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rennespriamires5A l’occasion du meeting de François Hollande dans le cadre des primaires du PS le 27 septembre dernier à Rennes, nous lancions notre campagne visant à dénoncer la compromission du parti socialiste avec les entreprises Veolia et Vinci. Le parti briguant l’Elysée en 2012 copine financièrement et allègrement avec Veolia comme en témoigne l’attribution de nombreuses concessions pour la distribution de l’eau dans de grandes métropoles et municipalités bretonnes. Avec Vinci comme le montre la remarquable unanimité de la Région Bretagne et des Pays-de-la-Loire, des conseils généraux d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, des mairies de Nantes et Rennes, pour promouvoir coûte que coûte la promotion inutile de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.guingampprimaires

Nous avions porté la contradictions à Nantes lors de la venue de Ségolène Royale le 02 octobre et à Vannes le 05 octobre pendant un débat télévisé en direct.

Plusieurs médias s’en sont fait l’écho : Ouest-France, le Mensuel de Rennes, RKB, RBG, Radio Kerne, Arvorig FM.

Afin de dénoncer cette compromission et les dégâts environnementaux et sociaux qu’elle génère,une vingtaine de militants de Breizhistance-Indépendance et Socialisme se sont rassemblés aujourd’hui, dimanche 9 octobre, devant des bureaux de votes des primaires du PS à Guingamp :

rennes priamires4à Rennes :

et à Nantes (Mairie de Chantenay) Des centaines de tracts pastiches des actionnaires de Vinci et Veolia appelant à voter aux primaires du PS ont été distribués, des banderoles déployées et affiches placardées. Le tout sans entraver aucunement le bon déroulement de ces élections bien entendu.

Si tout c’est passé dans le plus grand calme et en toute sérénité à Guingamp, Nantes et Brest ce fut loin d’être le cas à Rennes (boulevard de la liberté).

Comme seule réponse au débat que nous provoquons sur les problèmes sociaux et environnementaux posés par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous n’avons reçu qu’injures et violences de sympathisants et élus socialistes rennais. Nos banderoles apposées contre le grillage de la voie publique ont été arrachées et confisquées, un de nos militants pris à parti et crocheté au col par un « militant » socialiste se faisant appelé Antoine, nous aurons sans doute l’occasion de recroiser cet individu qui à du mal à se maîtriser. rennes primaires3Aux multiples quolibets de bas-étages n’ayant pas place dans un débat politique a succédé la comparaison de nos méthodes avec les méthodes fascistes. Enfin que dire de l’attitude calomnieuse de Didier Le Bougeant, conseiller général de Rennes-Centre et vice-président du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine.

Plutôt que d’accepter le débat, en nous tournant les talons il s ‘est targué d’un « la prochaine fois que vous viendrez, venez avec des bombes aussi » et nous traitant de fascistes. Nous dénonceons vigoureusement et fermement cette attitude honteuse vis-à-vis de notre engagement politique. Ces propos n’ont pas leur place dans un débat de société et d’environnement, et encore moins quand ils sont tenus par des élus se faisant le chantre de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.

rennes priamiresLa réalité c’est que les élus du PS pètent les cables lorque l’on rappelle leurs degrés de compromission au service du grand capital et qu’ils ne supportent pas la contradiction. Didier le Bougeant de par son comportement et ses propos indignes en est le témoignage vivant.

Breizhistance Indépendance et Socialisme

Daoust d’an amzer vrav e oa deuet ouzhpenn 200 den d’ar sadorn 1añ a viz Here da zibuniñ dre straedoù Roazhon evit enebiñ ouzh mennozhioù an tu-dehoù pellañ. A-drugarez da labour frouezhus komite antifa Roazhon e oa bet nullet un emvod rakreset gant mignoned an FN bodet tro dro da Alain Soral er gevredigezh “Egalité et Réconciliation”.

antifa4Ar stourmerien a-enep faskour o doa galvet da vanifestiñ memes tra harpet gant un dornad sindikadoù ha strolladoù politikel, Breizhistance en o zouez, evit adembann e chomint war evezh abalamour da levezon re greñv mennozhioù ar strolladoù faskour d’ar c’houlz-mañ.

Ar vanifesterien yaouank a oa tremenet didrabas e kreiz-kêr Roazhon en ur huchal luganioù kontrol d’ar ouennouleriezh evit diskouez ne vo ket deuet mat biken ar mennozioù faskour war hon douaroù.

Evit gouzout hiroc’h diwar-benn komite antifa Roazhon : http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/

 

 

 

 

IMG_1473Dans le cadres des primaires du Parti socialiste français, François Hollande, le favori des sondages, tenait meeting ce soir à Rennes, place des lices aux Halles Martenot.

A l’initiative de la gauche indépendantiste plus de 50 opposants d’un spectre assez large sont venus rappeler combien le PS était compromis dans la promotion de cet équipement inutile et nuisible pour le peuple et les travailleurs de Bretagne.

François Hollande n’a pu échapper à l’interpellation des opposants et il est rentré sous les huées de ceux-ci.

IMG_1475

Ces derniers ont distribué pendant plus d’une heure des centaines de tracts de ce type rappelant sur un ton ironique dans quel camp était le PS quelles que soient ses prétentions idéologiques.

Les prétendus socialistes rennais ne s’attendaient visiblement pas à une telle opposition appelant à la solidarité avec les occupants de la ZAD sur le site du futur aéroport.

Ils ont du s’enfermer dans les Halles Martenot.

Voici quelques photos, une vidéo suivra dans les heures qui viennent.

Douar ha frankiz ! Terre et liberté ! Salut et fraternité aux rebelles au progrès  du capital en Bretagne ou ailleurs !

