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Nous reproduisons ici un appel émanant de camarades de divers horizons souhaitant offrir des perspectives à la solidarité avec le peuple palestinien, qui en Bretagne comme ailleurs s’est maintenue dans la rue tout au long de l’été.

Bretagne Info

Depuis plus d’un mois, nous sommes témoins d’un nouveau massacre en Palestine occupée. Après avoir raflé et emprisonné 1 600 personne en Cisjordanie occupée et réprimé violemment celles et ceux qui manifestaient pour défendre leur doit à l’autodétermination, l’armée sioniste bombarde maintenant nuit et jour toutes les localités de la bande de Gaza. A ce jour, plus de 2 000 Palestiniens y ont été tués, plus de 10 000 blessés et 365 000 ont dû fuir leurs maisons.

Les demandes de toutes les factions de la résistance palestinienne (Hamas, Djihad Islamique, Fatah, Front Populaire de Libération de la Palestine, etc) sont pourtant claires et simples : la fin des attaques sous toutes leurs formes, la levée du siège et la création d’un port à Gaza, ainsi que la libération des prisonniers palestiniens.

Pour l’heure, malgré les tentatives de négociations, la situation reste inchangée et les gazaouïs étouffent toujours sous le blocus. La discussion qui aura lieu le samedi 30 août avec Amir Hassan, auteur gazaoui résidant à Paris depuis un an, sera l’occasion de répondre à la propagande sioniste, et d’avoir une idée des conditions de vie à Gaza pendant les massacres. Mais il s’agira aussi de comprendre les mécaniques d’étouffement du peuple palestinien mise en place par l’occupant sioniste (occupation, siège, pénuries …) dont le massacre en cours est le prolongement directe.

La discussion pourra aussi permettre de revenir sur les différentes mobilisations qui ont eu lieu durant tout l’été en soutien au peuple palestinien, et d’envisager les suites possibles à donner à ces élans de solidarité.

Samedi 30 août à 18:00 au 1675 44 rue Legraverend RENNES/ROAZHON

Prenez quelques minutes pour lire ces lignes…Les vacances en Bretagne sont sans doute agréables…

CertainEs ne voient pas les choses comme vous depuis là où ils ou elles sont, mais vous pouvez leur écrire, ils et elles ne sont qu’une poignée des centaines de prisonniers politiques incarcérés dans l’état français :

Par exemple aux camarades incarcérés à Nantes pour avoir prit part à la manifestation du 22 février dans cette même ville contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.

DREUX Simon n° écrou 60084 (en prison depuis le 20 juin)

DELANOUS Enguerrand n° écrou 59694 enfermé depuis le 1er avril pour une durée d’un an) .

Centre Pénitentiaire de Nantes – Quartier Maison d’Arrêt – BP 71636

44316 Nantes/Naoned cedex 3

Source : ZAD

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N’oubliez pas les camarades Basques et Catalane incarcéréEs à Rennes dans une des deux prisons longues peines pour femmes de l’état français à des centaines de km de leurs pays pour leurs engagement au sein de l’organisation armée Basque ETA.

Alberdi Zubierrementeria, Ane Miren (6 994)

Areitio Azpiri, Alaitz (7 992)


Gimon, Lorentxa (7 228)


Lopez Resina, Maria Dolores (7 075)

18 bis, Rue de ChâtillonB.P. 3.107

35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Source EXTERAT

Actualité oblige nous vous rappelons que Georges Ibrahim Abdallah passe son 31eme été en prison pour son engagement en faveur de la Palestine et ce en  tant que communiste révolutionnaire Libanais dans le CP de Lannemezan (Occitanie) 2388. Source : comité de soutien

Centre pénitentiaire
Rue des Saligues
BP 166
65300 Lannemezan

 30 ans de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah -  en Bretagne aussi !

Plusieurs rassemblements contre les bombardements à Gaza ont eu lieu ces deniers jours en Bretagne, dans de nombreuses villes comme Rennes, Nantes, Kemper, Morlaix, Lorient. Malgré la période estivale elles ont toutes connues un succès certain.

Le mercredi 23/07 prés de 400 personnes parcouraient les rues de Nantes, 250 à Brest, un rassemblement a eu lieu à St Malo, et prés de 700 personnes ont défilées dans Rennes.

