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Nous transmettons ici le communiqué écrit par les comités de solidarité avec le peuple basque “Euskal Herriaren Lagunak”, qui étaient réunis la semaine dernière pour des réunions regroupant des comités du monde entier. Des membres des comités bretons de Rennes et Nantes y étaient également présents.

La rédaction de Bretagne-Info.

EHL-Etxerat_Bretagne_info
Comme chaque année, les EHL (Euskal Herriaren Lagunak) sont venus au Pays Basque pour participer aux réunions organisées par Askapena. Ils ont pu recevoir une formation, participer à des activités publiques et définir les lignes de travail pour l’année prochaine.
Une année politique dans laquelle nous visons, à travers notre travail de solidarité, continuer à apporter humblement notre soutien dans la lutte de ce peuple pour sa libération nationale et sociale. Le processus de libération est confronté à de nombreux obstacles répressifs à la fois de la part de l’Etat français mais aussi espagnol, qui hier comme aujourd’hui se mettent constamment au travers  du chemin d’émancipation d’Euskal Herria. Mais comme vous, à partir du réseau des EHL, avons conscience que la lutte continue, et que tôt ou tard les souhaits du peuple basque, qui sont aussi les nôtres, se matérialiserons.
De cette façon, la désactivation des mesures répressives contre les prisonniers et les réfugiés et contre le militantisme indépendantiste basque est une priorité urgente. Par conséquent, en plus de dénoncer le raid du 30 Septembre contre le collectif Herrira et la poursuite des arrestations et emprisonnements de militants basques populaires, nous voulons montrer notre rejet le plus retentissant de la conclusion imminente des deux procès politiques contre les jeunes indépendantistes et de nombreux dirigeants de Batasuna.
Dans ces attaques, par laquelle l’État espagnol, veut à tout prix empêcher l’entrée dans une phase décisive et démocratique du conflit, nous voulons exprimer notre solidarité envers les personnes inquiétées et exprimer notre soutien à la manifestation qui se tiendra en ce samedi 26 octobre à Bilbao.

Parce que votre lutte est notre lutte !
Gora Euskal Herria askatuta !

Les EHL du monde entier.
Traduit du castillan
http://askapena.org/eu/content/%C2%A1porque-vuestra-lucha-es-nuestra-lucha

Lemoa_Bretagne_info.

Alors que de très nombreuses organisations s’apprêtent à manifester à Lannemezan (Occitanie) devant la prison où est incarcéré Georges Ibrahim Abdallah et ce le samedi 26 octobre prochain, plusieurs organisations politiques et syndicales de Bretagne vous proposent plusieurs rendez vous de solidarité.

-Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

Nous reproduisons ci-dessous le texte parut sur le site de l‘Organisation Communiste Marxiste Léniniste Voie Prolétarienne annonçant les mobilisations de Nantes et Rennes ce même jour.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 62 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2013 dans sa 30ème année de détention.
C’est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1978. Il a combattu, notamment comme membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, contre l’occupation de la Palestine.
Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (service secret français) a déclaré en 2007 : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».
Le rejet de sa huitième demande de libération conditionnelle en avril 2013, après de nombreuses manoeuvres politico-judiciaires, montre bien la volonté de ne pas le libérer. Ce qui lui vaut cet acharnement, c’est de rester un militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable et de n’avoir jamais renié ses opinions.
Au Liban, dans le Monde arabe, mais aussi en Europe et dans le reste du monde, la lutte pour sa libération s’amplifie. Car seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison.
L’appareil judiciaire aux ordres des intérêts impérialistes de la France s’acharne contre un militant exemplaire pour la la libération de la Palestine, la solidarité internationale et le combat communiste. Cet acharnement contre le plus vieux prisonnier politique sur le territoire se poursuit malgré tous les changements de gouvernement, de droite comme de gauche. Alors que l’impérialisme français redouble d’agressivité et porte la guerre en Afrique comme au Moyen-Orient, l’État emploie tous les moyens pour réprimer la résistance à sa politique de pillage, d’exploitation et de destruction.
Le 26 octobre est organisée une journée combative pour arracher la libération de notre camarade. Une manifestation centrale a lieu à 14h à Lannemezan (65), devant la prison où il est enfermé.