 

POUR LA PREMIÈRE FOIS LA GAUCHE ANTICAPITALISTE-ÉCOLOGISTE-ANTIFASCISTE-INTERNATIONALISTE ET POUR LE DROIT A L’AUTODÉTERMINATION, APPELLE A MANIFESTER UNIE DANS UN MÊME CORTÈGE LE 18 JUIN A NANTES POUR L’UNITÉ ADMINISTRATIVE, LES DROITS DÉMOCRATIQUES, LINGUISTIQUES ET CULTURELLES DE LA BRETAGNE. RDV 13H30 PARVIS DES NEFS (DEVANT L’ELEPHANT)

APPEL COMMUN POUR UNE BRETAGNE UNIE, REBELLE ET SOLIDAIRE :

Le 18 juin 2011, jour d’ une nouvelle manifestation pour la réunification de la Bretagne «Bretagne en résistances», se déroulant à Nantes à l’initiative de Bretagne Réunie et du collectif 44=Breizh. Ceci est pour nous l’occasion de faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques en Bretagne.

Les signataires appellent à participer nombreux à cette manifestation pour en finir avec la trop longue parenthèse de Vichy (il y aura 70 ans le 30 juin prochain que Pétain signait le décret séparant la Loire Inférieure, devenue Loire Atlantique en 1957, de la Bretagne) et recouvrer une Bretagne correspondant à cinq départements, respectueuse de son histoire et attachée à la défense de ses droits démocratiques, linguistiques et culturels.

Nous y affirmerons aussi notre solidarité avec ceux et celles poursuivis pour leur engagement de sabotage de la propagande de la région pays de la Loire dans le cadre d’actions de désobéissance civile.

Le processus de réunification de la Bretagne doit être considéré comme un levier au service d’un autre discours que celui promu par le gouvernement. C’est un des leviers d’une Bretagne solidaire, ouverte et généreuse qui s’oppose aux discours xénophobes du gouvernement et de l’extrême droite, et refuse toute hégémonie et toute concurrence vis-à-vis des autres territoires.

-Pour que la Bretagne soit une terre de résistance aux contre-réformes du gouvernement Sarkozy-Fillon, attachée au maintien et au développement des services publics et solidaires des luttes sociales pour la défense de l’emploi et du pouvoir d’achat et de la justice sociale.

-Pour une Bretagne qui s’oppose à la casse des services publics et qui milite pour leur accès à toutes et tous partout sur le territoire.

-Pour une Bretagne sans OGM ni nucléaire, respectueuse de son environnement et de sa population , et sans aéroport inutile comme celui de Notre Dame des Landes.

-Pour que la Bretagne soit un pays démocratique qui défende le droit de vote pour les travailleurs avec ou sans papiers

-Pour une Bretagne qui lutte contre la réforme des collectivités territoriales imposée par le gouvernement central. En terme d’aménagement celle-ci aura comme effet de pousser les plus modestes d’entre nous (la majorité !) vers des zones oubliées de l’état et de ses services. Ceci sans qu’aucune collectivité locale faute de moyen puisse compenser ces absences.

Les signataires affirment que d’autres choix économiques sociaux sont possibles .Comme ils affirment que le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir librement déterminer leur avenir institutionnel ,social et démocratique qui permettra d’imposer des choix profitant à une majorité et pas une minorité de privilégiés.

Breizhistance-Indépendance et Socialisme, Saint Herblain à Gauche Toute, Comité de soutien au Peuple Basque de Rennes/Euskal Herriaren Lagunak Roazhon, le NPA 35 et 44 DISUJ Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire, SCALP Naoned, l’union syndicale SLB, Les Alternatifs, Les Jeunes Ecologistes 35 et 44, Enorzh, …

DEUIT GANEOMP DA VANIFESTIN D’AN 18 a viz EVEN E NAONED

D’an 18 a viz Even e vo manifestet adarre diwar intrudu « Breizh Unvan » ha « 44 = Breizh » evit adunvanin Breizh, dindan al lugan « Breizh o stourm ».

Gervel a ra ar sinerien da zont niverus er vanifestadeg a-benn lakaat un termen d’un troc’h re hir boulc’het gant gouarnamant Vichy ( D’an 30 a viz Even e vo lidet 70 vloaz an dekred bet sinet gant Petain a zispartias departamant al Liger-izel, deuet da vezan Liger-Atlantel e 1957, eus peurrest Breizh) evit adkavout ur vro a glotfe gant 5 departamant, a zoujfe ouzh hec’h istor hag mennet da zifenn he gwirioù demokratel, yezhel ha sevenadurel.

Embann a raimp hor c’henskoazell gant ar re gwallgaset gant ar justis abalamour d’o engouestl evit tarvan propaganda rannvro Broioù al Liger e-doug oberennoù a zisujidigezh sivil.

An aergerzh a unvaniezh evit Breizh a dle bezan klevet evel un doare da rein an tu da glevet ur brezegenn all evit ar gouarnamant . Un doare eo da sevel ur vro kengret, digor, brokus a enebfe ouzh prezegennoù estrengas ar gouarnamant hag an tu-dehoù pellan hag a nac’h an hegemoniezh pe ar c’hevezerezh etre an tiriadoù all.

-Evit ma vo Breizh ur vro a stourmoù evit talin ouzh adreizhoù gouarnamant Fillon ha Sarkozy, ur vro a zifenno hag a glasko ledanat ar servijoù publik ha kengret gant ar stourmoù sokial evit difenn al labour hag ar galloud prenan hag ar justis sokial.

-Evit ma vo Breizh ur vro a enebfe ouzh distruj ar servijoù publik digor d’an holl er vro.

-Evit ma vo Breizh ur vro hep OGK ha dinukeel, doujus ouzh ec’h annezidi hag o endro , ur vro a gemero perzh er stourm kontrol da aerborzh diezhomm Kernitron-Al-Lann.

-Evit ma vo Breizh ur vro demokratel , ur vro a zifenno ar gwir da vouezhian ha da vezan dilennet evit kement labourer a werzh e nerzh aman gant pe hep paper.

Embann a ra ar sinerien e c’heller ober dibaboù sokial hag ekonomikel dishenvel. Evel ma embannomp e rank pobl ha labourerien Breizh gellet dibab o unan un dazont ensavadurel, sokial ha demokratel all hag a roio an tu da lakaat e pleustr dibaboù a brofito d’ar muian niver ha pas d’ur vinorelezh a vourc’hizien.

