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Émile Masson (1869-1923) militant libertaire, instituteur et défenseur de la langue bretonne a cherché tout au long de son engagement à lier socialisme, anarchisme et défense des droits du peuple breton. La section universitaire du Syndicat des Travailleurs de Bretagne  (SLB Skol-Veur) de l’université de Rennes 2 organise une conférence animée par Alan Le Cloarec sur le thème “Emile Masson et le premier PNB, une pensée révolutionnaire de gauche dans les origines du mouvement breton contemporain.” Rendez vous le 05 mars prochain à 18H30 amphi A1 Rennes 2.

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 Emile Masson (1869-1923) est un intellectuel anarchiste du début du XXème siècle qui fut le premier à théoriser l’engagement breton avec les idées d’émancipation sociale et politique du peuple de Bretagne. Sa pensée prend forme dans une époque où apparaissent les premières manifestations du mouvement breton contemporain avant la guerre de 1914-1918. Si Masson fut assez largement oublié pendant le XXème siècle, pour être finalement redécouvert depuis quelques années, c’est aussi car la période d’avant-guerre et d’avant Breiz Atao reste méconnue ou déconsidérée. Néanmoins, entre 1911 –fondation du Parti Nationaliste Breton- et 1914, une idée séparatiste de rupture radicale avec la France émerge d’une façon tout à fait inédite sur la scène bretonne. Il faudra d’ailleurs bien des années au mouvement breton pour retrouver cette radicalité théorique. Masson, intellectuel porteur d’idées radicales lui aussi, apparaît dans cette époque aux côtés d’une nouvelle génération militante en Bretagne, pour donner naissance au référentiel politique de la gauche révolutionnaire du mouvement breton.

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué et les résultats des deux dernières votations organisées par DIBAB . Elles avaient lieux simultanément à Soudan ( en Loire-Atlantique ) et pour la première fois en “Bretagne” administrative à Langouet ( 20 km au nord de Rennes ) . Elles confirment la pertinence de la démarche de l’auto-organisation de votations permettant au peuple breton de s’exprimer. Les résultats parlent d’eux mêmes.

Bravo aux adhérentEs de DIBAB qui ont une fois de plus déployé leurs bonne volonté pour aller à la rencontre du peuple en faisant du porte à porte et lui donner la parole , sans compter leur temps et en trouvant seuls les financements pour le matériel de vote.

Bretagne-Info.

Les résultats des votations de DIBAB à Langouët et Soudan

  • Après une première votation – à Saint-Viaud (44), en novembre dernier – donnant la parole aux citoyens et citoyennes sur la réunification et l’Assemblée de Bretagne, la plate-forme DIBAB – Décidez la Bretagne a organisé deux nouvelles consultations, ce dimanche  8 février 2015, dans les communes de Soudan (44) et de Langouët (35). Comme à Saint-Viaud, les  questions posées étaient les mêmes (voir ci-dessous) et les militant-e-s de DIBAB, ainsi que les citoyen-ne-s engagés des deux communes, ont effectué un important travail de terrain pour sensibiliser les habitant-e-s sur le vote et ses thématiques.

    A l’issue du dépouillement les résultats sont les suivants :

     

    résultats LANGOUET
    résultats LANGOUET

    LANGOUËT :

    Taux de participation : 19,65% (402 inscrit-e-s, 79 votant-e-s)

    1) « Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? ».

    OUI :  75,95% (60 votes)
    NON : 12,66% (10 votes)

    BLANC : 10,13% (8 votes)
    NUL : 1,27% (1 nul)

    2) « Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? ».

    OUI : 81,01% (64 votes)
    NON : 10,13% (8 votes)

    BLANC : 3,80% (3 votes)
    NUL : 5,06% (4 nuls)

     

    résultats SOUDAN
    résultats SOUDAN

    SOUDAN :

    Taux de participation : 15,6% (1471 inscrit-e-s, 230 votant-e-s)

    1) « Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? »

    OUI :  79,6% (183 votes)
    NON : 16,1% (37 votes)

    BLANC : 3,5% (8 votes)
    NUL : 0,9% (2 nuls)

    2) « Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? »

    OUI : 72,2% (166 votes)
    NON : 15,2% (35 votes)

    BLANC : 9,1% (21 votes)
    NUL : 3,6% (8 nuls)

    Pour la plate-forme DIBAB, ces deux nouvelles votations sont un succès. Alors que le contexte médiatique entourant la réforme territoriale ne bat plus son plein comme lors de la première votation, que nous nous situons en période de vacances scolaires, les taux de participations restent globalement proches de ceux de Saint-Viaud.