A Rennes et Nantes, des militants participent à cette campagne de soutien. Ils te proposent également de te joindre à la manifestation antifasciste contre la venue de Marine Le Pen : pour crier STOP à toute la politique raciste, anti-ouvrière et nationaliste, qu’elle soit portée par le FN ou les partis « démocratiques » au sommet de l’Etat – pour affirmer pas de frontières entre exploité-e-s ! luttons pied à pied contre les capitalistes, les divisions racistes et ceux qui voudraient nous réduire au silence !
Comme le proclame Georges : « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».
Rejoins-nous le samedi 26 octobre, prends contact pour faire connaître
ces initiatives et organiser le covoiturage !

Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

-Libérons Georges Ibrahim Abdallah !
Contre la classe capitaliste, les impérialistes, les sionistes et leur guerre, vive la solidarité internationale des exploités !

Pour en savoir plus sur les initiatives de solidarité : Libérons Georges.

Comité Libérez Georges – Nantes Contact : liberezgeorges@gmail.com
Dont sont membres : Génération Palestine, OCML-Voie Prolétarienne, Gauche Indépendantiste (Breizhistance) , Sud Etudiants, AFA, Alternative Libertaire,Front Anticapitaliste 44, les Alternatifs…

La commune est connue en raison de la bataille qui eue lieu sur son territoire  entre les armées française et bretonne en 1488 et qui mit un terme à l’indépendance de notre pays.

C’est dans cette commune que Marine Lepen viendra tenir meeting pour lancer la campagne de son parti pour les élections municipales, et ceci le samedi 26 octobre à midi.

Mais Saint-Aubin n’est pas Brignoles et plusieurs habitants de la commune sont incommodés par le banquet organisé par l’extrême-droite. Ils se sont organisés pour refuser la présence de Marine Lepen et des ses idées racistes, ils ont invités les partis et syndicats à défiler avec eux pour empêcher « la progression des idées du FN en Bretagne ».

 « La Bretagne n’est pas une poubelle, qu’il gardent leurs ordures en France » disent certains…pour rappeler avec humour que les bretons avaient refusés que soient enfouis des déchets sur le site de la bataille historique.

Les militants de la Gauche indépendantiste comme de nombreuses autres organisations ont fait savoir qu’ils viendront prendre part à la manifestation antifasciste qui aura lieu ce jour là à 13H30 , rendez vous devant la mairie dés 12h30 pour partager un repas.

Bretagne-info

 

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

Gouzout a ouzer eo brudet an var gumun abalamour d’an emgann etre armeou Breizh ha bro-C’hall bet dalc’het war dachenn ar gumun e 1488  a lakaas un termen da zizalc’hiezh hor bro.

Er gumun-se avat e teuio Marine Lepen da zerc’hel ur meeting a-benn reiñ lañs da goulzad kabaliñ he strollad evit an dilennadegoù kêr, ha kement-se d’ar Sadorn 26 a viz Here da 12e.

Met Sant Albin n’eo ket Brignoles ha setu m’eo displijet annezidi zo eus ar gumun gant ar fizkoan aozet gant an tu-dehoù pellañ. En em glevet int evit taliñ eus bezañs Marine Lepen hag he mennozhioù gouennelour, kouviet o deus strolladoù ha sindikadoù ar vro da zibuniñ gante evit mirout ouzh an FN «  da lakaat e nerzh da greskiñ e Breizh ».

« N’eus ket ur boubelenn eus Breizh, n’o deus nemet da zerc’hel o loustonioù e Bro-C’hall » eme lod… evit adkas da soñj, gant fent, o doa nac’het ar vretoned e vije douaret loustonioù war dachenn an emgann istorel.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus roet da c’houzout e teufent da gemer perzh er vanifestadeg a-enep ar faskourien a vo dalc’het d’an devezh se da 1e30 GM (emgav dirak an ti-kêr da 12e30 evit ur pik-nik) evel un toullad strolladoù all.

Keleier Breizh dieub ha sokialour

 

Samedi 24 aout sera projeté à Rennes à 19h un documentaire intitulé “Operacio Garzon” relatant la répression contre les militants de la Gauche Indépendantiste radicale Catalane en 1992 , année des jeux olympiques de Barcelone lorsque le PSOE gouvernait l’état espagnol.