Evit ma vo Breizh ur vro unvan, brav, disuj , digor ha kengret e vanifestimp asambles e straedoù Naoned d’ar sadorn 18 a viz Even.

Breizhistance-Dizalc’hiezh ha Sokialouriezh, Sant Ervlan a-gleiz da vat , Kuzul skoazell pobl Euskal Herria Roazhon /Euskal Herriaren Lagunak Roazhon, NPA 35 ha 44, DISUJ CBIL, Unvaniezh Sindikad Labourerien Breizh.SCALP Naoned, An dazeileikourien, An Ekologourien Yaouank 35 ha 44, Enorzh, …

Nous relayons ici l’appel du comité antifasciste de Rennes pour une manifestation suite aux violences d’extreme-droite au cours desquelles un de nos militants a failli perdre la vie. Soyons nombreux mercredi pour occuper la rue face aux fascistes.

Breizhistance IS.

Ni dans la rue ! Ni au pouvoir ! Ni dans les têtes !

Bien aidés par la politique du gouvernement et les déclarations de certaines figures de l’UMP, Marine Le Pen et le Front National ont aujourd’hui le vent en poupe. Pourtant, à l’extrême droite, le terrain militant est aujourd’hui loin de se limiter au Front National. Depuis le début des années 2000, d’autres groupes à l’idéologie nauséabonde ont vu le jour : Bloc Identitaire (2003), Renouveau Français (2005), Égalité et Réconciliation (2007), Nouvelle Droite Populaire (2008), Parti de la France (2009) ou mouvement dit des « nationalistes autonomes » depuis l’année dernière… La respectabilité derrière laquelle ils courent n’est qu’un leurre. Ainsi, il y a 15 jours, le Bloc Identitaire a organisé une manifestation à Lyon, initialement intitulée « La marche des cochons ». Les participants à cette manifestation n’ont pas hésité à faire des saluts nazis et à commettre des violences à caractère raciste. De même, en février 2011, treize militants d’extrême droite – nationaliste autonomes – ont été arrêtés à Nancy après avoir commis de nombreuses agressions racistes, antisémites ou à caractère politique.

En Bretagne comme ailleurs, ces groupuscules apparaissent et se structurent. Ils n’hésitent plus à se montrer sur la place publique et à recourir à la violence. En 2009, les militants du Bloc Identitaire ont acheté une maison à Guerlesquin, dans le Finistère. Depuis, cette habitation sert de lieu de réunion et est également utilisée pour diverses activités – dont des entraînements aux sports de combat. En 2009 toujours, un jeune homme a été tué à Rennes par des individus d’extrême droite à la sortie du bar le Tiffany’s. Enfin, le 21 mai dernier, lors d’un rassemblement contre une réunion d’extrême droite devant le Fleurte café, deux personnes ont été blessées. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !

Par conséquent, face au développement de l’extrême droite en Bretagne, et aux méthodes violentes auxquelles elle recourt, nous appelons à une manifestation le mercredi 8 juin, 18h30, Place de la Mairie à Rennes.

Contre l’extrême-droite
Manif unitaire le 8 juin 2011
18h30 place de la mairie à Rennes

Collectif Antifasciste Rennais

Dimanche 15 mai : Awen a eu de la chance ! Il est aujourd’hui sortit de l’hôpital. Il s’en sort avec une ITT prolongeable de huit jours, il est blessé au coude et au genou (entorse). Des militants présents le jour du rassemblement ont essayés de porter plainte mais les policiers n’ont pas acceptés de les enregistrer. Nous espérons bien que la plainte qui sera déposé lundi 16 mai par Awen sera enregistrée.

Aujourd’hui, le collectif antifasciste rennais appelait à un rassemblement en début d’après-midi devant le FLEURTE CAFE – 47, Rue Jean Guéhenno à Rennes, pour y dénoncer la venue de Laurent James, un proche de  l’ancien dirigeant du FN, Alain Soral, membre comme lui  du groupuscule d’extrême droite français “Egalité et Réconciliation”. Une cinquantaine d’antifascistes scandaient des slogans devant le bar quand une dizaine de personne en sont sortis armés de flash ball et de bombe lacrymo. Deux d’entre eux sont montés sur des quad armés de leurs flashball pour poursuivre les antifascistes, le patron du bar est lui monté dans une twingo foncée. Il a alors pris en chasse Awen, militant originaire de Châteaubriant en Loire-Atlantique et membre de BREIZHISTANCE, du SLB et du collectif 44=BREIZH, avant de le renverser dans une rue qu’il venait de prendre en sens interdit. Projeté au sol, Awen est retombé sur le crane. Il a été emmené aux urgences de Pontchaillou qu’à demi conscient. Le pronostique médical n’est pas encore connu. Le collectif antifa rennais se réunit actuellement pour voir quelles suites vont être donné.

L’UNESCO vient de publier son nouvel atlas des langues en danger. Le breton y figure au rang de celles comme “sérieusement en danger”, dont la survie est très compromise. L’Etat français est clairement responsable de cette situation, et tant que nous ne pourrons pas disposer en Bretagne des droits culturels et démocratiques nécessaires à sa survie nous ne pourrons inverser réellement la tendance.

́sistances-def - copieA titre de comparaison, sur les trente dernières années le nombre de locuteurs de gallois est passé d’environ 400 000 à 700 00 locuteurs actifs, et il est compris par plus de la moitié des 3 millions de gallois. Sur le même temps, le nombre de brittophones est passé de près de 600 000 à à peine 200 000 locuteurs actifs aujourd’hui. Notre langue meure sous nos yeux. La différence entre les deux, c’est une évolution institutionnelle et démocratique imposée par les luttes et qui aura pu faire s’inverser la tendance. Les premières lois permettant d’utiliser le gallois dans les documents et les administrations, et notamment dans les tribunaux gallois datent de 1967.

