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La gendarmerie de Guingamp a donc procédé depuis quelques semaines à l’audition de deux conseillers municipaux de Guingamp pour un rassemblement de soutien au peuple Kurde s’étant déroulé le 25 novembre 2022. Deux parkings déserts avaient été traversés sans dépôt de parcours ainsi qu’une départementale tout aussi peu fréquentée à la nuit tombante à la hauteur d’un feu rouge.

Le 9 mai c’est le secrétaire de l’Union Locale CGT de Guingamp qui a été convoqué et entendu pour ce même rassemblement puis dans le cadre du mouvement des retraites  pour   une manifestation non déclarée le 16 mars contre le 49.3. Et enfin des prétendues « violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique » le 28 mars

Ce 31 mai ce sont deux militants de la Gauche Indépendantiste membres l’AG des Luttes du pays de Guingamp qui ont été entendu pour leurs participation prétendue à un blocage de trains en gare de Guingamp le 06 avril, pour une casserolade matinale à proximité du domicile d’un député macroniste le 1er mai ( Deux autres personnes connues pour leurs engagements indépendantistes et antifascistes ont été entendu pour le blocage de voies ferrées du 06 avril et le réveil matin du député macroniste de Lannion)  et…..pour l’organisation d’une manifestation non déclarée. En l’espèce la casserolade du 24 mai suite à la suspension des accouchements à la maternité de Guingamp. ( vous avez bien lu )

Ce militant avait déja été arrêté de façon arbitraire lors de la manifestation du 28 mars avant d’être relaché sans charge ( et en s’étant exprimé en breton tout au long de la procédure ) comme tous les autres camarades arrêtés ce jour là.

A tout cela s’ajoute la pluie d’amendes contre les militants de la CGT ou de l’AG des luttes pour des opérations escargots.

Aucune des procédures dont nous parlons là n’est étayée par des atteintes à des biens ou des personnes. Aucun coup, aucune dégradation n’est imputable aux personnes convoquées.

Nous invitons chacun a garder en tête que la  Compagnie de Gendarmerie départementale de Guingamp intervient dans cette ville et alentours mais comprend aussi la brigade de Gendarmerie  de Callac.

C’est dans cette même commune de Callac que l’extrême-droite a pu semer un climat de terreur documenté et ce en toute impunité pendant des semaines pour s’opposer à un projet de solidarité avec des migrants . Sans que cela ne débouche sur aucune convocation ou procédure et encore moins inculpation.

On voit bien où sont les priorités politiques des gendarmes à Guingamp et alentours.

Là ou nous vivons et travaillons , tout le monde nous connaît. Nous assumons nos engagements au quotidien et au grand jour.

Nous sommes fiers d’être harcelés par la gendarmerie française pour des manifestations internationalistes, pour notre engagement dans le  fabuleusement populaire  mouvement contre la réforme des retraites et encore plus pour la défense de l’hôpital public et de la maternité et la garantie de l’accès au soin pour tous et toutes partout en Bretagne.

Soyons présents en nombre au prochaines échéances contre la réforme des retraites et pour la défense de la maternité de Guingamp le 17 juin.

Construisons la solidarité avec les inculpés et réprimés du mouvement social.

Les militants de la Gauche Indépendantiste Bretonne du Pays de Guingamp ( War-Sav )

 

 

 

 

 

UN ASSAUT SANS PRÉCÉDENT SUR LES LIBERTES ACADEMIQUES
 
Mélanie Jouitteau, chercheuse en sciences du langage, CNRS  ( cet article est publié simultanément sur notre site et celui du Peuple Breton, merci infiniment à Melanie Jouitteau
 
La nuit de l’annonce du reconfinement, mercredi 28 octobre, le Sénat a voté, sur proposition de la rapporteure du texte Laure Darcos (LR) la restriction des libertés académiques au “respect des valeurs de la République”.
Lesdites valeurs n’ont pas été listées ni définies dans le texte, et sont laissées à l’interprétation libre des gouvernements successifs.
C’est un recul inouï des conditions de possibilité de la recherche scientifique en France.
 
