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Josu Juaristi, député indépendantiste Basque au Parlement Européen, s’est fendu d’un communiqué de soutien aux quatre militants jugés le 12 mai à Gwengamp pour avoir prétendument bloqué des trains lors du mouvement contre la loi travail en gare de Plouaret.  Par ailleurs, Jill Evans, députée Européenne du Plaid Cymru, (Indépendantiste Gallois, groupe des Verts/Alliance Libre Européenne) a également fait savoir sa préoccupation quand au respect des droits linguistiques des militants jugés.

Voici le communiqué de Josu Juaristi membre de la coalition BILDU :

Josu Juaristi dénonce la répression des luttes sociales et contre le droit d’utiliser la langue bretonne

– En tant que député Européen je suis inquiet d’un point de vue démocratique que plus de 2000 militants et opposants à la loi travail adoptée à Paris sans débat parlementaire, aient été inculpés, jugés et parfois emprisonnés. Le 12/05, 4 opposants à la loi travail seront jugés à Guingamp en Bretagne.

– Qu’au regard du droit européen et des pratiques linguistiques ayant cours dans d’autres états membres de l’Union Européenne il nous semble discriminatoire et anormal que les locuteurs de langue bretonne ne puissent pas d’exprimer dans leur langue devant les tribunaux.

– En tant que député Européen du Groupe confédéral de la Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique je combat les lois néolibérales comme la loi travail et les politiques d’austérité, et je soutien, bien sûr, le droit d’utiliser la langue bretonne dans toutes les sphères de la société en Bretagne.

Et voici celui de Jill Evans rédigé en commun avec l’UDB.

Plaid Cymru MEP stands with UDB to defend Breton speakers’ rights

Plaid Cymru and UDB (Breton Democratic Union), both members of the European Free Alliance (EFA) stand together today, the 12th of May, to defend the rights of four Breton activists who had participated in the struggle against France’s ‘Labour Law’. Many people in Brittany have fought this law, which will further weaken working people’s labour rights. The four activists want to have the right to speak in Breton during the trial, which takes place in Gwengamp today. These rights have been repeatedly denied to Breton activists.

 

Nil Caouissin, UDB spokesperson said :

 

“The Breton language has been suppressed for many decades and there is no sign of change. Breton speakers have fundamental rights and those should be respected. Breton is one of the languages recognised internationally as being endangered. The French Government should be doing everything possible to support it instead of undermining it.

 

Jill Evans, Plaid Cymru MEP for Wales said :

 

“I would like to demonstrate my support for the four Breton activists who are on trial in Gwengamp. As Breton speakers, they should have the right to a trial in their own language in their own country.
While there is still a long way to go before we have equality for the Welsh language, we do have laws on the rights of Welsh speakers, including the right to court cases through the medium of Welsh.
I call upon the French authorities to address the linguistic rights of Breton speakers and ratify the European Charter of Regional and Minority Languages.”

 

A la veille de la venue de François Hollande en Bretagne, le Mouvement Bretagne et Progrès de Christian Troadec, l’Union Démocratique Bretonne, et la Gauche indépendantiste l’interpellent sur le sort d’un militant détenu d’ETA gravement malade et des prisonnières politiques basques détenues à Rennes.

Communiqué de presse

A l’occasion de la venue de François Hollande à Guingamp dans le cadre d’une visite privée ce 21 avril, des organisations politiques bretonnes souhaitent attirer son attention sur le sort d’un détenu politique Basque, Oier Gomez, dont le pronostic vital est engagé. Actuellement incarcéré à Paris, les médecins prônent une suspension de peine car il est atteint d’un cancer et que son espérance de vie est de six mois. La décision pour cette suspension est attendue lundi. Nous avons pris bonne note des regrets exprimés par Jean-Jacques Urvoas concernant le manque d’alternative à la détention, nous souhaitons que MM Hollande et Urvoas qui arrivent en fin de mandat profitent de leurs dernières semaines à Paris pour œuvrer concrètement à la libération effective de Oier Gomez et de tous les détenus politiques basques malades. Nous souhaitons également que soit enfin mis en place un processus de rapprochement des détenus liés à l’organisation politique basque ETA dont le désarmement est effectif depuis le 8 avril. Cela pourrait concerner notamment quatre femmes incarcérées au CPF de Rennes, à près de 800 km de leurs familles, ce qui est contraire aux préconisations des instances européennes. Cela serait un pas concret en faveur de la paix dans le cadre de la nouvelle donne politique au Pays Basque.