Le Mercredi 16 mars 2011, deux militants passaient devant devant la cour d’appel de Rennes pour être accusé de s’être livré à des actes en faveur de la Réunification de la Bretagne. Lorsque ceux-ci et leur témoin ont voulu s’exprimer en Breton le président de chambre de la cour d’appel, Pierre Dillange, les a sèchement renvoyé d’un «votre audience s’arrête là, je ne comprends pas le baragoin».

Breizhistance, mais aussi Ai’ta, 44=BREIZH, les jeunes de l’UDB, ont dénoncés cette attitude insultante et intolérable à l’heure où le breton est soit-disant langue officielle de Bretagne et inscrit dans le patrimoine de la constitution française. Tout comme les associations Bretagne Réunie et Kevre Breizh et les conseillers généraux MBP Christiann Troadec et Christian Derrien. Les militants de BREIZHISTANCE-IS, qui passaient devant le tribunal le 16 mars les remercient particulièrement. Nous attendons toujours les réactions d’organisations déclarées attachées aux droits linguistiques du peuple breton comme le SLB, l’UDB, le Parti Breton, Les Alternatifs,  Ecologie, le NPA, le Modem, etc … Ainsi que celles de certains élus. Il n’est pas trop tard.

Après les histoires de la Poste qui demandait à changer la toponymie d’origine bretonne, celle des chèques libellés en bretons et refusés par les administrations, les militants d’Ai’ta arrêtes par la police, les postes d’enseignants bilingues non pourvus, etc … Nous voyons que les très faibles droits linguistiques dont nous jouissons sont fragiles, il reste encore beaucoup de chemin avant que ne soit traité sur un pied d’égalité breton et français

Nous appelons donc le plus grand nombre a se joindre à nous et manifester en faveur de notre langue :

Le samedi 9 avril à Rennes place de la mairie à 14h pour l’action organisée avec Ai’ta.

Le mercredi 13 avril, 10h à Rennes devant le Parlement pour le délibéré des deux militants nantais jugés le 16 mars dernier, Jonathan Guillaume et Josselin Liotard.

Les 10, 11 et 12 Juin pour la fête nationale de la langue Bretonne à Kawan,

Le samedi 18 Juin à Nantes pour la manifestation «Bretagne en résistance[s]».

Ar brezhoneg en arvar ?

Hervez an UNESCO e vefe ar brezhoneg e-touez ar yezhoù en arvar. Anat eo d’an holl ez eo da gentañ ar stad c’hall a zo kiriek eus diskar ar brezhoneg. Embann kement-mañ na vir ket ouzhomp da embann fraezh ha sklaer ez eo kiriek ar vretoned o-unan eus tonkad o yezh.

Bemdez e rankomp deskiñ, komz, lenn ha difenn anezhi. Pep hini ac’hanomp a c’hell ober un dra bennak evit cheñch penn d’ar vazh. Pep hini ac’hanomp a rankfe bemdez strivañ war an dachenn hiniennel evit ma chomfe ur yezh vev. Ober kement all na c’hell ket mirout ouzhomp da gemer perzh e darvoudoù stroll evit ma vefe doujet ouzh ar brezhoneg er vuhez bublik. Evel m’o doa graet da skouer , stourmerien Breizhistance.IS en ur gemer ar gaoz e brezhoneg dirak lezvarn Roazhon d’ar 16 a viz Meurzh.

Abaoe ma oant bet kaset da sutal en un doare prim ha dismegansus gant Pierre Dillange , barner gall stag ouzh lezvarn engalv Roazhon ez eus bet meur a strollad oc’h embann o skoazell d’ hor stourmerien hag en ur c’houlenn gant ar republik madelezhus cheñch emzalc’h da geñver hor gwirioù yezhel.

Mennegomp neuze ar strollad Ai’ta ha re yaouank an UDB ha 44= Breizh . Ar frammoù anvet “Breizh Unvan/ Bretagne Réunie” evel “Kevre Breizh” o deus skrivet da vaodiern ar justis e Pariz o c’houlenn e vefe doujet ouzh ar brezhoneg, en ur  zisplegañ e oa bet feuket darn eus ar vretoned gant komzoù hag  emzalc’h ar barner hag o c ‘houlenn e kinnigfe, en ur mod pe un all, digarezioù d’ar vretoned. Kement-mañ zo bet graet ivez gant Kristian Troadec ha Kristian Derrien , bet dilennet n’eus ket pell zo e kuzul-meur Penn-ar-Bed evit ar strolladBreizh War-raok/Mouvement Bretagne et Progrès” .

Trugarez vras dezho !

N’hon eus ket klevet c’hoazh : Strollad Breizh/Parti Breton, UDB, Europa Ekologiezh,an NPA,  un toullad dilennidi…N’eo re ziwezhat.

O c’hortoz o c’hemmenadenn  ne c’hellomp nemet pediñ ac’hanoc’h da gemer perzh niverus en darvoudoù a heul evit plas ar brezhoneg er vuhez foran :

D’ar sadorn 9 a viz Ebrel e Roazhon gant ar strollad Ai’ta  ha Skeudenn Bro Roazhon dirak an ti-kêr da 2 e gm

D’ar Merc’her 13 a viz Ebrel da 10e00, plasenn Breujoù Breizh evit klevet barnidigezh lezvarn Roazhon a-enep d’hon daou ezel hag embann e kendalc’himp gant hor c’houlzad evit ma vefe doujet ouzh ar vrezhonegerien gant an ensavadurioù gall.

-Etre an 10 hag an 12 a viz Even e Kawan evit Gouel broadel ar Brezhoneg !

http://www.gouelbroadelarbrezhoneg.org/

-D’ar sadorn 18 a viz Even e NAONED evit unvaniezh hor bro hag evit hor yezh.

http://44breizh.com/

 


BREIZHISTANCE-IS appelle à participer à la manifestation unitaire du samedi 2 avril pour la défense des services de santé publics.

