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Nous reproduisons ci-dessous l’intervention du collectif 44=Breizh hier soir au conseil municipal de Rennes. Le collectif a interpellé Nathalie Appéré hier lundi 30 juin sur la réforme territoriale et publié depuis un communiqué sur les réponses… et non-réponses apportées.

La rédaction.

@crédit Bretagne-Info
@crédit Bretagne-Info

Le 19 avril dernier, nous étions 10 000 à Nantes, pour réclamer, l’intégration de la Loire-Atlantique dans la Région Bretagne. Nous pensions que le débat ouvert sur la réforme territoriale permettrait enfin de faire aboutir cette revendication portée par des milliers de bretonnes et de bretons depuis des dizaines d’années.

Le 2 juin, le Président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moults rebondissements rocambolesques. Autant de signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode qui a choisi de bâillonner la démocratie populaire et d’ignorer ainsi les aspirations des citoyens.

Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, que l’on n’ose même plus appeler réforme de décentralisation, a comme par le passé, laissé un goût amer de déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces 40 dernières années pour l’unité administrative de la Bretagne.

Dans l’urgence, en seulement 3 semaines, notre collectif, 44=BREIZH, a réussi le tour de force de réunir derrière notre revendication d’un référendum organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements, plus de 30 associations culturelles, un large panel d’élus de l’UMP, de l’UDI, d’EELV, de l’UDB, du parti Breton, de la Gauche Indépendantiste bretonne, du MBP et aussi du PS puisque, par exemple M. JP Le Roch, député du Morbihan était aussi présent aux côtés des 15 000 manifestants samedi dernier. Cette mobilisation sans précédent démontre l’attachement des bretonnes et des bretons à pouvoir choisir leur cadre de vie et leur volonté ferme de pouvoir exprimer leur choix de manière démocratique.

Madame Appéré, alors que vous étiez 1ere adjointe de la ville de Rennes, vous alertiez le conseil municipal en 2009 sur le risque de dilution de la Bretagne dans un Grand Ouest. Le 4 février 2009, ce même conseil municipal votait un vœu prenant en compte, je cite « la réalité historique et culturelle de la Bretagne qui dépasse les limites administratives actuelles. »
Pourtant, vous avez cosigné le 26 mai dernier une tribune éditée dans le journal Ouest-France, où vous prononcez pour la fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire, conduisant de fait au scénario de dilution contre lequel vous mettiez en garde il y 5 ans,et ce, sans demander l’avis ni du conseil municipal ni de la population.
Comment pouvez-vous Mme la Maire justifier ce retournement de situation ?

Vendredi 27 juin, le conseil régional de Bretagne a voté à l’unanimité un vœu en faveur de la réunification de la Bretagne. Parmi les votants, des membres de votre groupe politique au conseil municipal, puisque cumulant les mandats : Eric Berroche (PC), Hind Saoud (PS) et Sylvie Robert (PS). Ces élus s’opposent ainsi à votre position. D’autres groupes politiques ont eux été cohérents en votant un vœu allant dans le sens de la réunification, au Conseil Régional de Bretagne, et en prenant clairement position à Rennes Métropole le jeudi 27 juin. A l’instar de Gaëlle Rougier et Sylviane Rault (EELV), Bruno Chavanat (UDI-UMP) et Loick Le Brun (UMP).
Comment pouvez-vous Mme la Maire, expliquer cette flagrante contradiction au sein de votre majorité?

En mars 2011, Mme la Maire, étaient organisées les élections primaires internes au Parti Socialiste, dont vous êtes membre et dont vous avez été secrétaire nationale en charge de la décentralisation. Un bel exemple de démocratie interne, je vous le concède. Seriez-vous prête à demander l’organisation officielle d’un référendum sur la réunification de la Bretagne au niveau de la ville de Rennes ou pour le moins de mettre à notre disposition l’aide matérielle nécessaire à sa tenue? Puisque la population n’a pas été concertée par le gouvernement sur la réforme territoriale, il nous paraît légitime de consulter la population sur leur cadre politique. Nous nous engageons pour notre part à tout faire pour pour palier à ce déni démocratique, et ainsi prendre les responsabilités qui nous incombent, nous citoyens partisans d’une Bretagne à 5 départements.