Cet amendement est catastrophique pour les sciences humaines. Linguistes, historien.ne.s, sociologues, archéologues, ethnologues, ethnopsychiatres, géographes, anthropologues, philosophes, etc., nos objets d’étude peuvent pour la plupart être construits, selon un parti politique ou un autre, comme dérangeant les valeurs de la République. Les répercussions sont immenses. Pour ne prendre qu’un exemple concret qui concerne directement la Bretagne, longtemps dans l’histoire de la République française, l’existence de langues parlées en France qui ne sont pas le français, ou l’idée même que le français a des variétés dialectales, ont été construites comme un danger pour la République, et une attaque intrinsèque de ses valeurs. L’étude de ces langues, ou même toute étude scientifique qui prend en compte leur existence dans les faits, ce qu’impose la rigueur scientifique, est très aisément constructible politiquement comme antagoniste avec les valeurs de la République.
La restriction des libertés académiques, pourtant jusqu’ici garanties constitutionnellement, installe le monde scientifique dans une recherche de prudence politique, et non de faits scientifiques.
 
Il est crucial que le monde de la recherche puisse développer ses recherches indépendamment de valeurs nationales, quelles qu’elles soient. C’est une question de principe de rigueur scientifique, et très pragmatiquement, une question de crédibilité internationale. Voulons-nous qu’il soit plus aisé d’analyser la société française à partir de l’étranger? Voulons-nous saborder la crédibilité de nos scientifiques à l’internationale? A l’heure où la France demande à ses chercheuses et chercheurs d’être compétitifs sur des publications en anglais évaluées par des pairs à l’international, il est grotesque de soumettre le monde scientifique aux interprétations politiques fluctuantes de l’exécutif français, influençables par la moindre tempête médiatique.
 
Le cœur de la politique est la proposition et la discussion de valeurs communes pour faire société.
La politique a besoin, pour ce faire, d’être éclairée par les sciences humaines. Elle ne peut pas l’être si les scientifiques craignent l’exécutif et se censurent pour tenter de lui complaire.
Chaque citoyen, chaque citoyenne, a en tête un gouvernement potentiel dont les “valeurs” proclamées nient des faits historiques, sociaux, humains. Nous sommes en démocratie, ce qui signifie que des partis divers, avec leurs interprétations toutes personnelles des valeurs de la République, peuvent arriver au pouvoir. La recherche ne peut être bornée par l’ensemble des interprétations possibles, fluctuantes par définition, de ce qui constitue les “valeurs de la république”, ou de ce qui constitue son “respect” pour le spectre politique possible en son entier. 
 
Cet amendement est une tentative de contrôle de la recherche par l’exécutif sans commune mesure avec les autres mesures de la loi de programmation de la recherche (LPPR) en passe d’être adoptée par le Parlement, et qui vont toutes dans le même sens. Cette loi de programmation constitue un assaut généralisé contre les conditions d’exercice de la recherche en France. Elle démultiplie les mécanismes de dépendance et d’emprise de l’exécutif dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Les protections statutaires et les financements pérennes sont encore amoindris, dans un contexte d’épuisement financier et moral des universités. L’exécutif prétend compenser ces attaques par des primes et des financements orientés, qui assument ainsi de piloter l’orientation des recherches scientifiques. On a vu avec le sous-financement des recherches sur les virus ce que vaut un pilotage de la science par des non-scientifiques.
 
Comme le souligne le collectif RoguESR, “Quoi qu’on pense de ces mesures, il s’agit de changements profonds, touchant aux fondements mêmes de l’Université et de la Recherche française. Adopter de tels changements sans débat public, sans même en informer la communauté académique, et sans prendre aucune des précautions indispensables à leur bonne mise en œuvre représente un danger objectif et indéniable.”
 
 
Pour aller plus loin:
compte rendu
 
pétition adressée au président du Sénat et au président:
 
article de Pascal Maillard sur médiapart:

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp  sont écœurés par le discours la chambre régionale des comptes qui a froidement recommandé de fermer la maternité de Guingamp en mettant en avant la logique comptable et rentabiliste.