Ce film autoproduit par souscription populaire et des organismes de l’entourage politique de la Gauche Indépendantiste des pays Catalans est sorti en 2012 et replace dans le contexte politique de l’époque  l’offensive judiciaire et policière espagnole contre le groupe armé “Terra lliure” mais aussi contre des médias catalans, des partis politiques de gauche sans omettre la pratique de la torture pour extorquer des aveux grace à la loi anti-terroriste.

Cette vaste rafle fut dirigée par le juge anti-terroriste  Baltazar Garzon , présenté par les médias comme un “défenseur des droits de l’homme”, et aboutie des années aprés à la condamnation de l’état espagnol à la cour de justice européenne de Strasbourg.

Nous invitons le plus grand nombre à cette projection à  laquelle des militants de la Gauche Indépendantiste catalane interviewés dans ce documentaire ( en catalan sous titré en Français) assisteront et ils/elles répondront à vos questions si vous le souhaitez.

C’est une occasion intéressante  pour comprendre le processus de régénération des différents secteurs de la gauche Indépendantiste catalane contemporaine à l’issue de ce cycle répressif pour aboutir à son influence sociale, syndicale, populaire et électorale actuelle.

RDV samedi 24 aout à 19h au bar 1675 44 rue legraverend 35 Roazhon/Rennes (métro Anatole France)

Des militants de la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance) du pays de Rennes.

Pour en savoir plus : LLIBERTAT.CAT

Aujourd’hui, mardi 14 mai, les représentants de la région Bretagne accueillaient les conseillers de la région Pays de la Loire à Océanopolis à Brest.

Nous constatons que les thèmes évoqués lors de cet « échange »(énergies marines, culture, environnement, territoires, tv régionale, langue bretonne, …) ressemblent à ceux qui prévalaient jusqu’alors pour les travaux de la « commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique ». Or cela fera bientôt deux ans que cette commission ne se réunit plus. Nous nous étonnons grandement que la région Bretagne choisisse de privilégier la région Pays de la Loire plutôt que le conseil général de Loire-Atlantique pour parler « territoires » et « décentralisation »,  alors que celle-ci votait en mars une contribution au projet de décentralisation en faveur de la réunification de la Bretagne.

Plusieurs salariés de France 3 Bretagne ainsi qu’une dizaine d’organisations, dont la Gauche Indépendantiste, se sont mobilisés ces dernières semaines pour promouvoir une télévision publique en langue bretonne sur l’ensemble de la Bretagne, dont la Loire-Atlantique. C’est l’un des quatre points de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». De même la région Bretagne s’engageait dans un vœux du 14 décembre 2012 à promouvoir “un media TV pour toute la Bretagne (…) Loire-Atlantique incluse“.  Nous appelons donc les organisations signataires de la plateforme et membres du Conseil Régional de Bretagne, ainsi que la population, à être vigilant quant à la transformation de cette attente en une télévision du « Grand Ouest « , pilotée par la région Pays de la Loire  (rappelons que le CR PdL votait il y a quelques mois une subvention de 900 000 euros à France 3 régional, afin de promouvoir la région dans ses programmes… et à aucun moment la langue bretonne).

Alors que le CESER de Bretagne reconnaissait lui-même, dans un rapport de 2009, les inconvénients des « coopérations interrégionales », nous appelons la région Bretagne et le Conseil Général de Loire-Atlantique à être cohérent avec les vœux qu’ils ont voté et à engager les coopérations qui permettront de réunifier la Bretagne.

Action d’Ai’ta au Conseil Régional en mars dernier à Rennes, afin de réclamer une télé publique en langue bretonne de Nantes à Brest

La plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” co-signée par 11 différents partis politiques bretons et associations de défense de la langue bretonne, dont la gauche indépendantiste (Breizhistance-IS), et présentée en conférence de presse le 4 avril dernier à Rennes revendiquant la création d’une assemblée bretonne dotée pouvoirs législatifs et d’une fiscalité lui permettant de fonctionner, la réunification de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique englobant les départements de la Bretagne administrative, la Loire-Atlantique et la Région Bretagne, le statut co-officiel de la langue bretonne permise par la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires et un pôle TV-Radio bilingue, aiguise visiblement l’appétit électoral de la future tête de liste de la droite rennaise aux municipales 2014, Mr Chavanat, d’un de ces futurs probables co-listiers, Mr Plouvier (UMP) et de Mr Le Brun (ancien conseiller municipal rennais, UDI).