La mobilisation victorieuse d’il y a deux ans pour le maintien de services hospitaliers en basse-Bretagne et en particulier à Carhaix, ne doit pas nous faire oublier que les problèmes subsistent. Les menaces de fermetures, les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, etc … sont là pour nous montrer que l’accès à des soins de qualité pour tous et sur tout le territoire n’est pas garanti. Les mobilisations de personnels dans plusieurs hopitaux, comme c’est notamment le cas aux urgences de St-Nazaire depuis plusieurs semaines, témoignent de la précarité dans laquelle l’administration hospitalière et le gouvernement plonge les services de santé publique. A Saint-Nazaire, les urgences ont vu les nombres d’admissions augmenter de 40% en dix ans sans aucune augmentation de personnel ! Comme partout on demande aux salariés de travailler plus avec moins de moyens, au détriment de la qualité et de la capité d’accueil dans de bonnes conditions.

La santé ne doit pas être un secteur marchand, il faut garantir l’accès aux soins à tous et de manière harmonieuse. Ceci passe par un financement de l’Assurance Maladie solidaire fondé sur les revenus et le travail, il faut en finir avec les exonérations de cotisations sociales, imposer le maintien des services de santé partout en Bretagne et l’embauche de personnels dans les services surchargés.

Au moment au tout le monde affirme (avec raison) sa solidarité avec les peuples d’Afrique du nord, les peuples Arabes  et les autres qui cherchent à chasser les dictateurs qui oppriment leurs pays les adhérents de Breizhistance IS pays de Rennes vous invitent à une réunion d’info et de soutien à Georges Ibrahim Abadallah incarcéré depuis 1984 en France. Emprisonné pour son combat pour son pays, le Liban,  et pour la Palestine. Venez nombreux samedi 2 avril à 18 heures au “Papier Timbré” rue de Dinan à Rennes.

D’ar c’houlz m’emañ an holl (gant gwir abeg !) oc’h embann o c’hengred gant pobloù Afrika an hanternoz, hag ar pobloù Arab pe ar re all, pa glaskont skarzhañ an diktatourien a wask o bro e fell da izili Breizhistance bro Roazhon pediñ ac’hanoc’h d’un emvod kelaouiñ ha d’ur sonadeg evit souten Georges Ibrahim Abadallah toull-bac’het abaoe 1984 gant bro-C’hall. Toull-bac’het evit e stourm evit frankiz e vro, al Liban, hag hini ar Palestin. Deuit niverus d’ar Sadorn 2 a viz Ebrel da 6 e noz en davarn “Papier Timbré” Straed Dinan e Roazhon.

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Evit gouzout hiroc’h : http://liberonsgeorges.over-blog.com/

Des élections peu motivantes

Cette campagne aura été une campagne difficile a plus d’un titre. D’une part cette élection annoncée comme la dernière, n’aura pas permis de motiver les électeurs, seulement 43% des inscrits se seront déplacés. Dans ce contexte d’abstention sans précédent, l’analyse des scores de ces élections reste sujet à caution et ne peut apporter de vision claire et figée du panorama politique. Parasitées par une certaine médiatisation hâtive des présidentielles, elles n’ont pas laissé la possibilité d’entraîner une prise de conscience des enjeux et des thématiques spécifiques à la Bretagne. D’autant que la possibilité de proposer aux électeurs la construction d’un autre projet institutionnel et démocratique, n’a pas du tout été mis en avant par la très grande majorité des candidates et candidats. L’enjeu restant visiblement les postes et la gestion des instances départementales. En quelque sorte cette élection sonne le glas pour le conseil général comme institution, avec près de 60% des inscrits qui refusent de se déplacer pour son dernier renouvellement et un PS qui aura maintenant plus de mal à défendre le statu quo.

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Des scores BREIZHISTANCE-NPA sur 13 cantons ( de 1,36 à 3,5 % ) plutôt décevants

Nous le savons, un taux d’abstention fort comme celui-ci n’est pas favorable à la mobilisation des électeurs susceptibles de se porter sur nos formations. Après plus d’un mois de campagne dans le cadre des élections cantonales, et contrairement aux candidats qui déclarent trouver leurs scores de 2% ou 3% encourageants, nous ne pouvons nous satisfaire globalement de nos résultats électoraux. Nous estimons en effet les efforts de nos candidat-e-s et militant-e-s, très investis dans leurs cantons, mal récompensés. Les scores des candidatures que nous soutenions conjointement avec le NPA en Ille-et-Vilaine et en Loire-Atlantique s’échelonnent de 1,36 % à 3,51%, pour une moyenne de 2,23% . En 2008, lors du lancement de la plateforme BREIZHISTANCE, nous présentions huit candidates et candidats en Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Finistère, dont deux candidatures communes avec la LCR dans le pays de Fougères, pour des scores allant de 2,56% à 9,11%, et une moyenne de 4,75%. Le seul point de comparaison par rapport aux cantonales de 2004, reste Nort/Erdre en Loire-Atlantique, où notre candidat Morvan Coarer présent sous l’étiquette «Breizh Da Zont» totalisait 264 voix et 2,59% des suffrages, pour 196 voix et 2,52% en 2011. Une stagnation qui ne traduit pas l’investissement de BREIZHISTANCE dans ce canton. Le nombre de voix moyen porté sur nos candidats en 2008 était de 309 lorsqu’il est de seulement 116 en 2011. Malgré les différences de cantons entre les deux élections, on observe nettement que le manque de participation affecte plus que d’autres notre score avec une chute de près de 63% du nombre de voix «breizhistantes» quand la participation moyenne entre 2008 et 2011 baisse elle d’environ 38% (moyenne de participation 69,8% sur cantons de 2008 et seulement 42,9% sur les cantons de 2011).

Notons que dans deux cantons (Nort sur Erdre et Rougé) nos candidats sont devant ceux du Front de Gauche. Et que dans trois cantons nos voix se comptent par centaine ( Nort sur Erdre , Liffré et Rennes Sud est) . Ajoutons à cela qu’ a notre connaissance, dans beaucoup de cantons où nous étions présents c’est la toute première fois que des candidats locaux à des élections de proximité, assumaient l’étiquette de la gauche indépendantiste bretonne.

