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Gael Roblin (Gauche indépendantiste Bretonne) et Pep Musté (CUP pays catalans) prennent la parole.

A l’initiative de l’association ” Amitiés Kurdes de Bretagne” et Amara ( la maison des Kurdes de Rennes ) c’est plus de 500 personnes qui ont défilés dans Rennes le 26 janvier pour rendre hommage aux trois militantes Kurdes assassinées à Paris il y a peu.

En plus des Kurdes de Bretagne de nombreux militant-E-s de la gauche indépendantiste bretonne , comme de l’UDB , de la CNT ou du PCF , du PS ou de la Gauche Anticapitaliste étaient présents.

Nous y avons pris la parole pour rappeler notre soutien aux revendications du mouvement de libération nationale Kurde.

Des militants de la CUP (Candidature d’Unité Populaire)  de la gauche indépendantiste Catalane venus à Rennes visitées leur compatriote Lola Lopez incarcérée ici pour son combat au sein de ETA se joint à nous. Ils y ont pris la parole au nom des indépendantistes des deux nations.

Nous avons ensemble re-déclarer en catalan, breton et français notre solidarité avec Rojbin, Sakine, Leyla leurs familles , mais aussi avec Abdullah Ocalan, les détenus du PKK, et notre condamnation des impérialismes Turc et Français et le droit imprescriptible de tous les peuples à l’autodétermination.

Skoaz-ouzh-skoaz gant Kurded Breizh !

Diwar intrudu ar gevredigezh anvet “Keneildedoù Kurd Breizh” ha ti kurded Roazhon ez eo en tu all da 500 den o doa dibunet d’ar sadorn 26 a viz Genver evit rentañ enor d’an teir stourmerez Kurd lazhet e Pariz n’eus ket pell zo.

Ouzhpenn da gurded ar vro ez eus bet gwelet kalzig a zizalc’hourien eus an tu-kleiz, evel ma oa ivez izili eus an UDB, ar CNT, ar PCF ha darn eus ar PS.

Kemeret hor boa ar gaoz evit addegas da soñj e soutenomp kement azgoulenn a zo gant an emsav a zieubidigezh vroadel er c’hurdistan.

Rojbin, Sakine, Leyla a jamais dans le coeur des militants de la cause des peuples du monde entier

Izili eus ar strollad CUP (dizalc’hourien ar broioù Katalan) deuet da Raozhon evit mont da welet o c’henvroadez Lola Lopez bac’het amañ evit he stourm e ETA o doa dibunet ganeomp ha kemeret ar gaoz e anv dizalc’hourien an div vroad.

Addiskleriet o deus e katalaneg , brezhoneg ha galleg o c’hengred gant familhoù Rojbin, Sakine, Leyla,met ivez gant Abdullah Ocalan, ar PKK , prizonidi politikel Kurdistan , o fobl hag ar gwir o deus an holl bobloù d’en em dermeniñ, evel m’o deus adembannet o enebiezh ouzh an impalaerezhioù turk pe gall.

 

Les rendez-vous en Bretagne en faveur de l’égalité de droits pour les homosexuel-le-s ( Breizhistance pour l’égalité des droits !)

– Nantes : 14h30, place du bouffay,

– Rennes : 15h, place Sainte Anne,

– Lannion : 15h place de la mairie,

– Quimper : 15h place Corentin,

– Lorient : 15h30 Gare d’échanges

 

 

Emgavioù d’ar sadorn 19 a viz Genver evit “dimeziñ evit an holl”

Emgavioù d’ar sadorn 19 a viz Genver ( Breizhistance evit gwirioù heñvel d’an holl ! ):

 

Naoned : 2e30 plasenn Bouffay
Roazhon : 3e plasse santez Anna
Lannuon : 3e plasenn an Ti-kêr
Kemper : 3e plasenn Kaourentin
An Oriant : 3e30 Gare d’échanges

Une marche en hommage à Rojbin (Fidan Dogan), et à ses camarades sauvagement assassinées aura lieu à Rennes, samedi 26 janvier. Elle sera organisée par les Amitiés Kurdes de Bretagne et l’association kurde Amara – Maison du peuple kurde.