Ce discours légitimant la destruction des services publics de santé porté par des magistrats nommés par le pouvoir parisien en dit long sur leurs fonction sociale : être au service de la start-up nation parisienne et macroniste pour ruiner la Bretagne et singulièrement les territoires en difficultés et légitimer les politiques d’austérité . Ils ne sont certainement pas au service du bien commun.

Les salarié-e-s de l’hôpital, de la maternité sont eux au service de la population locale et exercent leur mission dans des conditions difficiles comme en témoignent les récents débrayages aux urgences pour des conditions  de travail dignes.

C’est à eux que nous voulons faire savoir que nous sommes disponibles pour un nouveau cycle revendicatif pour défendre notre maternité face aux attaques annoncées et légitimées par le discours de haine de classe des magistrats rennais de la chambre régionale des comptes qui ne vivent surement pas dans un territoire en difficulté en termes d’accès au service public de santé.

Pour conclure nous sommes entièrement d’accord avec Philippe LEGOFF, maire de Guingamp qui déclare dans la presse ( le Télégramme du 05 juillet )  que les choix stratégiques doivent appartenir aux gens du territoire.

 Il est temps en effet que les bretons aient  la possibilité de décider en toute souveraineté des moyens humain et financiers à consacrer à notre service public de santé. 

Il est temps de renvoyer chez eux à Paris les parasites de la Chambre Régionale des Comptes qui plombent nos finances publiques et contribuent par leurs discours à la destruction de nos territoires.

 

Pour la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp : Gael Roblin 

La Gauche Indépendantiste (Breizh o Stourm) accueille avec satisfaction l’écrit officiel  autorisant le maintien l’activité du service de gynécologie obstétrique  de la maternité de Guingamp jusqu’au 31 juillet 2020.

Cette victoire n’a été possible que grâce à la mobilisation inventive et multiforme du personnel de santé que nous avons accompagné tout au long de cette campagne qui a su donné des rendez-vous impliquant des larges secteurs de la population guingampaise.

C’est une victoire pour les femmes qui ont menés cette lutte et pour celles qui pourront continuer à bénéficier de soins dans le cadre d’un service public de santé de proximité.

Nous le redisons : quand les bretonnes se mobilisent elles peuvent faire reculer les pouvoirs qui veulent nous imposer des décisions prisent loin de chez nous et néfastes pour nos vies.

Pour la Gauche Indépendantiste : Maiwenn Salomon

 


Le 27 novembre pour les élections au CROUS les étudiantes et étudiants des départements d’Ille-et-Vilaine et Cotes d’Armor pourront voter pour une liste bretonne qui défend le droit de décider, le féminisme, la langue bretonne , l’amélioration du logement étudiant, le versement des bourses à date fixe, la gratuité des frais d’inscription….

Elle est intitulée Union des EtudiantEs BretonNEs / Unvaniezh Studierien-Studierezed Breizh.

Le discours est simple, décomplexé et articulé sur la territorialité, le refus des logiques libérales, la défense du service public, la diversité linguistique, le refus de la xénophobie et la LGBTphobie….Leur profession de foi est bilingue.

Il convient de souligner leur clin d’oeil appuyé au collectif Bak e Brezhoneg qui lutte pour l’extension de l’utilisation de la langue bretonne dans les examens du baccalauréat puisqu’ils et elles et ils affirment le droit ” à faire ses études en langue bretonne de la maternelle à l’université et de passer ses examens en breton “…Voter et faire voter pour eux sera une façon symbolique mais claire de lutter contre les récents propos de Blanquer ministre de l’éducation qui refuse avec mépris toujours aux jeunes bretons ce que les Basques du nord : le droit de passer l’épreuve de math au bac dans leur langue d’éducation.