Pour ce dernier rassemblement initié notamment par l’AFPS a pris son départ dans le quartier du Blosne. C’est un choix pertinent des organisateurs qui a permis a de nombreuses personnes de ce quartier populaire de se joindre à l’initiative. C’est un cortège jeune, féminin, métissé et populaire qui marché jusqu’à la mairie.

Pour autant d’autres animateurs (notamment le Mouvement de la Paix notoirement proche du PCF) du cortège semblaient gênés par les slogans tel « Israel Assassin, Hollande complice » et tentaient de les recouvrir grâce à leurs mégaphone en appelant au respect du droit international et sans jamais exalter la résistance.

Pour notre part nous avons observé que nos banderoles en breton et en arabe ont connues un succès certains tout comme celle en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah militant communiste Libanais incarcéré en France depuis 30 ans pour avoir participé à la lutte armée contre l’armée sioniste et ses complices en Europe.

Si nous partageons les objectifs des organisateurs : arrêt des bombardements, stop à la colonisation et boycott des produits israéliens, nous pensons que les forces internationalistes dans les initiatives à venir en solidarité avec la Palestine se doivent de critiquer la complicité de l’impérialisme français avec l’état sioniste, soutenir en priorité les composantes progressistes de la résistance Palestinienne (à savoir le FPLP), exiger la libération des prisonniers politiques sans oublier Georges Ibrahim Abdallah.

Des militantEs de la Gauche Indépendantiste présents dans les mobilisations.

Brest soutient Gaza !
Brest soutient Gaza !

 

Prochaines initiatives de solidarité avec la Palestine en Bretagne :

 

Lannion/Lannuon: jeudi 24 juillet à 11h30,  parvis des halles à 11h30.

Carhaix/Karaez : samedi 26 juillet à 11h00, place des droits de l’homme.

Vannes/Gwened : Samedi 26 juillet 15h00 Mairie.

Naoned/Nantes : samedi 26 juillet à 15h00, à l’angle du cours des Cinquante-otages et de la rue de la Barillerie.

Rennes/Roazhon : samedi 26 juillet départ 15h00 Villejean.

Dans le cadre de la réforme territoriale, la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) a apposé plusieurs banderoles sur  les rocades rennaises le mercredi 25 juin appelant à manifester le samedi 28 juin à Nantes à 14h devant la préfecture.
@Bretagne-info
@Bretagne-info
Nous relayons ainsi l’appel du collectif 44=Breizh, organisateur de la manifestation.
Nous sommes fermement opposés à la réforme territoriale proposée le 2 juin dernier par François Hollande, fermement opposés aussi à toute idée de fusion de la Bretagne administrative avec les Pays-de-la-Loire dont les partisans de la métropolisation se font les chantres: N.Appéré, F.Cuillandre, D.Samzun, J.Rolland (maires PS de Nantes,Brest,St Nazaire et Nantes), ainsi que E.Couet (PS) président de Rennes Métropole. Nous sommes aussi fermement opposés à l’idée d’une Assemblée de Bretagne dans une région Bretagne/Loire comme le souhaite des sénateurs EELV dont Ronan Dantec et Joel Labbé.
Nous sommes depuis longtemps partisans de la réunification de la Bretagne avec en son sein une Assemblée dotée de compétences législatives et économiques.
A l’occasion de la manifestation du 28 juin, nous souhaitons rappeler ces revendications et insister sur le fait qu’un référundum organisé à la base par les bretons pour savoir si oui ou non les bretons souhaitent un tel cadre de vie est premièrement  un est des mots d’ordres de la manifestation et  qu’il permettra deuxièmement de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons depuis  plus de 40 ans. Car oui le peuple doit être consulté sur l’organisation de son cadre de vie !
@Bretagne-Info
@Bretagne-Info
La Gauche Indépendantiste

Les Alternatifs, le NPA 44 et la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) défileront côte à côte samedi 28/06 dans les rues de Nantes à l’appel du collectif 44 = BZH.

Nous invitons nos adhérents et sympathisants à venir en nombre pour s’opposer à la réforme territoriale du gouvernement de Manuel Valls qui méprise visiblement l’avis des populations concernées.

Au mépris démocratique s’ajoute le mépris social d’une réforme qui va précariser davantage les travailleurs des collectivités territoriales et accélérer la casse des services publics.

Nous réaffirmerons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement choisir leur cadre institutionnel et droit à l’unité  territoriale pour construire un autre modèle social, économique et environnemental. C’est pourquoi nous soutenons pleinement les revendications des organisateurs en matière de référendum.