Rojbin

Après la manifestation de dimanche dernier qui a réunie près de 50 000 personnes pour dénoncer les assassinats des trois militantes kurdes Robjin, Sakine et Leyla, les amis du peuple kurde et les militants anti-impérialistes doivent continuer de maintenir la pression sur le gouvernement français. D’une part pour faire la vérité sur ce triple meurtre qui a touché les représentantes du mouvement kurde en Europe, d’autre part pour dénoncer la répression et la traque qui s’exercent, tant en Turquie qu’en Europe, contre les défenseurs des droits nationaux et sociaux du peuple kurde.

 

Rojbin assassinée, chagrin et colère !

Robjin était une militante bien connue des soutiens du peuple kurde en Bretagne et en France, c’est au côté de Sakine Cansiz fondatrice historique du PKK, Parti des Travailleurs du Kurdistan*, et de Leyla Soylemez, jeune militante, qu’elle s’est fait descendre mercredi .
Agée d’une trentaine d’année, enfant elle avait avec ses parents la région kurde de Maras en Turquie, pour rejoindre la France. Figure emblématique de la jeune femme kurde, moderne, luttant contre l’oppression turque mais aussi contre “l’oppression féodale”, l’enfermement les femmes dans un état de soumission face à l’autorité machiste et patriarcale. En tant que directrice du Centre d’Information du Kurdistan (CIK), elle était une véritable ambassadrice des Kurdes et un relais utile auprès de tout le mouvement associatif, de la presse, des personnalités politiques et institutions françaises et européennes. La seule arme de cette avocate était sa force de conviction. Ses assassins l’ont tué avec des armes de calibres 7.65.
Rojbin était une personnalité qui,c’est sans doute l’un des motifs de ce meurtre : il fallait faire taire cette voix qu’on pouvait difficilement taxer de “terroriste”.

 

combattantes et combattants de la guérilla kurde

Dénoncer l’ accord « Guéant »

Aujourd’hui des centaines de responsables, de militants politiques, d’élus locaux, sont enfermés dans les geôles turques, au motif qu’ils seraient membres d’une organisation « terroriste ». Régulièrement des militants kurdes, parfois résidant de l’Etat français, sont menacés d’extradition vers la Turquie.
Le 7 octobre 2011, à Ankara, le ministre de l’intérieur français, Claude Guéant et le ministre de l’intérieur turc ont signé un “Accord de coopération dans le domaine de la sécurité intérieure “, celui-ci a été repris sans modification par le gouvernement PS et approuvé le 1er aout 2012 en conseil des ministres. Si l’accord était finalisé par le Parlement il mettrait en danger la sécurité des kurdes réfugiés dans l’Etat Français.

Alors que l’Etat turque continue ces derniers jours de bombarder des dizaines de bases de la guérilla kurde, notamment dans le nord de l’Irak, la Gauche Indépendantiste bretonne, BREIZHISTANCE-IS appelle ses militants et sympathisants à se mobiliser à Rennes, samedi 26 janvier pour dénoncer cet accord et la politique de l’Etat turque qui ne reconnait ni les droits culturels, ni les droits politiques pour lesquels le peuple kurde se bat légitimement depuis plus de trente ans.

* PKK : organisation marxiste et laïque pour l’indépendance et les droits culturels du peuple kurde, fondée en 1978.

devant le conseil régional de Bretagne

Entre 250 et 300 personnes ont répondues présents le 13 décembre à l’appel du comité anti aéroport et de COPAIN 35 pour rappeler aux conseillers de la région administrative Bretagne qu’ils n’avaient pas été élus en ayant expliqués à leurs électeurs qu’ils ou elles s’engageaient à verser 29 millions d’euros à VINCI pour saccager le bocage du nord Loire, pour finir de liquider l’agriculture paysanne et pour justifier une répression aveugle contre les occupants de la ZAD. Nous avons tendance à penser que si le PS et ses alliés du PCF avaient eu le courage d’inscrire ces points à leur programme électorale ils auraient fait moins de voix.