Au deuxième tour nous n’avons pas donné de consigne de vote. Contrairement au NPA.

Nous le voyons bien, les personnes les plus à même à se reconnaître dans notre discours de changement radical de la société sont aussi ceux les moins susceptibles de se dire que ces élections cantonales pouvaient changer la donne sociale et démocratique. Il faut aussi dire que plus de 75% des moins de 25 ans ne se seraient pas déplacés selon certains sondeurs et que la plupart de nos candidats sont très jeunes, ce qui est aussi un point positif pour l’avenir. Nous avons sous estimé nous aussi l’effet et la hauteur de l’abstention. Et nous nous sommes trompés sur le fait que des secteurs combattifs des masses , ayant notamment participé au vaste mouvement de défense des retraites de octobre/novembre puissent se servir de leur bulletin de vote pour affirmer leur défiance à  l’endroit du pouvoir central. Lors de prochaines élections nous devrons trouver le moyen de fidéliser notre électorat.

Ailleurs en Bretagne, là où il se présentait sans BREIZHISTANCE, le NPA réalise des scores relativement modestes dans des cantons jugés a priori favorables (Carhaix 253 voix pour 3,81%, Crozon 269 voix 4,03%, St-Brieuc Ouest 156 voix 3,56%). Nous notons cependant le ressenti positif que certains militants du NPA ont pu avoir sur la convergence initiée en Ille et Vilaine et Loire-Atlantique, et espérons que l’amélioration de nos structurations respectives sur l’ensemble du territoire breton pourra nous amener si cela est possible à d’autres initiatives communes.

Politiquement nous n’avons pas à être déçus de notre participation à ces élections, car le travail de sociabilisation et de politisation a été fait. Sur l’ensemble des 180 000 propositions de foi et tracts que nous avons distribué, nous avons défendu de manière concrête le droit à l’autodétermination du peuple breton («nous affirmons que le peuple  et les travailleurs de Bretagne ont  le droit  de se déterminer librement pour un autre modèle institutionnel»). Cette phrase a été assumé avec beaucoup de loyauté par les candidats NPA. Leurs évolution sémantique sur la question est intéressante et très positive.
Nous avons pu faire campagne en Ille et Vilaine sur l’opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui concerne l’aménagement global de la Bretagne. Nous avons amené à poser de manière de plus en plus concrète la gratuité des transports départementaux, la problématique de la gentryfication des centre villes, la revendication d’une politique linguistique cohérente , la solidarité avec les prisonniers politiques, la justesse de la lutte contre la THT et le nucléaire civil ou militaire…

Une campagne multiforme et dynamique !

Sur la forme nous avons, outre les méthodes de travail traditionnelles des militants, organisés des réunions publiques . A Rennes deux d’entre elles ont attirées un nombre significatif de personnes , le 8 mars pour célébrer la journée internationale de la femme prolétaire (30 participantEs) et le 10 mars une petite vingtaine de personnes a participé avec Gilbert Dalgalian (des Alternatifs) à un débat sur l’autogestion. Enfin en plus des tribunes dans la presse, nous avons eu accès aux télés locales (Nantes 7 et TV Rennes 35…) ,  sans oublier la tenue d’une caravane automobile regroupant une vingtaine de véhicules en Ille et Vilaine.

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Prés de 370 personnes sont venues participer à un Fest Noz de clôture à Rennes , salle de la cité. Plus d’une centaine d’entre elles ont écoutés attentivement les interventions de nos candidats ( y compris du pays nantais ) et de ceux du NPA . Cela a été possible grâce au soutien clairement affiché à notre démarche politique  par les  groupes venus jouer ce soir là.

Comme nous l’avons dit les élections ne sont qu’un outil pour faire peser nos mobilisations contre la réforme ou pour l’unité territoriale dans le jeu politique, et une tribune pour  soutenir les luttes sociales et écologiques du peuple breton. Et dès maintenant nous nous remobilisons pour appeler à participer aux initiatives  de luttes populaires à venir.

Soulignons que c’est aussi ce que nous avons fait  dans la campagne dynamique menée par nos candidats.Nous avons assurés une présence dans la mobilisation solidaire contre la répression le 16 mars à Rennes pour soutenir nos militants poursuivis pour leur engagement en faveur d’une Bretagne réunifiée, nous avons participé au rassemblement pour une sortie du nucléaire suite à la catastrophe nucléaire au Japon…


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Jeu croisé droite-extrême droite

Peu souligné par les commentateurs, nous observons tout de même que la droite traditionnelle s’est retrouvé divisée dans de nombreux cantons. Entre les candidats de l’alliance centriste, du parti radical valoisien, les villepinistes, du nouveau centre, etc … les candidats sans étiquette, soutenus ou non par l’UMP, ceux de l’UMP se présentant sans étiquette ou ceux choisissant de se présenter sous l’étiquette du groupe départemental, difficile parfois de savoir qui est le candidat officiel de qui. Dans ces conditions faire une moyenne de la droite traditionnelle s’avère tout autant compliqué.  Ce qui est clair c’est que les majorités des conseils généraux ne bougeront pas beaucoup, ou si cela est le cas cela se fera au profit du PS, notamment dans le Morbihan.