Ainsi avons nous appris par voie de presse que Mrs Chavanat et Plouvier, actuels conseillers municipaux UDI et UMP, et Mr Le Brun l’interêt qu’ils portent à nos revendications pour le peuple breton. Sur la forme, la manoeuvre politique consistant à couper l’herbe sous le pied à leurs adversaires socialistes en vue des élections municipales 2014 et territoriales de 2015 jette le discrédit sur les intentions réelles. Sur le fond, il est permis de douter de l’adhésion véritable de Mr Chavanat à notre plate-forme qui revendique la co-officialité de la langue bretonne alors qu’il déclara lors de la campagne législative 2012 être défavorable “une obligation systématique de bilinguisme dans  toutes les démarches de la vie administrative ou économique”. Faut-il rappeler que lui-même est membre du Conseil d’Etat, celui-même ayant émis un avis défavorable à la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires le mois dernier pour le même argument que celui présenté par Mr Chavanat lors de sa campagne législative de 2012. Alors que la droite sarkozyste a fait unanimement preuve d’un centralisme à tout rompre pendant 5 ans, Mr Plouvier, secrétaire national de l’UMP, et ses amis se découvrent des velléité décentralisatrices en se prononceant pour une consultation auprès des bretons sur l’avenir de la Bretagne dont la création d’une assemblée.

Si on ne peut que se réjouir que la démarche de la plateforme suscicte débats et intérets nous ne laisserons personne l’instrumentaliser à des fins politiciennes.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), section de Rennes.

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La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) sera présente demain à Chartres de Bretagne pour manifester aux cotés des forces antifascistes  et des habitants de Chartres qui entendent protester contre le meeting néonazi organisé dans cette même commune.

A l’heure ou la crise sociale prend de l’ampleur ne laissons pas l’extrême-droite la plus radicale répandre ses germes de haine raciale impunément en Bretagne ou ailleurs.

 

Rendez vous à 15 heures devant la mairie.

 

Les militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes.

Dans un an auront lieu les élections municipales. Les militants de la Gauche Indépendantiste regroupés dans le comité Breizhistance de Rennes souhaitent par la présente faire connaître leur position et leurs disponibilités.

Si nous pensons que l’amélioration des conditions de vie du peuple passe nécessairement par la lutte dans le cadre de mouvements sociaux, nous ne sommes pas étranger à l’exercice électoral comme en témoigne notre présence depuis plusieurs années à des scrutins municipaux, cantonaux, ou législatifs dans le pays de Rennes et le département.

Ces élections interviendront dans un contexte spécifique :

-Une crise financière majeure au nom de la quelle on dégrade les conditions de vie des plus démunis, notamment les chômeurs, les ouvriers,  les femmes, les jeunes, les retraités.

-L’arrivée au gouvernement central d’une majorité PS/EELV depuis plusieurs mois.

-La perspective d’une nouvelle étape de la décentralisation qui n’apportera visiblement rien de bon en termes de démocratie locale et de contrôle populaire sur les politiques des institutions locales.

Nous  pensons que ceux et celles qui à Rennes luttent pour l’égalité sociale, le partage des richesses, la défense de l’environnement, l’émancipation féministe, l’auto-organisation des masses populaires, la diversité linguistique  bretonne et la démocratie de proximité se doivent de se donner les moyens de participer au scrutin pour faire entrer dans l’institution municipale des voix qui seront le cheval de Troie de ces mouvements revendicatifs.

Cet appel à l’unité populaire pour construire une liste  de gauche farouchement indépendante du Parti Socialiste et de ses alliés se doit de prendre en compte la réalité locale de la gauche anticapitaliste sans perdre de temps avec des accords d’appareils conclus  à Paris ne recouvrant aucune réalité ici en Bretagne.