Cette session de fin d’année du conseil régional de Bretagne a donc été inaugurée sous très haute surveillance policière pour dissuader les tracteurs et la foule de venir demander des comptes aux élus régionaux.

Gael Roblin de la Gauche Indépendantiste

Certains d’entre eux , ceux et celles d’EELV ainsi qua Naig Le Gars de l’UDB pourtant elle membre de la majorité depuis peu, se sont joint aux manifestants.

D’autres sont rentrés dans l’enceinte de l’assemblée régionale, la tête dans les épaules, fuyant les manifestants tel Gérard Lahellec du PCF.

Le président de l’exécutif régional a refusé de rencontrer les organisations paysannes.

Pour notre part  nous avons contribué au succès de ce rassemblement aux cotés des autres opposants dans leurs diversités. (syndicats , assemblées, associations partis et simples citoyens), venus de la ZAD, de Saint Brieuc, Rennes , Fougères , Pont l’Abbé…

Nous avons rappelés lors d’une prise de parole nos propositions de revendications pour la suite du mouvement :

-Abrogation de la DUP

-retrait des forces d’occupation militaires françaises de la ZAD

-Libération, abandon des poursuites  et amnistie pour les résistants au projet en proie à la répression de la justice de Hollande , Valls et compagnie.

la police surveille le conseil régional de Bretagne gouverné par une majorité PS PC UDB et empêche le peuple d’y rentrer.

Le fait que le conseil régional se réunisse sous la protection des forces de l’ordre a permis de délimiter les camps, c’est une victoire politique du mouvement populaire d’opposition à ce projet d’aéroport.

Nous sommes à la disposition de toutes les forces en lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des landes pour construire ensemble d’autres mobilisations lors des sessions du conseil d’agglomération de Rennes métropole et du Conseil régional d’Ille et Vilaine la semaine prochaine.

Continuons avec force et détermination à défendre la planète contre VINCI et son comité de soutien le PS !

Les militants de la Gauche Indépendantiste présents à Rennes ce jour.

Un certains nombre d’acteurs de la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes vous convient à vous mobiliser jeudi  13 décembre à Rennes devant le conseil régional de Bretagne . Nous soutenons cette mobilisation qui s’inscrit localement dans la suite de la manif du 10 novembre dernier ou plus de 3000 personnes avaient défilées dans cette même ville pour dénoncer l’implication de cette institution, du conseil général d’Ille-et-Vilaine et de Rennes-Métropole dans ce projet de chantier inutile sans jamais avoir informé les électeurs de ce éventuel soutien à un projet pour le moins contesté. Nous avions exprimés notre désir de voir cette dénonciation se poursuivre.
Cette mobilisation aura lieue alors qu’ils existent de grands risques d’expulsion d’occupants cette semaine sur la ZAD .

Soyons nombreux à  répondre à cet appel  !

Les militants de la gauche indépendantiste (Breizhistance)

Communiqué de Presse

Contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes

Le 22 octobre 2010, le conseil régional de Bretagne votait 29 millions € pour la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes alors même que le débat sur sa construction avait été refusé lors des élections régionales quelques mois plus tôt. 34 conseillers avaient pourtant voté contre, montrant que la construction de cet équipement était loin de faire consensus.

Aucune étude n’a jamais été commandée, ni par la Région, ni par les Conseils Généraux ou Rennes Métropole sur l’impact de cet aéroport sur les infrastructures existantes en Bretagne !

Depuis lors, les élus du CEDPA, ont financés sur leurs deniers personnels, une étude produite par CE-Delft groupe d’étude internationalement reconnu. Celle-ci a montré l’inexactitude des études économiques soutenant la DUP et démontré la possibilité d’évolution de l’aéroport Nantes Atlantique rendant inutile un nouvel aéroport.

