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Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 9 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 14h00 — Esplanade des machines de l’île
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 14h00 — Devant la Gare SNCF

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h30 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Vitré/Gwitreg : rassemblement prévu (12h00 ?)
  • Fougères/Felger : rassemblement prévu

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 14h00 — Place de la liberté
  • Quimper/Kemper : 14h00 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Place du Champ de Foire
  • Morlaix/Montroulez : 10h00 — Place Puyo (Face à l’IUT)
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 10h30 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 10h30 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 10h30 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 10h30 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Esplanade des Champs
  • Guingamp/Gwengamp : 10h00 — RDV à Kernilien pour se rendre en caravane automobile à Lannion, arrêt à Bégard à 10h20 sur le parking de la MJC.
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Devant La Poste.

Depuis le 31 mars, journée pendant laquelle prés de 80 000 personnes manifestèrent en Bretagne contre le projet de loi travail, le mouvement de contestation semble continuer malgré les vacances scolaires des lycéens.
Les premières tentatives d’occupation de places publiques ont eu lieu à Rennes, Nantes, Guingamp, Lorient… elles ont connues des fortunes et succès divers. Il faut souligner combien — au prétexte de quelques bris de vitrines et quelques « vols » — l’espace public est contrôlé par les préfets avec la complicité des notables élus du PS.
Cela trahit la fébrilité du gouvernement central et du PS qui ne veut pas que la contestation s’enracine et table sur l’essoufflement du mouvement notamment à l’approche des vacances universitaires.
Un autre signe de l’inquiétude du gouvernement est la violence des forces de police qui sont en nombre et pour faire peur et dissuader. Les plaintes et témoignages en raison des violences policières se multiplient.
A titre de comparaison, on peut se rappeler la totale absence ou l’extrême retenue des forces dites de l’ordre pendant les manifs d’agriculteurs productivistes d’il y a quelques mois.
Cette volonté de briser ce mouvement naissant se traduit aussi par des consignes de fermeté dans les tribunaux. Les peines prononcées sont extrêmement lourdes, six mois fermes pour notre camarade Gael à Nantes pour des prétendues violences, deux mois à un jeune ouvrier en comparaison immédiate après le 31 mars dans cette même ville, un mois ferme à un manifestant qui a montré son cul aux flics… Des arrestations en pagaille à Rennes également où déjà en février dernier des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient écopé de peines allant jusqu’à 7 mois fermes !

Face à cet acharnement du pouvoir il faut tenir bon et continuer à essayer d’occuper l’espace public sur des bases anticapitalistes et rupturistes, et les occupations de places vont dans ce sens. Mais cela ne saurait suffire. Si la lutte contre le CPE a été partiellement victorieuse il y a dix ans c’est parce que le blocage économique s’est imposé comme mode d’action. Il nous faudra bloquer les quatre voies, les chemin de fer, faire fermer les grandes enseignes les jours de grève en constituant des piquets volants si nous voulons gagner. Il faut frapper le patronat en bloquant les flux ! L’audace des manifestants de Rennes et Nantes le 4 avril a permis de bloquer les voies ferrées en présence d’étudiants mais aussi de salariés, syndiqués ou non.

Pour mettre tout cela en place, pas besoins d’ordre venant de Paris, il faut le faire ici entre AGs de lutte, facs ou IUT occupées pour ré-étendre la lutte en allant motiver les troupes dans les établissements scolaires qui n’ont pas encore été fermés, aller à la rencontre des ouvriers de la COOPERL ou des employés de LIDL en grève récemment, de la paysannerie défendant un projet non productiviste. Nous n’avons pas besoin d’une fantoche « coordination nationale étudiante » constituée à plus de 50 % d’établissements universitaires parisiens !Il faut nous organiser ici en Bretagne, là où nous vivons, travaillons et étudions !Il faut aussi faire connaître l’appel de plus de 1000 syndicalistes qui ont signé un appel à intitulé « On bloque tout ! » (http://onbloquetout.org/) et constituer des caisses de solidarité avec les grévistes et les prisonniers.

La capacité du mouvement à perdurer permettra de continuer à réduire au silence pour le moment les forces néo-fascistes et racistes du FN qui empêtrés dans les scandales financiers type « Panama Papers » n’osent pas s’exprimer sur la contestation sociale en cours car en vérité ils soutiennent comme toujours les plus riches.

Il faut continuer à  désobéir collectivement pour résister à ce projet de loi, à l’état d’urgence, à la violence des flics et des juges contre notre classe !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 31 mars. Plus d’une vingtaine de villes seront mobilisées pour demander le retrait pur et simple de projet.

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 —Place de l’Amérique Latine
  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Général de Gaulle (Métro Charles de Gaulle)
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Brest : 10h30 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h30 — Place Caerphilly
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 14h00 — Place du Vally
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Devant la salle du Coat Ker
  • Vitré/Gwitreg :17h30 — Place du Général de Gaulle
  • Dinan : 11h30 — Esplanade de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Espace Fumeurs Paul-Sérusier
  • Loudéac/Loudieg : 12h00 — Place du Champs de mars
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer / Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais
  • Lanester / Lannarstêr : 9h30 — Pôle Emploi
  • Ancenis / Ankiniz : 10h30 — Station Esso RD 723
  • Châteaubriant / Kastellbrient : 10h30 — Théâtre de Verre

Voici le premier bulletin de « Bretagne en luttes / Breizh o stourm ». Nous publierons occasionnellement ce nouvel outil au service de l’indépendance et du socialisme. Une version papier sera également diffusée dans les manifs et lieux que nous fréquentons.

Voici la version PDF de ce bulletin :

On saura demain si le mouvement contre le projet de réforme du Code du Travail continue à prendre de l’ampleur. Une date choisie par les mouvements de base dans les Universités et Lycées, et relayée par les UL et branches de certains syndicats.

Le 31/03 (jour de mobilisation relayé par les centrales syndicales) et le 05/04 sont déjà deux dates à retenir. Nous invitons à renforcer les mobilisations à la base, sur des bases radicales ayant pour objectif de bloquer l’économie sans oublier dans nos revendications l’exigence de la mise en liberté et la solidarité de classe avec les incarcérés et réprimés des dernières mobilisations à Nantes et Rennes.

Le 17/03 dernier, plus de 20 000 personnes avaient manifesté en Bretagne contre le projet de loi rétrograde sur le Code du Travail. A nous de faire mieux !

La Gauche Indépendantiste.

  • Nantes/Naoned : 11h00 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 — Hôtel de ville
  • Rennes/Roazhon : 12h00 — Place du Parlement de Bretagne.
  • Redon : 09h00 — Lycée Beaumont
  • Brest : 12h00 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : à préciser
  • Quimper/Kemper : 12h00 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 14h00 — Lycée Dantec
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 bd dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Place de la préfecture
  • Guingamp/Gwengamp : 10h30 — Devant Lidl + Place du Vally 11h30
  • Morlaix/Montroulez : 12h00 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 12h00 — Devant la salle du Coat Ker

Nous publions ici le nouveau numéro de Labour rebaptisé Harz-Labour (la grève en breton).
Ce numéro a été élaboré et est diffusé par des camarades investis dans le mouvement contre la réforme du code du travail à l’Université de Rennes 2.

La rédaction de Bretagne-Info.org.

Photo : Valentin Charlier
https://www.flickr.com/photos/charliervalentin/25860922675/in/photostream/lightbox/

Émile Masson (1869-1923) militant libertaire, instituteur et défenseur de la langue bretonne a cherché tout au long de son engagement à lier socialisme, anarchisme et défense des droits du peuple breton. La section universitaire du Syndicat des Travailleurs de Bretagne  (SLB Skol-Veur) de l’université de Rennes 2 organise une conférence animée par Alan Le Cloarec sur le thème “Emile Masson et le premier PNB, une pensée révolutionnaire de gauche dans les origines du mouvement breton contemporain.” Rendez vous le 05 mars prochain à 18H30 amphi A1 Rennes 2.