Nous souhaitons aussi, Mme la Maire, avoir une réponse de tous les groupes politiques du conseil municipal sur nos légitimes interrogations.

Je souhaiterais d’abord vous indiquer que nous soumettrons un vœu au conseil municipal de St Herblain dans les jours qui viennent pour réaffirmer notre volonté de voir notre pays réunifié.

Le déroulement chaotique du débat sur la réforme territoriale et la non prise en compte de la volonté bretonne pour le retour de la Loire-Atlantique dans la collectivité bretonne doit nous amener à envisager d’autres voies que celles empruntées jusqu’à maintenant.

La principale leçon de ces dernières semaines c’est que jamais personne n’envisage de donner la parole aux premiers concernés. C’est à dire aux bretons, à tous les bretons de Ouessant à Clisson.

S’exprimer collectivement en tant que peuple est un droit universel, c’est le droit à l’autodétermination.

Un célèbre chanteur breton, Youenn Gwernig disait : « Les droits que l’on a ça ne se demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

Puisque l’on ne veut pas nous écouter, faisons comme les catalans qui ont organisé eux-mêmes leur référendum commune par commune sans l’autorisation de Madrid.

Prenons la parole ! Kemeromp ar gaoz ! Et affirmons ensemble commune par commune notre volonté de construire la démocratie bretonne de Ouessant à Clisson.

C’est la feuille de route que la Gauche Indépendantiste propose à tous et toutes.

Luttons ensemble et nous vaincrons ! Stourmomp asambles hag e vimp trec’h !

Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info
Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info

Hier, samedi 28 juin, plus de 15000 personnes ont défilé dans les rues de Nantes sous une pluie battante aux cris de “Réunification, c’est nous qui déciderons”, “Naoned e Breizh!” ou bien encore “Stourmomp betek an trec’h” (luttons jusqu’à la victoire).

crédit @Mevena Guillouzic6Gouret
crédit @Mevena Guillouzic-Gouret

Nous remercions les organisateurs de la manifestation, 44=BZH, et les co-organisateurs Bretagne Réunie, pour le succès de cette manifestation qui en à peine 3 semaines aura réuni plus de monde que le 19 avril dernier. Un véritable tour de force que de réunir autant de monde en un peu plus de deux mois. Un véritable tour de force que de réunir plus de 30 associations culturelles sous ce mot d’ordre et les partis politiques comme l’UDB, le MBP, le Parti Breton, EELV-Bretagne, Breizh Europa mais aussi un large panel d’élus. Lena Louarn, Jean-Michel Le Boulanger vice-président(e)s de la Région Bretagne, les députés Paul Molac (UDB)  F.De Rugy (EELV), J.P Le Roch (PS), T.Benoit (UDI) et M.Le Fur (UMP), les conseillers régionaux UDB et EELV, C.Troadec, conseiller général du Finistère,et multitudes de conseillers municipaux des 5 départements.

Pour la première fois de l’histoire de la lutte pour la réunification, un véritable tournant est en train de s’opérer. Oui le mot d’ordre de cette manifestation était l’organisation d’un référendum à la base. Depuis plus de 40 ans, n’en déplaise à la presse parisienne et aux institutionnalistes de tous bords (politiques ou culturels), jamais cette revendication n’ a été aussi claire. Claire dans les discours d’avant manifestation comme quand Jonathan Guillaume, porte-parole de 44=BZH harangue la foule à la tribune en disant que ” le référendum est l’issue à l’impasse dans laquelle nous sommes, nous organiserons un référendum, quitte à l’organiser eux-mêmes si on ne nous l’accorde pas”. L’élu d’opposition de la Gauche Indépendantiste à St Herblain, Primael Petit, de rappeler le déni de démocratie que représente cette réforme territoriale décidée à la va-vite depuis Paris entre barons locaux PS sans consultation de la population et d’abonder dans le sens de 44=BZH en se référant à l’exemple catalan.