Cet automne l’étude d’une ligne LGV Rennes-NDDL-Nantes s’inscrit dans les travaux du Conseil Régional, alors même qu’il est difficile de financer le développement du ferroviaire pour le plus grand nombre, gage d’un développement régional harmonieux.

Aujourd’hui de nombreux recours juridiques sont actifs : validité de la DUP de 2008, application de la loi sur l’eau (plus de 95% de la ZAD en zone humide), contestations des expropriations, pétition à l’Union Européenne sur la directive eau …

Au lieu d’attendre la fin des recours, la seule réponse depuis le 16 octobre fut une répression féroce envers les habitants de la ZAD, la destruction de maisons, de cultures, la stigmatisation des opposants… A Rennes, après la  fin de manifestation du vendredi 23 novembre devant la Préfecture Martenot, une dizaine d’agriculteurs, dont 2 représentants à la chambre d’agriculture, ont été violemment et sans raison attaqués par les « forces de l’ordre » .

Le Collectif 35 contre l’aéroport de Notre Dame des Landes et COPAIN35 ( Collectif des Organisations Professionnelles Agricole Indignées par Projet d’aéroport ) appellent à manifester.

Soyons nombreux à interpeller les élus alors que la remise en cause de nombres d’infrastructures sont à l’ordre du jour de la reformulation du Schéma National de la Mobilité Durable.

Manifestation
jeudi 13 décembre à partir de 13h,
 rue Martenot à Rennes
à l’occasion de la session du Conseil régional de Bretagne.

E Roazhon, dirak ar c’huzul rannvro d’an 13 a viz Kerzu : nann d’an aerborzh !

Darn eus ar re zo oberiant war dachenn ar stourm evit enebiñ ouzh ar raktres aerborzh e Kernitron-al-Lann a bed ac’hanoc’h da gemer perzh en ur vanifestadeg a vo dalc’het d’ar yaou 13 a viz Kerzu e Roazhon dirak ar c’huzul rannvro. Harpañ an aozerien a fell deomp ober kar ez eo un heuliad poellek d’ar vanifestadeg o doa muioc’h evit 3000 den kemeret perzh enni e kêr Roazhon d’an 10 a viz Du evit nac’hañ groñs e kemerfe perzh kuzul rannvro Breizh, kuzul departamant Ill-ha-Gwilen ha meurgêr Roazhon er chanter bras diezhomm-se hep bezañ bet kelaouet en a-raok ar voterien deus ar skoazell degaset evel-se d’ur raktres a vez enebet kalzig outañ. Roet hor boa da c’houzout e soñje deomp e vije bet mat kenderc’hel war an hent-se.
Dalc’het e vo ar vanifestadeg pa vez riskloù bras e adkrogfe ar polis hag justis gall da  skarzhañ ac’huberien an takad da zifenn (TDZ) en deizioù.

Bezomp niverus diryaou !

Dizalc’hourien an tu-kleiz.

Sed aze troidigezh galv an aozerien (komite bro Roazhon a-enep d’an aerborzh hag un toullad aozadurioù micherel  stag diouzh al labour-douar)  :

Kemmenadenn

Nann d’ar raktres aerborzh e Kernitron-al-lann !

D’an 22 a viz Here 2010 e vote kuzul rannvro Breizh ur yalc’had a 29 million a euroioù evit ma vefe savet aerborzh Kernitron-al-lann pa oa bet nac’het lakaat ar gaoz war ar raktres da vare mouezhiadegoù rannvro un toullad mizioù kent.  34 kuzulier rannvro o doa mouezhiet a-enep, en ur ziskouez evel-se ne sav ket an holl a-du ha ne vez ket an holl a unvouezh evit sevel seurt aveadur.

N’eus ket bet goulennet tamm studiadenn ebet gant Kuzul rannvro Breizh, ar c’huzulioù meur pe meurgêr Roazhon evit muzuliañ peseurt efed en defe an aerborzh war ar frammoù a vez dionte hiziv an deiz e Breizh.

