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Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard, candidats de Breizhistance s’associent à Eloise Cordier et Jef Monnier, candidats de Breizhistance et de l’UDB, pour lancer un appel à participer à une «chaîne humaine pour la réunification» sur le pont St-Nicolas entre Redon et St-Nicolas de Redon, le Mardi 8 Mai à partir de 11h.

“Nous faisons le constat que la problématique «régionale» a été complètement oubliée du débat présidentielle, ceci alors même qu’elle est un échelon essentiel en terme de démocratie. Il nous parait fondamental de faire émerger cette question lors des élections législatives, alors que beaucoup d’autres voudraient la nier.

Le pays de Redon est pour nous emblématique de la question territoriale bretonne. A l’heure de l’Europe, alors que de plus en plus de personnes ont l’impression que les décisions sont prises sans eux, il nous paraît primordiale de parler de nouveaux pouvoirs politiques et démocratiques pour la Bretagne. Et cela passe d’abord par la Réunification de la Bretagne, réclamée depuis de nombreuses années par la population.

Nous appelons toutes les personnes attachées à l’unité de la Bretagne, dont les autres candidats et candidates aux élections législatives, à venir participer à cette action symbolique et débattre avec nous.”

11h rendez-vous devant le pont St-Nicolas,
12h Débat + pique nique militant
boissons, nourritures et animations musicales sur place

Hier matin, Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard ont annoncé leur candidature à l’élection législative dans la sixième circonscription de Loire-Atlantique. Ils ont tenu à faire cette annonce à Notre-Dame-des-Landes, au local la Vache Rit, lieu symbolique de la lutte contre le projet d’aéroport.

crédit photo A. Rouet-Réby, L'Eclaireur
crédit photo A. Rouet-Réby, L’Eclaireur

Jonathan Guillaume, 29 ans, habite Nozay depuis un an, il est maître auxiliaire. Nathalie Roynard, 49 ans, est assistante de vie et habite le Petit-Auverné.

Ils ont présenté les trois axes principaux de leur programme, et appelé à la manifestation du 24 mars contre le projet d’aéroport à Nantes. Alors que notre département est déjà le plus touché de l’hexagone en terme de perte de terres agricoles, les deux militants de Breizhistance en ont profité pour interpeller les deux candidats du PS et de l’UMP, Yves Daniel et Michel Hunault, sur le projet d’aéroport. A Yves Daniel, il demande si “en tant qu’agriculteur bio, défendra-t-il encore l’artificialisation de plus de 2000 ha de terres à Notre-Dame-des-Landes ? “Qu’aurait il fait si le projet s’était monté dans sa commune ?”, quant à M. Hunault les candidats se demandent ironiquement si “son soutien au projet ,n’est pas en lien avec son ’emploi’ de tour operator pour ministres”

Pour Jonathan et Nathalie, la question de l’aéroport est une question essentielle en terme économique et sociale, d’aménagement et d’équilibre territorial. Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes nous concerne tous. Sacrifier l’argent public au nom des profits des multinationales, renoncer à l’équilibre et à la solidarité entre les territoires en encourageant les phénomènes de métropolisation, croire à la croissance de la consommation en énergie et parier sur la stabilité du cours du pétrole, ce sont des choix que font les partisans du projet et contre lesquels Jonathan et Nathalie appellent à manifester Samedi 24 mars à Nantes.

Setu ar gemmenadenn hon eus degemeret a-berzh kerent skolioù Redon. Ne c’hellomp nemet kouviañ hon izili ha mignoned da gemer perzh en tolpadeg ha da harpañ tud skolioù ar vro a glask e vefe doujet ouzh o gwir da zibab skoliata o bugale e brezhoneg.

Ken arc’hoazh dirak an is-prefeti e Redon adalek 5e gm.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

à l’enseignement bilingue breton/français

Mardi 6 décembre 2011, à 17h

Place de Bretagne, en face de la sous-préfecture

à REDON

Les parents d’élèves des filières bilingues breton/français dénoncent le manque d’enseignants formés, le manque de remplaçants bilingues, et l’absence d’enseignants bilingues en poste à Redon et à Sainte-Marie.

Une demande pour la filière bilingue importante à Redon

Il existe dans le Pays de Redon une véritable dynamique pour l’enseignement bilingue breton-français. Pour l’enseignement public: à l’école Henri-Matisse et au Collège Beaumont. Pour l’enseignement privé: à l’école Notre-Dame et au Collège Le Cleu-Saint-Joseph à Redon, et à l’école de la Providence à Sainte-Marie. On comptabilise actuellement près de 250 élèves en filières bilingues ou suivant une option de breton.

APPEL DES ASSOCIATIONS DIV YEZH ET DIHUN BRO-REDON

DIV YEZH (02.99.91.70.60.) et DIHUN BRO-REDON (02.99.72.21.43.), représentent les parents d’élèves des filières bilingues breton/français, respectivement pour l’enseignement public et l’enseignement privé. Des représentants de ces associations déposeront, à l’occasion de ce rassemblement, une motion au sous-préfet de Redon.