C’est une occupation partielle de l’espace électoral couvert par le CROUS ( Centre Régionale de Oeuvres Universitaires et Scolaires ) puisque il n’y pas de liste pour les départements Morbihanais et Finistérien mais une initiative à souligner et faire connaitre au sein de la jeunesse scolarisée car depuis 2012 aucune liste de ce type n’était présente en Bretagne au scrutin du CROUS. Le département de Loire-Atlantique est malheureusement rattaché au CROUS Pays de la Loire.

La liste des candidatEs de l’UEB issus de l’UFR Langues de REnnes 2 et de l’IEP est là.

Leur pages Facebook est là  et le compte twitter ici

Une université ouverte à toutes et tous

  • Suppression de la CVEC, gratuité des frais d’inscription sur l’ensemble de la Bretagne.

  • Meilleure accessibilité aux personnes en situation de handicap.

  • Pas de mention du sexe ou du genre sur les papiers étudiants.

  • Solidarité avec les personnes sans papiers, droit de chaque étudiant quelles que soient ses origines et sa nationalité à étudier en Bretagne dans de bonne condition (logements, aides sociales).

  • Pour un service public d’éducation breton post-bac accessible à toutes et tous sur l’ensemble du territoire breton (44 inclus).

Un Crous de Bretagne aux compétences élargie financé par la région

  • Moins de délai d’attente.

  • Bourse à jour fixe.

  • Revenu de base étudiant de 800 euros.

  • Construction de Cité universitaire et rénovation des anciennes.

  • Suppression de la règle selon laquelle les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants.

  • Referendum lors des prochaines élections du CROUS en 2020 sur le Rattachement du CLOUS 44 au CROUS Bretagne et la dévolution des compétences du CNOUS au CROUS Bretagne.

Resto U

  • Baisse du prix des tickets de RU.

  • Favoriser des produits bio et bretons.

  • Respect des régimes alimentaires de chacun.e. 

  • Amélioration des conditions de travail des salariés et revalorisation des salaires.

Langue bretonne

  • Signature des chartes :

    • « du Galo, d’am Yan, d’am vèr »

    • « Ya d’ar Brezhoneg ».

  • Formation rémunérée en breton au personnel du CROUS.

  • Généralisation du bilinguisme sur l’ensemble des structures du CROUS (Resto U, Résidence universitaire …) et des documents produits par le CROUS.

  • Droit à faire ses études en langue bretonne de la maternelle à l’université et de passer ses examens en breton.

Informatique

  • Noms de domaine du CROUS Bretagne en « .bzh ».

  • Favoriser logiciels libres, a l’échelle des universités.

Après l’annonce des deux ans de sursis pour la maternité de Guingamp nous souhaitons dire notre satisfaction devant cette nouvelle reculade portée à notre connaissance par Yannick Kerlogot qui n’est que le porte-voix du gouvernement Macron dans les Côtes d’Armor. C’est la preuve que quand les bretons se mobilisent le gouvernement français recule !
Cette reculade est due à la mobilisation multiforme de la population locale et en premier lieu grâce à l’enthousiasme communicatif du personnel féminin de la maternité qui a su occuper le terrain revendicatif.
Nous restons à leur disposition pour continuer à construire un vaste mouvement déterminé pour sauver définitivement notre maternité et défendre le service public de santé dans le Trégor-Goelo.
Pour les adhérents de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) du pays de Guingamp : Maiwenn Salomon.

A l’appel du personnel de la maternité dont la fermeture reste toujours prévue pour le 1er janvier 2019 plus de 3000 Guingampais et Guingampaises ont occupé la rue ce 30 juin pour la troisième fois en quelques semaines.

Quelques heures avant ce rendez-vous de lutte , une petite fille naissait sur le rond-point face à l’hôpital… Ses parents venus de Gommenec’h (15 km) ont fait au plus vite… et la maman a été prise en charge dans ces conditions par le personnel. C’est une histoire touchante et émouvante, qui finit bien. Mais elle nous fait réfléchir sur ce qui aurait pu se passer si cette famille avait du aller à Saint-Brieuc comme le projette l’ARS… Et si cela c’était passé en hiver ? Comment cela se serait-il finit ? Sur le bord de la quatre voies ?