Jonathan Guillaume
Jonathan Guillaume @crédit Bretagne-Info
Primael Petit avant sa prise de parole
Primael Petit après sa prise de parole                 @crédit Bretagne-Info

L’UDB défilant derrière une banderole “Exigeons un référendum”, comme EELV par le biais du discours du député 44 F. De Rugy ne sont pas en reste non plus. Ce débouché à l’impasse institutionnelle par la forme de la votation citoyenne ferait-elle peu à peu son chemin ?

40 ans de manifestations et activités pro-réunification ont permis de résister à la propagande niant le caractère breton du pays nantais mais ne sont pas suffisantes pour faire bouger les lignes. Il faut aller plus loin dans la volonté de la majeure partie du peuple breton, comme le témoigne les innombrables sondages, pour voir notre pays enfin réunifié.

Le PS confisque la démocratie en 2014 alors qu’en 2011 il se targuait à juste titre d’en faire un exemple lors des primaires à la présidentielle. Le PS incapable de tirer les leçons de ses échecs électoraux de mars et mai 2014. Plaçons le gouvernement et ses apparatchiks locaux face à leurs contradictions et prenons nos affaires en main!

Remise des cartes électorales par les manifestants.  @crédit Mevena Guillouzic-Gouret
Remise des cartes électorales par les manifestants.
@crédit Mevena Guillouzic-Gouret

La Gauche Indépendantiste bretonne est prête à travailler aux côtés des forces politiques, culturelles et citoyennes à l’organisation d’un référendum portant sur une Assemblée de Bretagne réunifiée. Une assemblée à compétences législatives et économiques de Brest à Clisson afin de décider en Bretagne de notre modèle de société.

 

@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret
@Crédit Mevena Guillouzic-Gouret

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Le 2 juin dernier, le président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moult rebondissements rocambolesques signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode bâillonnant la démocratie populaire pour privilégier la petite cuisine entre barons locaux socialistes.

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Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laisse une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de notre pays. Les silences de certains ou le radical changement de position d’autres élus témoignent d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisée face au pouvoir central. La responsabilité du PS, de ses barons locaux comme de ses jeunes apparatchiks dirigeants, est bien sûr de taille. On peut citer pêle-mêle, Auxiette l’éternel ennemi de la Bretagne, mais aussi les tenants de la métropolisation comme les maires de Brest, Nantes, St Nazaire et Rennes (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun, Nathalie Appéré) en passant par Emmanuel Couet, le président de Rennes Métropole. Tous défendent la fusion Bretagne-Pays de la Loire et profitent de la réforme territoriale pour tenter d’élargir leurs prérogatives et accomplir ainsi le rêve de nombreux élus, c’est-à-dire prendre le pouvoir dans la hiérarchie des oligarques locaux, oubliant au passage leurs vœux en faveur de la réunification et bien sûr toute notion d’intérêt général. La bataille des barons voit se dessiner une alliance de circonstance entre les défenseurs des conseils généraux et ceux qui souhaitent la prise de pouvoir des grandes villes. En attendant la suite des hostilités dans cette lutte fratricide ils ont trouvé une alliée de poids en la personne de la ministre morlaisienne de la décentralisation, Marylise Lebranchu, qui a été jusqu’à insulter son propre camarade Pierrick Massiot par voie de presse.

Tous ces élus soit disant représentants du peuple ont ainsi complètement confisqué le débat sans jamais donner la parole à la société civile, tombant enfin les masques de leur adhésion à l’aristocratie technocratique. De petits arrangements entre amis voulant préserver leur pré carré, se fichant bien du message de défiance, pourtant très clairement exprimé par leurs électeurs, en mars et mai dernier.

Dans ce contexte de déni de démocratie assumée, force est de constater que les démonstrations populaires et les sollicitations auprès des élus de ces dernières années en faveur de la réunification n’ont pas suffit à convaincre. On peut bien sûr être sincèrement persuadé que la réunification est un dû, une erreur historique à réparer mais on doit aussi se poser la question du chemin à mettre en place pour y parvenir. Pour se faire nous pensons qu’il est temps de redonner la parole aux bretons. Ce débat que le pouvoir central confisque nous devons le rendre à la population. Face au refus des institutions de nous consulter, nous devons nous organiser nous même.

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Comment s’organiser ?

En Europe les exemples ne manquent pas. Les écossais ont un parlement disposant d’une très large autonomie depuis 1999, gagné grace à un référundum . Ils ont voulu aller plus loin en donnant la majorité des suffrages au SNP/PNE d’Alex Salmon lors des élections au parlement écossais de 2011 ont ainsi obtenu des autorités l’organisation d’un référendum portant sur l’indépendance de l’Ecosse qui aura lieu le 18 septembre 2014.

En Catalogne, des référendums sur l’indépendance catalane en 2009-2011 ont été organisés. Il s’agit d’une série de consultations populaires organisées par des associations et non reconnues par Madrid qui se sont tenues dans 168 municipalités de Catalogne sur l’indépendance de la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne. Le premier vote a eu lieu à Arenys de Munt, le 13 septembre 2009. 166 autres municipalités ont voté le 13 décembre. Le vote a prit fin en 2011 avec entre autres la ville de Barcelone. Les électeurs appelés aux urnes étaient les personnes inscrites dans les listes électorales des communes concernées, les habitants de ces communes âgés d’entre 16 et 18 ans et les immigrés non-communautaires vivant dans ces communes. Les bureaux de vote étaient contrôlés par des représentants d’associations locales, des élus municipaux ainsi que des observateurs internationaux. Les résultats du vote du 13 décembre montrent un taux de participation d’environ 30 % des listes électorales, soit environ 200 000 personnes. Le « oui » à l’indépendance est largement majoritaire, dépassant les neuf dixième des votes, le « non » n’obtenant qu’un infime pourcentage. Ces référendums auto-organisés sont sur le point d’aboutir à une consultation institutionnelle qui aura lieu à l’automne 2014. 

Les situations de l’Écosse et de la Catalogne ne sont certes pas celle de la Bretagne. Cependant des exemples existent aussi dans l’État français. Outre les référendums populaires portant sur une collectivité basque autour de Bayonne, le maintien du statut public de la poste ou encore le droit de vote des étrangers, les départements alsaciens ont pu se prononcer sur la réunification de leur Région en 2013 et le conseil général de l’Oise a annoncé lui un vote référendaire sur le rattachement de la Picardie à la Champagne-Ardenne en juin 2014. Le dernier exemple de consultation auto-organisée nous vient du…parti socialiste. En effet les primaires citoyennes peuvent servir de base d’organisation à un référendum sur la réunification sur plusieurs aspects. D’abord juridiquement, le ministère de l’intérieur ayant validé le fait que les partis politiques puissent obtenir une copie des listes électorales. Ensuite sur le plan logistique, les mairies ayant l’obligation de mettre à disposition les locaux et le matériel de manière gracieuse ou payante. Enfin sur le plan démocratique, personne n’ayant contesté le résultat du vote et le déroulement des opérations. Il serait inconcevable que les autorités refusent aux bretons ce qu’ils ont autorisé pour le PS.

Il y a tout juste un an, le 15 juin 2013, nous avions déjà posé les jalons de cette consultation populaire. Dans le cadre de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne », 150 personnes avaient pris part au forum sur ce thème en présence de camarades catalans de la CUP et de l’avocat breton Yann Choucq, observateur international de la consultation catalane.

Alors pour creuser le sillon, sortir de l’ornière et des incantations, prenons nos affaires en main et auto-organisons un référendum pour savoir si oui ou non les bretons veulent une Assemblée de Bretagne dotée de compétences législatives de Brest à Clisson.

 

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

 

 

 

 

En réponse à la réforme territoriale présentée par le gouvernement français, la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) appelle l’ensemble de ses sympathisants et plus largement toute personne favorable à la réunification de la Bretagne à se joindre, à l’appel de 44=BZH, à la manifestation du 28 juin prochain à Nantes à 14h devant la préfecture de Loire-Atlantique.

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En préalable de la manifestation (site officiel), rendons nos cartes électorales en signe de protestation, comme le demande le collectif 44=BZH.

Le 2 juin dernier, le président de la République française, François Hollande a présenté la réforme territoriale après moult rebondissements rocambolesques signes d’une précipitation et d’une évidente approximation d’une méthode bâillonnant la démocratie populaire pour privilégier la petite cuisine entre barons locaux socialistes.

Après avoir suscité de l’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laisse une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de notre pays. Les silences de certains ou le radical changement de position d’autres élus témoignent d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisée face au pouvoir central. La responsabilité du PS, de ses barons locaux comme de ses jeunes apparatchiks dirigeants, est bien sûr de taille. Ainsi l’éternel adversaire de la Bretagne, Jacques Auxiette mais également les maires de Brest, Nantes, St Nazaire et Rennes (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun, Nathalie Appéré) en passant par Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole se sont prononcés à l’unisson pour la fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire en cosignant un texte le 26 mai dernier. Philippe Grovaslet, président du Conseil Général de Loire-Atlantique, est aussi sur la même ligne. Les mentions spéciales du retournage de veston reviennent malgré tout à François Cuillandre dont le conseil municipal avait émis un vœu pour la réunification le 25 juin 2009, et à Nathalie Appéré, 1ere adjointe de l’équipe municipale ayant le 4 février 2009 voté un vœu prenant en compte « la réalité historique et culturelle de la Bretagne qui dépasse les limites administratives actuelles. »

La ministre en charge de la décentralisation, Marylise Lebranchu, qui fin 2011 alors qu’elle était députée dans l’opposition présentait un amendement pour la réunification avec d’autres parlementaires, a été la première à renier ses engagements vis-à-vis de la Bretagne. En décembre 2013, au nom du gouvernement, elle a ainsi émit un avis défavorable à l’amendement De Rugy-Le Fur, trahissant ainsi ses électeurs et ses prises de positions sans cesse renouvelées pendant la primaire socialiste et les campagnes présidentielles et législatives.

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian n’est pas en reste non plus. Lui qui misait sur la possibilité pour la Loire-Atlantique de rejoindre la Bretagne par un droit d’option offert aux départements leur permettant de changer de région en est pour ses frais. Valls tout comme Vallini, secrétaire d’Etat en charge de la réforme territoriale ont très vite écarté cette hypothèse.

Tous ces élus soit disant représentants du peuple ont ainsi complètement confisqué le débat sans jamais donner la parole à la société civile, tombant enfin les masques de leur adhésion à l’oligarchie technocratique. De petits arrangements entre amis voulant préserver leur pré carré, se fichant bien du message de défiance, pourtant très clairement exprimé par leurs électeurs, en mars et mai dernier.

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De petits arrangements entre amis craignant qu’une Bretagne à 5 départements ne créé une faille dans la France une et indivisible ? « Une réunification qui ouvrirait la boîte de pandore des revendications identitaires » comme l’a dit l’historien et démographe Hervé le Bras, proche de Jacques Auxiette, exprimant ainsi tout au haut ce que nombres de jacobins indécrottables pensent tout bas.

Dans cette belle unanimité des Grands élus du PS et de l’UMP le président du Conseil Régional de Bretagne, Monsieur Massiot qui réclame dans sa lettre à la Bretagne, comme la Gauche Indépendantiste depuis des années, une Assemblée de Bretagne, doit se sentir bien seul au PS breton.

La responsabilité de cet échec repose aussi sur les organisations politiques qui ont donné des gages à ce gouvernement en leur accordant une certaine confiance quant à la perspective de cette réforme. Nous sommes passés d’une manifestation réclamant une Assemblée de Bretagne à 5 départements avec 10 000 personnes à Nantes le 19 avril, à des élus se rabattant la veille de l’annonce de cette réforme, sur le statu-quo institutionnel en Bretagne (comme le fait aujourd’hui Jean-Jacques Urvoas).

Cette réforme qui aurait du favoriser la démocratie locale, permettre une organisation territoriale cohérente et enfin respectueuse de la volonté majoritaire exprimée par les bretons en faveur de la réunification, est sacrifiée. Pire, les chantres du libéralisme économique la détourne sans vergogne de cet objectif pour en faire un instrument au service de leur propagande idéologique de réduction des dépenses publiques et de moins-disant social.

Le secrétaire d’État à la réforme territoriale Vallini justifie ainsi sa « réforme » uniquement à l’aulne des pseudos économies qu’elle permettrait : « Le budget des collectivités locales représente au total 250 milliards d’euros. Les meilleurs spécialistes pensent qu’en tablant sur des économies d’échelle et des suppressions de doublons qui pourraient à terme représenter de 5 % à 10 % on arrive à un gain annuel de 12 à 25 milliards d’euros à moyen terme. Ce qui est beaucoup. Sans parler des gains de temps et d’efficacité qui sont difficilement quantifiables mais sans doute très importants ».

Pourtant même si on se place de ce point de vue de telles affirmations ne résistent pas à la réalité des chiffres. En 2012, la totalité des dépenses des régions représentait 28 milliards d’euros, soit… 12% de l’ensemble des collectivités locales. Sur ces 28 milliards, 17 sont des dépenses de fonctionnement. Dans les dépenses de fonctionnement 11 milliards sont des dépenses d’intervention (enseignement, formation professionnelle, transport régional).
Dans ces conditions, prétendre économiser 12 à 25 milliards n’est qu’une imposture.

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Le conseil général de l’Oise a décidé de consulter par référendum ses habitants sur le projet de rattachement de la Picardie à la Champagne-Ardenne, dans le cadre de la réforme territoriale, a-t-on appris ce vendredi 13 juin. Comment ce qui est possible dans l’Oise ne l’est pas en Loire-Atlantique ?

Alors oui il y a urgence à mettre en place les conditions pour un référendum d’autodétermination organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements.

Le 28 juin, montrons notre détermination pour créer le rapport de force indispensable à la réunification de la Bretagne !
Le 28 juin, montrons notre détermination dans la rue afin d’organiser un référendum pour une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements !

Seule la lutte paie, luttons jusqu’à la victoire !

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à participer aux rassemblements organisés par 44=Breizh et Bretagne Réunie en faveur de l’unité territoriale qui auront le mardi 3 Juin à :
Nantes : Rassemblement devant la préfecture entre 17h et 20h.
– Rennes : Rassemblement à partir de 17h00 devant la préfecture 3 rue Martenot
– Quimper :Rassemblement devant la préfecture à partir de 17h30
– Brest : Rassemblement devant la mairie à partir de 17h
– St-Brieuc : Rassemblement devant la préfecture à partir de 17h
– Vannes : Rassemblement devant la préfecture place Général de Gaulle à partir de 17h
Affiche 44=BZH
Affiche 44=BZH
Après avoir suscité beaucoup d’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laissera une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de leur pays. Les silences ou le radical changement de position d’élus sont les témoins d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisée face au pouvoir central. La responsabilité de cet échec repose aussi sur celles et ceux qui ont donné des gages à ce gouvernement en leur accordant une certaine confiance quant à la perspective de cette réforme. Les maires des métropoles bretonnes se sont aussi appropriés le débat sans jamais donner la parole à la société civile.
Nous sommes passés d’une manifestation réclamant une Assemblée de Bretagne à 5 départements avec 10 000 personnes à Nantes le 19 avril, à des élus se rabattant la veille de l’annonce de cette réforme, sur le statu-quo institutionnel en Bretagne (comme le fait aujourd’hui J.-J. Urvoas).
Comme le défendait la Gauche Indépendantiste au sein de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne », il y a urgence à mettre en place les conditions pour un référendum d’autodétermination organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements.
Non à la partition, Non au grand Ouest, Bretagne unie, libre et solidaire !
La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Reforme territoriale : Maintenant, la seule solution c’est un referendum d’autodétermination

Malgré les espoirs et les attentes qui ont pu se cristalliser autour du gouvernement quant à une réforme territoriale allant dans le sens de l’unité administrative de la Bretagne, il semble, selon certaines sources, qu’il n’en sera rien. Cela nous paraissait claire depuis le départ.

Face à la mobilisation des moyens institutionnels du président de la région pays de la Loire pour s’opposer au processus d’unification de la Bretagne, le président Hollande annoncerait prochainement une fusion des régions Pays de la Loire et Centre et un statu quo pour la Bretagne à 4 départements. Pour s’opposer à cette perspective plusieurs représentants de métropoles bretonnes ont ces derniers jours fait savoir leur préférence pour une fusion Bretagne-Pays de la Loire, à laquelle s’opposerait notamment Jean-Yves Le Drian. Solution inacceptable en région Bretagne, avec un risque de disparition administrative pur et simple de la Bretagne.

A aucun moment les pouvoirs locaux, comme le gouvernement, n ‘auront permis que s’ouvre un réel débat démocratique sur cette question, en dépit des mobilisations populaires comme la manifestation du 19 avril à Nantes et ses 10 000 personnes pour une Assemblée de Bretagne fusionnant la région et les départements bretons (Loire-Atlantique incluse).

Devant cette situation, le constat est clair, on ne peut rien attendre du gouvernement quant à la réunification et à l’évolution institutionnelle de la Bretagne. Les mobilisations sociales de l’automne en Bretagne n’y auront malheureusement rien changer.

Maintenant, c’est aux responsables et élus de Bretagne et des collectivités engagées en faveur de la Réunification de prendre leur responsabilité. La Région Bretagne, le Conseil Général de Loire-Atlantique, les communes de Bretagne, doivent s’engager dans un processus référendaire et citoyen sur la réunification de la Bretagne , comme nous le disons depuis longtemps et comme cela s’est fait en Catalogne , sans attendre une permission du gouvernement qui n’arrivera jamais.

Il n’y aucune confiance à avoir dans ce gouvernement français, la Gauche Indépendantiste se tient à la disposition de toutes celles et ceux qui voudront s’engager dans ce processus de votation qui ne symbolisera que trop bien la capacité d’auto-organisation du peuple breton et sa volonté à prendre part à son évolution institutionnelle

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Les candidates et candidats de Loire-Atlantique faisant parti de la liste présente aux élections européennes «Pour une Europe des travailleurs-ses et des peuples» soutenue par le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) et par la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance)  appellent au rassemblement organisé le Mardi 13 mai entre 12h et 14h par 44=BREIZH et Bretagne Réunie.

Les candidat-e-s :

– 2e Sandra CORMIER  (42 ans, professeure, Nantes/Naoned)
– 11e Enguerrand DELANOUS (23 ans, militant anti-aéroport incarcéré, Carquefou/Kerc’hfaou)
– 14e Annie CAILLAUD (57 ans, enseignantes syndicaliste retraitée, St-Herblain/St-Ervlan)
– 17e Marc BONNEFIS (62 ans, syndicaliste attaché d’administration centrale, Rezé/Reudied)

[Communiqué 44=Breizh]
UN BARBECUE POUR LA REUNIFICATION

Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du prochain débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire maintes fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitantes et habitants. Nous rappelons que plusieurs élu-e-s du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcé-e-s en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent respecter leurs engagements et les électeurs !

Breizhistance appelle au rassemblement organisé le Mardi 13 Mai entre 12h et 14h par 44=Breizh devant le palais de régions des Pays de la Loire. La prochaine réforme gouvernementale ne peut faire l’impasse sur la question de l’unité de la Bretagne. Face aux positions de repli du président du conseil régional, Jacques Auxiette, le plus grand nombre doit être présent pour défendre une Assemblée dotée de pouvoirs législatifs pour la Bretagne Réunifiée.

BARBECUE pour la Réunification !
Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire mainte fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» par des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitants. Nous rappelons que plusieurs élus du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcés en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent
respecter leurs engagements et les électeurs !

Alors que la décentralisation et le découpage territorial se profilent, Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à une manifestation pour la réunification, à Nantes le samedi 19 avril.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) a appelé à se joindre en masse à la manifestation par le présent communiqué. Lors de la manifestation «Bretagne en résistance» en faveur de la réunification, le 18 juin 2011 à Nantes, la Gauche Indépendantiste Bretonne avait contribué à faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques du peuple breton.

Manifestation" Résistance en Bretagne". Nantes.2011
Manifestation “Bretagne en Résistance” à Nantes en 2011.

Nous invitons les organisations s’étant retrouvé autour de cet appel pour une Bretagne unie, rebelle et solidaire, autour de l’appel démocratie et réunification pour la Bretagne le 15 décembre 2012 à Morlaix, à se retrouver à Nantes samedi 19 avril à 14h 30, place Bretagne près du magasin Go Sport.

Affiche 44=BZH
Affiche 44=BZH

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).