Da c’houde , dilennidi ar CEDPA  o deus arc’hantaouet gant o gwenneien dezho ur studiadenn bet kaset a-benn gant CE-Delft  ur strollad studi brudet dre ar bed holl. Ar re-se o deus diskouezet avat pegen bresk e oa disoc’hoù ar studiadennoù a servij da reizhabegiñ an diskleriadenn a dalvoudegezh foran (DDF) ha dispaket splann ivez e c’hell emdreiñ c’hoazh aerborzh Naoned-Atlantel ar pezh a laka sklaer ez eo diezhomm kaout un aerborzh nevez.

En diskar-amzer studiadenn ul linenn LTB Roazhon/Kernitron-al-lann/Naoned zo  bet kalaet war ar stern e-pad labourioù ar c’huzul rannvro, pa vez diaes arc’hantaouiñ diorradur an hentoù-houarn evit ar brasañ niver evel ma vije ezhomm evit diorenn ar vro en ur mod talvoudus d’an holl.

D’an deiz a hiziv e vez c’hoazh kalz a a dud o deus savet amoug da c’houzout ha reizh eo DDF 2008, ha doujet e vez ouzh al lezenn gouestlet d’an dour (muioc’h evit 95% an TDZ zo tachennoù gleb), meur a hini zo bet tennet o douaroù digante o deus savet klemm ivez, ur sinadeg zo bet kaset da Unvaniezh Europa diwar-benn ar sturiad war an dour.

Kentoc’h evit gortoz disoc’hoù an oberennoù lezennel n’eus bet nemet un doare respont abaoe ar 16 a viz Here : tagañ en un daore feulst tre annezidi an TDZ , distruj an tiez  hag ar pezh a oa bet plantet pe hadet, dispriziañ enebourien ar raktres.

E Roazhon da heul manifestadeg an 23 a viz Du dirak ar prefeti rannvro (martenot) un dek bennak a labourer-douar, en o zouesk daou dileuriad e kambr al labour-douar, zo bet taget diabeg en un doare rust gant ar polis.

Setu m’oc’h galvet da zont niverus evit bezañ klevet gant an dilennidi  d’ar Yaou 13 a viz Kerzu da 1E GM straed Martenot e Roazhon da vare bodadeg kuzul rannvro Breizh.

Des milliers de personnes ont convergés vers la ZAD aujourd’hui au lendemain d’une nuit d’affrontements violents sur zone malgré les déclarations prétendument apaisantes du gouvernement et les violences de la manif de Nantes qui a rassemblé prés de 10 000 personnes malgré la violence de la police française.

Notons aussi le trés bon bilan des mobilisations dans des villes comme Brest ( 300 vendredi et 100 samedi), 150 à Guingamp samedi, 160 à Pontivy samedi, 50 à Douarnenez, 80 a Chateaubriant, 250 à Rennes vendredi, 60 a Morlaix samedi, 60 à Kemper vendredi, 100 à Saint Brieuc  vendredi, 50 à Concarneau vendredi, sans compter les moibilisations trés nombreuses hors Bretagne.

Elles révèlent un vrai potentiel de mobilisation pour faire comprendre aux élus locaux qui continuent à soutenir le projet et insulter les occupants en légitimant la violence des forces d’occupation qu’ils doivent faire marche arrière.

Par ailleurs aujourd’hui à Nantes prés de 70 élus  du département ( sans étiquettes, EELV, PG , MODEM et autres…) étaient devant la préfecture (certains en s’enchainant) pour demander le départ des forces militaires de la ZAD et protester contre les violences policières de la veille.Parmi eux citons Primael Petit adhérent de Breizhistance et élu pour Saint Herblain à Gauche Toute et Katell Andromaque , porte-parole de la Gauche Anticapitaliste 44 et élue Rezé à Gauche Toute.

Le préfet à reçu une délégation de cinq élus.

Sur la ZAD à la Chataigneraie les tracteurs ont convergé pour protéger les cabanes reconstruites. La vigilance et la détermination sont toujours du coté des opposants.