Quatre axes revendicatifs articulent notre appel :

-Rennes ville populaire ou la recherche de la justice sociale, la défense des emplois socialement utiles vers la transition écologique , le partage des richesses, le droit au logement, la gratuité des transports en commun, l’accès au services publics, l’accès à la culture pour tous, l’arrêt de la télé-surveillance… doivent primer sur le politique de gentrification (phénomème urbain  d’embourgeoisement)  incarnée par la construction d’hôtels de luxe, de centre des congrès d’affaires et d ‘opérations de prestige résultant d’une politique bling-bling.

-Démocratie directe : Les rennais doivent être associés de manière plus démocratique à la gestion de la cité par la mise en place d’un budget participatif élaboré et voté dans des conseils de quartiers au plus prés de la réalité comme cela se pratique dans de très nombreuses villes .

-Autodétermination pour la Bretagne : Si on sait de choses du projet de loi de  sur la décentralisation du gouvernement central il semble bien qu’il s’agira d’une coquille vide qui ne garantira pas du tout une juste répartition des équipements et services entre Paris et la Bretagne, ou entre zones rurales et urbaines. Pire elle créera un échelon supplémentaire au mille-feuille institutionnel français, (commune, communauté de communes, pays, département, Région, Etat…) en créant la métropolisation qui assoira définitivement la mainmise des grandes villes sur les finances publiques. Face à cela, Rennes, une des capitales de la Bretagne, doit voir sa vie municipale animée par des élus affirmant le droit du peuple et des travailleurs de Bretagne à librement déterminer leur projet institutionnel de Brest à Clisson,  pour garantir une juste répartition territoriale de l’emploi, des richesses, des biens culturels, des services publics de santé ou d’éducation.

-Défense de l’environnement : Pour en finir avec la pseudo gauche Veolia/Vinci à la tête de la municipalité depuis plusieurs mandats , construisons une opposition de gauche indépendante  n’ayant rien à voir avec les caciques du PS local  (Nathalie Appéré députée de la 2e circonscription et secrétaire nationale adjointe à la décentralisation en tête) qui décidemment semblent bien frileux à la municipalisation du service de collecte de distribution de l’eau, qui ont tous justifié la répression violente qui s’est abattue sur les résistants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes et défendu la prétendue nécessité de ce projet néfaste à l’agriculture , à l’environnement et à l’équilibre territorial  de la Bretagne (Nathalie Appéré en tête lors d’une conférence de presse d’élus socialistes de « l’Ouest » au Palais Bourbon le 28 novembre 2012). Pour le défendre, malgré l’opposition populaire rappelons que ce sont les  mêmes qui à la Région Bretagne, à Rennes Métropole , au Conseil général d’Ille et Vilaine ont donné de l’argent public par millions pour aider la multinationale Vinci à saccager la planète.

Pour construire cette alternative démocratique nous proposons aux rennais et rennaises partageant entièrement ou en partie notre point de vue à venir échanger avec nous à  la maison de quartier de Villejean le 19 mars à 20h salle Auguste. De même nous adressons cette invitation aux sensibilités organisées et présentes dans les luttes sociales ou aillant participé à nos côtés lors de précédentes échéances électorales afin de  venir débattre de notre proposition.

La gauche indépendantiste rennaise, Breizhistance-IS.

Article publié dans le Mensuel de Rennes le vendredi 15 mars 2013rennes-la-gauche-independante-prepare-les-municipales-14009.html

Nous étions près de 20 000 dans les rues de Bretagne ce mardi à protester contre l’ANI, Accord National Interprofessionnel signé le 11 janvier. Cette première mobilisation est loin d’être la dernière avant le passage du texte devant le parlement français. Cet accord dit « de Wagram », a été signé entre le Medef et une minorité de syndicats, il préfigure la loi que proposera le gouvernement. Cet accord casse une nouvelle fois les acquis des salariés, et notamment la possibilité du « droit à vivre et travailler au pays », pourquoi ?