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 Emile Masson (1869-1923) est un intellectuel anarchiste du début du XXème siècle qui fut le premier à théoriser l’engagement breton avec les idées d’émancipation sociale et politique du peuple de Bretagne. Sa pensée prend forme dans une époque où apparaissent les premières manifestations du mouvement breton contemporain avant la guerre de 1914-1918. Si Masson fut assez largement oublié pendant le XXème siècle, pour être finalement redécouvert depuis quelques années, c’est aussi car la période d’avant-guerre et d’avant Breiz Atao reste méconnue ou déconsidérée. Néanmoins, entre 1911 –fondation du Parti Nationaliste Breton- et 1914, une idée séparatiste de rupture radicale avec la France émerge d’une façon tout à fait inédite sur la scène bretonne. Il faudra d’ailleurs bien des années au mouvement breton pour retrouver cette radicalité théorique. Masson, intellectuel porteur d’idées radicales lui aussi, apparaît dans cette époque aux côtés d’une nouvelle génération militante en Bretagne, pour donner naissance au référentiel politique de la gauche révolutionnaire du mouvement breton.

VALLS DEGAGE. VALLS ER MAEZ.

Les 18 et 19 décembre prochains le premier ministre de l’état français, Manuel Valls, sera de nouveau en visite  en Bretagne après un premier déplacement à Nantes en début de mois. Il se rendra alors successivement à Brest et à Rennes.

En venant en Bretagne Valls croit sans doute pouvoir parader en terre conquise, car généralement considéré comme bastion du PS et de la sociale-démocratie. Dans ce cas, il ignore alors que la Bretagne est un des territoires de l’état français qui s’accommode le moins bien des trahisons à répétition perpétrées par le Parti Socialiste à l’encontre des classes populaires et des travailleurs-euses. Il ignore aussi la colère des Bretons et des Bretonnes face au non-respect de leurs droits en tant que peuple : officialisation de la langue bretonne, réunification de la Bretagne, droit à l’autodétermination. Droits sur lesquels le PS a longtemps fait ses choux gras, à grand renfort de promesses électorales non tenues.

Et pourtant il faudrait qu’il soit aveugle pour ne pas se rendre compte qu’existe ici un rejet toujours plus grandissant de la politique antisociale et inféodée au grand patronat, menée par son gouvernement. Car ce rejet ce traduit de manière répété par de vastes mobilisations populaires et offensives, destinées à faire plier le pouvoir en place, et les puissances économiques desquelles il est au service. La lutte acharnée contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, et la réappropriation des terres agricoles par ceux qui vivent sur la ZAD, la destruction des portiques pour empêcher la mise en place de l’écotaxe, les nombreuses manifestations en Bretagne contre les violences policières suite à l’assassinat de Rémi Fraisse, ou encore le lancement par la plate-forme « Dibab » de votations citoyennes qui doivent permettre à la Bretagne de décider de son avenir institutionnel (comme en Écosse ou en Catalogne), sont autant d’exemples montrant que les Bretonnes et les Bretons sont de plus en plus nombreux à comprendre qu’il n’y a plus rien à attendre du gouvernement Hollande-Valls, et du monde qu’il défend.

Nous appelons donc à participer à la manifestation contre la venue de Valls qui se tiendra à Rennes le jeudi 18 décembre à 18h30.

Faisons comprendre à celui-ci qu’il n’est pas le bienvenu en Bretagne.

Chom e Pariz, lorgnez ! N’out ket deut mat e Breizh !

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SLB Skol-veur Roazhon. (Section Universitaire du Syndicat des Travailleurs de Bretagne.)