L’UMP paye là sa politique de casse sociale. Sur les scores du FN, nous observons une progression qui semble s’être faite avant tout sur l’électorat de l’UMP. En ce sens la majorité présidentielle paye son discours haineux porté par le gouvernement, qui profite donc d’abord «aux propriétaires du copyright». Sur les 400 cantons où le FN se retrouve au second tour dans l’Hexagone, il n’y en seulement trois en Bretagne (pleine Fougères, Rennes le Blosne et Lorient nord), où ils seront opposés au PS avec aucune chance d’être élu. En plus du discours anti immigration de l’UMP, le FN profite surtout de l’abstention. Sur deux des trois cantons où il est reconduit le FN affiche un nombre de voix inférieur aux scores de 2004. Les tergiversations de l’UMP parisien sur la position à adopter au second tour, qui se finissent par un non choix de leur part montre la proximité des deux organisations et de leur électorat. Pour la première fois le Bloc identitaire présentait deux candidats en Bretagne à Rosporden et Fouesnant, dont il faut compter les scores avec ceux du FN, tant il procède de la même dynamique. D’ailleurs à Rosporden où ne figurait aucun autre candidat de droite, la suppléante du candidat Identitaire, Agnes Belbeoc’h, était encore il y a peu une des responsables du FN en Bretagne. Nous le voyons voix de droite et d’extrême droite se mélangent et la lutte contre le racisme et les fascistes se fait sans la droite dîte  «républicaine».

Le PS sans plus

Le Parti Socialiste et ses alliés divers gauche qui les rejoindront dans les majorités départementales, restent majoritaires mais ne progressent pas significativement. Très fort en Bretagne, le PS ne bénéficie donc pas vraiment de la remise en cause du gouvernement UMP, et se contente d’assumer son bilan et la continuité de la gestion. On mesure combien est ridicule et hors du temps leurs discours sur «l’utilité des départements pour lutter contre les injustices sociales» au regard de l’abstention populaire massive.  Alors que la fin du département est annoncé on ne les aura pas du tout entendu sur le futur institutionnel de la Bretagne.

Europe Ecologie plus autonome du PS ?

Mis à part en Côtes d’Armor, EELV n’avait trouvé aucun accord possible avec le PS. Il semble que la choix de l’autonomie vis à vis du PS leur est permis d’accéder à un plus grand nombre de deuxième tour, 8 en Loire-Atlantique plus 3 en Ille et Vilaine opposés à chaque fois à un candidat PS (sauf à Châteaubourg) contre deux en Côtes d’Armor opposés à un candidat de droite. Soutenue par le PS à Perros Guirrec, la candidate est en passe de remporter le canton. Mais dans les deux départements de l’est breton, EELV s’affirme comme une force de poids. La participation à ces élections est trop faible pour déterminer si EELV s’impose durablement comme troisième force politique de Bretagne. En Loire-Atlantique le PS défiera quinze fois la droite et 8 fois EELV. Comme aux régionales on observe un EELV en Bretagne  qui commence à prendre une certaine autonomie vis à vis du PS au niveau électorale, mais continue de siéger avec les majorités des collectivités  (comme dans la région dite  “pays de la Loire”) finançant des projets aussi déstructurant et irresponsable que le projet d’aéroport, ou votant les privatisations des services publics communaux et locaux.
Il parait que l’UDB est une composante de EELV en Bretagne…En Ille et Vilaine, le moins que l’on puisse dire ce que les Verts n’ont pas été tendre avec leur partenaires en leurs laissant quatre cantons…et en oubliant leur logo sur les affiches de campagne.

Et pour mémoire EELV ( verts ET UDB) pays de Rennes a refusé de rencontrer Breizhistance…malgré une demande de rencontre avant les élections.

Le Front de Gauche existe-t-il ?

Suivant les départements ou à l’intérieur d’un même département, les deux principales composantes du Front de Gauche (PG/PCF) suivaient des stratégies différentes. A priori ce type d’élection semblait favorable aux candidats du PCF qui bénéficient d’un électorat plutôt agé et fidèle lors de ce genre de rendez-vous. En Finistère et Morbihan le PCF se présentait seul, en Côtes d’Armor, trois candidats PCF était soutenus par le PG dans le cadre du Front de Gauche, alors qu’une parti de la fédération avait elle négocié avec le PS un poste à St-Nicolas-du-Pelem, où le PCF fait son meilleur score en Bretagne avec 55%. En Ille et Vilaine, là où le Front de Gauche semble le plus aboutit avec des candidats dans tous les cantons, les scores sont compris entre 1,5% et 8%.  Dans ce cas il apparaît très compliqué de calculer son score et surtout de définir une stratégie. En Loire-Atlantique une partie du PCF avait négocié une candidature sur le canton de Riaillé avec le PS, alors qu’une autre partie avait fait le choix de présenter des candidats PCF-Front de Gauche, notamment contre des candidats PG-Front de Gauche à Nantes et Saint-Nazaire. Les scores du PG tournent tous autour de 5%, et devancent à Nantes ceux du PCF, avec un meilleur score en Loire-Atlantique de 5,3% pour Guy Croupy (adhérent de Bretagne Réunie) à Nantes 9. Les scores du PCF sont quant à eux plus disparates allant de 1,6% (Rougé) à 10,9% (Derval). Alors que les médias relaient une moyenne  hexagonale de plus de 9% pour le Front de Gauche, nous observons que l’enregistrement des candidatures permettant de comptabiliser les scores du PCF ou du PG comme Front de Gauche indifféremment à la diveristé des situations, ne correspond pas à une réalité politique sur le terrain.
Les prétentions grotesques d’autonomie politique du Front de Gauche vis à vis du PS ont pu se mesurer dés le lundi 21 mars ..lorsque ce «front» a appelé à voter PS….sans rien négocier…contrairement à ce qu’ils prétendaient dans leurs campagne. La seule chose que le Front de Gauche visait c’était de négocier des places éligibles pour les territoriales et municipales de 2014 sur les listes..PS ! Nul doute que ces bons larbins qui cogèrent déjà la région «bretagne» et celle des pays de la loire avec le PS seront remerciés.

Hormis à Hédé, où le candidat du POI profite de l’absence de candidat de droite ou d’extrême droite (4,38%), les scores des autres candidatures dîtes d’extrême gauche  du POI ou mouvement «Communistes» (orthodoxes nostalgiques du PCF année 60 ) sont insignifiantes.