 

Pour l’UDB : Nil Caouissin ; pour le MBP : André Lavanant ; pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin.

C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès brutal de Paskal Laizé agé de 50 ans, militant de la Gauche Indépendantiste du pays de Fougères, décès survenu dans la nuit du samedi au dimanche 26 mars.

Pascal était issu d’une famille ouvrière du pays de Fougères. Dans les années 1990, il rejoint le comité Emgann de Fougères et participe à ce titre à de nombreuses campagnes et réunions notamment la marche pour l’indépendance ou encore Gouel Broadel ar Brezhoneg. Il intègre peu après les rangs de l’Armée Révolutionnaire Bretonne. Il est arrêté en mai 2000 et condamné à deux peines, une de 8 ans pour ses actions au sein de cette organisation et une de 4 ans pour complicité dans le vol d’explosifs de Plévin. Ces peines sont confondues en une seule de huit ans, et il bénéficie d’une libération conditionnelle en 2005. Voici ce que nous écrivions au sujet de son retour en Bretagne le 10 juillet 2006 : “Paskal Laizé est en Bretagne depuis aujourd’hui, malgré son contrôle judiciaire encore trop restrictif, qui ne lui permet  d’aller qu’en l’Ille et Vilaine et dans l’hexagone, mais pas dans le reste de la Bretagne. Après cinq ans de détention en raison de son engagement dans l’Armée Révolutionnaire Bretonne et près de deux ans d’interdiction de séjour en Bretagne, Paskal Laizé a enfin pu rentrer dans notre pays. Nous nous en réjouissons. Nous savons que ce traitement inique ne lui a été infligé que par ce qu’il est resté fidèle à son engagement indépendantiste“.

En prison, Paskal s’est attelé à l’étude la langue bretonne, et doit se battre pour avoir accès à des soins corrects en raison de son mauvaise état de santé du à un accident survenu avant sa détention. Il multiplie les refus de plateaux, refus de remontés de promenade et participe à la grève de la faim tournante du collectif des prisonniers politiques bretons.

Pendant ses années de conditionnelle forcée en région parisienne il donne de son temps libre à la mission bretonne (Ti ar Vretoned) dans le 14eme arrondissement et à Radio Pays. Après son retour en Bretagne il continue à militer pour un pays libre et socialiste et après Emgann il intègre Breizhistance. En 2008 sur le canton d’Antrain il réalise la performance (avec un suppléant LCR) de 5,74 % avec 291 voix en défendant sans complexe aucun le droit à l’autodétermination du peuple breton et la justice sociale. En 2015 il figurait sur la liste de la Gauche Indépendantiste Breizh O Stourm.

En plus d’être un ouvrier du bâtiment pour le moins polyvalent, Paskal avait récemment ouvert un estaminet “Ti ma Zi” pour redynamiser le bourg d’Antrain et il donnait de son temps pour l’école Diwan du pays de Fougères dont il préparait le Kig-ha-Farz de soutien il y a encore quelques semaines.

Nous garderons de lui le souvenir d’un être généreux, résolument optimiste même dans les pires moments, épris de liberté et de justice. Ses obsèques devraient avoir lieu le 29/03, nous vous tiendrons informés en publiant des mises à jours.

Nos pensées vont vers ses filles et ses proches.

Bevet Breizh dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin

Alors que les partisans de Le Pen et Fillon font campagne pour que pendant la présidentielle leurs héros millionnaires bénéficient d’une trêve judiciaire, le parquet de Saint-Brieuc a eu la brillante idée d’audiencer à Guingamp le 12 mai prochain un procès contre quatre opposants à la loi travail pour avoir prétendument bloqués des trains en gare de Plouaret au printemps dernier suite à une plainte de la SNCF.

Trop heureux de pouvoir bénéficier de ce prétexte pour mobiliser de nouveau contre la loi El Khomri et son monde, les quatre compères et l’appel de Plouaret à l’origine de ces mobilisations en milieu rural donnent rendez-vous aux résistants à l’ordre capitaliste dans la perspective de cette échéance.