Nous constituerons un cortège anticapitaliste affirmant le droit à l’autodétermination et à la démocratie autour d’une banderole unitaire  “De Brest à Clisson c’est nous qui décidons ! Démocratie Autodétermination !”.

 

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Nous faisions état il y a quelques jours d’arrestations à Nantes et Rennes relatives à la manifestation anti-aéroport du 22/02 à Nantes contre le projet d’aéroport.

Nous publions ici un compte rendu des audiences trouvé sur le site de la maison de la grève. Le squatt auquel il est fait allusion dans le compte rendu en fin d’article a été évacué hier par les forces de l’ordre.

D’autres procès auront lieu en juillet.

D’autres infos sur la lutte antiaéroport sur le site de la ZAD.

Bretagne Info.

Suite à la manifestation du 22 février à Nantes contre les menaces d’expulsion de la zad et de démarrage des travaux de l’aéroport, nous faisons face à une campagne continue d’arrestations. Fait nouveau dans ce pays, ces arrestations se font en majorité a posteriori, sur des bases d’images vidéos, d’appels à délations et de croisements avec des fichiers politiques.

La manifestation du 22 février avait regroupé plus de 50 000 personnes et 500 tracteurs. Son parcours avait été prohibé, au dernier moment, par le Préfet. Mais des milliers de personnes ont décidé de braver la zone rouge et se sont, de fait, mises ainsi dans l’illégalité. Le jour même la répression policière, à coup de gaz, grenades et flashballs, a été particulièrement féroce. 3 personnes y ont perdu l’usage d’un oeil. Dans les semaines qui ont suivi la manifestation, une campagne politico-médiatique de diabolisation s’était mise en oeuvre, sans succès, pour diviser et fragiliser le mouvement. Au final le gouvernement n’a eu d’autre choix que de mettre le projet d’aéroport en stanb-by pour une durée indéterminée et peut-être à jamais.

Mais 4 mois après, l’Etat continue à se venger de cet affront, sur le plan judiciaire : en isolant des personnes et groupes qu’il incarcère pour distiller la peur au plus grand nombre. Une vingtaine de personnes arrêtées dans les semaines et mois qui ont suivi la manif’ sont déjà passées en jugement. Une d’entre elles a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir fabriqué et utilisé des fumigènes. Une manifestation de soutien aux inculpé-e-s et blessé-e-s a déjà regroupé plus de 1500 manifestants le 19 mai. La solidarité continue à se diffuser, avec des appels à rassemblements de soutien lors de deux nouvelles journées de procès d’inculpé-e-s du 22 février. Dans ce contexte et deux jours avant le procès du 19 juin, 6 nouvelles arrestations sont survenues. Une personne de Rennes a été arrêtée mercredi matin à domicile, inculpée pour des faits de dégradation pendant la manifestation du 22 février. Il est resté en garde à vue jusqu’à son passage devant le juge ce jeudi. Après avoir refusé la comparution immédiate, il a été remis en liberté jusqu’à son procès le 10 juillet.

5 autres ont été arrêtées mardi suite à un contrôle par la BAC, soi-disant “de routine”, sur le périphérique nantais. Parmi elle, R. une des personnes qui devait passer en procès jeudi et se rendait à Nantes pour voir son avocat avec des ami-e-s. Après 48h de garde à vue, 4 d’entre eux se sont vues inculpées de recel, soupçonnées d’une sombre histoire de vol de lampe frontale, et de refus d’identification (signalétique et adn). Beaucoup plus grave, elles se voient accusées, sous prétexte de la présence dans leur voiture d’affiches d’appel au rassemblement du 19 et du 27 juin ainsi que d’une boîte à outils, d’”association de malfaiteur”, en l’occurence “entente établie en vue de commettre un rassemblement armé devant le tribunal de Nantes”. Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison pour ce délit. Le ministère public a demandé le maintien en détention provisoire pour deux d’entre eux, en argumentant sur l’”absence de garantie de représentation” de l’un et sur le “passé activiste” de l’autre. Au final le juge a confirmé la mise en détention du premier et la libération des 3 autres, avec contrôle judiciaire et interdiction de présence en Loire Atlantique et ce jusqu’à leur procès le 18 juillet.