C’est une illustration parlante des décisions des bureaucrates de l’ARS qui  n’obéissent qu’à des logiques de rentabilité.

Première leçon malgré : l’annonce de la suspension du projet de fermeture par le président Macron la mobilisation ne faiblit pas, au contraire elle se renforce !

C’est un des slogans de cette splendide matinée qu’il faut retenir “Suspension, attention ! Ce qu’on veut c’est l’annulation !”… Signe que ce projet de fermeture est décidément impopulaire le député régionalo-macroniste Yannick Kerlogot qui défendait il y a peu le projet de fermeture est venue manifester ce samedi matin… Une présence, illustrant son complet opportunisme qui a en fait sourire plus d’un. Notamment le personnel de la maternité qui lui a poliment refusé le micro.

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 30 juin 2018

La deuxième leçon c’est que les salariéEs de la Maternité concernée ont réussi à mettre en place ce que nous appelions de nos vœuxconstruire le rapport de force multiforme et élargir le cadre de mobilisation en devenant un outil que peuvent s’approprier tout un chacun“… Car ce fut un rassemblement populaire, festif, familial, dansant, souriant mais déterminé dans lequel le riche monde associatif local a apporté son énergie transpartisane et ou les allusions à la capacité des Guingampais à remporter de matchs à domicile ont été nombreuses dans les slogans et chansons à forte teneur footballistique ! Comme en témoigne l’autre slogan “Guingamp en avant l’ARS marche sur tes enfants !“.

Une bonne partie de l’après-midi des centaines d’usagers solidaires sont venus danser, manger, boire et jouer en famille dans le jardin public au son de la musique bretonne.

Les 6 mois de suspension de projet sont autant de mois pour renforcer ces complicités et cette combativité.

Le collectif des salariés de maternité compte bien profiter de l’été pour se faire entendre et ne pas se laisser endormir au soleil ! Elles appellent le peuple à les rejoindre dés ce jeudi lors d’une réunion publique à Pabu à 18h à la salle des fêtes.

Pour les suivre sur Facebook c’est ici et sur Twitter là.

Voici leur prise de parole en intégrale (elle fut lue en breton évidement)

“A vous toutes et à vous tous venus si nombreux manifester à nos côtés contre le projet de la fermeture de la maternité de GUINGAMP

MERCI !

Merci d’être là et d’avoir compris la nécessité de nous faire entendre des pouvoirs publics par une mobilisation massive auprès de l’équipe de la maternité, vous usagers, familles, associations, élus, syndicats… Depuis une semaine, on nous annonce une « suspension »mais sans caractère officiel et NOUS, nous demandons une « annulation » de cette décision injuste et injustifiée de fermeture au 31 janvier 2019, nous réclamons le renouvellement de notre autorisation de fonctionnement,

Pourquoi ont-ils besoin de revoir le problème de la sécurité alors que la Haute Autorité de Santé nous a validé notre accréditation depuis 2017, que nous fonctionnons avec une équipe stable de 4 médecins gynéco-obstétriciens et des anesthésistes, et une liaison et présence pédiatrique depuis 20 ans avec Saint-Brieuc ?

Les projets de l’Etat sont de développer des hôpitaux communautaires avec un accès aux soins de proximité, M. E. Philippe notre 1er ministre annonce que la promotion de la santé et la prévention constituent le 1er axe de la Stratégie Nationale de santé 2018/2022 du Gouvernement et notre ministre de la santé Mme A. Buzyn parle d’ « inégalités inacceptables »… alors OUI Guingamp est un hôpital de proximité OUI accoucher à Guingamp est un droit de pleine santé.

Le territoire de Guingamp est en zone rouge sur la carte de l’Agence Régionale de Santé, alerte au désert médical, comment concevoir alors une fermeture d’un service de soins primordial qui risque bien évidemment de fragiliser tout l’hôpital, toute l’offre de soins ? Défendons notre service public de santé ! Et comment cela se passera-t-il dans les hôpitaux de niveau 3 comme Saint-Brieuc pour accueillir les patientes, les urgences… ? Nous sommes réellement inquiets de cet avenir dont nous ne voulons pas.