L’ACIPA et la ZAD donnent rendez vous dés demain à 5h du matin. Nous verrons si le ton change.

Le 25 11 2012

Nantes, aujourd'hui
Nantes, aujourd’hui

Alors que les combats étaient en cours aujourd’hui à Notre-Dame, que plus de 10 000 manifestants assiégeaient la préfecture à Nantes,  le gouvernement lache du lest devant l’importance prise par la mobilisation en faveur de la lutte contre l’aéroport.

Dans un communiqué commun samedi matin, les ministre de l’Agriculture, de l’Ecologie (Delphine Batho) et des Transports (Frédéric Cuvillier) ont annoncés “le renforcement des procédures en faveur du respect de la biodiversité et de la préservation des terres agricoles“.Ces nouvelles procédures, notamment “l’examen par un comité scientifique“, signifient qu’il n’y aura pas de défrichement à Notre-Dame-Des-Landes avant 6 mois.

Forêt de Rohanne, Notre-Dame-des-Landes, aujourd’hui

La forêt de Rohanne ne sera donc pas détruite cette hiver ! Ces manœuvres du gouvernement ne trompe personne, il ne s’agit évidemment pas de problème de “préservation de la biodiversité des terres agricoles”, mais bien de “gagner du temps”. Nous ne devons pas laisser endormir la lutte, partout en Bretagne et ailleurs allons demander des comptes aux élus du PS qui soutiennent l’occupation et la répression à Notre-Dame et votent les subventions à Vinci.

Solidarité avec les inculpés et les bléssés d’aujourd’hui, comme à Plogoff et au Carnet, nous gagnerons à Notre-Dame !

Vendredi 23 novembre, 38e jour depuis le début des grandes opérations d’expulsion, aura été une nouvelle journée de destruction et de violence menée par les forces militaires et policières qui tentent d’occuper une partie des communes de Notre-Dame-des-Landes et Vigneux-de-Bretagne.

6 jours après la manifestation de réoccupation qui aura réunie près de 40 000 personnes, le gouvernement n’a pas hésité à reprendre les opérations. Lui qui a affirmé agir par «force à la loi» dans le dossier de l’aéroport n’a pas hésité à envoyé les gaz lacrymogènes à 6h du matin à l’intérieur des cabanes collectives construites lors de la grande manifestation de samedi dernier. Le matériel, les outils, les groupes électrogènes ont été volés ou saccagés par les forces de l’ordre, les vitres des bâtiments cassées. Pourtant ces maisons étaient construites sur un terrain couvert par l’accord signé avec le PS après les grèves de la faim du printemps dernier. Un arrêté préfectoral a ordonné l’opération sur le terrain privé sans que celui-ci ne soit averti.

Pas de médiateur !

La journée du vendredi 23 novembre nous montre encore une fois l’entêtement aveugle et dangereux du gouvernement. Jean-Marc Ayrault ne peut plus espérer «sortir par le haut» de cette affaire et il ne renoncera pas sans être acculé. Le mal a été fait à Notre-Dame et les «médiateur» et «médiations» réclamés encore aujourd’hui par Europe Ecologie et le Parti Gauche ne les effaceront. De même cette stratégie peut aujourd’hui apparaître comme celle qui pourrait d’une certaine manière endormir la lutte.

La résistance s’amplifie

Malgré la diabolisation et les intimidations, la résistance s’amplifie avec les expulsions sur le terrain. Des centaines de personnes arrivent sur la ZAD ce week end pour reconstruire encore. Aujourd’hui, des centaines de rassemblements ou actions de soutien ont eu lieu dans tout l’Hexagone pour dénoncer les opérations militaires sur la ZAD. Celles-ci ont été particulièrement importantes en Bretagne. Les ponts de Saint-Nazaire et de Cheviré ont été bloqués par des manifestations spontanées dans la journée ainsi que les bacs d’Indre et de Couëron. Dès le matin à Lorient une centaine de personnes ont perturbées la conférence de presse de Manuel Valls et J.-Y. Le Drian (ancien maire de la ville). A Rennes la préfecture a été encerclée par 250 personnes qui ont jetés de la terre sur les gardes mobiles et sur le bâtiment où devait remettre le ministre des armées une médaille à un industriel. Les gardes mobiles ont sortis les lacrymos et le jet d’eau. A Brest, 200 personnes ont occupées la mairie !

François Cuillandre maire PS de Brest entouré de manifestants

Mettre la pression sur le parti socialiste

Les ministres bretons du gouvernement sont contestés dans leur propre ville comme il n’est pas coutume. Des militants de la fédération PS d’Ille et Vilaine demandent l’ouverture d’un débat en interne sur la réalité de ce projet d’aéroport. Le 5 novembre dernier des dizaines d’opposants avaient investis la permanence du député Yves Daniel à Derval pour lui demander des comptes. Les comités de soutien de Bretagne et des départements limitrophes seraient sans doute inspirés d’eux aussi pour aller demander des comptes à ces élus. FAISONS SENTIR DE PRES LA COLÈRE DU PEUPLE !

Abandonner le projet,

Comme lors de la lutte du Carnet, la seule issue possible pour le gouvernement face à cette résistance sans-égal a l’heure actuelle est bien une décision politique d’arrêt du projet. La lutte s’amplifie et ne s’affaiblira pas malgré la répression et les violences, le tout est de savoir à quel moment le gouvernement se rendra compte qu’il organise lui même un «kyste» de révolte social qui ne demande qu’à prendre l’ampleur des révoltes des peuples d’Athènes ou de Barcelone. Nous devons réclamer l’abrogation de la DUP et l’annulation des arrêtés préfectoraux, l’arrêt des poursuites et la restitution des terres !

BREIZHISTANCE-IS

Le 5 novembre dernier, une délégation de quelques dizaines d’opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes étaient venus interpeller à sa permanence de Derval, le nouveau député de la circonscription, Yves Daniel. Résidents des environs de Notre-Dame-des-Landes, la délégation était venue dans le but de réclamer le retrait du dispositif militaire sur-dimensionné mis en place dans la commune. « Le député de la circonscription n’a pas encore constaté la situation sur le terrain, avec 1 200 policiers en permanence, c’est inadmissible. Nous sommes là pour faire cesser ces violences, imposer le retrait des forces de l’ordre et amorcer un dialogue de fond qui n’a jamais eu lieu entre les opposants et les porteurs du projet » avait alors déclaré Michel Tarin.

Le 5 novembre à Derval

Parfois décrit comme « Peu de chose, multipliant les lapsus et les malentendus, s’exprimant peu, maladroit dans l’usage de la langue bois » concernant le dossier de l’aéroport, le député s’était quand même engagé à faire remonter la demande de ses concitoyens en interpellant le groupe socialiste pour une intervention à l’assemblée nationale , il se positionnait alors « pour un retour à la vie normale » et déclarait « On n’a pas besoin d’une « armée » pour sécuriser le site. »

Aujourd’hui, bien calée avec les déclarations péremptoires du premier ministre dans la presse «l’aéroport se fera», Yves Daniel est intervenu à l’assemblée.

Voir la vidéo

Pour Yves Daniel comme pour la préfecture il y avait «13 500 manifestants» le 17 novembre dernier à Notre-Dame, alors que tous les médias soulignent la réussite d’une manifestation qui a réunie entre 30 à 40 000 personnes. Après le jeu classique d’opposition entre acteurs de la lutte, où les uns «combattent le système» et les autres «souhaitent remettre en cause tout modèle de développement au non de la démocratie»; celui-ci déclare : «nous avons toujours dialogué». Il avait pourtant refusé tout débat citoyen sur le sujet durant la campagne législative et il n’a consenti à rencontrer des membres de l’ACIPA seulement à deux reprises, après la grève de la faim du printemps dernier et le 5 novembre 2012 contraint par le nombre.

Yves Daniel, entouré de deux promoteur de l’aéroport Jean-Marc Ayrault et Jacques Auxiette.

Au final une intervention où les vagues questions sur les compensations et la préservation de terre agricoles ne se soucient guère de trouver une réponse du ministre des transports. Rien d’étonnant en fait dans ces mensonges et contradictions, car l’important n’était-il pas de conforter la position du premier ministre et du gouvernement ?

Yves Daniel est loin d’être Bernard Lambert*, et PS d’être socialiste. Les déclarations de fermeté stéréotypées du gouvernement fonçant tête baissée ne font que renforcer la détermination du mouvement historique de résistance qui se répand partout en Bretagne et au-delà face au grand projet inutile d’Aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

* l’équipe de campagne de Y. Daniel avait comparé son élection à celle de Bernard Lambert célèbre syndicaliste paysan du pays nantais. (cf “Les Paysans dans la lutte des classes”)

La mobilisation pour la réoccupation des terres à Notre-Dame-des-Landes le samedi 17 novembre est annoncée comme cruciale par beaucoup d’observateurs de la lutte contre le projet d’Aéroport du Grand Ouest.

Contre toute attente la rentrée sociale en Bretagne ne se sera pas faite là où on l’attendait. Ce ne sont pas les manifestations de la rentrée sur l’emploi industriel (9 octobre) ou les plans de licenciements estivaux en cascade à Doux ou PSA qui auront permis de faire émerger une contestation sociale du gouvernement PS-EELV, encore mois les rendez-vous centralisés contre le Traité Budgétaire Européen ou la politique d’austérité annoncée par le rapport Gallois. Malgré certains silences médiatiques, c’est une lutte pour la terre et contre la logique mortifère du productivisme, qui aura marqué cette rentrée, la lutte de Notre-Dame-des-Landes contre «l’Ayrault-port».

Le PS, aura mis ces dernières semaines toutes ses forces, d’une part pour légitimer la répression contre ceux et celles qui s’opposaient aux expulsions et d’autre part pour criminaliser un mouvement de résistance qui ne cesse de croitre et de rappeler ceux historiques de Plogoff ou du Larzac. Ce projet est bien celui imaginé par l’actuel premier ministre alors qu’il était maire de Nantes, et ce sont ceux qui lui sont le plus redevables, les élus PS de la métropole, du département et de la région, qui sont aujourd’hui ses plus virulents partisans.

Rappelons le, ce projet d’aéroport est inutile. Contrairement à ce qu’ils tentent d’affirmer l’aéroport de Nantes-Atlantique n’est pas dangereux, c’est l’avis de la DGAC. Il ne pourra pas plus accueillir l’airbus A 380 que l’actuel aéroport. Nantes-Atlantique n’est pas saturé, de l’aveu du président de Vinci Airports «Ce transfert n’est pas une réponse à des problèmes aéronautiques, mais un choix politique». C’est en milliard d’euros d’argent public qu’il faut compter le prix de cet aéroport privé et de ses infrastructures (routes, ponts, …), dont les pertes seront financées par les citoyens et les gains éventuels accaparés par Vinci. Ce projet d’aéroport n’existe aujourd’hui que par la volonté de marquer de manière indélibile notre territoire de l’emprise politique de Jean-Marc Ayrault. Il n’est justifié que par la course en avant du modèle productiviste qui veut que «grands projets infrastructuraux» soient forcément synonyme de croissance et d’emplois. Alors que les mesures d’austérité visant la population s’empilent les unes après les autres, les ressources publiques, notamment sur ce type de projet, doivent être utiles et placées sous un contrôle réellement démocratique. Les collectivités ne peuvent voter de tels financements sans consulter la population.

Retrouvons nous tous dès 10h30 au parking de la salle du chêne, près de la mairie. Ce projet d’aéroport se voulait international, mais c’est la lutte contre la destruction des terres de Notre-Dame qui lui aura donné cette renommée internationale. De partout en Bretagne et d’ailleurs, venons reconstruire les maisons détruite par Vinci et le PS, nous serons des milliers et comme à Plogoff, comme au Carnet, nous gagnerons !