Sur les 4 personnes qui sont passées en procès aujourd’hui pour des faits liés à la manifestation du 22 février, R est inculpé sur la base de photos floues, montrant une personne masquée levant la main en direction de l’hôtel de ville et d’une autre photo montrant quelqu’un sortant du local de Vinci avec un fumigène. R avait été identifié comme étant cette personne sur la base des fiches politiques de la DCRI et d’une photo de lui à 13 ans. R a nié être cette personne. Sur la simple base des photographies, la juge l’a condamné à 9 mois de prison avec sursis, interdiction de se rendre en Loire Atlantique pendant deux ans et à des dommages et intérêts de 4500 euros pour les dégats occasionnés sur la mairie. En somme elle a appliqué à la lettre les réquisitions de la procureur. Celle-ci avait reconnu à demi-mot que le dossier était vide, mais avait placé la décision sur un plan politique en argumentant sans état d’âme, qu’en l’absence de preuves plus probantes, la juge devait prendre parti malgré tout entre le ministère public et la défense.

3 autres personnes ont été condamnées. K, accusé d’avoir jeté d’avoir jeté des pavés en direction des forces de l’ordre et interpellé en possession d’un marteau et d’un burin, a été condamné à 4 mois avec sursis assorti d’une mise à l’oeuve (obligation de trouver du travail) et 105 heures de travaux d’intérêt général. C. accusé de participation à attroupement armé et jet de canette sur les forces de l’ordre a été condamné à 2 mois avec sursis simple. G arrêtée en possession d’un marteau a été condamnée à un mois de sursis.

Après le succès du 22 février, l’impossibilité d’expulser la ferme nouvellement occupée à Saint-Jean du tertre et d’empêcher l’acheminement et la construction d’un nouveau hangar au rosier, l’Etat se venge comme il peut face à un mouvement qui ne cesse de monter en puissance. Pour paralyser la contestation, il vise tout d’abord à faire accepter la mis en place de nouveaux dispositifs répressifs. Ceux-ci nous concernent tous et toutes car ils menacent les possibilités de lutte en général. Ils s’attaquent à présent aux soutiens et amis des inculpés : les manifestations de solidarité deviennent des “associations de malfaiteurs”. Aujourd’hui, deux cents personnes se sont rassemblées malgré tout devant le tribunal de Nantes. Le soir même, une maison de la zad s’est ouverte dans Nantes.

Nous ne nous laisserons pas gagner par la peur. Plus que jamais, une solidarité massive doit se construire à l’échelle du mouvement contre l’aéroport et bien au-delà. Le prochain moment pour l’exprimer sera le 27 juin, de nouveau devant le tribunal de Nantes et partout ailleurs où des rassemblements et actions pourront s’organiser.

Des manifestant-e-s du 22 février, des occupant-e-s de la zad, des collectifs et personnes en lutte.

La Gauche Indépendantiste se solidarise avec les militants anti-aéroports interpellé à Nantes et Rennes ce matin (18/06).

Nous exigeons leur remise en liberté immédiate et invitons à participer aux initiatives de solidarité.

Notamment celle du 19/06 à Nantes en solidarité avec d’autres inculpés qui comparaitront demain au tribunal de Nantes pour leur participation à la manif anti aéroport du 22 février dernier dans cette même ville.

 

La Gauche Indépendantiste.

 

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Hier soir c’est environ 150 personnes qui se sont regroupées devant la gare de Rennes en soutien aux travailleurs du rail en grève contre la réforme ferroviaire.

Outre des cheminots et beaucoup d’intermittents en lutte pour défendre leur système d’indemnisation on pouvait noter la présence de militant de la Gauche Indépendantiste , d’Ensemble, du NPA , d’Alternative Libertaire. Mais surtout des postiers, des enseignants, des chômeurs, des salariés de la santé, des étudiants.

Bref beaucoup de ceux et celles qui peuvent demain se retrouver à lutter contre d’autres mesures d’austérité.

A Saint-Brieuc un rassemblement du même type a eu lieu avec une quarantaine de personnes.

Nous faisons notre les revendications des organisateurs et soutenons et invitons à multiplier ce type d’actions car :

-Elles unifient à la base les travailleurs les plus combatifs dans un cadre interprofessionnel et dans leur cadre de vie en dépassant les clivages syndicaux et sans attendre les ordres des états majors parisiens.

 

-Elles donnent de la visibilité aux luttes tout en tordant le cou à la propagande des médias et du gouvernement qui veulent isoler intermittents et cheminots.

