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A l’occasion du premier mai, journée internationale de lutte contre le capitalisme, nous rappelons notre opposition aux politiques d’austérité du gouvernement dont la loi Macron est l’exemple notoire, à ses projets de lois liberticides dans le cadre du renforcement des lois antiterroristes, et notre rejet de l’union nationale qui ne sert que les intérêt de la bourgeoisie.

Nous réaffirmons :
- Notre opposition à la fermeture des frontières de l’Europe forteresse sanctuarisée par le traité de Schengen qui provoque des drames humains et la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la guerre, la misère et la faim. Nous revendiquons la liberté de circulations pour toutes et tous, la régularisation des sans-papiers, l’arrêt de toutes les discriminations, en particulier contre les musulmans ou les Roms, le droit de vote pour les étrangers résidents.
- Notre solidarité avec les peuples en lutte en Palestine, au Kurdistan, et notre rejet des interventions françaises au Moyen Orient et en Afrique. Loin d’agir pour la paix, l’Europe capitaliste intervient dans le monde, en Afrique en particulier, à l’initiative de la France, pour maintenir la domination des vieilles grandes puissances occidentales.
- La nécessité du respect du droit à l’autodétermination et à l’unité territoriale de tous les peuples sans Etat. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs/euses de Bretagne doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel (Pays Nantais inclus).
- Notre combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes au travail comme dans les autres sphères de la vie quotidienne, le droit à l’avortement et à la contraception gratuite pour toutes.
- Notre lutte pour l’égalité des droits pour les homosexuel-le-s, un accès pour toutes à la PMA, l’arrêt de la médicalisation des personnes trans.

Pour sortir de la crise et de l’Europe de la troïka, c’est par notre intervention, celle des travailleurs/euse et des peuples que nous pourrons conquérir les droits et les moyens de décider de notre sort. Et ainsi, sortir du capitalisme, par la grève générale avec occupation et le blocage de l’économie.

Solidaires EtudiantEs, SLB Roazhon 2, la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance ) , NPA.

Nous reproduisons ici le communiqué pour la marche de nuit du 11 mars à Rennes. par ailleurs les adhérentes du SLB universités et de la Gauche Indépendantiste ont décidés de se joindre à cette initiative.

MARCHE DE NUIT EN NON MIXITE
FEMMES, LESBIENNES, TRANS

Qui sommes nous ?
Nous sommes des femmes, des lesbiennes, des trans, des bisexuelles, des hétéras, des queers, des personnes intersexes, des noires, des grandes, des voilées, des communistes, des libertaires, des grosses, des camionneuses, des maquillées, des non maquillées, des à jupes, des maigres, des petites, des épilées, des à poil, des jeunes, des vieilles, des étudiantes, des mécaniciennes, des infirmières,des travailleuses du sexe, des ingénieures, des mères, des sœurs, des filles, des sans enfants, des sans papiers, des françaises, des bretonnes, des immigrées, des filles d’immigrées, des asexuelles, des libertines. Bref, nous sommes tout ça et nous en sommes fières.

Pourquoi une marche ?
Pour se réapproprier l’espace public et sortir de l’espace privé où la société patriarcale veut nous cantonner.
Pour oser prendre la parole et être visible sans honte ni peur.
Pour affirmer son droit à être dans la rue à n’importe quelle heure et dans n’importe quelle tenue, voilée, en jupe, avec des talons, en short, en pyjama, en survet’…

Pourquoi de nuit ?
Parce qu’on veut se réapproprier la nuit, parce que la nuit nous plaît !
Parce que la plupart d’entre nous ont peur quand elles sont seules la nuit, de se faire juger, évaluer, interpeller, suivre, agresser, violer, arrêter….
Parce que la société nous place dans une position de vulnérabilité par un discours «elle l’a bien cherché».

Pourquoi non-mixte ?
Pour se réapproprier notre indépendance.
Parce qu’on ne devrait pas avoir besoin d’hommes cisgenres pour se sentir bien la nuit.
Parce que «Ne me libère pas, je m’en charge !»
Pour la sororité, pour valoriser la solidarité entre nous, dans la rue, dans les luttes, dans la vie…
Parce que les comportements sexistes et LGBTIphobes se reproduisent quelque soit l’endroit : en manif, au bar, dans le milieu militant, chez soi, dans le métro, rue de la soif, à l’université, au resto, au boulot…

OSONS REPRENDRE LA RUE ! FEMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA !

Mercredi 11 mars 19h30 place Hoche
Solidaires étudiant-e-s, CNT, RUSF35, Le collectif Antifasciste Rennais, des militantes de l’UNEF et des individues concernées.

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