La maternité de Guingamp c’est plus de 500 bébés chaque année,le service est tout neuf nouvellement aménagé il y a moins de 15 jours,comment tolérer ce gaspillage d’argent public ? Depuis quelques jours, le service est plein, l ‘équipe continue à privilégier l’accueil des futurs parents et de leur famille tout en assurant les soins de qualité,

Nous sommes réunis aujourd’hui pour vous transmettre nos convictions ,nous organisons chaque jeudi à 18h des réunions ouvertes à tous pour prévoir les actions de mobilisation, c’était à Graces, à Ploumagoar, jeudi prochain c’est à Pabu et nous remercions les différentes municipalités pour leur investissement. Un calendrier d’actions lors de manifestations se remplit : la course de l’ours, la goulapadenn, la St-Loup, les Vieilles Charrues, à Paimpol, le Tour de France, en projet la préparation d’un mur de photos de bébés nés à Guingamp, un clip vidéo…

Nous avons besoin de témoignages d’hommes ou de femmes, parents, futurs parents,usagers se sentant lésés par la décision de l’ARS et souhaitant témoigner de la qualité des soins dispensés, vous trouverez tout à l’heure une table avec 2 personnes qui s’en occupent au jardin public,

Nous continuerons la mobilisation jusqu’à la signature officielle de l’annulation de la fermeture de notre service.

« Quand on se bat, on peut perdre ou gagner quand on baisse les bras, on a la certitude de perdre ! » Un GRAND MERCI à vous tous d’être venus nous soutenir car TOUS ensemble nous pouvons GAGNER !

Merci à tous et toutes !

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 30 juin 2018

Evit an trede gwezh dindan nebeud amzer ez eo milliadou a dud o doa dibunet d’ar sadorn 30 a viz Even e Gwengamp evit nac’hañ e vije serret servij gwiliouderezh an ospital.

Un nebeud euriou a-raok na grogfe ar vanif un tad hag ur vamm deus Gouanac’h o doa graet war an daoulamm ar 15 km zo etre o c ‘humun hag ospital Gwengamp…Ha ganet o merc’h war ar rond-saoz e-tal an ospital….Un istor gwir ha frommus gant un dibenn eurus. Met petra a vije c’hoarvezet m’o dije ranket ober an hent betek Sant-Brieg e-pad an noz er goañv evel ma c’hello degouezhout ma teu da wir raktres Aotrounien Ajañs Rannvro ar Yec’hed ?

Ar vanif se zo bet kaset a-benn gant labourerezed ar servij o unan. Liesseurt ha poblek tre eo bet aergelc’h an engroez deuet da daliñ ouzh dibab Ajañs Rannvro ar Yec’hed. Kalz labourerien deus an ospital, mammou , tadou ha bugale bet ganet e Gwengamp, peizanted gant o zraktourien, dilennidi, sindikalourien , stourmerien ha stourmezed a bep orin a oa deuet niverusoc’h evit ar wezh dremenet.

Kalz kevredigezhiou o doa galvet da gemer perzh. An holl a oa ali gant merc’hed ar gwiliouderezh evit lâret ne c’hello ket tud bro Gwengamp en em gontantiñ eus an astal a 6 miz bet embannet gant ar prezidant Macron pa oa deuet da Vreizh ur sizhun zo.

Fellout a ra d’an holl e vije lakaet un termen d’ar raktres se a laka en arvar ur vro he dez poan dija war gement tachenn zo.

Aozerezed ar vanif o doa degemeret ur mor a dud el liorzh publik e kreiz-kêr evit ur Fest-Deiz, embannet o doa ne vije tamm troc’h ebet er stourmadeg evit difenn ospital Gwengamp e-pad an hañv, meur a emgav zo bet roet.

Ur plas ledan tre zo bet roet d’ar brezhoneg  er prezegennou, war ar skritellou, ar pegsuniou…Setu ma embannomp  en he fezh an destenn bet lennet a-raok mont da zibuniñ e kêr .