    Dans le cadre de votations non officielles, symboliques, chacun-e comprendra que mobiliser entre 15 et 20% de la population d’une commune n’est pas anodin. Il existe une véritable envie de pouvoir s’exprimer sur les questions de la réunification et de l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

    Si DIBAB souhaite l’organisation d’un référendum officiel, nous ne sommes pas naïfs et savons que le droit de décider en Bretagne de nos institutions ne nous sera pas donné : nous devrons l’obtenir par une pression démocratique. Les votations de DIBAB sensibilisent en entendent créer ce rapport de force nécessaire pour que les pouvoirs publics donnent officiellement la parole aux habitant-e-s de la Bretagne.

    Nous appelons donc les citoyens et les citoyennes à se saisir de l’outil que constitue DIBAB pour organiser toujours plus de votations. De nouvelles consultations seront organisées dans les mois à venir.

    La plate-forme DIBAB – Décidez la Bretagne

     

VALLS DEGAGE. VALLS ER MAEZ.

Les 18 et 19 décembre prochains le premier ministre de l’état français, Manuel Valls, sera de nouveau en visite  en Bretagne après un premier déplacement à Nantes en début de mois. Il se rendra alors successivement à Brest et à Rennes.

En venant en Bretagne Valls croit sans doute pouvoir parader en terre conquise, car généralement considéré comme bastion du PS et de la sociale-démocratie. Dans ce cas, il ignore alors que la Bretagne est un des territoires de l’état français qui s’accommode le moins bien des trahisons à répétition perpétrées par le Parti Socialiste à l’encontre des classes populaires et des travailleurs-euses. Il ignore aussi la colère des Bretons et des Bretonnes face au non-respect de leurs droits en tant que peuple : officialisation de la langue bretonne, réunification de la Bretagne, droit à l’autodétermination. Droits sur lesquels le PS a longtemps fait ses choux gras, à grand renfort de promesses électorales non tenues.

Et pourtant il faudrait qu’il soit aveugle pour ne pas se rendre compte qu’existe ici un rejet toujours plus grandissant de la politique antisociale et inféodée au grand patronat, menée par son gouvernement. Car ce rejet ce traduit de manière répété par de vastes mobilisations populaires et offensives, destinées à faire plier le pouvoir en place, et les puissances économiques desquelles il est au service. La lutte acharnée contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, et la réappropriation des terres agricoles par ceux qui vivent sur la ZAD, la destruction des portiques pour empêcher la mise en place de l’écotaxe, les nombreuses manifestations en Bretagne contre les violences policières suite à l’assassinat de Rémi Fraisse, ou encore le lancement par la plate-forme « Dibab » de votations citoyennes qui doivent permettre à la Bretagne de décider de son avenir institutionnel (comme en Écosse ou en Catalogne), sont autant d’exemples montrant que les Bretonnes et les Bretons sont de plus en plus nombreux à comprendre qu’il n’y a plus rien à attendre du gouvernement Hollande-Valls, et du monde qu’il défend.

Nous appelons donc à participer à la manifestation contre la venue de Valls qui se tiendra à Rennes le jeudi 18 décembre à 18h30.

Faisons comprendre à celui-ci qu’il n’est pas le bienvenu en Bretagne.

Chom e Pariz, lorgnez ! N’out ket deut mat e Breizh !

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SLB Skol-veur Roazhon. (Section Universitaire du Syndicat des Travailleurs de Bretagne.)

Mobilisation à Rennes  contre la venue de Valls

Jeudi 18 décembre

Manifestation contre la venue de Valls, l’ami des patrons et des forces de l’ordre, le 18 décembre – RDV 18H30 place de la mairie

 

vendredi 19 décembre.

Un rassemblement est initié par plusieurs organisations à 9h00 devant le siège de Rennes Métropole (angle avenue Fréville et bd Clémenceau – Métro Clémenceau).

 

Après deux ans et demi de gouvernement « socialiste » on peut déjà dire que le duo Hollande­ Valls restera dans l’histoire pour son énergie à trouver des moyens de satisfaire toujours plus le patronat mais aussi pour sa hargne à réprimer le mouvement social. Ce vendredi Valls vient faire son petit numéro médiatique à Rennes, il signera au passage le projet de métropolisation capitaliste de la ville.

Violence d’État et répression…

De Sivens à Notre Dame des Landes le gouvernement ne cesse de s’entêter à défendre les grands projets inutiles et imposés pour remplir les poches des bétonneurs en tout genre, au mépris des réalités écologiques et sociales. Le problème, c’est que la résistance à ces projets ne cesse de s’amplifier, ce qui ne manque pas d’effrayer le gouvernement. Sa solution ? Interdire les manifestations, réprimer, emprisonner et mutiler et ce désormais de manière systématique. Le crime d’État que constitue la mort de Rémi Fraisse s’inscrit dans cette gestion hyper répressive de la contestation. Cette répression ne vise bien sûr pas les apprentis fascistes écervelés qui se sentent pousser des ailes dans le climat actuel. Elle ne vise pas non plus les agriculteurs de droite productiviste qui comme à Morlaix ont brûlé le centre des impôts, sans être inquiétés une seule seconde. Enguerrand lui, militant contre l’aéroport de NDDL nantais, à été condamné à un an de prisons pour des fumigènes ! Deux poids deux mesures.

….Un gouvernement au service des riches

Pendant qu’on bâillonne et grenade ceux qui osent résister, les milliards pleuvent sur la tête des grands patrons ! Ils peuvent dire merci au « pacte de compétitivité » et « pacte de responsabilité », qui consistent à distribuer des milliards d’euros aux entreprises sous forme de réductions d’impôts. Comment payer de tels cadeaux ? En nous imposant l’austérité voyons ! Pour la seule année 2015, ce sont 21 milliards d’euros qui vont être économisés sur les services publics, dont plus de 9 milliards d’euros sur le dos de la Sécurité sociale. Le Medef n’oublie bien sur pas d’en profiter, multipliant ses « propositions » : seuils sociaux, 35 heures, code du travail, travail du dimanche… Miam ! Tout est bon pour remplir les poches des actionnaires parasites !

RASSEMBLEMENT VENDREDI 19/12 à 12H30 9H00 DEVANT RENNES MÉTROPOLE (M° CLÉMENCEAU)

Métropolisation et réforme territoriale contre le droit à l’autodétermination.

La métropolisation, c’est à dire la mise en concurrence des territoires et des villes est un projet porté à bout de bras par le PS localement et au gouvernement. Il contribuera à renforcer le déséquilibre villes/Campagne, et celui entre l’ouest et l’est de la Bretagne, comme en témoigne la volonté de fermer les service publiques de santé jugés non rentables comme à Douarnenez récemment ou hier à Carhaix. L’adoption de la réforme territoriale au parlement relève de la même logique, celle de l’économie de coûts de gestion des collectivités territoriales et non le respect du droit à l’autodétermination des peuples, et singulièrement du peuple breton. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement se déterminer sur leurs institutions afin de construire de Brest à Clisson un projet politique, économique, sociale et environnementale au service du plus grand nombre et non d’une minorité.

S’organiser et lutter !

Nous n’avons à attendre de ces « socialistes » que des mauvais coups. Ce gouvernement n’a aucune légitimité. C’est à nous de construire l’alternative à ce système moribond, à nous de reprendre nos vies en main.

…Pour un vrai front anticapitaliste !

Licenciements, précarité, reculs sociaux, répression quotidienne : nous n’avons rien à attendre du capitalisme. Nous n’avons pas plus à attendre des « solutions » réformistes, électoralistes et nationalistes, qui nous enchaînent à sa logique destructrice. L’urgence, c’est une société qui réponde aux besoins des travailleur­-euses, débarrassée de l’exploitation, de la domination de l’État et des oppressions racistes, sexistes et homophobes.

Les organisations signataires de ce tract souhaitent construire un collectif rassemblant les individus et organisations décidés à construire et organiser les résistances, à renforcer les solidarités dans une perspective de convergence des luttes, indispensable à la construction d’un rapport de force. Un outil de lutte, de réflexions et d’organisation, répondant aux réalités locales que nous pourrions appeler un Front Anticapitaliste.

Alternative Libertaire – NPA – Breizhistance.

En solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, ce mercredi 17 décembre, une trentaine de militants ont occupé l’institut franco-américain de Rennes, vitrine culturelle du consulat des Etats-Unis en Bretagne. Leur intervention appelle aussi à se joindre à la manifestation du jeudi 18 novembre contre la venue de Manuel Valls à Rennes. Voici le texte du tract distribué à l’occasion de cette action.

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En 1982, Israël envahissait le Liban. L’organisation de Georges Ibrahim Abdallah, les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), décidait de mener la lutte contre l’agresseur et ses soutiens en Europe : l’attaché militaire adjoint à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et le responsable du Mossad en France étaient exécutés. Accusé pour ces faits, Georges Ibrahim Abdallah fut condamné à la réclusion à perpétuité en 1987 après de nombreuses manipulations politico-judiciaires et avec l’aval du gouvernement étasunien de Reagan.

Alors que Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 2007, il est maintenu en détention au seul motif de son non repentir, de sa fidélité à son engagement communiste de résistant à l’occupation sioniste au Liban et en Palestine et du fait, selon le procureur, que sa libération serait perçue comme une victoire par la résistance anti-impérialiste dans cette région du monde. Le 6 novembre dernier, une nouvelle demande de libération a encore été jugée « irrecevable ». L’audience en appel quant à sa demande de libération, qui devait se tenir demain à Paris, vient aussi d’être reportée à une date ultérieure.

Si nous sommes solidaires de Georges Ibrahim Abadallah ce n’est pas par ce qu’il serait « grand temps de le libérer », mais par ce que nous ne pouvons prétendre soutenir le peuple palestinien sans dénoncer la vengeance sans fin auquel il est soumis par ceux qui soutiennent l’Etat israélien, à savoir : Hollande, Valls et le PS.

Représentés par leur ambassadeur, les États-Unis s’étaient portés partie civile au moment du procès et font aujourd’hui encore pression contre la libération de Georges Ibrahim Abadallah. Nous connaissons la solidarité des Etats dans l’oppression. A l’heure où, dans des contextes parfois très différents, les luttes contre les différentes formes de répression se renforcent en Palestine, aux Etats-Unis, et en France, nous tenons à rappeler que les gouvernements israélien, américain, et français ont en commun la volonté de neutraliser tous ceux considérés comme « ennemis intérieur ».

Le fait que la police de Ferguson qui a tué Michael Brown a été formée par l’armée israélienne est l’un des signes de la continuité policière des régimes, et les Palestiniens qui conseillaient sur twitter les émeutiers des différentes villes des Etats-Unis quant à la manière de se protéger des gaz lacrymogènes ne s’y sont pas trompés.

Nous exigeons que la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah soit acceptée, et que sa libération s’effectue dans les plus brefs délais. En soutien à la résistance palestinienne, nous exigeons aussi la libération des 7000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.

Demain, jeudi 18 décembre, la manifestation contre la venue de Manuel Valls à Rennes, qui partira à 18h30 de la place de la mairie sera pour nous l’occasion de nous opposer à la répression policière et judiciaire menée par l’Etat français. Nous appelons l’ensemble des rennais à se rendre à cette manifestation, ainsi qu’aux autre initiatives contre la venue de Valls à Rennes.

Les animateurs et animatrices de la plateforme DIBAB-Décidez la Bretagne peuvent en ce dimanche 30 novembre 2014 arborer un sourire de satisfaction.

Lancée en octobre denier à Rennes devant plus de 200 personnes et “née du vif débat provoqué par la réforme territoriale (réalisée sans concertation avec les citoyens), est politique, car actrice de la vie publique.” et pour  poser “Les questions posées aux citoyens, sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne et la création d’une Assemblée réunissant les Conseils départementaux et le Conseil régional ”

Car “Ce sont des thèmes qui permettent de créer un débat sur notre capacité à penser et concevoir une Bretagne plus démocratique, plus proche du peuple, et apte à devenir un véritable espace de mobilisation citoyenne, économique et environnementale.

Son but est d’organiser des votations pour rendre la parole au peuple.

A ST VIAUD le 30/11/2014
A ST VIAUD le 30/11/2014

La première votation a eu lieu à Saint-Viaud au sud de la Loire. Et c’est un véritable succès puisque sur 1566 inscrits sur liste électorale. 336 votants (313 inscrits, 23 non-inscrits) se sont déplacés soit un  taux de participation  de 20% pour répondre à deux questions :

  • Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? — OUI/NON
  • Si oui, êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? — OUI/NON

A la première question  voici la répartition des votes :  OUI 75% – NON 22,5% – BLANC 2,4%  ( OUI = 247 , NON = 74 , BLANC = 8, NUL = 7 )

A la deuxième :  OUI 80,1% – NON 11,1% – BLANC 8,78%  ( OUI = 210 , NON = 29, BLANC = 23, NUL = 74 )

C’est aussi grâce à l’écoute du maire de Saint-Viaud et de son conseil  qui s’était engagé pour la démocratie participative que ce résultat a été possible.

Les habitants de la commune pouvaient voter dés 16 ans qu’ils aient la “nationalité française ” ou non.

C’est un taux tout à fait comparable à certaines votations dans les Pays Catalans par exemple.

La Gauche Indépendantiste avait dés juin dernier annoncé quelle était sa feuille de route pour l’unité de la Bretagne, la démocratie et contre la réforme territoriale du gouvernement Hollande Valls, celle de l’autoorganisation de votations. Dibab l’a fait , merci à ceux et celles qui ont répondu présents !

Continuons dans cette démarche participative, inclusive, subversive ! Donnons la parole au peuple et aux travailleurs de Bretagne !

Créons un, deux, trois , cent Saint Viaud !

Des militants de la Gauche Indépendantiste investis (avec d’autres ) dans la dynamique DIBAB

La 9eme demande de libération du communiste Libanais Georges Ibrahim Abdallah a donc été rejeté hier car comme l’explique son collectif de soutien : « La demande de Georges Abdallah a été déclarée “irrecevable” au motif qu’il n’a pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion ». Et ces derniers d’’affirmer « Ce simulacre de justice confirme une fois de plus le régime d’exception appliqué à Georges Abdallah depuis 30 ans ; il confirme que le maintien en prison de Georges Abdallah est une décision politique de l’État français. »

Ces dernières semaines de très nombreuses manifestations de solidarité avaient lieu à l’approche du 30eme anniversaire de l’arrestation de Georges Abdallah par la police française. A Beyrouth bien sur dans on pays , mais aussi à Gaza en Palestine, en Allemagne, en Italie, En Tunisie , en Suisse, en Belgique, à Paris, Lille, Loos , Orléans , Lyon, Perpignan ( Pays Catalans ), Toulouse, Pau, Bordeaux et Lannemezan ( Occitanie ), avec dans ce dernier lieu une manifestation rassemblant plus de 300 personnes là où il demeure incarcéré.

En Bretagne un rassemblement a eu lieu le 24 octobre à l’appel de nombreuses forces politiques  ( liste complète et tract ici ) dont l’AFPS , l’UJFP, du NPA et la Gauche Indépendantiste. Un peu plus de 60 personnes avaient manifesté entre la cour d’appel de Rennes et le local du Parti Socialiste en criant des slogans en faveur de Georges et de la Palestine. A Nantes les militants de l’OCLM/VP et de Génération Palestine avait organisé eux aussi un rassemblement place de la petite Hollande le 25/10 avec une petite trentaine de participants et une réunion publique avec des militants palestiniens le 31/10.

C’est bien sur avec déception que la nouvelle de son maintien en détention à été accueilli par tous ceux qui se sont mobilisés mais comme son comité de soutien le rappelle « Comme de plus en plus de voix qui s’élèvent dans notre pays et dans le monde entier, nous sommes fiers de soutenir la cause de Georges Ibrahim Abdallah et nous resterons mobilisés pour lui exprimer notre solidarité, jusqu’à sa libération et son retour au Liban. »

La rédaction de Bretagne-Info.

Pour en savoir plus :

Comité libérons Georges !

Secour Rouge ( Brussel )

Collectif Coup pour Coup ( Tolosa )

Cet article est tiré du site des Amitiés Kurdes de Bretagne, association animée par des Bretons et des Kurdes et qui oeuvre depuis bien longtemps en faveur des droits du peuple Kurde.

La gauche Indépendantiste Bretonne se joint comme de nombreuses organisations à la mobilisation qui aura lieu le 1er novembre en faveur de la résistance Kurde de Kobane. Pour nous les forces auto-organisées au Kurdistan constituent la seule alternative à la barbarie fasciste de l’état islamique mais aussi à l’impérialisme Turc et Étasunien et à la dictature des El Assad en Syrie, une alternative d’émancipation nationale pour le peuple kurde mais aussi une force de transformation sociale et d’émancipation féministe.

Outre le rendez vous de Rennes (11H place du colombier), il y aura des rassemblements le même jour à :

– Douarnenez : 12h aux halles
– Nantes : 16h Place Royale

Soyons nombreux aux cotés du peuple Kurde !

1er novembre : journée mondiale pour Kobanê

Depuis le 15 septembre, l’organisation terroriste qui se fait appeler l’Etat islamique (EI) mène de vastes offensives contre Kobanê (Ain al Arab), l’un des trois cantons autonomes kurdes du Rojava (Kurdistan de Syrie). Malgré la mobilisation et la résistance acharnée des YPG (Unités de Protection du Peuple du Rojava) et des YPJ (Unités de femmes combattantes), les djihadistes se sont emparés d’une soixantaine de villages autour de Kobanê, quasiment encerclée, tuant des civils et provoquant l’exode de milliers de personnes. C’est pour défendre leur terre et leurs valeurs que les Kurdes de Kobanê combattent. C’est aussi pour sauvegarder un modèle d’organisation de la société civile et politique basé sur une démocratie participative.

La résistance historique de cette petite ville a ému le monde entier et a redonné espoir à tout un peuple, et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui, dans le monde entier, luttent pour plus de démocratie et contre l’obscurantisme. Le combat pour la défense de Kobanê revêt donc une dimension symbolique internationale. Sous le slogan « Kobane n’est pas seul » (Kobane is not alone), des manifestations auront lieu le 1er novembre à Paris, Marseille, Rennes, Strasbourg, Bâle, Cologne, Hambourg, Berlin, Brême, Francfort, Nuremberg, Freiburg, Stuttgart, Oslo, Stockholm, Göteborg, Copenhague, Vienne, Athènes, Nicosie, Londres, La Haye, Bruxelles, Helsinki, mais aussi en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Pakistan.

Les Kurdes de Bretagne, les militants des forces politiques, syndicales et associatives, les Rennais et les Rennaises sont invités à se rassembler à Rennes ce samedi 1er novembre :

  • 11h : rassemblement dalle du Colombier.
  • 11h30 : marche dans les rues de Rennes.
  • 12h30 : arrivée place de la Mairie. Prises de parole. Dislocation

Suite à la mort de Remi Fraisse, ce jeune homme de 21 ans tué par l’armée française samedi lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens dans le Tarn en Occitanie, de nombreuses manifestations de rues se sont déroulées.

En Bretagne nous avons dénombrés des rassemblements plus ou moins importants à Rennes, Nantes, Saint Brieuc, Brest, Redon, Quimper. Ces rassemblements et défilés ont été massifs dans les métropoles bretonnes (plus de 600 personnes à Nantes le lundi 27 et 300 à Rennes le même jour). Une grande partie des manifestants étaient jeunes, sans encadrement de type parti ou syndicat traditionnels, mais déterminés à dénoncer les violences policières que subissent les opposants aux grands chantiers inutiles de Notre Dame des Landes au barrage du Testet, mais aussi les jeunes des quartiers populaires.

Si la mobilisation est plus dense en Bretagne qu’ailleurs c’est parce que tous ceux et celles qui se sont un tant soit peu mobilisés contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes savent que ce qui s’est passé à Sivens n’est pas un accident et arrivera sans aucun doute sur la ZAD du bocage Nantais si le gouvernement socialiste tentait de repasser en force.

Une manifestation à l’échelle de la Bretagne est annoncée samedi 1er novembre à 14h devant la préfecture de Nantes. Nous en reproduisons ici l’appel émanant d’occupants de la ZAD de Notre Dame des Landes.

La rédaction de Bretagne-info.

Pendant la nuit de samedi à dimanche un manifestant, Rémi, a été tué au cours des affrontements qui se sont déroulés lors du rassemblement contre le barrage de Sivens au Testet. Environ 7000 personnes ont convergé sur la zad du Testet après des mois d’attaques policières, de destruction de la zone humide et des habitats de ceux qui la défendaient. En fin d’après midi puis plus tard dans la nuit, des dizaines de personnes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui protégeaient le chantier. Elles souhaitaient ainsi marquer leur colère et retarder la reprise des travaux, initialement prévue pour lundi. Elles ont été repoussées à coups de flashballs, de grenades assourdissantes, de désencerclement et de gaz lacrymogènes. D’après les témoignages des camarades du Testet, la personne décédée se serait écroulée suite à des tirs de grenade puis aurait été emmenée par les forces de l’ordre. La Préfecture affirme ne rien vouloir déclarer à ce sujet avant le résultat public de l’autopsie lundi. Le gouvernement a déjà commencé à stigmatiser les manifestants, et tente de diviser pour noyer le poisson. Mais ils savent bien que, quoi qu’ils fassent, cette mort aura des conséquences explosives.

Ce décès révoltant n’est malheureusement pas surprenant dans ce contexte. A Notre dame des landes, au Testet et partout où nous nous opposons à leurs desseins, nous avons dû faire face au déploiement crû de la violence d’État. Si nous avons bien compris de notre coté que nous ne pouvions nous contenter de les regarder docilement détruire nos vies, eux ont démontré qu’ils ne nous feraient aucun cadeau. Pendant les mois d’expulsion de la zad de Notre Dame des Landes, de nombreux camarades ont été blessés gravement par des tirs de flasballs et grenades. Sur la seule manifestation du 22 février 2014 à Nantes, 3 personnes, visées à la tête par des flashballs ont perdu un œil. Depuis des semaines au Testet plusieurs personnes ont été blessées elles aussi et d’autres accidents tragiques ont été évités de justesse lorsque des opposants se sont faits délogés, notamment des cabanes qu’ils avaient construites dans les arbres. Pourtant c’est bien, entre autre, parce que des milliers de personnes se sont opposées physiquement aux travaux, aux expulsions, à l’occupation policière de leurs lieux de vie que le projet d’aéroport de Notre dame des landes est aujourd’hui moribond, et que le barrage du Testet et ceux qui devaient lui succéder sont largement remis en question. C’est cet engagement en acte qui a donné une puissance contagieuse à ces luttes et qui menace partout aujourd’hui l’aménagement marchand du territoire.

Plus quotidiennement la répression s’exerce face à ceux qui luttent dans les prisons, dans les quartiers et dans les centres de rétention et entraîne là aussi son lot de morts trop souvent oubliées, plusieurs dizaines chaque année. Face aux soulèvements et insoumissions, la démocratie libérale montre qu’elle ne tient pas seulement par la domestication minutieuse des individus et des espaces de vie, ou par les dominations économiques et sociales, mais aussi par un usage déterminé de la terreur.

Nous appelons à occuper les rues et lieux de pouvoir partout dès demain, pour marquer notre tristesse, saluer la mémoire du camarade tué ce samedi et pour exprimer notre colère face à la violence d’Etat. Nous ne les laisserons pas nous tuer avec leurs armes dites « non létales ». Réagissons avec force pour qu’il y ait un avant et un après cette mort. Affirmons plus fort que jamais notre solidarité avec tous ceux qui luttent au Testet et ailleurs contre leurs projets guidés par les logiques de contrôle et de profit, barrage de Sivens mais aussi avec tous ceux qui tombent plus silencieusement sous les coups de la répression partout ailleurs. Nous ne nous laisserons ni diviser ni paralyser par la peur. Nous continuerons à vivre et lutter sur les espaces qu’ils rêvent d’anéantir, et à leur faire obstacle.

Nous ne laisserons pas le silence retomber, nous n’oublierons pas !

Pour marquer le 30eme anniversaire de l’incarcération du communiste Libanais Georges Abdallah de nombreux rassemblements auront lieu le 24 et 25 octobre notamment à Bordeaux, Toulouse, Bruxelles et devant la prison de Lannemezan où il est détenu.

À Rennes, plusieurs sensibilités se sont retrouvés pour être dans la rue le 24 octobre dans la  logique “d’une solidarité que nous continuerons à développer à Rennes, dans la dynamique des manifestations de cet été, quand Gaza était détruite par les bombes, que plus de 2100 personnes étaient massacrées, et que messieurs Hollande et Valls assuraient l’État d’Israël de leur amitié indéfectible…
Nous reproduisons ici leur texte, publié sur le site de l‘UJFP. En Bretagne un autre rassemblement aura lieu à Nantes le samedi 25/10.

 

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PALESTINE VIVRA !! PALESTINE VAINCRA !!

MANIFESTATION le 24 octobre à 18H place du Parlement à Rennes

Appel au rassemblement :
Association France Palestine Solidarité, Breizhistance, Collectif BDS-Rennes, NPA, PCF-Rennes Métropole, SLB, Union Juive Française pour la Paix

 

Le 24 octobre 2014, cela fera exactement 30 ans que Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France…

En 1982, l’armée israélienne envahit le Liban… Après une longue série d’assassinats commis partout dans le monde et notamment en France par les services secrets israéliens à l’encontre de dirigeants palestiniens, c’est l’heure du massacre de la résistance palestinienne et de la gauche libanaise… Le siège de Beyrouth, Sabra et Chatila, les camps d’Ansar et de Khiam, terribles centres de torture et de détention…
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste, proche du FPLP participe à la fondation des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), qui décident de mener la lutte contre l’agresseur et ses soutiens “partout où ils se trouvent” l’attaché militaire à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et le responsable du Mossad en France sont exécutés. Georges Ibrahim Abdallah est arrêté et accusé pour ces faits. Le gouvernement de l’époque (Chirac- Pasqua-Pandraud) tente également de lui coller sur le dos tout une série d’attentats aveugles commis à la même époque à Paris, accusations finalement démenties par l’enquête. Il est pourtant condamné à la réclusion à perpétuité en 1987. Israël et les USA, qui ont multiplié les pressions, sont satisfaits…

Georges Ibrahim Abdallah est désormais l’un des plus anciens prisonniers politiques au monde !