De fait la seule tentative cohérente de rassemblement ayant eu lieu à la gauche de la gauche institutionnelle en Bretagne semble être celle voulue par le NPA et BREIZHISTANCE en Loire-Atlantique et Ille et Vilaine. Notons aussi que les «Alternatifs» avaient appelés à soutenir nos candidatures à Rougé et Saint Herblain Est,  c’est un début de convergences intéressants. Nous savons que d’autres adhérents de ce mouvement notamment dans le Morbihan, ont trouvés ce rapprochement digne d’intérêt.

Natios et régios pas dans le même bateau

Le sentiment breton connu pour être fort dans notre pays a toujours du mal à s’imposer politiquement. Les scores des candidats nationalistes et régionalistes restent faibles dans l’ensemble, et c’est encore plus vrai quand ceux-ci tentent «l’union nationale» comme cela a été le cas lors de ces élections à Vannes. Les deux candidats soutenus communément par l’UDB, le PB et le Mouvement Bretagne et Progrès, rassemblent respectivement 139 voix et 1,93% et 292 voix et 2,8% sur Vannes Centre et Vannes Ouest.

L’UDB se présentait alliée avec Europe Ecologie dans une trentaine de cantons en Bretagne administrative. Là où ils sont avec Europe Ecologie leurs scores oscillent entre 4% et 18% (à Rosporden). Seuls à Arzano, Pont-Croix, Vertou, Ancenis, Saint-Nazaire Est et Ancenis, les candidats UDB ne réalisent qu’entre 2,49% et 3,42%. En Loire-Atlantique où l’UDB présentait un conseiller municipal anciennement PS à Savenay (3,3%), et à Plouagat où le PS et Europe Ecologie soutenaient la candidature UDB (17%), les déceptions doivent être grandes de ne pouvoir accéder pour la première fois à un second tour de cantonale. Encore une fois la partition administrative de la Bretagne semble clairement jouer sur la stratégie électorale de l’UDB. En Loire-Atlantique la défense publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes empêche toute alliance avec Europe Ecologie Les Verts, et rend caduque le discours sur l’aménagement et le développement global de la Bretagne assumé dans la région administrative par les candidats UDB et EELV.

Le Parti Breton présentait dix candidats sur l’ensemble de la Bretagne. Les scores restent faibles entre 1,3% et 3%, hormis pour Reun L’Hostis à Ploudalmezeau et Jacky Flippot à Blain qui passent tous les deux la barre des 5%. En alliance avec ou soutenus par le Modem et l’Alliance Ecologiste Indépendante ces scores sont difficilement interprétables au delà d’un vote «breton». D’autant que le programme politique du PB diverge selon les endroits, d’une part Gérard Guillemot  porte-parole du PB dénonce en Ille-et-Vilaine la «gabegie» de la majorité PS qui gère le CG comme un «simple guichet social tourné vers l’assistanat», un autre comme Sébastien Girard qui n’a jamais du bosser à l’usine, peste contre les 35 h qui plomberait la productivité de «Peugeot Citroen».( les grévistes de cette usine en lutte contre la hausse des cadences et pou les embauches ont du trouvé intéressant ce discours…) .. et de l’autre des candidats comme Pierre Leroux déclare sur la suppression de la taxe professionnelle que : «le Conseil Général doit continuer à remplir ses missions dont une des plus fondamentales est l’action sociale». De même le Parti Breton se déclare clairement nationaliste et vouloir doter la Bretagne de la même indépendance que n’importe quel Etat d’Europe, lorsque Letoffe candidat à Saint-Malo dit être «réformateur, mais pas indépendantiste». Les écarts sont grands et entre les slogans, «vivre et décider en Bretagne» et «un vrai changement pour un véritable avenir», et dans le programme des candidats PB, pas sûr qu’on nous puissions un jour savoir où se situent réellement le PB dans son action politique.

Quant à Bretagne et Progrès, leurs cinq candidats présentés uniquement dans le Finistère font des scores de 7,2% à Pleyben à 50,6% sur le canton de Gourin. Auto centré autour de la personnalité de Christian Troadec, le «MBP» là où il présentait des candidats, représente surtout une entente plus ou moins notabiliste, dont on a bien du mal à voir le projet politique pour l’instant, il continue au mieux à traduire les velléités plus ou moins nationalistes d’une fraction de la petite bourgeoisie notable bretonne.

Après les élections la lutte continue

Lors des réactions de second tour, les candidates et candidats de BREIZHISTANCE IS et du NPA ont rappelé que leur engagement électoral s’appuyait sur la nécessité des mobilisations populaires sur le terrain tout au long de l’année. La plupart des représentants du NPA et de BREIZHISTANCE IS laissent libre les électrices et électeurs de leurs votes, pour eux le plus important se trouve maintenant dans les solidarités à construire pour mener à bien les luttes en court et à venir.

  • Dès le lundi 28 mars à 13h devant le Parlement de Bretagne à Rennes pour soutenir Christian et Rodolphe, paysans opposés à l’aéroport de NDL, qui seront jugés en appel pour vol de terre et refus de prélèvement ADN.
  • Le samedi 2 avril pour la défense d’un service public de santé .
  • Le samedi 9 avril à Rennes au cotés d’Aita pour défendre la langue bretonne dans la vie publique.
  • Le mercredi 13 avril, au parlement à Rennes pour le délibéré du procès en appel de Jonathan et Josselin.
  • Le samedi 18 juin à Nantes pour la manifestation en faveur de la démocratie en Bretagne et de l’unité territoriale.
  • Les 8 et 9 juillet à notre-Dame-des-Landes pour la grande mobilisation contre l’aéroport.

Les prochaines élections locales seront municipales et territoriales. Ce sera un nouveau mode de scrutin dont nous ignorons presque tout pour des collectivités qui évolueront dans une certaine mesure. Il est possible de penser que le nouveau mode de scrutin et un nouveau fonctionnement institutionnel serait susceptible de pouvoir changer les représentations politiques en Bretagne, elles le seront d’autant plus que  l’intensité des luttes en cours pour plus de démocratie et de justice sociale , dans les combats sur l’énergie et  pour l’environnement, sera forte et  victorieuse !

Breizhistance Indépendance et Socialisme le 25 mars 2010.