Trugarez deoc’h holl da vezañ deuet ken niverus da vanifestiñ en hon c’hichen.

Trugarez deoc’h da vezañ amañ ha da vezañ komprenet ar red da lakaat ar galloudoù publik da gompren dre un emsavadeg veur skoaz ouzh skipailh an ti-gwilioudiñ, c’hwi ar pratikoù, kevredigezhioù, sindikadoù, dilennidi hag all… abaoe ur sizhun e klever “gortozenn” nannofisiel pa fell deomp ur freuz evit an diviz serriñ ken direizh ha diabeget a-benn an 31 a viz Genver 2019. Azgoulenn a reomp-ni e vefe roet en-dro deomp hon aotre da vont en-dro.

Blam da bara ‘neunt ezhomm gwiriekaat ar surentez c’hoazh pa vez kadarnet hon kred gant an HAS (Haute autorité de santé) abaoe 2017, pa labouromp gant ur skipailh difiñv ha solud a bevar medisin gineco-obstetrik mui ahunourien koulz hag ul liamm hag ur bezañs medisinerezh-ar-vugale abaoe ouzhpenn 20 vloaz gant Sant Brieg.

Raktresoù ar stad a zo diorenn an ospitalioù kumuniezhel lec’hel hervezi. An Aotoù Philippe, kentañ ministr anezhañ, a embann hag ar yec’hed mui an diarbenn a zo pennahel strategiezh vroadel ar yec’hed evit ar c’houlzad 2018/2022 evit ar gouarnamant, hag an Itron Buzet, ministrez ar yec’hed anezhi, a gaoz deus “digevatalded diasantus”. Evit-se e lâromp-ni YA, un ospital lec’hel an hini eo ez eo ospital Gwengamp ha YA, gwilioudiñ ‘ba Gwengamp a zo ur gwir evit yec’hed an holl vammoù.

E ruz emañ tiriadenn Gwengamp war gartenn an ARS. E ruz emañ e-keñver an dezerzhoù medisinerezh. Penaos e c’haller kompren neuze e vije serret ur servij yec’hed ken a-bouez a lakfe tout an ospital en arvar a-dra-sur, tout ar yec’hed e Bro Gwengamp koulz lâret ! Difennomp groñs hon servij yec’hed publik neuze. Ha penaos e vo digemeret ar mammoù e Sant Brieg ma serr hini Gwengamp ? Nec’het-bras omp evit-se ivez. ‘Meump ket c’hoant deus an dazont se.

Ouzhpenn 500 poupig vez ‘ba Gwengamp bep bloaz. Nevez flamm flimin eo hon servij, kinklet 15 deiz’zo. Koll arc’hant publik an hini eo. Abaoe un nebeud deizioù vez leun kouch ar servij, plas ebet ken, met kenderc’hel a ra ar skipailh da lakaat ar pouez war an degemer evit an danvez tadoù ha mammoù hag o familhoù en ur asuriñ ul labour a galite bepred.

Amañ emaomp hirie evit kas hon soñjoù deoc’h. Bep yaou noz da 6 eur e aozomp emvodoù digor d’an holl a-benn prientiñ hon stourm. Ba Gras e oa bet da gentañ, ba Plouvagor da c’houde. ‘Benn diriaou da dont e vo ‘ba Pabu ha trugarekaat a reomp an tiez-kêr evit o engouestl. E-kerzh gouelioù an hañv e vimp war ar stern , la course de l’ours, ar galoupadenn, ar Sant Loup, an Erer Kozh, ‘ba Pempoull, an Dro Bro-C’hall hag all. En soñj emaomp ivez krouiñ ur voger poltredoù poupigoù bet ganet ‘ba Gwengamp, ur c’hlip video ha bern traoù all.

Ezhomm ‘meump ivez testenioù paotred pe verc’hed, kerent, danvez kerent, pratikoù hag en em sant trubardet gant diviz falakr an ARS hag o defe c’hoant da lâr penaos int bet degemeret, kalite ar servij… Kavout a refed un daol  gant daou den e karg b’al liorzh publik.

