signifierait la mort de milliers de colonies d’abeilles pour l’année 2012 avec pour conséquences directes l’abandon de l’activité par de nombreux apiculteurs. Surtout cela rajouterait un poison mortel de plus dans le cocktail de pesticides déversés depuis des décennies dans les campagnes de l’hexagone pour soutenir un modèle agricole dépassé, productiviste à outrance et anéantisseur de biodiversité.

Pourtant les solutions existent, plusieurs pays européens qui avaient autorisé le Cruiser pour le maïs l’ont depuis retiré du marché du fait d’une surmortalité des colonies d’abeilles. Ainsi en Italie avant l’interdiction du Cruiser la mortalité des abeilles s’élevait à 37,5 pour cent(2007-2008). Suite à l’interdiction du Cruiser la mortalité est tombé à 15 pour cent ! Ces chiffres se passent de commentaires…

Ces situations nous confortent dans l’idée que nous ne devons rien attendre de la part du gouvernement français en matière d’agriculture et dans bien d’autres domaines. C’est bien en construisant une Bretagne indépendante et dotée d’un parlement que nous pourrons privilégié un agriculture respectueuse de l’environnement et de l’humain.

Afin de répondre à ces provocations le Syndicat des Apiculteurs de Bretagne organise un rassemblement le 10 décembre à Rennes. Cette action intitulée “Apiculteurs Indignés” aura lieu Place de l’hôtel de ville à 9h.

Pour Breizhistance, Thomas Baudoux.

*insecticides systémiques : utilisé comme enrobage des semences, les molécules du produit libèrent leur principes actifs au fur et à mesure de la croissance de la plante, pour la protéger des ravageurs. Les molécules se retrouvent aussi dans le nectar et le pollen de la fleur entraînant la mort des butineurs. (Source : le Grand-Tétras n°8)