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Trahisons de la gauche au pouvoir, trop c’est trop !

 

C’est avec stupeur et colère que nous venons d’apprendre l’exclusion de 8 mineurs isolés des services de protection de l’enfance du Conseil Départemental des Côtes d’Armor depuis le mois de Novembre, et ce en pleine trêve hivernale ! Ces huits jeunes , pour certains censés être pris en charge depuis 6 mois, ne sont toujours pas scolarisés, n’ont reçu aucun vaccin ( ni Covid19 ni les autres), en pleine pandémie mondiale ! Que fait l’ASE, qui soit dit en passant signifie l’aide sociale à l’enfance ? Cette majorité au CD22 est la même qui, il y a un an exactement, alors qu’elle était dans l’opposition, co-signait une tribune d’élus locaux pour demander la dignité pour ces jeunes. Les deux groupes politiques qui ont remporté les élections l’an passé, le groupe PS et apparenté présidé par Mr Christian Coail, et le groupe PC et apparenté présidé par Mme Cindirella Bernard, respectivement Président du CD22 et Vice-Présidente chargée de l’Enfance (et oui, donc l’ASE ) et la famille, sont aux commandes depuis le printemps dernier mais rien ne change, les expulsions de jeunes migrants continuent à tour de bras. Et en plus ils osent affirmer que la protection de l’enfance est la priorité du Conseil Départemental ! Mais peut-être que les jeunes migrants ne sont pas tout à fait des enfants comme les autres , De la à y voir un clin d’œil aux zémmouriens…  Ils vont nous répondre qu’ils n’ont pas pu prouver leur minorité, à cela nous leur répondons que le services de l’ASE n’ont même pas cherché à les aider à faire revenir les papiers de leurs pays pour prouver cette même minorité, sachant que ces jeunes sont souvent mis en difficultés face aux méandres de l’administration française. Après la trahison de la gôche française pour le vote des étrangers, c’est un coup de couteau de plus dans le dos des personnes qui, sur le terrain, pallient à l’inefficacité des élus et des services en assurant eux-même la solidarité, l’accueil, les démarches de reconnaissance de minorité qui très souvent aboutissent.  Jusqu’à quand cette soi-disant gauche va trahir sans impunité l’engagement infaillible des militants de terrain. Il est grand temps de faire fusionner les 5 conseils départementaux bretons et le conseil régional dans une collectivité unique, une Assemblée Bretonne, élue au suffrage universelle et révocable à mi mandat, avec des compétences élargies, notamment en matière d’accueil et de solidarité, et ce financé par un impôt que cette même assemblée bretonne pourra prélever ! Sans cela nous serons toujours soumis au carriérisme d’élus qui une fois en place sont incapables de répondre aux attentes des citoyens et qui utilisent leur mandat local pour lorgner toujours plus vers Paris.

Pour une Bretagne ouverte, solidaire et internationaliste

Vive la solidarité avec les sans-papiers

Pour la Gauche Indépendantiste : War-Sav Guillaume Bricaud

Appel au rassemblement en soutien aux sans-papiers

 

Kengred, collectif de soutien et d’accueil pour les nouveaux arrivants ( ex migrants ) appelle au rassemblement de Saint-Brieuc le Vendredi 18 Décembre à 18h, place de la préfecture ainsi qu’au rassemblement de Lannion ce même jour à 17h30, place de la mairie, dans le cadre de la journée internationale de solidarité pour les sans-papiers.

Ailleurs en Bretagne sur le même theme : Rennes/Roazhon 18h le 18/12 à République, Saint-Nazaire/Sant-Nazer 19/12 15h, Naoned/nates 18/12 18h Bouffay.

Cette journée est d’autant plus importante que le pouvoir se durcit face aux demandeurs de titre de séjour, la dernière illustration étant l’évacuation très violente par la police de plusieurs centaines de migrants à Paris, devant les caméras des journalistes.

Ici, en Bretagne, et en Côtes d’Armor particulièrement, c’est le refus de donner un rendez-vous aux demandeurs de titre de séjour depuis le mois de Mars 2020 et la crise sanitaire qui plonge des dizaines de personnes dans des situations très compliquées, voire désespérées. Une tribune regroupant plus de cinquante élus municipaux du département, deux groupes d’élus au conseil départemental, une conseillère régionale et une sénatrice à d’ailleurs été publiée et déposée en main propre à la préfecture, sans aucune réponse pour le moment. Un regroupement d’associations solidaires du pays de Saint-Brieuc a fait de même, ainsi qu’un autre sénateur sur son initiative personnelle. Et toujours pas de réponse. Que faut-il de plus pour se faire entendre ?

C’est pourquoi nous appelons tous les humanistes à se mobiliser le 18 Décembre afin qu’enfin la préfecture réponde favorablement aux demandes démocratiques de justice envers ces personnes complètement démunies.

Ce ne sont pas des numéros sur un dossier mais des personnes en danger qui, sans rendez-vous, ne peuvent se projeter, ne peuvent pas travailler, accéder à un logement, commencer une vie normale.

C’est aussi des employeurs qui attendent l’autorisation de les embaucher depuis des mois, qui ne peuvent assurer leurs engagements envers leurs clients dans des métiers, rappelons-le, qui manquent de main-d’oeuvre.

C’est aussi des familles solidaires et des associations bénévoles qui doivent se démener dans les méandres d’un fonctionnement administratif obscur pour faire avancer les dossiers, sans aucune aide des services concernés.

Montrons que la solidarité bretonne n’est pas un vain mot.

Pour une Bretagne fraternelle, solidarité avec les sans-papiers

 

Nous souhaitons, par le biais de cette tribune collective à l’initiative d’élu.e.s locaux, mettre au jour et dénoncer les pratiques de la préfecture des Côtes d’Armor à propos du sort réservé aux jeunes migrants non accompagnés, mineurs ou jeunes majeurs arrivés mineurs précédemment.

Certains sont présents sur le département depuis plusieurs années, ont été pris en charge à leur arrivé par les services de la préfecture au titre de l’obligation à la protection de l’enfance, puis expulsés de ce dispositif sur des critères on ne peut plus subjectif. Une fois sortis du dispositif, ils ont pour la plupart trouvé un hébergement solidaire en famille, sans aucune aide de l’Etat, il est important de le préciser. Ils ont pu pour beaucoup d’entre eux s’inscrire dans des formations diplômantes afin de réaliser ce pourquoi ils sont venus ici, c’est-à-dire travailler.

Or une fois expulsés du dispositif, la préfecture des côtes d’Armor ne souhaite plus les voir et ne leur propose même pas de rendez-vous pour étudier une autorisation de séjour et donc de travail. Beaucoup d’entre eux avaient trouvé un employeur pour la rentrée de Septembre en apprentissage, une inscription en CFA et l’espoir d’une situation moins compliquée. Les employeurs avaient prévu leur commande en fonction et planifié leur année de travail. Mais pour cela, il leur faut le récépissé de demande d’autorisation de séjour et c’est là que ça bloque.

Depuis la crise sanitaire, la préfecture a changé maintes fois le procédé pour obtenir un rendez-vous, jusqu’à n’accepter plus que ceux qui sont toujours sous le dispositif départemental, ce qui est pratique lorsque la moitié des jeunes en sont exclus. Il n’y a aucun interlocuteur à la préfecture, juste une boîte mail dont on n’obtient jamais aucun retour. Plus de trois mois ont passé depuis les demandes de rendez-vous et toujours rien. Des jeunes sans emploi, sans aucun revenu, la peur d’une OQTF° en voyant la politique gouvernementale se raidir et s’extrême-droitiser de plus en plus, des employeurs démunis qui écrivent à la préfecture et qui ne reçoivent aucune réponse !

Combien de temps cette situation honteuse et dramatique pour ces jeunes va-t-elle durer ? Et combien de drames d’ici là ?

Nous, élus locaux bretons proches des familles qui localement s’impliquent dans la solidarité avec ces jeunes migrants, tenons à dénoncer cette situation ou le règne de l’arbitraire fait loi, où deux ou trois personnes depuis leurs bureaux peuvent décider toutes seules de l’avenir de dizaines de jeunes complètement démunis, d’entreprises qui le sont tout autant, sur des critères qui n’appartiennent qu’à eux et pour lesquelles ils n’ont pas à se justifier.

Nous exigeons que toutes les demandes d’autorisation de séjour déposées depuis cet été soient traitées prioritairement et dans les délais les plus courts, sans aucune distinction quant à la prise en charge ou non par les services départementaux. Ces jeunes et ces employeurs ne peuvent pas être les victimes collatérales de la crise sanitaire.

Pour une Bretagne fraternelle,

 

° OQTF = Obligation de Quitter le Territoire Français

 

Les signataires de la tribune : Guillaume Bricaud, Quentin le Hervé, Erwan Guizouarn, Martine Trapon, conseillers municipaux et Catherine Boisliveau, adjointe aux affaires scolaires à Plounévez-Moëdec. Florence Le Gall conseillère municipale à Plouaret, Gérard Bonvalet, adjoint au maire de Plougonver, Gérard Barré, Ghislain Bernard et Florence Lelieu, conseillers municipaux de Ploumilliau, Arnaud Meunier, premier adjoint et Maod Ambroise conseillère municipale à Belle-Isle-en-Terre, Gael Roblin conseiller municipal à Guingamp, François Vanghen conseiller municipal Ploubezre, Jean-Yves Callac, Trefina Kerrain conseillers municipaux à Lannion, Pierre Huonnic, conseiller municipal à Plouguiel, Manuéline Harrivel, Pierrot Normant conseillers municipaux à Saint-Agathon, Armelle Fustec conseillère municipale à Brelidy, Christelle Bergerot conseillère municipale à Mantallot, Pierre Huonnic ; conseiller municipal à Plouguiel, Laure-line Inderbitzin, maire adjointe jeunesse et culture, Callac, Alain Dottin, Philippe Clech, Cécile Le Du, Cédric Chevallier, Pierre-Yves Abhervé, conseillers municipaux à Carnoët Stéphane Favrais, maire adjoint en charge de la proximité et de la participation citoyenne, Juliana San Geroteo, conseillère municipale de proximité de Saint-Brieuc, quartier est, missionnée attractivité et tourisme, Marie-Jo Brolly, conseillère municipale et conseillère d’agglomération Saint Brieuc.

Le collectif Kengred organise le samedi 15 juin une journée de solidarité avec les réfugié.e.s. à la salle des fêtes de Plouaret.

A partir de 15h, projection de 2 films :

  • « Colis Suspect » Documentaire de Sofia Català Vidal et Rosa Pérez Masdeu. « Colis Suspect » est un projet initié par des jeunes journalistes et cinéastes de Barcelone. Il a été récompensé par le Prix de la Première Réalisation au Festival International de Cinéma Méditerranéen de Tétouan (Maroc) et explore les politiques migratoires de l’Union Européenne, qui se nourrissent du discours xénophobe et alimentent le business de la sécurité.
  • « L’intime rencontre, l’inconnu », documentaire présenté par la CAJMA 22 sur le quotidien de familles hébergeant dans la région de Saint-Brieuc.

A partir de 19h : FEST-NOZ de solidarité avec les réfugié·e·s. avec de nombreux chanteurs, sonneurs et groupes de renom.

Possibilité de se restaurer sur place. Le prix est libre.

L’objectif du collectif est de développer le réseau d’aide aux réfugié.e.s dans le pays de Belle-Isle – Bourbriac – Plouaret, de rendre plus visible la lutte pour les réfugié.e.s en Bretagne et d’aider les familles hébergeantes (que ce soit au niveau financier, dans les démarches administratives, juridiques…).

Rejoignez-nous le 15 juin à Plouaret !

Merci de faire passer l’info autour de vous.

L ‘été arrive avec son lot de festivals en Bretagne, machines à distraire la masse de vacanciers bretons ou de touristes. Pour ceux et celles qui cherchent autre chose allez donc faire un tour au 3e festival des Utopistes aux Cloitre Saint-Thegonnec le 7 juillet. C’est un petit coup de main promotionnel à un collectif qui agit concrètement pour une Bretagne solidaire et ouverte sur le monde en défendant une vision inclusive de notre pays.

C’est une fête de la solidarité, vouée à la cause des réfugiés et des personnes les plus démunies avant tout, le Festival des Utopies est aussi une journée dédiée à toutes les utopies, qu’elles soient écologiques, sociales, économiques, alternatives et engagées.

Journée dédiée aussi aux artistes en tous genre, aux musiciens bien sûr, mais aussi divers artistes de rue, artisans d’art, peintres et sculpteurs, photographes etc.
Des associations du Pays de Morlaix et des Monts d’Arrées seront présentes pour vous exposer leurs activités en journée.
Un Fest-Deiz animé par plusieurs groupes des Monts d’Arrée (entre autres) se tiendra sur plancher à la salle omnisports.
La sonorisation sera assurée de mains de maître par nos amis techniciens habituels.
Un marché artisanal aura lieu toute la journée, les Utopistes en Action tiendront un restaurant sandwicherie, plats à emporter et buvettes et assureront le repas des bénévoles, musiciens et techniciens en faisant partie.
De quoi donc vous occuper et vous distraire toute la journée, en attendant la grande soirée live sur la scène rock/rap/reggae/blues rock à la salle omnisport.

Nous sommes bien sûr à la recherche de bénévoles pour assurer le bon déroulement de cette journée solidaire.

Merci encore à la municipalité du Cloître-Saint-Thégonnec pour leur accueil chaleureux.

Entrée gratuite,
Participation “au chapeau” bienvenue pour les frais de routes des musiciens.

La page Facebook de l’évènement.

Cela fait un an.

Cela fait un an depuis qu’un jeune breton de 18 ans, Erwan, a été laissé pour mort le soir du 7 mai 2017 à Nantes.

Cela fait douze mois depuis qu’Erwan a été violemment agressé à coups de poings, étranglé par des mains gantées, gazé directement dans les yeux, frappé à la tête à l’aide d’une matraque télescopique et de bouteilles en verre.

Cela fait 365 jours depuis qu’Erwan a été lâchement abandonné par ses cinq agresseurs, baignant au sol dans son propre sang et inconscient près de la station de tram Du Chaffault.

Cela fait plus de 8700 heures depuis qu’Erwan a eu ses cervicales fracturées, que son nez a été cassé, qu’il a fait un arrêt cardiaque.

Depuis, Erwan a été plongé dans le coma pendant plusieurs jours. Du sang en quantité importante dans le cerveau. Pronostique vital engagé. Trois mois de corset et de minerve à sa sortie de coma. Des troubles cognitifs persistants. La peur de sortir le soir. Une infirmité permanente. Des séquelles neurologiques à vie.

Les agresseurs d’Erwan appartiennent à la mouvance d’extrême-droite ultraviolente, en l’occurrence le groupuscule « GUD Bretagne » qui s’est depuis auto-dissous. Quatre présumés agresseurs sont arrêtés en juin 2017. La presse révèle alors leurs noms — Joyce Burkart, Tanguy Martin, François Mamès Cosseron de Villenoisy et Antoine Desbas — et leurs profils confirment ainsi l’aspect politique de la tentative d’homicide en réunion. Le cinquième membre de la bande, Matthieu Gaultier de La Richerie, est lui arrêté en septembre 2017, soit 5 mois après les faits…

Des faits de délinquance ultraviolente jamais évoqués sur le blog Breizh Info pourtant très porté sur les chroniques sécuritaires… sans doute un peu beaucoup gêné que des proches aux patronymes bien « bleus blancs rouges » se retrouvent dans la page « justice » des titres de la PQR…

Pourquoi reparler de cette affaire maintenant ?

Il y a quelques semaines, la tombe de l’Abbé Perrot à Scrignac était dégradée et quelques messages antifascistes étaient peints en breton et en français aux abords.

Indignation immédiate d’une partie de l’Emsav (le mouvement breton), notamment dans les milieux catholiques.

Cette campagne d’indignation est bien vite relayée par tous les réseaux que compte l’extrême droite, à savoir le blog Breizh Info de Yann Vallerie et Breiz Atao du multi-récidiviste raciste et antisémite Boris Le Lay, ainsi que leurs relais sur les sites « patriotes français ».

La tentative de récupération — maladroite — ne fonctionnera pas : des catholiques modérés comprendront la manœuvre que tente d’opérer l’extrême droite et se refuseront à cautionner les appels à la vengeance.

Mais la Gauche Indépendantiste Bretonne se retrouve tout de même très vite accusée : on nous reproche de ne pas nous désolidariser d’un acte que nous n’avons ni revendiqué ni commis, et que nous n’approuvons pas ! Gael Roblin précise même au journal Le Poher : « je ne comprends pas qu’on s’en prenne à une tombe. En tant que militant politique, je désapprouve cet acte qui victimise l’extrême droite et qui donne de l’importance à ces groupuscules ». Breiz Atao et Breizh Info et à travers eux toute la mouvance de droite ultra a donc essayé d’exploiter sans succès ce fait divers. Nous reviendrons dans les semaines qui viennent sur le naufrage qu’a été la mobilisation de Scrignac pour la droite ultra qui a réessayé au passage de nous faire croire (en français…) que cet Abbé avait été exécuté en raison de son engagement pour la langue bretonne… Affirmation ridicule…

L’indignation sélective d’un certain mouvement breton

Alors qu’une partie du mouvement breton nous tombe dessus pour nous demander de nous excuser pour un acte que nous n’avons pas commis, nous constatons que l’agression du jeune Erwan est passée complètement inaperçue dans ce même milieu… Malgré de très nombreux articles de la grande presse nantaise. À moins que certains ne veuillent pas voir……

Dans ce qu’on appelle le mouvement breton nous avons pratiquement été les seul·e·s, à la Gauche Indépendantiste, à nous préoccuper publiquement de l’état de santé d’Erwan, à dire que l’extrême droite en Bretagne est un danger permanent et persistant, et à informer régulièrement sur les faits indiquant une certaine porosité assez nouvelle du milieu culturel, politique et médiatique breton avec l’extrême droite.

Contre-attaque

À ceux et celles de ce mouvement breton qui passent leur temps à attaquer la Gauche Indépendantiste pour des motifs futiles, qui nous demandent de nous excuser en permanence, qui nous accusent sans fondements et surtout sans aucune cohérence politique, nous leur demandons de réfléchir simplement aux quelques questions que nous leur soumettons ci-dessous :

  • Comment se fait-il que cet « Emsav » se soucie plus de dégradations sur la tombe d’un Abbé antisémite et proche des milieux collabos assassiné (en temps de guerre) il y a plus de 70 ans plutôt qu’à l’état de santé d’un jeune nantais ?

Erwan est pourtant un jeune breton qui n’aspirait qu’à vivre sa vie normalement… avant qu’il ne croise la route d’une bande de ces 5 sympathisants fascistes. Vu le peu de réaction dans l’Emsav, c’est à croire que l’agression gratuite et ultraviolente d’Erwan n’intéresse pas une partie du mouvement breton. Erwan vit dans un quartier modeste de Nantes avec sa mère qui l’élève seule avec 800 €… Ce mouvement breton n’inclurait donc pas le jeune Erwan dans son projet de société ? Ce mouvement breton préfère nous faire pleurer pour des dégradations stupides sur la tombe d’un vieil Abbé antisémite mort il y a 70 ans plutôt que de parler d’une jeune nantais handicapé à vie suite à une agression fasciste commis par des gens que certains d’entre eux connaissent très bien ?

Pourquoi ces brutes l’ont ils ainsi agressé ? Ils l’ont prit pour un “antifa”, comme son ami lui aussi agressé heureusement moins gravement...c’est ce qu’ils ont admis en garde à vue, garde à vue pendant laquelle certains ont été prolixes sur leur comparses.

Une étudiante en droit militante de l’extrême-droite locale a tenté d’intimider Erwan sur son lit d’hôpital pour lui faire changer sa version. Elle a été jugée et condamnée pour subornation de témoin.

  • Comment se fait-il que cet « Emsav » ne parle pas des liens du blog de Yann Vallerie — Breizh Info — avec Joyce Burkart, l’un des agresseurs présumé d’Erwan ?

Joyce Burkart était pourtant co-listier de Christophe Daniou aux élections législatives de 2012 sur la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine pour la liste « Jeune Bretagne », dont le porte-parole était… Yann Vallerie ! Christophe Daniou qui aura également été colistier FN à Rennes, membre du Bloc Identitaire et connu pour sa proximité avec les fascistes ultras de Casapound comme le rappelait le collectif antifa rennais dans son dossier.

Beaucoup de personnes continuent encore aujourd’hui à relayer les articles du blog d’extrême-droite Breizh Info malgré nos nombreuses mises en garde. Ou, pire, continuent à donner des interviews à ce média, en nous disant qu’il en vaut bien d’autres… On peut ainsi nommer Yannig Bigouin d’EELV, Gael Fleurent du Parti Breton… Quelle honte…

Mais la bande de Joyce Burkart ce n’est pas seulement celle de jeunes fils de bonnes familles proches du FN qui agressent Erwan, et bien d’autres avant. Car cette bande est mêlée à de nombreux actes racistes à Angers et Nantes. C’est aussi eux qui ont semé le trouble dans une manifestation de triste mémoire de Bretagne Réunie en septembre 2016. Un nombre certains de militants siglés « Yaouankiz Breizh » (sigle cache-sexe de toute la mouvance suprémaciste blanche en Bretagne, d’Adsav au Bloc Identitaire et réutilisé en avril dernier à Scrignac) s’était incrustée dans la manifestation de Bretagne Réunie pour le retour de Nantes en Bretagne et ce avec la bénédiction d’une partie des dirigeants de cette association.

L’infiltration du groupuscule d’extrême-droite “Yaouankiz Breizh” en septembre 2016…

 Un an après cette manifestation honteuse nous rappelions :

Pour autant, cela ne semble pas perturber Bretagne Réunie, l’association organisatrice de la manifestation, qui réaffirme que « la réunification de la Bretagne n’est ni de droite, ni de gauche » et qu’elle « accueillera à Nantes tous les supporters de la Bretagne à 5 », refusant ainsi de condamner l’extrême-droite et la jugeant même bienvenue dans son cortège.

Depuis, nous avons réoccupé la rue pour l’unité territoriale de la Bretagne en 2017 et initié un nouveau cycle de mobilisation pour l’autodétermination, et ce de manière clairement antifasciste.

Les médias de la “réinfosphère” de la droite extrême en Bretagne ou complaisant à leur égard sont de nouveaux exclus des mobilisations suite à notre travail d’information et de veille antifasciste.

Une dernière question, cette mise au point ayant été faite, ces boursouflures d’un certain « mouvement breton ni de droite ni de gauche » vont ils continuer à affirmer que les « extrêmes se rejoignent » ?

Nous connaissons la réponse, c’est oui, ils vont continuer, car ils sont responsables de la banalisation des propos de droite extrême, raciste et xénophobe comme le prouvent ce récit.

En septembre 2016 nous écrivions :

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons, qui resteront marqués à tout jamais de leur complaisance ignoble envers des racistes et des fascistes.

Nous n’oublions rien.

L’extrême-droite menace, frappe et tue comme le savent les familles d’Erwan, de Clément Méric et d’autres bretons tués ou handicapés à vie suite aux exactions fascistes.

Il n’y aura pas de négociation ni de complaisance avec ceux qui leur trouvent des excuses…

À bon entendeur…

Des militants antifascistes et indépendantistes bretons de gauche.

 

Le 30 septembre prochain défilera à Nantes la traditionnelle manifestation pour la réunification de la Bretagne. L’an dernier, celle-ci avait été l’occasion pour une centaine de militants d’extrême-droite de défiler impunément dans les rues de Nantes en scandant des slogans racistes.

Depuis, ces mêmes militants néo-nazis ont tabassés un jeune homme de 18 ans le soir du second tour des présidentielles, le laissant pour mort, et ont été inculpés pour diverses agressions racistes à Angers et à Nantes.

Pour autant, cela ne semble pas perturber Bretagne Réunie, l’association organisatrice de la manifestation, qui réaffirme que « la réunification de la Bretagne n’est ni de droite, ni de gauche »  et qu’elle « accueillera à Nantes tous les supporters de la Bretagne à 5 », refusant ainsi de condamner l’extrême-droite et la jugeant même bienvenue dans son cortège.

Yaouankiz Breizh, la même organisation qui menait le défilé de l’extrême-droite l’an passé, a d’ors et déjà appelé à contrer le cortège anticapitaliste le 30 septembre. Les récents événements de Charlottesville aux États-Unis, où une militante antifasciste a été assassinée par un néo-nazi, rappellent la dangerosité de laisser des fascistes défiler. La Bretagne est une terre de luttes et de résistances. Il donc impensable que la manifestation pour la réunification de la Bretagne soit encore une fois l’occasion pour les groupuscules les plus radicaux de l’extrême droite violente de venir parader dans les rues de Nantes.

Afin de rappeler à l’extrême-droite qu’elle n’est pas la bienvenue dans nos rues, nous appelons à former un cortège antifasciste, féministe et anticapitaliste le 30 septembre à 15h, place de la Petite Hollande.

Nantes, le 14 septembre,

Les différents groupes organisateurs du cortège anticapitaliste.

Quelques sources sur les innombrables agressions commises

par l’extrême droite à Nantes :

Octobre 2014 : 2 matons qui partaient de la manifestation bretonne font des saluts nazis dans le tramway à Nantes.

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-prison-avec-sursis-apres-les-saluts-nazis-15-10-2014-132157

Novembre 2015 : « Nantes. Deux cocktails Molotov jetés dans le squat des migrants »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/incendie-criminel-deux-cocktails-molotov-dans-le-squat-des-migrants-3825345

Juin 2017 : 4 militants du GUD arrêtés pour un tentative d’homicide contre des adolescents à Nantes :

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/agression-du-chaffault-les-quatre-suspects-ont-ete-ecroues-5084218

Août 2017 : « Extrême droite. Entre Nantes et Angers, un long feuilleton de violences racistes »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/entre-nantes-et-angers-un-long-feuilleton-de-violences-racistes-5214967

Septembre 2017 : « Nantes L’étudiant d’extrême droite soupçonné d’avoir commis d’autres violences »

https://www.presseocean.fr/actualite/nantesletudiant-dextreme-droite-soupconne-davoir-commis-dautres-violences-08-09-2017-244626

Vingt collectifs du Pays Basque ont déjà signé l’appel à participer au chantier de construction de l’Ambazada (voir la liste complète en fin d’article).

Un appel au financement participatif a aussi été lancé pour récolter des fonds afin de participer aux frais de construction de l’Ambazada :

https://www.okpal.com/ambazada

Au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, un nouveau projet sort de terre : la construction d’une Base Intergalactique qui abritera les luttes d’ailleurs et d’ici.

Une cabane destinée à organiser tout type d’événements, à la disposition des collectifs, des dynamiques militantes et des peuples minorisés. Un outil de rencontres, de solidarités et de convergences, afin de joindre nos forces. Un lieu fonctionnel et accueillant où l’on pourra se sentir chez soi et avec les autres.

Un appel mondial est lancé pour ouvrir, enraciner et colorer ce projet de l’ambaZADa, dans ce territoire déjà traversé par des pratiques de vies et de résistances venues de nombreux horizons, afin d’asseoir les bases d’un réseau interplanétaire.

Un chantier collectif de construction se tiendra cet été. Ce sera un moment important d’échange de cultures, de savoir-faire, d’expériences et de vies communes qui déboucheront surement sur d’autres initiatives, car tel est l’objectif.

Un campement autogéré et participatif sera monté près du site à partir de fin juillet jusqu’à la fin du mois d’août, avec plusieurs semaines de rencontres entre les comités de soutien contre l’aéroport du 7 au 14 et des Journées Intergalactiques* du 12 au 20 Août (*en référence au rassemblement Intergalactique du Chiapas en 1996 et à l’appel Zapatiste « En haut les murs, en bas à gauche les brèches » de février 2017, à venir en aide aux réfugié-e-s d’où qu’illes viennent et où que nous soyons).

On vous donne rendez-vous dès cet été pour faire circuler ensemble, la sève d’un avenir sans aéroport ni frontières.

Terre et liberté !

Douar ha frankiz !

Contact : ambazada.nddl@riseup.net

Liste des signataires : AHT Gelditu! Elkarlana (groupe contre le TGV), Aldaxka kolektiboa (association bayonnaise pour la convergence des luttes), Amarauna kolektiboa (collectif travaillant sur l’autonomie alimentaire et de vie), Arditurriko errepublika (maison occupée à Oiartzun), Askapena (groupe internationaliste), Beasaingo gaztetxea (centre social autogéré de Beasain), Bizi Toki, Ekologistak Martxan (association écologiste), Eleak-Libre dinamika (plateforme pour la désobeissance), Errekaleor auzo askea (quartier libre d’Errekaleor à Gasteiz), Euskal Herria Zuzenean, Firestone lantegi berreskuratua (Ancienne usine réoccupée à Donostia), Hendaiako Gaztetxea, Indar Beltza (collectif anarchiste), Ipeh antifaxista, Lurralde Askea (dynamique pour une réflexion de changement social), Mamarigako kultur etxea (centre culturel de Santurtzi), Stop Mines elkartea, Tosu Betirako (campement contre un projet immobilier), Txerrimuño baserria (maison occupée à Lezo).

Article mis à jour le 09 mai 2017 : voir en bas de page.

Le Télégramme nous apprenait mardi 2 mai que le Tribunal administratif de Nantes a validé les suspensions de fonction de deux gardiens de prison pour avoir fait des saluts nazis dans le tram à Nantes.

Les faits étaient survenus tard dans la nuit du 27 septembre 2014 après une journée de manifestation pour la réunification de la Bretagne : 4 militants d’extrême droite alcoolisés avaient chanté à la gloire de l’armée allemande nazie, avant de faire des saluts nazis et de proférer des insultes racistes à l’encontre des agents de la Tan, pour finir en bousculade en sortant de la rame du tram.

Le 14 octobre 2014, deux de ces militants d’extrême droite avaient été condamnés devant le Tribunal correctionnel à 400 € d’amende pour « violences sur agents », et les deux autres à 5 mois de prison avec sursis pour « incitation à la haine raciale ».

Il s’avère que les deux personnes condamnées pour « incitation à la haine raciale » étaient à cette époque gardiens de prison, donc fonctionnaires de l’état français ! L’un s’était d’ailleurs « déjà vu reprocher par le passé des “écarts de langage” par l’administration pénitentiaire » selon Le Télégramme. Les fonctionnaires pouvant être suspendus en cas d’infraction de droit commun, c’est donc le Tribunal administratif de Nantes qui s’en est chargé cette semaine (ils ont par ailleurs fait appel de cette décision).

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais ce serait laisser croire à un « simple dérapage » et donc faire oublier le caractère militant de ces deux gardiens de prison d’extrême droite. Le site Seizh nous indiquait déjà en 2015 que l’un des deux protagonistes n’est autre que Jean-Charles Troudet, qui s’est présenté à diverses reprises comme secrétaire du groupuscule néo-nazi Adsav. Il a par exemple été l’un des co-organisateurs d’une manifestation mouvementée à Brest au mois d’octobre 2015.

Jean-Charles Troudet avec le mégaphone “Adsav” sur une capture d’écran de la vidéo du Télégramme.

Mais JC Troudet a surtout participé à la manifestation anti-migrants du 14 novembre à Pontivy. Lors de cette manifestation qui a eu lieu le lendemain des attentats de Paris — dont on peut d’ailleurs se demander pourquoi elle avait été tolérée alors que l’état d’urgence venait d’être décrété… — des violences avaient eu lieu et plusieurs personnes avaient été blessées, l’un notamment parce qu’il est d’origine antillaise.

Le nom de Troudet n’est pas inconnu dans les sphères d’extrême droite : un certain Nicolas Troudet (frère de Jean-Charles le maton) aurait participé à une manifestation contre un projet de mosquée à Quimper, et on pourrait comprendre dans cet article de Côté Quimper qu’il est l’un des porte-paroles d’Adsav. Lui n’est pas gardien de prison, mais il est gérant de la SARL NITRO, qui n’est autre que l’entreprise de gestion du restaurant « Au rendez-vous des pêcheurs » situé à Pont-Augan à Baud (56150).

Le bar-restaurant “Au rendez-vous des pêcheurs” situé à Baud dans le Morbihan

A priori, rien de bien intéressant dans cette information… si ce n’est que ce restaurant sert régulièrement de lieu de réunion à l’extrême droite avec, par exemple, la venue l’année dernière de Carl Lang du Parti de la France et de Nicolas Bay du Front National !

Pour le coup, on voit bien que les soi-disant revendications bretonnes d’Adsav sont factices, puisqu’il s’agissait de réunions bien françaises et bien avant tout d’extrême-droite ! Et leur présence dans les manifestations pour l’unité de la Bretagne sous ce nom ou celui de leurs nombreux cache-sexes Jeune Bretagne, Bloc Identitaire, et plus récemment Yaouankiz Breizh ou Stourm (qui regroupe des militants du GUD Bretagne et de l’Action Française) est à combattre et à rejeter au même titre que celle du Front National. Les associations progressistes du mouvement breton telles que Bretagne Réunie doivent le comprendre et prendre leurs dispositions pour que ce genre d’événements dramatiques ne se reproduisent pas.

Toutes les informations contenues dans cet article sont publiques et vérifiables dans les liens.

MISE A JOUR : M. Nicolas TROUDET, gérant du “Relais des Pêcheurs” nous fait savoir qu’il nie avoir jamais été porte-parole d’Adsav contrairement à ce qu’indiquait Coté Quimper le 25/10/2014. Nous remarquons qu’il n’avait pas poursuivi ce média pour cette affirmation. Par ailleurs, il affirme accueillir aussi bien le FN que la CGT dans son établissement. Nous avons transmis cette affirmation à l’UL CGT de Pontivy.  Nous publierons sa réaction si besoin. Enfin, nous n’avons absolument pas l’intention de nuire à la réputation de M. Nicolas Troudet et de son établissement. D’ailleurs nous notons que M. Troudet Nicolas ne nie pas être le frère de M. Troudet Jean-Charles et qu’il ne poursuit pas le Parti de la France ni le FN du Morbihan pour avoir publié des affiches avec l’adresse de son établissement. S’il souhaite nous poursuivre en justice comme il le prétend, nous pensons que notre avocat, prévenu de son éventuel plainte, sera à même de faire valoir notre bonne foi. Pour notre part nous ne manquerions pas d’assurer la plus grande publicité à une telle plainte.
Bretagne info.

Le site d’informations bretonnes 7seizh a publié le 7 février un article informant de la condamnation à quatre mois de prison ferme d’un adhérent élu de la structure pompeusement appelé « Parlement de Bretagne ». Dans cet article il était fait mention des motifs de la condamnation : des violences en récidive sur enfant, et des initiales de la personne : J.B.
La structure fantoche « Parlement de Bretagne » répondait par une mise au point par le truchement d’un autre site qu’ : « Il semblerait qu’il ne s’agisse pas d’un élu mais d’un suppléant sur liste d’attente ».

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Doté de ces informations, nous avons mené une rapide enquête sur le site du prétendu «Parlement de Bretagne» : un seul élu suppléant correspondant aux initiales J.B. est identifiable. Il s’agirait de Jérôme Bousseaud :

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Nous n’affirmons pas qu’il s’agit de cette même personne… Nous savons seulement qu’au moment ou nous écrivons ces lignes que les initiales correspondent et que cette personne n’a pas démentie via sa page Facebook.

Ce militant du groupe prétendument indépendantiste ADSAV, devenu simple force supplétive de la fachosphère bleu blanc rouge en Bretagne, n’est pas un inconnu. Peut-être lui est-il difficile de se connecter en ce moment…

Sur sa page Facebook trés instructive on trouve tout d’abord en date du 20 janvier un post invitant à se rendre au meeting de Marion Maréchal Lepen du Front National à Fougères. Dans les commentaires ajoutés à la photo on peut lire que Jérôme Bousseaud souhaite s’y rendre et explique plus tard (toujours le 20/01) « Putain 2 heures à tourner en rond à chercher ces antifas… » et encore plus tard que les éventuelles divergences idéologiques avec le FN lui importe peu car l’un de ses amis affirme : « On s’en cogne, c’est juste histoire de casser de l’ antifa »…
Plus bas, un de ses contacts à ajouté le 09/02 (postérieurement à la condamnation évoquée par 7seizh donc…) : « Et comme t’en n’as pas trouvé, ça t’as refilé une vraie méchante envie de cogner. Putain!..Y a pas un moment où tu te dis que t’as un problème ? ».

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Le reste de notre survol de la page Facebook de Jérôme Bousseaud nous apprend qu’il n’a vraiment aucun lien ou presque avec ce que l’on appelle à tort ou a raison le mouvement breton, rien en langue bretonne, rien sur l’indépendantisme… et, pour cause, son compte regorge de photos mettant en lumière ses liens avec le MNR ou le FN ou encore le GUD, liens remontant à plus d’une quinzaine d’années. Cela illustre parfaitement combien le groupement ADSAV n’est plus qu’un réceptacle local pour les éléments pogromistes de l’utra-droite en Bretagne, que le FN en phase d’institutionnalisation ne veut plus trop assumer, et surement pas un groupe participant d’une quelconque lutte d’émancipation bretonne.

Sur plusieurs de ces photos, on peut lire les commentaires de Yann Vallerie, animateur du site de « réinformation » mal-nommé Breizh Info, qui visiblement connait bien Jérôme Bousseaud, le GUD et le MNR (cliquez sur les captures d’écran pour agrandir).

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Tout comme Eric Launay, militant d’Adsav de Nantes, avec qui il plaisante à propos de la réédition du Mein Kampf d’Adolf Hitler et du fameux « Le travail rend libre » qui figurait sur les au-dessus des portes d’un certains nombre de camps d’extermination nazis… Eric Launay est le militant d’Adsav mis en avant dans les médias lors de l’affaire du squat rennais « Maison de Marie-Yvonne ».

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Yann Vallerie via Breizh Info, ou Boris Lelay via son site violemment antisémite et islamophobe Breiz Atao, n’ont pour l’instant pas évoqué tout cela. Pourtant ils sont les premiers à regretter que les médias taisent les noms des personnes condamnées surtout lorsqu’elles sont « extra-européennes ». Nous croyons deviner les raisons de ce silence gêné…

Loin de nous l’idée de vouloir faire croire que tous les adhérents du « Parlement de Bretagne » sont des fascistes patentés. Mais ce club de nostalgiques d’Anne de Bretagne et leur gourou en bragoù-bras, refusant le clivage droite-gauche au nom de l’unité bretonne, pouvaient par une simple navigation sur Facebook se rendre compte des velléités de violence physique de Jérôme Bousseaud, qui assumait bien son appartenance à Adsav, au lieu de rester bloqués dans les « couloirs du temps ». Quelle imprudence….

Toutes ces informations sont publiques.

La rédaction de Bretagne-info.