Un accord qui casse nos acquis et profite au patronat 

Contre une promesse d’un peu plus d’emplois, les représentants des centrales syndicales CFDT, CGC, CFTC signent pour :

  • De nouvelles exonérations de charges patronales en échange d’une taxation symbolique des contrats de moins de trois mois. Mathématiquement le patronat est gagnant (45 millions d’euros pour le patronat selon G. Filoche), seulement 30% des CDD seront taxés et la disposition encourage l’intérim qui n’est soumis à cette taxation.
  • Pour favoriser et élargir le recours au chômage et aux temps partiels, au CDI de « projet » ou « intermittents. Les salariés sont ici réduits à une variable d’ajustement et précariser dans leur situation.
  • Pour réduire l’encadrement juridique des plans sociaux, en permettant de signer des accords qui dérogent à la loi. De même, l’accord réduit les délais pendant lesquels on peut recourir aux prud’hommes et plafonne les indemnités compensatrices versées par les patrons. Un salarié disposait de 5 ans pour se porter aux prud’hommes, avec l’ANI le délai est réduit à 24 mois. Selon Laurence Parisot : « Les prud’hommes, ça insécurise les employeurs »
  • En prenant en charge la moitié du financement d’une complémentaire (choisie par l’entreprise), l’accord favorise les banques et les assurances. Une augmentation de salaire équivalente aurait généré de la cotisation sociale, mais il n’est pas étonnant que le patronat veuille participer au démantèlement de la protection sociale au profit des boites privées des copains comme AXA ou Mederick.

Un à un, les acquis des salariés sont démantelés au nom d’une compétitivité censée réduire le chômage, mais qui en réalité nivelle par le bas nos conditions sociales d’existence. Partout où la « flexibilité » a augmenté, le chômage a progressé, y compris dans les pays scandinaves pris à tort comme « modèle ». La « flexisécurité » a fait grimper le taux de chômage de 3 à 7,8 % au Danemark, 7,9 % en Finlande, 8,1 % en Suède, sans oublier le nombre croissant de travailleurs pauvres. Pour finir en beauté, cet accord se termine sur d’autres « chantiers », tout aussi « nécessaires » et « prometteurs » comme un possible allongement de la durée de cotisation, le gel des pensions, ou la baisse progressive de l’indemnisation chômage malgré les droits acquis.

La « mobilité interne » contre le droit de travailler et vivre en Bretagne

Mais nous souhaitons nous attarder ici sur ce qui concerne l’article 15 de l’accord qui évoque la « Mobilité interne ». Il s’agit de « la mise en œuvre de mesures collectives d’organisation … se traduisant par des changements de postes ou de lieux de travail au sein de la même entreprise », « La négociation prévue ci-dessus porte sur les conditions de mobilité professionnelle et géographique interne à l’entreprise ». C’est-à-dire qu’une entreprise qui supprime des postes mais « reclasse » les salariés en signant un « accord majoritaire » sera dispensée de « plan social ». De cette manière, n’importe quelle entreprise importante possédant une unité en Bretagne pourrait imposer une fermeture d’entreprise sans mettre en place les mesures sociales d’accompagnement auxquelles ont le droit les salariés (indemnités, reclassement dans la zone d’emploi, …) ! Et l’article le stipule : « Le refus par un salarié d’une modification de son contrat proposée dans les conditions définies au présent article n’entraîne pas son licenciement pour motif économique. Il s’agit d’un licenciement pour motif personnel ». En somme, les « partenaires sociaux » s’accordent pour dire que les prud’hommes ne sont plus juges du motif du licenciement ! Dans l’absolu, le salarié d’Alcatel, à Lannion ou Orvault, qui refusera l’exil à l’autre bout de l’Hexagone malgré le maintien de son salaire, ou l’ouvrier de PSA Rennes qui ne gouterait pas d’une offre d’expatriation dans les unités de productions brésiliennes de PSA, seraient rendus responsables de leur licenciement ! Comment la CFDT, qui s’est construit et s’est implanté en Bretagne en imposant la revendication du « droit à vivre et travailler au pays » peut signer un tel accord ? Cette désillusion illustre une nouvelle fois le renoncement et la soumission au dogme néo-libéral qui voudrait faire des travailleurs des denrées exportables sur le marché du libre-échange.

Cet accord, en rognant les droits des travailleurs, s’inscrit dans la même logique d’austérité qui plonge aujourd’hui les peuples du sud de l’Europe dans une pauvreté et une exploitation faites pour durer. Alors qu’Hollande avait promis de « restaurer le code de travail », il se range du même côté que tous les chefs d’Etats européens soumis aux directives de la finance et du grand patronat.