Nous demandons que l’Education Nationale et les Pouvoirs Publics prennent toutes les mesures concernant les filières bilingues breton/français

– pour former en nombre suffisant des enseignants

– pour solliciter des enseignants en exercice à suivre des formations bilingues

– pour former un corps d’enseignants bilingues remplaçants, tout particulièrement pour le département d’Ille-et-Vilaine.

Venez nombreux à ce rassemblement familial et pacifique

Vous-vous souvenez ? Ca avait surpris beaucoup de gens, mais en Juin 2008, après des années d’un système régionale Pays de la Loire faisant du gommage de l’identité bretonne en pays nantais « une ambition à conquérir » (P.Camous), Jacques Auxiette, président PSF du Conseil Régional des PdL, prenait fait et cause pour « les langues régionales ». C’était à l’occasion du refus par les sénateurs français de mentionner dans la Constitution l’existence de différentes langues sur le territoire de la République Française.

auxietteLorsqu’on lui demanda de préciser quelque peu sa position de « défenseur des langues régionales », il expliqua son engagement en disant « je ne m’oppose pas à l’enseignement optionnel d’une langue par qui veut bien l’apprendre ». Ne pas s’opposer au statu quo, ne pas reconnaître que même le cadre légal ne permet pas à ceux « qui veulent bien l’apprendre », notamment en Loire-Atlantique, d’avoir un accès à la langue Bretonne, voilà un « défenseur actif » ! Encore une fois on voit là la différence entre image et acte ….

jacqueslamberLa semaine dernière c’est un autre élu PSF, Jacques Lambert conseiller municipal à Pornichet/Pornizhan, qui démontrait qu’en Pays de la Loire® il n’y avait pas de place pour le Breton. A propos de la proposition de bilinguisation de l’entrée de la commune soutenue par le conseil municipal Jacques Lambert à démontré une opposition assez révélatrice : « Pornichet revendique haut et fort ses origines bretonnes » et à ce titre souhaite « cette inscription symbolique ». Pour l’élu d’opposition, le « socialiste » Jacques Lambert, « cette démarche traduit non pas un acte symbolique mais une vraie déclaration politique ». Il ne trouve « pas opportun d’imposer cette identité alors que le Conseil général a du mal à le faire. Vous faites plaisir à son président Patrick Mareschal mais vous risquez de fâcher le président de la Région des Pays de la Loire ». « C’est pourtant vous qui avez créé Pornizhan Ar Fest », lui a rétorqué le maire. Réponse : « Cela n’a rien à voir; la fête est destinée aux touristes ».

De droite comme de gauche aucune prise en compte politique de la problématique linguistique. Les élus essayant debanneliou répondre à la demande sociale du peuple Breton de faire vivre sa langue par des « actes symboliques » ou encore des « manifestations destinées aux touristes ». Ce qui est quand même affligeant en terme de crédibilité et de cohérence c’est que Jacques Lambert oppose deux personnalités de son propre parti, dont le premier est d’ailleurs membre du comité de soutien de l’autre pour les prochaines élections, pour justifier l’absence de la langue Bretonne dans la vie publique. Il va jusqu’à dire pour tenter de convaincre son opposant de droite qu’on risquerait de « fâcher le président de la Région des Pays de la Loire » si on reconnaissait la langue Bretonne à Pornichet, preuve s’il en était que Jacques Auxiette et la région PdL sont bien de vrais « défenseurs des langues régionales » comme ils se présentent !

 

bocherCes petites contradictions du PSF local font écho à celles du MODEM de Saint-Herblain/Sant-Ervlan d’il y a quelques mois. Alors que tout le monde aura remarqué à quel point le MODEM charme depuis sa création certaines personnalités sincèrement engagés en faveur de l’unité territoriale, d’un pouvoir démocratique en Bretagne ou du développement de la langue Bretonne, nous souhaitions rappeler le vote des quatre conseillers municipaux MODEM de Sain-Herblain/Sant-Ervlan sur la signature par la ville au printemps dernier du niveau 1 de la charte Ya d’ar Brezhoneg. Ils furent en effet les seuls élus, Jean-Yves Bocher en tête, à voter contre cette signature, un comble quand on sait que même l’UMP ne s’y opposa pas !

Le 12 octobre dernier c’étaient les représentants du groupe PSF/Verts/UDB de la communauté de communes de Redon, situé à cheval sur trois départements dont la Loire-Atlantique, qui votaient contre la signalisation bilingue français/breton des bâtiments communautaires, avec des élus UDB un peu embarrassés !

Alors que PSF, Verts ou MODEM en Bretagne aimeraient revêtir l’habit de « défenseur du breton » nous ne pouvons que constater que les discours seront toujours loin des faits. Selon le dernier sondage 88 % des Bretons et des Bretonnes souhaitent voir la langue Bretonne se développer (TMO) partout en Bretagne. Force est de constater que ni le PSF, ni les Verts, ni le MODEM, et encore moins l’UMP ne répondront à cette attente.

Une occasion de plus de rejoindre la Breizhistance !

BREIZHISTANCE-PSB Pays Nantais breizhistance.naoned[at]gmail.com