DES MESURES D’EXCEPTION INTOLÉRABLES…

Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 2003. Une première décision de justice est prise en ce sens, cette année-là. Perben, ministre de la justice de Chirac, fait casser cette décision. Le 20 décembre 2007, une nouvelle demande de libération conditionnelle est examinée en appel. L’audience est fixée le 31 janvier 2008, puis reportée au 17 avril, puis au 4 septembre, puis au 8 janvier 2009, et pour finir, au 26 mars 2009 !!! La cour va se baser sur un avis de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté de Paris rendu le 22 janvier 2009 concernant Georges Ibrahim Abdallah : “Il revendique ses actes et les justifie par son engagement politique ; il se présente comme un « résistant » qui, à l’époque, luttait par la violence contre l’occupation du Liban par Israël, avec la complicité des États-Unis. (…) La commission constate que Georges Ibrahim ABDALLAH n’a aucunement renoncé à la lutte armée et à l’action terroriste, y compris en France. Sa dangerosité est démontré par son indifférence pour le sort des victimes et la force intacte de ses convictions qui peuvent à nouveau, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable. La commission émet un avis défavorable à la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah.

En février 2012, l’État Libanais, demande officiellement la libération de celui qu’il considère à juste titre comme un prisonnier politique : sans succès… Puis en 2013, après une nouvelle décision de justice, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, obéissant aux injonctions israéliennes et états-uniennes, refuse à nouveau de signer son ordre d’expulsion au seul motif de sa “non-repentance”, notion totalement étrangère au droit français… Au total, ce ne sont pas moins de huit demandes de libération qui sont ainsi repoussées !

L’AVEU DES GRANDS VALETS

“Nous n’avons aucune preuve contre Georges Ibrahim Abdallah. La seule chose dont nous pouvons l’accuser, c’est d’être en possession d’un faux- passeport.” (J.Attali)
Ce qui s’est passé était “une conspiration illégale du Renseignement’ …/… “Nous nous sommes vraiment comportés comme des criminels dans cette affaire…” (Y. Bonnet)

L’ACHARNEMENT DE L’ÉTAT…

… Qui ne doivent rien au hasard : elles sont à l’image de la politique de la France, systématiquement complice de l’État colonial israélien, en raison d’intérêts géopolitiques, économiques et militaires communs.
La France est ainsi le seul pays au monde où l’ordre a été donné aux procureurs de poursuivre les militants qui appellent au boycott de l’État sioniste (circulaire Alliot- Marie). Messieurs Hollande et Valls, en maintenant cette circulaire, ont affirmé la continuité de leur politique avec celle de leurs prédécesseurs.
La France a été le seul pays à interdire des manifestations de solidarité avec les victimes de l’agression de Gaza en juillet et août 2014. Plusieurs personnes interpellées à Paris dans ces manifestations sont encore emprisonnées, et des organisateurs sont poursuivis.
Mais la France laisse les mains libres aux colons et aux volontaires de nationalité française qui s’engagent dans les rangs de l’armée israélienne ! Elle encourage la coopération d’entreprises et d’universités françaises avec Israël, elle contribue même financièrement à travers les investissements de la Caisse des Dépôts et Consignations à développer la colonisation !

LIBERTÉ POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ET POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !

Avec Georges Ibrahim Abadallah, nous sommes solidaires du peuple palestinien et des quelques 7000 prisonniers politiques détenus dans les geôles sionistes. Parmi eux plus de 200 enfants !
Notre rassemblement s’inscrit dans le cadre plus global de la solidarité avec le peuple palestinien et sa résistance. Une solidarité que nous continuerons à développer à Rennes, dans la dynamique des manifestations de cet été, quand Gaza était détruite par les bombes, que plus de 2100 personnes étaient massacrées, et que messieurs Hollande et Valls assuraient l’État d’Israël de leur amitié indéfectible…