Par ailleurs l’occupation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles à Rennes continue (17/06) . Nous vous invitons à vous tenir informer via la Coordination des Intermittents et Précaires et à soutenir la grève des travailleurs du rail qui continue au moment ou nous publions. 

La rédaction.

Le gouvernement veut imposer une loi ferroviaire qui, au lieu de ré​unifier la SNCF, la diviserait en 3. Les cheminots défendent une autre réforme pour revenir à une seule entreprise de service public réintégrant la gestion du réseau ferré RFF (les rails) séparée depuis 1997.

Le projet de loi ferroviaire ne résoudra pas les problèmes de trains, il les aggravera. Il ne fait que préparer la privatisation par activités du chemin de fer public pour satisfaire les futurs actionnaires des multinationales. Cet éclatement de la SNCF est imposée par les lobbys patronaux de l’Union Européenne, les mêmes qui nous imposent des politiques d’Austérité et s’attaquent aux droits des salariés, chômeurs, intérimaires, intermittents…

Les cheminots font grève aujourd’hui pour assurer la sécurité ferroviaire, éviter les accidents comme Brétigny et St-Médard, celle des usagers, pour qu’il reste des trains accessibles à tous dans le pays, ​pour développer le transport demarchandises écologique ​ à la place des nombreux camions​, pour favoriser le maintien ou la réouverture de lignes de proximité, pour les trains du quotidien TER des travailleurs et scolaires avant les LGV (Lignes à Grandes Vitesse).

Ils défendent aussi leur statut car cela permet aux salariés de ne pas risquer le licenciement s’ils dénoncent un problème de sécurité ferroviaire face à la pression patronale qui priorise la rentabilité financière.

Aujourd’hui le gouvernement plutôt que d’écouter les cheminots essaie de mobiliser la population contre eux. Cela fait plus de 2 ans que les cheminots expliquent au gouvernement et à la direction de la SNCF que ce projet de loi est mauvais et qu’il faut écouter ce qu’ils disent dans la plateforme unitaire des syndicats CGT-SUD-UNSA. Ils n’ont pas choisi d’être en grève pendant le BAC. C’est le gouvernement qui essaie de passer en force cette loi ferroviaire déjà reporté il y a un an.

Les cheminots luttent pour nous

Soutenons-les !

Venez manifester votre soutien aux cheminots en grève

Rassemblement devant la gare de Rennes lundi 16 juin à 17​h30​

Toutes les propositions de soutien seront les bienvenues

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Collectif des usagers solidaires

Dans le cadre de la journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques le 17 avril, la gauche indépendantiste (Breizhistance IS) organise un rassemblement devant le consulat américain à 19h pour exiger la libération de George Ibrahim Abdallah ainsi que celle de tous les prisonniers politiques.

George Ibrahim Abdallah a « fêté » il y a quelque jours ses 63 ans, dont 30 ans passés dans les geôles françaises. Libérable depuis 15 ans, l’état français refuse de relâché le militant révolutionnaire libanais sous les pressions américaines et israéliennes car il n’a pas renoncé à son engagement communiste anti-impérialiste et anticolonialiste. Cet engagement l’a mené à s’engager aux côté des résistants du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) dès 1971 et a participer en 1979 à la création du FARL (Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise) dont il dirigea les opérations dans l’état français. Arrêté en 1984 par la DST il fut condamné à la réclusion à perpétuité et maintenu en détention depuis, chaque demande de libération échouant face au véto américain. A ce sujet la DST a déclaré en 2007 « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ». Mais le cas de George Ibrahim Abdallah n’est pas isolé. Dans l’état français comme dans les autres pays impérialistes, la répression est de plus en plus forte à l’encontre des masses populaires. Toujours plus de militants corses, basques, bretons, français, kurdes, turcs … sont envoyés en prison et la situation des prisonniers politiques se dégradent : dispersion, isolement, éloignement, aggravation des conditions de vie, élargissement de peines infligées … cherchant à anéantir nos camarades en tant que personnes et militants politiques. Leurs libération dépend de notre mobilisation et de notre capacité à fédérer la solidarité internationale pour les prisonniers politiques révolutionnaires. Voila pourquoi la Gauche indépendantiste appelle l’ensemble des organisations et militants progressistes à se rassembler devant le Consulat américain le 17 avril à 19h pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques.

«Ensemble, Camarades, nous vaincrons, et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons». (G.I. Abdallah)

Pour en savoir plus : LIBERONS GEORGES

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