Les syndiqués CFDT de Bretagne ne peuvent tolérer la signature de cet accord, ils doivent la dénoncer auprès de leurs représentants. C’est avec l’ensemble des travailleurs de Bretagne que nous devrons nous retrouver dans les rues et dans nos entreprises en grève pour faire échouer la loi qui sera issue de l’ANI et pour renverser la spirale de l’austérité. Nous appelons tous nos militants et sympathisants à se joindre aux initiatives unitaires contre l’ANI.

Jonathan Guillaume, co porte-parole de Breizhistance-IS

Le samedi 9 février à Brest, Rennes et Nantes plusieurs rassemblements auront lieu devant les locaux de France 3 dans ces trois villes pour revendiquer la création d’une chaine de télévision Bretonne bilingue et ce à l’initiative de plusieurs collectifs : Kevre Breizh, 44 = Breizh  Ai’ta et Bretagne Réunie.

La Gauche Indépendantiste appelle ses militants à s’y joindre et à soutenir le mouvement culturel et cette revendication récurrente et méprisé depuis de longues années,  car elle pose de part le choix de manifester dans des grandes villes dont Rennes et Nantes la nécessité pour la langue bretonne d’avoir des outils modernes de communication et de normalisation sur l’ensemble du territoire breton (pays Nantais inclus).

Cette mobilisation intervient dans un contexte particulier :

-La légitime mobilisation récente du personnel de France 3 Bretagne contre une réduction des programmes dit « régionaux ».

-Une absence quasi totale de mobilisation des élus locaux (singulièrement ceux de la majorité présidentielle ) pour doter la Bretagne et les bretons d’institutions spécifiques pour exercer leur droit à l’autodétermination, et ce alors que l’acte trois de la décentralisation portée par Marylise Lebranchu ne semble rien apporter de nouveau comme compétences fondamentales pour renforcer la démocratie en Bretagne sous la forme d’un parlement local.

Il est donc normal de se joindre à ceux et celles qui dans la société civile de Bretagne rappellent au pouvoir central socialiste, les décideurs de Paris, l’exigence d’un service public audiovisuel moderne et de qualité au service de tous les Bretons  et ce sur toute la Bretagne.

La Gauche Indépendantiste.

Er straedoù evit ur chadenn divyezhek.

D’ar Sadorn 9 a viz C’hwevrer da 3 e GM,  meur a dolpadeg a vo dalc’het dirak savadurioù France 3 e Brest, Naoned ha Roazhon evit dougen an azgoulenn evit ma vo krouet ur chadenn skinwel divyezhek e Breizh ha kement-mañ diwar youl meur a strollad : Kevre Breizh, Ai’ta, 44 = Breizh ha Breizh Unvan.

Dizalc’hourien an tu-kleiz a c’houlenn digant  hor  stourmerien da gemer perzh ha da skoazell an emsav sevenadurel hag an azgoulenn padus-se, dismeganset abaoe pell. Kement mañ peogwir e laka war wel en ur mod splann dre an dibab da vanifestiñ er c’herioù bras ( en zouez Naoned ha Roazhon ) e rank ar brezhoneg kaout binviji kehentiñ ha normalaat a-vremañ war vreizh a-bezh (gant bro Naoned evel-just).

Ar vanifestadeg a vo dalc’het en ur mare resis :

-Da heul stourm reizh implijidi France 3 evit ma ne vo ket digresket an niver a brogrammoù a reer « rannvroel » anezho.

-Un diouer splann a stourm a berzh darnvrasañ an dilennidi lec’hel (dreist-holl re ar muiañ niver) evit ma voet da vreizh ha d’ar vretoned ensavadurioù evit gellet en em dermeniñ ha kement-se pa vez splannoc’h bemdez ne vo ket degaset kalz barregezhioù nevez evit kreñvaat an demokratelezh e Breizh ha mont war-du ur parlamant dre hanterouriezh Akta 3 an digreizennañ douget gant Marilyse Lebranchu.

Reizh eo neuze harpañ ar re e kevredigezh sivil Breizh a zegas da soñj d’ar galloud kreiz rennet gant ar sokialourien ha d’’hor mistri e Pariz, ez eus eus un azgoulenn evit ur servij publik kleweled a-vremañ hag a galite e servij an holl vretoned ha war vreizh a-bezh.

Dizalc’hourien an tu-kleiz.