Betek an trec’h e kendalc’himp hon stourm, betek ma vo nullet ez-ofisiel an diviz serriñ an ti gwilioudiñ.

Pa stourmomp e c’hallomp koll pe gounit. Pa ne stourmomp ket ‘vemp sur da goll!

Trugarez vras deoc’h holl da vezañ deuet kar tout asambles e c’hallomp bezañ trec’h! “

Communiqué de presse
La Gauche Indépendantiste prend  note de l’annonce présidentielle de suspension de fermeture de la maternité de Guingamp.
Cette première reculade est due à la mobilisation, il ne faut pas baisser la garde. Il faut enterrer le projet de fermeture pour de bon par une manifestation massive le 30/06 à Guingamp.
Quand le peuple breton se mobilise le gouvernement français recule comme le montre notre histoire riche en luttes, inscrivons la maternité dans la liste de ces luttes que tels des matchs nous savons si bien remporter à domicile !
Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance)
Gael Roblin

Ce sont les personnels de la maternité qui ont pris l’initiative de lancer une troisième manifestation en quelques semaines à Guingamp pour s’opposer à la fermeture de ce service en février 2019. La dernière a atteint le chiffre de 2000 personnes : chacun est conscient qu’il faut faire mieux ce coup-ci. Pour le personnel mobilisé, il s’agit de montrer que “la mobilisation contre la fermeture de la maternité de Guingamp ne faiblit pas“, et d’ajouter  : “ne laissons pas croire que le temps suffira à nous faire accepter cette décision INJUSTE !!”.

Les élus présents en nombre lors de la dernière mobilisation — à l’exception notable de Yannick Kerlogot député régionaliste LREM qui défend avec zèle la casse de l’hôpital public — ne semblent rien proposer à part des recours juridiques ou des envois de messages subliminaux au pouvoir central par l’entremise de Noel Legraet. L’ex-maire de Guingamp, membre du PS, patron de l’agro-alimentaire et surtout patron de la Fédération Française de Foot a laissé entendre qu’il porterait le message du mécontentement local en haut lieu. Les personnels ont raison de ne pas se bercer d’illusion sur les recours juridiques et les postures de notables, seule la lutte paie !

Le comité de défense de la santé initié par la CGT locale a porté les premières mobilisation et depuis la majorité sociale s’est rallié à son objectif. Mais pour réussir à construire le rapport de force multiforme il faudra bien élargir le cadre de mobilisation en devenant un outil que peuvent s’approprier tout un chacun.

Et surtout si le temps est encore à massifier la mobilisation il faudra bien parler des modes d’actions. Qui peut croire que seuls des défilés suffiront ?

Si chacun se plait a évoquer la lutte qui il y a 10 ans a permis aux Carhaisiens de maintenir la maternité dans cette ville, peu osent rappeler que cette lutte a souvent bousculé la légalité et rompu avec les tranquilles promenades et peu osent rappeler que ce fut l’exact contraire à Paimpol, commune voisine mobilisée il y a quelques années pour les mêmes causes en restant dans un cadre légal, soumis et défensif et qui a perdu son service de maternité.

Les militants de la Gauche Indépendantiste ont comme les autres pris des initiatives visibles de soutien à la lutte de la maternité de Guingamp en faisant entendre que c’est bien une lutte anticapitaliste pour vivre et décider en Bretagne qui se contruit là. La diffusion massive d’affiches et d’autocollants bilingues conçus par nos soins a connu un véritable succès.

Aprés la manif Diwan à Rennes un passage par l’ARS

L’occupation symbolique de l’Agence Régionale de Santé à Rennes par les parents d’élèves Diwan du pays de Guingamp le 26 mai dernier à l’issue d’une manif du réseau des écoles immersives a été une traduction concrète du potentiel de convergences de luttes locales.

Rendez-vous le 30 juin à 11H place de la mairie.

Des militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp.