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10 ans après l’assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Shaylemez en plein Paris par un agent des services turcs, le mouvement de libération du Kurdistan est de nouveau frappé par un attentat. Un individu fasciste français a assassiné le 23 décembre trois militants kurdes, et en a blessé trois autres, déclenchant l’émoi et la colère de la communauté kurde, et plus généralement des progressistes et des révolutionnaires d’Europe et du monde.

Arrêtons les circonvolutions, au travers de l’acte perpétré par un individu gavé aux discours d’extrême-droite et s’étant rendu coupable il y a un an d’une attaque sur un camp de migrants, c’est la gauche kurde qui était visée. Avec ou sans l’aide des services Turcs le résultat est le même, il sert leurs intérêts. C’est un acte de terreur typiquement d’extrême-droite, à l’instar de ceux de l’OAS des années 1960 ou du GAL des années 1980.

En Bretagne, deux mobilisations ont eu lieu le lundi 26 décembre à Lorient et à Rennes pour rendre hommage aux trois militants kurdes tombés en martyrs vendredi à Paris.

 

 

Plusieurs centaines de manifestants kurdes et internationalistes ce soir à #Lorient en hommage aux 3 militants #Kurdes assassinés à #Paris10 Sehid Namirin !✌Biji #Kurdistan ! @reseauserhildan @Le_CDKF @war_sav @AmKurBret pic.twitter.com/xoOZKg8LST

La manifestation lorientaise a rassemblé plusieurs centaines de personnes tandis qu’à Rennes ont défilé un millier de personnes sous les mots d’ordres de justice et vérité pour les militants kurdes assassinés. Les militants de la Gauche Indépendantiste étaient bien évidemment présents à ces mobilisations. A Rennes notre camarade Anton Burel a rappelé notre solidarité au mouvement de libération du Kurdistan. 

« La gauche indépendantiste bretonne War-Sav tiens ici à rendre hommage aux 3 militants et militantes kurdes assassinés à Paris Emine Kara, Mîran Perwer et Abdurahman Kizil. 10 ans après l’assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Shaylemez resté impuni, les fascistes assassinent à nouveau dans les rues de la capitale française. Face à ces attaques, nous devons nous mobiliser pour que ces actes soient jugés pour ce qu’ils sont : des attentats terroristes. L’État français doit lever le voile et notamment le secret défense pour que toute la lumière soit faite, notamment sur les commanditaires de ces assassinats : les services secrets turcs. L’État français laisse les fascistes assassiner impunément les militants du mouvement de libération du Kurdistan, cette impunité doit cesser immédiatement. 

Bezomp niverus d’ar seizh a viz Genver e Pariz evit ma vo justis ha gwirionez evit hor c’hamaladed merzher. Soyons nombreux et nombreuses à Paris le 7 janvier pour exiger justice et vérité pour nos camarades martyrs. Sehid namirin !

Stourmomp asambles evit ma vo trec’h stourmerien ha stourmerezed ar PKK hag evit ma vo Kurdistan dieub unvan ha sokialour ! »

Si lors des prises de paroles à la fin de la manifestation de Lorient, notre camarade Fabris Cadou a lui assuré nos camarades kurdes de la solidarité internationaliste et révolutionnaire de la gauche indépendantiste, nous avons rappelé le droit des peuples à disposer d’eux-même, la revendication partagée que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes, notre soutien aux combattants des YPG-YPJ avant de conclure en rendant hommage à notre camarade Kendal Breizh assassiné par l’armée turque en février 2018 à Afrin lors de la bataille contre l’Etat Islamique.

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Comme l’ont affirmé nos camarades kurdes lors des prises de paroles à Rennes et Lorient, nous ne croyons pas un instant à la thèse qui accrédite un acte perpétré par un individu isolé. Le lieu choisi ne doit rien au hasard, c’est au centre culturel kurde de Paris qu’allait se tenir une réunion de préparation sur la commémoration du 10e anniversaire des attentats de Paris. Le choix des cibles ne doit rien au hasard lui non plus. Emine Kara était la responsable du Mouvement des femmes kurdes en France et est intervenue lors d’une réunion à Rennes il y a peu, Abdurahman Kizil était réfugié depuis le Kurdistan du Nord et  Mîran Perwer, un chanteur bien connu dans la communauté originaire de Muş-Varto au Bakur (Kurdistan du Nord), s’était produit en concert le 17 décembre à Saint Aubin du Cormier en Bretagne pour l’anniversaire du PKK il y quelques jours.. 

La mobilisation continuera en Bretagne, nous vous tiendrons informer des dates de manifestation à venir. Nous appelons d’ores et déjà nos militant.e.s, nos sympathisant.e.s et l’ensemble des progressistes et révolutionnaires de Bretagne à se rendre le 7 janvier à Paris pour exiger justice et vérité pour les kurdes assassinés dans la capitale française et à participer aux activités de solidarité avec le peuple Kurde qui pourraient émerger en Bretagne .  

 

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Prés de 80 personnes se sont rassemblés devant la prison des femmes à l’appel de la Gauche Indépendantiste Bretonne (War-Sav) rejoint par d’autres sensibilités politiques et syndicales. Qu’elles soient ici remerciées.

Outre la déclaration de la Gauche Indépendantiste que vous pourrez lire ci après , le NPA et les Jeunes Révolutionnaires ont pris la parole pour fustiger la répression française en Corse, l’impérialisme, le caractère colonial de l’état français et recadrer cette action unitaire en complément d’autres engagements notamment contre les réductions de libertés et les attaques contre les médias militants comme Nantes Révoltée ou le “Collectif Palestine Vaincra“.

Il s’agissait aussi d’attirer l’attention sur le fait qu’a Rennes , une prisonnière politique Basque-Itziar Moreno- est incarcérée loin de son pays elle aussi comme les prisonniers politiques Corses. De ce point vue l’action est un succès au regard des nombreux articles de presse la mentionnant dans les compte-rendus. 

 

Nous avons défilés ensemble en scandant des slogans anti-impérialistes, internationalistes et indépendantistes tout autour de la prison.

La mobilisation en Corse ne faiblit pas pour le respect des droits de prisonniers politiques et affirmer les droits nationaux du peuple corse, ne témoigne la marée humaine présente ce jour à Bastia. Construisons la solidarité.

Des militants Indépendantistes de Gauche.

 

 

Déclaration de la Gauche Indépendantiste devant la prison des femmes de  Rennes le 13 mars.

Merci à tous ceux et toutes celles qui ont répondus à l’appel pour se rassembler ce jour devant la prison des femmes de Rennes.

Nous sommes ici pour affirmer notre solidarité avec le peuple corse en lutte pour le respect des droits de ses prisonniers politiques et affirmer notre solidarité avec les proches et amis d’Yvan Colonna sauvagement agressé par un djihadiste.

Derrière nous se tient la direction régionale des affaires pénitentiaires nous en profitons pour nous réjouir de la levée du statut de Détenu Particulièrement Surveillé de Alain Ferrandi et Pierre Alessandri. Mais cette petite concession a été obtenue alors qu’Yvan Colonna est dans un état critique et uniquement grâce à la lutte de la jeunesse corse , de larges secteurs du peuple corse et des travailleurs syndiqués au STC qui ont empêché le débarquement de forces répressives françaises supplémentaires.

Nous saluons leurs combativité et nous affirmons partager avec eux l’exigence d’un transfert extrêmement rapide des prisonniers politiques corses sur l’Ile et ce afin d’envisager leurs libération dans les meilleurs délais dans le cadre d’un règlement politique du rapport conflictuel existant entre l’état français et le peuple corse dont le droit à l’autodétermination est nié.

La solidarité n’a de valeur que si elle est partagée à toux ceux et celles qui la mérite. Derrière les murs qui sont à quelques mètres de nous est détenue Itziar Moreno , militante féministe, socialiste et indépendantiste basque . Elle aussi est détenue comme 21 autres basques dans une prison française loin de sa famille et de son pays au mépris du droit européen et de la volonté de la majorité sociale du Pays Basque. Elle se trouve à 795 km de sa commune. Nous affirmons donc aussi notre pleine et entière solidarité politique avec elles et ses camarades et nous revendiquons son rapprochement prélude à une remise en liberté.

 

En tant qu’indépendantistes bretons nous remercions ceux et celles qui en Corse ont occupés la rue et rappeler ainsi que la France est un état pluri-national. Tous les peuples qui vivent sous sa domination en Corse ,au Pays Basque, en Bretagne ou ailleurs ont le droit de choisir leurs destins. C’est la négation de ce droit qui a amené des Corses, des Basques et des Bretons à se mettre en porte à faux avec la légalité.

La solidarité n’a de valeur que si elle est partagée à toux ceux et celles qui la mérite. Pour finir nous saluons Georges Ibrahim Abdallah militant communiste libanais incarcéré depuis 1984 en France pour son combat pour la Palestine, nous voulons aussi avoir un mot de solidarité avec Libre Flo incarcéré depuis de longs mois à Bois D’arcy pour une de ces ténébreuses affaires souvent synonyme de fiasco judiciaire dont la justice antiterroriste à le secret. Il est en grève de la faim contre son maintien à l’isolement. Ce militant libertaire a combattu DAESH et la Turquie comme notre camarade Kendal Breizh, Olivier Le Clainche lui mort au combat, et aux cotés de Résistance Kurde. C’est précisément l’idéologie de DAESH qui animait l’agresseur d’Yvan Colonna.

Liberté pour les prisonniers politiques !

Bevet Korsika ha Breizh Dizalc’h ! Vive la Corse et la Bretagne indépendantes !

 

Anzav a ra dizalc’hourien ha dizalc’hourezed a-gleiz bezañ bet souezhet war an tu-mat gant ar vot e parlamant Pariz diwar-benn ar yezhoù a reer « Rannvro » anezho.

En ostant d’ an hentoù proseziñ evit kas dirak ar c’huzul bonreizhel al lezenn nevez gant kevredigezhioù gouestlet da zifenn al likelezh en ur mod strizh e fell deomp ezteurel ar pezh a heul :

Dont a ra ar vot mañ da suraat an deskadurezh dre soubidigezh ha digeriñ a ra hentoù nevez en deskadurezh publik.

Da gentañ ez eo trec’h an dud bet oberiant da adperc’hennañ hor yezh hag o c’henseurted er broioù all n’o doa ket gortozet a lezenn-mañ evit mont war hent an oberoù pleustrek da dreuzkas ar yezh.

Fellout a ra deomp e rofe diouzhtu maered Breizh a zo dleet en ober an treziad skol d’ar skolioù Diwan kenkaz n’o defe ket graet kement-se c’hoazh hep gortoz dekred arverañ al lezenn

Karout a rafemp e chomfe an holl war evezh evit ma vo lakaet e pleustr perzhioù al lezenn nevez e Liger-Atlantel ivez, kar el lodenn se deus hor bro servijoù an deskadurezh-stad a vez aliez a feiz fall a-benn lakaat e pleustr ar polikerezhioù publik gouestlet d’ar brezhoneg.

Ouzhpenn d’ar c’helenn al lezenn a ro gwirioù evit ar panellerezh er strollegezhioù foran ha war an hentoù koulz ha d’an arouezennoù diakritek.

D’ar stad eo da lakaat e pleustr al lezenn nevez er servij publik a zeskadurezh. A-benn reiñ ur ster d’an arakadennoù e vo ret stummañ ar gelennerien ha digeriñ muioc’h a bostoù er c’honkourioù. Kenkaz ne vefe ket graet kement all e vefe reizh deomp lakaat ar stad dirak he c’hirriegezhioù da heul al lezenn votet gant he dilennidi.

Padal ma na vestroniomp ket amañ e Breizh ar binviji ensavadurel evit mont war an hent mat e vo start lakaat e pleustr ar pezh zo bet gounezet.

Hep barregezh lec’hel nevez, evel hini ar c’helenn hag ur youl bolitikel splann gant ar c’humunioù, an departamantoù, an tolpad-kerioù, ar Rannvro n’ez aimp ket gwall bell.

Evit treuzkas ur yezh ha lakaat anezhi da vevañ hon eus ezhomm doareoù ambrougiñ war dachenn an dudi, an obererezhioù sevenadurel, ar sportoù, ar mediaoù, ar stummadur, ar vuhez ekonomikel hag a zo war dachenn barregezhioù lec’hel termenet gant an Emglev Stad-Rannvro evit yezhoù Breizh hag o implij er vuhez foran.

Ezhomm hon eus un emsav pobl ledan evit lakaat ar Rannvro da c‘houlenn groñs digant ar gouarnamant kreiz un emglev youlek evit mont da vat war hent ofisialisadur hor yezh vroadel.

War-Sav.

 

Les récents vœux en mairie de Nantes et Rennes mettent en relief la persistance de la revendication du retour de la Loire-Atlantique dans une collectivité “Bretagne”. Ces initiatives ont le mérite d’animer cette pré-campagne des élections Régionales et Départementales, et ce n’est pas rien. Tant pour l’instant les listes prétendant faire candidature en Juin (sauf changement de calendrier) se gardent bien de s’avancer sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne. De ce point de vue, ce sont des initiatives à valoriser car elles placent ce débat dans un cadre civique et pas romantique et historique. Mais elles sont aussi à critiquer pour enrichir ce débat citoyen spécifiquement breton. 

L’initiative revient à l’association “À la Bretonne” et au “Breizh Civic Lab”, et avait été annoncée le 11 octobre dernier suite à un colloque rassemblant beaucoup d’élus de tous bords. Un nombre conséquent d’entre eux s’étaient engagés à œuvrer pour demander à l’état central et à son président la mise en place d’un référendum sur le rattachement de la “Loire-Atlantique” à la Bretagne.

J’avais pour ma part refusé de signer cette supplique au président de république Française car cela représente un danger tactique. Si je me réjouis de voir l’idée du droit de décider en Bretagne progresser, je me refuse à le saucissonner entre “Région Bretagne” et habitants du département de “Loire-Atlantique” : c’est tous ensemble que nous devons être consultés, en tant que sujet politique collectif, dans un seul agrégat.

  1. Je pense que faire croire qu’une telle démarche auprès de cette présidence si hautaine, méprisante et si honnie peut aboutir relève d’un certain irréalisme. Cela légitime dans une prétendue posture d’écoute un président qui a violemment réprimé les Gilets Jaunes, magnifiquement méprisé les manifestations contre la réforme des retraites et qui s’entoure d’un aréopage de personnages dont la proximité avec la fange de l’extreme-droite n’est plus à démontrer (Benalla, Darmanin…). Est-ce bien sérieux que de parler de démocratie, au nom du peuple, et de réclamer un référendum décisionnel à un pouvoir autoritaire lointain et brutal, depuis le confort de conseils municipaux réunis à huis-clos — crise sanitaire oblige — où l’on a été élus avec à peine 40 % de participation ? Est cela le débat populaire dont nous avons besoin ?

  2. Cela va à l’encontre de la tradition d’auto-organisation qui prévaut en Bretagne. Laisser le soin au pouvoir central de délimiter le périmètre et la question d’un tel référendum, que ses promoteurs veulent décisionnel, est du pur suicide politique pour les partisans d’une Bretagne unie dotée de compétences nouvelles. 

  3. Cela déresponsabilise ceux et celles qui  dirigeront la Région Bretagne, car toute l’initiative politique est laissée à Paris. Loig Chesnais-Girard peut continuer à poser des plaques Breizh 5/5 dans le hall du Conseil Régional de Bretagne en arguant qu’il ne peut faire plus tant que le président de la République n’a pas daigné répondre aux voeux… Cela l’exonère de toute initiative politique visant à auto-organiser une consultation sur l’ensemble de la Bretagne et sur son évolution globale vers plus de pouvoir politique breton. Christophe Prugne, le président d’ À la Bretonne peut faire un bon jeu de mots en disant que Loig Chesnais-Girard est à coté de la plaque, mais la pression qui est mise sur lui est bien négligeable… Et en annonçant que la perspective est 2026 pour le référendum, on comprend tout de suite que l’on parle du futur quinquennat et pas du futur mandat Régional.

  4. Les vœux en marie de Nantes et Rennes ont ceci de positifs qu’ils montrent que la question de la consultation sur le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne bouscule tous les camps politiques. Le PS vote pour à Nantes mais s’abstient à Rennes, la droite s’abstient à Nantes et vote pour à Rennes. Le plus cocasse est la posture d’EELV avec qui Florian Le Teuff (initiateur d’A la Bretonne) est associé, puisqu’il a été élu sur la liste “Verte” au conseil municipal de Nantes. Ces derniers votent positivement pour une consultation aux Conseils Municipaux de Rennes et Nantes mais leurs tête de liste en Région “Pays de la Loire”, habitant en Loire-Atlantique, pond aussitôt un hallucinant communiqué pour réclamer plus de coopération entre la Région Bretagne et les Pays de la Loire et s’opposer ainsi à toute idée de réunification de la Bretagne. Un caillou (et pas un petit) dans les chaussures de la liste EELV-UDB en Région Bretagne… qui vont devoir nous expliquer comment ils vont faire pour faire pression sur le PS avec qui ils piaffent d’impatience de gérer la Région Bretagne, alors qu’ils n’ont pas réussi à convaincre dans leur propre camp…

     

Pour conclure provisoirement, je me permet de publier ici la question que j’avais posé à Nantes le 11 octobre, certes un peu longue, mais qui redéfinie la différence entre consultation et référendum, et sur la nécessité de remettre la conquête de nouvelles compétences pour la Région Bretagne ” (sanitaires… par exemple…) au calendrier politique… pour donner envie à d’autres d’y venir…

C’est ce que le sondage DIBAB et Breizh Civic Lab avait démontré.

On peut espérer que ces modestes réflexions permettront d’alimenter les projets de ceux et celles qui auraient des velléités à construire une alternative démocratique pour les futures élections régionales, assumant sans complexe aucun la perspective d’une Bretagne, unie, co-construite, solidaire, et dotée de compétences législatives et fiscales.

Gael Roblin (militant Indépendantiste de Gauche et accessoirement conseiller municipal à Guingamp) 

 

Merci infiniment aux initiateurs de cette journée qui contribue à dépoussiérer cette revendication de l’unité territoriale de la Bretagne, et à repolitiser, au sens noble du terme, cette problématique trop souvent limitée à des aspects culturels et pseudo-identitaires. Votre initiative qui soutient l’idée d’une participation citoyenne, d’une implication du peuple dans la délimitation du territoire breton et des compétences de la Bretagne est enthousiasmante.

Vous souhaitez fixer une feuille de route pour la réunification. Puisque l’on parle de « Transformer nos institutions et mieux coopérer pour répondre aux grands défis », je pense qu’il faut lister toutes les étapes, et pas seulement se concentrer sur 2026 et adresser des suppliques au pouvoir central pour qu’il organise un hypothétique référendum.

Certes la Région n’a pas compétence à organiser un référendum, mais rien n’empeche légalement une association de consulter les citoyens des 5 départements. Car le décret FILLON permet aux partis politiques d’organiser des primaires pour désigner leurs candidats en mettant à disposition urnes, lieux de vote, et listes électorales. C’est par ce biais que l’association DIBAB a organisé des votations sur le thème de l’unité de la Bretagne et de son l’évolution institutionelle.

La présidente ou le président de la Région Bretagne aura bien plus de légitimité — une fois consultée la population par ce biais — pour négocier avec le pouvoir central l’organisation d’un référendum en bonne et due forme.

L’organisation d’une consultation citoyenne par le riche tissu associatif breton, financée de façon participative par son biais permettra de surcroit de réunifier la Bretagne dans les faits.

Car limiter l’exercice du droit de décider à la seule Loire-Atlantique, le saucisonner en votant les uns après les autres, est pour le moins étrange… Étant donné que nous supposons, en tant que partisans de l’unité de la Bretagne, que la préférence de l’agrégat (de l’électorat breton dans son ensemble) se porte vers l’unité bretonne, il est pour le moins suprenant de considérer comme un acte démocratique répondant aux attentes du peuple breton de mettre un place une consultation qui exclut précisément cette option, celle de voter tous ensemble en tant que bretons.

C’est étrange intellectuellement de présuposser que la Bretagne est un espace civique cohérent pour impulser des politiques publiques aux bénéfices du plus nombre et de rediviser la Bretagne en consultant ses habitants les uns aprés les autres et pas tous en même temps.

C’est également étrange de présupposer que les bretons, de Brest à Clisson, ont un désir de Bretagne visant à maitriser de nouvelles compétences, en excluant de les interroger ensemble sur ces nouvelles compétences en même temps que l’on les interroge sur les limites de la Bretagne.

Pour mémoire, le sondage commanditée par DIBAB et Breizh Civic Lab l’an dernier indiquait que c’étaient les habitants de Loire-Atlantique qui étaient le plus favorables à la prise de compétences d’état par la Région Bretagne, et ce à la hauteur de 68 %.

L’ensemble des bretonnes et bretons répondaient favorablement à la hauteur de 61 % à la question : “Êtes-vous favorables à la mise en place d’un référendum sur les compéntences que devraient maitriser la Région Bretagne ?”

C’est bien une montée des compétences de la Région Bretagne qui favorisera le retour de la Loire-Atlantique dans la même collectivité territoriale. Ces questions ne sont pas disscociables.

II y a beaucoup d’élus ici, mais attention à l’entre-soi : il faut nous interroger en permanence sur notre représentativité, notre légitimité en tant qu’élu à parler aux noms des citoyens. À quelle taux de participation avons nous été élus ? A quel taux de participation seront élus les conseillers régionaux et départementaux ? Sans doute pas à 86 % comme lors du référendum de dimanche dernier en Kanaky ? Sommes-nous vraiment représentatifs de la population bretonne ? Combien d’élus de petites communes ? Combien d’ouvriers ? De paysans ? Combien de femmes ? Combien de moins de 50 ans ? Combien de bretons issus de l’immigration ? Des quartiers populaires ?

C’est la Bretagne dans toute sa diversité qui doit s’approprier le débat sur les limites et compétences de notre pays. Pour conférer à notre exécutif régional un vrai légitimité avant de discuter avec le pouvoir parisien de la mise en place d’un référendum en bonne et due forme.

Je crois que les organisateurs de la journée veulent mettre à l’agenda politique ces thèmes à la veille de régionales et départementales.

Qui parmi les participants à cette table ronde — et qui a des vélléités pour présider la Région Bretagne ou du département de Loire-Atlantique — s’engage à impulser et soutenir, accompagner cette consultation citoyenne précédent un éventuel référendum ?

Car le droit de grève s’acquiert en faisant grève, le droit de manifester en manifestant, le droit de vote en votant. C’est un catalan qui l’a rappelé à la barre d’un tribunal récemment pour avoir pris part à la mise en place d’une consultation pour le droit de décider.

Saioa Sanchez Iturregi est une militante indépendantiste révolutionnaire basque incarcérée à Nantes. Elle purge depuis 2013 une peine de 28 ans de prison pour l’exécution de deux gardes civil espagnols par ETA, elle doit faire face à d’autres procédures judiciaires dans l’état espagnol pour ses activités dans la clandestinité. 

Elle est incarcérée à la prison pour femmes de Rennes comme d’autres femmes basques car c’est une des deux seules prisons pour femmes qui accueillent les longues peines. Si elle a été transférée à Nantes c’est pour accoucher, cet établissement étant plus adapté.

Son enfant est né en septembre. Le 30 novembre dernier elle devait être transférée pour un examen gynécologique. L’escorte lui a signifié qu’elle ne pouvait faire ce transfert en compagnie de son enfant, puis lui a dit, après un premier refus de sa part, que ce transfert pouvait se faire en  compagnie de son enfant si elle acceptait d’être entravée aux jambes reliées à la taille par une chaine. Saoia a refusé cette humiliation, l’examen gynécologique n’a pu avoir lieu.

Le statut de DPS, détenue particulièrement surveillée, semble donc être maintenu de façon aléatoire à l’encontre des prisonniers politiques basques.

Pour écrire à Saioa Sanchez Iturregi Maison d’Arrêt des Femmes de Nantes Rue de la Mainguais 44300 Naoned.

Il y aussi deux autres prisonnières politiques basques à Rennes : Moreno Martinez, Itziar 9599 et Aramendi Jaunarena, Alaitz 9544 18 bis, Rue de Châtillon    B.P. 3107 35031  Roazhon Cédex  

Le 15 décembre prochain Anton Burel et Christine Georges, conseillers municipaux à Cintré présenteront la motion suivante :

Le conseil municipal de Cintré tient à remercier le personnel soignant pour son engagement dans la lutte contre la pandémie de COVID-19. Conscient de la fragilité de l’hôpital public et de notre responsabilité de garantir la sécurité de nos concitoyens, nous demandons à l’Agence Régionale de Santé Bretagne : 
 
– l’embauche de personnel
– l’augmentation significative du nombre de lit de réanimation
– la revalorisation des salaires
– l’amélioration des conditions de travail
 
Ils souhaitent ainsi comme promis dans le cadre de la campagne de Cintré en Commun faire rentrer dans les conseils municipaux la défense des services publics et le débat sur la nécessaire maitrise de nouvelles compétences pour la Bretagne.
Vous pouvez lire ici le communiqué de presse qui explique leurs motivation.
 
 

Le premier confinement a été marqué par le rôle déterminant des communes, des métropoles et de la région dans la gestion de la crise sanitaire. Pour faire face à la deuxième vague qui frappe de plein fouet notre pays, la première urgence est de donner des moyens à l’hôpital public : plus de lits de réanimation, et une embauche significative de personnels soignants. Il leur faut également une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail. Le salaire des infirmiers est parmi les plus bas en Europe, c’est inacceptable. C’est dans ce sens que nous proposerons, au prochain conseil municipal, le vote d’un vœu pour que le conseil municipal demande à l’Agence Régionale de Santé plus de moyens pour l’hôpital public et nos soignants. L’heure n’est plus aux coupes budgétaires qui mettent nos vies en danger, l’heure est grave, nous nous devons de répondre aux besoins des personnels soignants et de l’hôpital public qui combat chaque jour pour sauver les vies de nos concitoyens, pour sauver nos proches, pour sauver nos vies. 

Lors du dernier confinement, les collectivités locales et régionales ont été des acteurs majeurs dans la lutte contre le coronavirus et ont comblé les incuries de l’État malgré leur peu de moyens et de compétences. La fourniture de masques par la Métropole de Rennes en est une illustration frappante. L’opération va être réitérée pour les écoliers, nous devrions porter demain à la Métropole et à la Région la fourniture de masques pour les collégiens et lycéens en vue de fournir des masques à tous nos jeunes cintréens. L’heure est à la mobilisation. 

Alors que partout des municipalités se lèvent pour que les petits commerces restent ouverts dans le plus strict respect des règles sanitaires nous devons, nous aussi, porter la voix de nos commerçants pour limiter l’impact économique et social qu’a et qu’aura cette crise sanitaire majeure. La pandémie va durer, nous devons malgré tout continuer à vivre. Plutôt qu’être imposé par l’État, nous devons construire ces nouveaux modes de vie collectivement, avec la région, la Métropole et les communes, avec les citoyens, pour adapter les mesures sanitaires à la réalité concrète du terrain. Ce mode d’organisation plus souple permet à d’autres pays d’Europe de mieux appréhender la pandémie. 

Si cette crise dure, nous devons adapter les outils institutionnels pour y répondre au plus près des citoyens. C’est pour cela que la Bretagne doit avoir les compétences en matière de santé et les moyens financiers pour mettre en place une politique de santé ambitieuse pour vaincre la Covid-19. Ces nouveaux outils, construisons-les ici à Cintré : La démocratie participative a été un axe majeur de cette dernière campagne des municipales, de la part de Cintré en commun comme de la majorité. Il s’agit désormais de passer aux actes. 

Nous avons surmonté la première vague, surmontons ensemble cette deuxième vague.

Yec’hed mat d’an holl ! 

Anton Burel et Christine Georges

Itziar Moreno ha Alaitz Aramendi o doa yunet e-pad daou zevezh e toull-bac’h ar merc’hed e Roazhon. An div euskaradez o doa graet kement-se da ziskouez o c’henskoazell a-bell gant Iñaki Bilbao “Txikito” a zo o kas un hir a stourm en un toull-bac’h er stad-Spagn ( Puerto 3).

Bac’het pell diouzh e vro , e unan deus prizonioù kaletañ stad-Spagn Iñaki Bilbao Goikoetxea “Txikito” en deus tremenet 36 bloaz en toull. Perzh eo deus al lodenn deus ar brizonidi politikel a vro Euskal a nac’h e vije bet dilaosket hent an armoù gant ETA. Un dek bennak dionte o deus kuitaet EPPK ( Strollad Prizonidi Politikel Euskadi) evit derc’hel gant ul linenn bolitikel kalet. Harpet int gant ul luskad politikel hag a zifenn ger-stur an distaoliadeg. Iztiar hag Alaitz zo perzh deus EPPK avat. 

 

Daoust da se e felle dezhe sachañ evezh war harz-debriñ hag harz-yec’hed Txikito. Chomet e oa a sav gant ur yun bet dalc’het etre an 9 a viz Gwengolo hag an 30 a viz Here evt azgoulenn “An dizalc’hiezh hag ar sokialouriezh evit Bro-Euskal“. Goude un ehan eo krog en dro d’en ober hag ar wezh-mañ hep evañ, abaoe an eil a viz Du.

 

Ar strollad dizalc’hour bras deus an tu-kleiz “Sortu” en deus embannet ne gomprene ket pal harz-debriñ hag harz-evañ Txikito kar ne oa diskoulm pleustrek ebet d’e azgoulenn. Goude kement a zevezhioù yun emañ e vuhez en arvar bras.

Ouzhpenn da Itziar hag Alaitz prizonidi all er stad-Spagn , en o-mesk komunourien GRAPO/PCE-R a nac’h debriñ a bep eil evit harpañ Txikito en e stourm.  Un nebeud manifestadegoù zo bet ivez gant al luskad a zifenn an doullbac’hidi radikal.

 

Evit skrivañ d’ar prizoniadezed a vro-Euskal bac’het e Breizh : 

Moreno Martinez, Itziar 9599 hag Aramendi Jaunarena, Alaitz 9544 18 bis, Rue de Châtillon    B.P. 3107 35031  Roazhon Cédex    

Saioa Sanchez Iturregi Maison d’Arrêt des Femmes de Nantes Rue de la Mainguais 44300 Naoned.

Ur galv ledan zo bet savet gant stourmerien ha stourmerezed a-bep seurt… Ma fell deoc’h sinañ a-gevred gante evit ma vo ul listennad unvan, ekologour, engouestlet er stourm evit ur galloud politikel e Breizh, unvaniezh hor bro, n’ho peus ken tremen dre aze.

Savomp Breizh asambles !

Da vare an dilennadegoù Rannvro a vo e miz Meurzh 2021 e ranker embann war ar groaz hor c’hoant da sevel Breizh asambles.

Pandemiezh ar C’HOVID-19 he deus lakaet war wel gwanderioù ar galloud publik kreiz, ha dreist-holl, an ezhomm da greñvaat an ampartiz da gemer divizoù evit ar c’humunioù hag ar rannvroioù. Diwar se e teu da vezañ anat e c’hellfemp ober gwelloc’h ha mont buanoc’h evit talan ouzh un enkadenn yec’hed e giz-se e Breizh ma vije mestroniet er vro ar politikerezhioù publik yec’hed. Ar galloud-se da vezañ mestr gant ar strollegezhioù lec’hel evit sterniañ ar jeu a vo ivez a-bouez ruz evit talañ ouzh an enkadenn ekonomikel ha sokial a vo.

Breizh, eus Brest betek Klison, zo un takad poellek a-benn reiñ lañs d’ar politikerezhioù publik evel :

– an treuzkemm ekologel oc’h harpañ patromoù labour-douar a brodu gwelloc’h ha disheñvel, oc’h harpañ patromoù labour-douar a galite uheloc’h en ur grouiñ postoù-labour niverus ha talvoudus e pep lec’h, a zouj muioc’h ouzh an endro en ur cheñch penn d’ar vazh gant ur patrom labour-douar askoridik diamzeriet ha distrujus.
Kaout c’hoant chench ar jeu e giz-se a ya a-gevred gant ar stourm a-enep tommadur an hin hag ar c’hengred gant al labour-douar gant peizanted e skeul ar bed. Ken mallus eo n’haller ket gortoz 2040 evit kavout ha lakaat e pleustr doareoù all d’ober evit emporzhiañ soja OGK ha treuzgenek. Doareoù all a ranker kavout ha lakaat e pleustr ivez evit talañ ouzh ar freuz ha reuz a vo gant klozadur an tiez-feurm uzin liammet ouzh ar steuñv kig-yar.

– Darempredoù troet en un doare all etre kêrioù bras Breizh ha kêrioù ha tiriadoù an dibarzh, war ar maez dreist-holl, a-benn ingalañ monedoù d’ar yec’hed, d’ar sevenadur, d’an treuzdougen, d’an deskadurezh ha d’ar stummadur, d’al lojeiz, d’an implj ha d’ar servijoù publik.

Breizh a rank bezañ ivez un takad skouerius evit brudañ an ingalded etre merc’hed ha paotred, an ekonomiezh gengred diazezet war an ezhomm sokial ha n’eo ket war ar gounidoù a-verr dermen, al liesseurted yezhel, an deskadurezh a-enep an LGBTfobiezhioù, ar gengred etre ar rummadoù, ar vreuderiezh gant an divroidi.

A-benn bremañ e ya war-raok ar soñj da welet Breizh gant barregezhioù nevez, koulskoude e soñj deomp e ranker da gentañ sevel un takad skouerius evit un demokratezh-perzhiañ. Ar bretonezed hag ar vretoned a rank gallout kemer perzh en tabut evit reiñ o soñj dre ur referundom ofisiel war ment Breizh kement ha war ar galloud lezennel ha kemedel a fell dezho renañ o-unan.

Da heul disoc’hoù brav al listennadoù gwer ha sitoian en dilennadegoù kêr tremenet hag a lak war-wel ur c’hoant demokratel nevez e ranker kenderc’hel ganti da vare an dilennadegoù e miz meurzh 2021.
An intrudu-se a rank bezañ gwelet ivez evel un astenn eus ar re o deus c’hoant ar justis sokial o stourm evit sistem al leveoù dre zasparzh, digresk an amzer labour, kresk ar goproù hag ar c’horvoderioù sokial izek, kemer e kont poaniusted labourioùan ouvrierien.

Kement all a c’hellimp ober nemet o kenlabourat hag o sevel a-stroll ul lusk hag ur program a-benn tizhout ar voterezed hag ar voterien ne gavont ket o jeu gant bilañs ha treuzvarc’hadoù ar re zo bet e penn ar Rannvro abaoe 2015.
An emglev liesliv ha Gwenn-ha-Du a rank bodañ dreist d’ar personelezhioù kreñv, d’ar strolladoù politikel ha d’an doareoù politikel stag ouzh an urzhioù parizian.
Alc’hwez an trec’h a vo evit kinnig ha sevel Breizh a-stroll hag hini an dazont, a-benn bezañ un doare demokratel nevez gwirion, a-benn chom hep laoskel ar Rassemblement National mestr war an tabud politikel a lako-eñ war wel an nebeud a ziferañsoù zo etre al listennadoù war ar renk.

Pouezus-meurbet eo an heuliad, entanus eo. Kinnig a reomp deoc’h, evel sinerien an destenn-mañ d’ober kement all ha da bouezañ neuze war an nerzhioù politikel evit ma vo lakaet e pleustr ar c’hinnigoù.

Roll ar sinerien kentañ : Lionel Henry (Maer Mousterel ar Gwast), Florence Lescoffit (Kuzulierez Pleñver), Primael Petit (Kuzulier kêr Sant-Ervlan ha meurgêr Naoned), Laetitia Fitamant (stourmerez evit ar brezhoneg hag al lojeiz – Douarnenez), Eric Bainvel (Kuzulier kêr Sant-Ervlan), Christine Georges (Kuzulierez Kêr Kentreg), Brieg Guerveno (Soner – Ilfentig), René Louail (Peizant Ekologour – Koedmaeg), Nil Caouissin (kelenner brezhoneg – Plouha), Anton Burel (Kuzulier Kêr Kentreg), Montserrat Casacuberta (Kuzulierez-kêr Roazhon ha meurgêr Roazhon), Gael Roblin (Kuzulier Kêr Kumun Gwengamp), Fabrice Cadou (Kelenner brezhoneg Montroulez), Trefina Kerrain (skoazellerez, Kuzulierez Kêr Lannuon ha tolpad kerioù kumuniezh Lannuon), Kristian Le Mener (e-karg deus ur gevredigezh e Montroulez), Jef Monnier (skoazeller, kuzulier Kêr Roazhon ha Meurgêr Roazhon), Herve Le Gal (Kenurzhier Kevredigezhel – Roc’h-an-Argoed), Jerom Bouthier (stourmer galloek – Roazhon), Lus Bimont-Chauveau (Kelenner er servij publik divyezhek – Montroulez), Martial Méaude (Maire adjoint de la commune Déléguée de Château-du-Loir – Sarthe), Gael Briand (Kuzulier Kêr An Oriant), …

Différentes organisations internationalistes appellent à globaliser la résistance avec le peuple Kurde le 18 et 19 juillet prochain.

En effet comme elles le soulignent : “Le 15 juin la Turquie a bombardé Maxmur et Sengal ( Kurdistan situé en Irak ) . Quelques jours après une offensive terrestre Turque à impacté le Basûr ( cette partie Sud du Kurdistan) où les bombardements sont depuis quotidien. Le 23 juin c’est le Rojava quia été touché, prés de Kobané c’est trois féministes du Kongra Star ( Organisation des Femmes ) qui ont été assassiné par un drone turc. Le 25 un autre drone a tué 8 civils prés de Suleymaniya. Dans les montagnes la guerre continue.”

Face à cela les Kurdes de Bretagne ne sont pas restés inactifs, le 3 juillet pour le deuxième fois en Quinze jours ils ont occupés les rues de Rennes.

 

Le 20 juin certains de nos camarades les avaient rejoint. Gageons que le 18 et 19 juillet prochains la solidarité avec le peuple kurde résonnera une fois de plus dans les rues en Bretagne et ailleurs .

Les Amitiés Kurdes de Bretagne informent qu’il y aura samedi 20 juin à Rennes une manifestation contre les bombardements turcs sur le Kurdistan Sud.

Rdv 14h30 dalle du Colombier. A l’appel du CDKR et de Zin35. Venez nombreux-ses !