Ils encourent jusqu’à 45 000 EUROS D’AMENDE ET 3 ANS D’EMPRISONNEMENT POUR « ENTRAVE À LA MISE EN MARCHE OU À LA CIRCULATION D’UN TRAIN ». Plus précisément, « avoir occupé, dans le cadre d’une manifestation, la gare de Plouaret, et avoir occupé illégalement la voie ferrée en empêchant la libre circulation des trains, au préjudice de la SNCF ». Ceci sur une période définie entre le 19 mai et le 24 juin 2016.

Il n’échappe à personne proche de ces camarades qu’il n’y aucun élément permettant de les impliquer dans l’ensemble des blocages survenues dans cette gare et qu’il n’étaient pas plus identifiables que d’autres lors des rassemblements à Plouaret.

Il est évident qu’ils sont poursuivis parce qu’ils sont connus pour leur engagement anticapitaliste, en faveur de la langue bretonne, l’antifascisme et le droit à l’autodétermination du peuple breton. En effet, Kaou Davay milite activement à Nuit Debout Lannion et Guillaume Bricaud, Gael Roblin et Yoan Colas à la Gauche Indépendantiste.

L’appel de Plouaret vous donne rendez-vous pour affirmer notre opposition à la Loi Travail et en solidarité avec les inculpés :

  • Le samedi 11 mars à 11 h pour une conférence de presse et une manifestation devant la gare de Plouaret
  • Le samedi 6 mai à Guingamp pour une manifestation de soutien.
  • Le vendredi 12 mai toujours à Guingamp dés 08h pour le procès et un rassemblement de soutien.

D’autres initiatives de soutien auront lieu.

Skoazell Vreizh / Le Secours Breton prend en charge les frais d’avocats. L’UL CGT Guingamp, la FSU locale et l’UL Solidaires ont fait part de leur solidarité et volonté de s’impliquer dans les initiatives de soutien.

Daou vreton a zo kouezhet dindan taol ar justis n’eus ket keit se. Tamallet zo dezhe bezañ laosket ur vombezenn dirak ur greizenn finañsoù ha bezañ bannet kokteloù Molotov ouzh daou archerdi.
N’eo ket diwar o fenn e vo komzet hiziv met reiñ a ra digarez deomp da zont en-dro war oberiantiz ur gevredigezh, Skoazell Vreizh, bet savet ouzhpenn daou ugent vloaz zo evit harpañ familhoù ar stourmerien bolitik harzet p’o deus kaset oberiadennoù ‘maez-lezenn, p’eo doareet o stourm evel-se gant ar gwir gall. Fabris Kadou, sekretour Skoazell Vreizh…

Meur a abeg a gaver evit kemer perzh er Redadeg. Da gentañ penn evit ar blijadur da redek a-stroll gant ar familh pe mignoned evit embann a wel d’an holl e kredomp e dazont hor yezh. Ober sport zo un abeg all, gwezhoù zo dindan ar glav pe deus noz evit ar re galonekañ, met alies mat dindan heol skedus an nevez-hañv evit kas a dorn da zorn bazh test ar redadeg hag he c’hemmenadenn. Unvaniñ a ra ivez ar rederien hag ar rederezed tiriad hor bro a-hed o hent.

Lakaat a ra e pleustr ar Redadeg barregezh ar vretoned da aozañ o unan ar pezh a zere evit sevel amañ un dazont d’ar brezhoneg. Rastellat arc’hant ar bobl evit krouiñ binviji ha raktresoù evit reiñ muioc’h a blas d’ar brezhoneg a chom unan eus palioù pennañ ar Redadeg.

Ober kement-mañ zo kentelius war an dachenn bolitikel a-hir dermen, ma vije un tamm mat muioc’h a frankiz er vro e vijemp gouest moarvat d’ober muioc’h a draoù hon unan ha war kement tachenn zo !

redadeg

Evel bep tro stourmerien Breizh dieub ha sokialour a ro emgav deoc’h evit redek ar c’hilometradoù bet miret ganeomp  ( dindan anv Breizh O Stourm ! ) :

  • Ar c’hKm466 e Plouha d’ar Sul 1añ a viz Mae da 11 e20 da noz (na vir ket ouzhoc’h da vont da vanifestiñ a-raok da geñver gouel etrebroadel al labourerien)
  • Ar c’hkm 633 e St Laorañs d’al Lun 2 a viz Mae da 5e53 GM
  • Ar c’hkm 963 e Rosko d’ar merc’her 4 a viz Mae da 6e33 AM

Neb a garfe ober muioc’h ha gwelloc’h a rank gouzout ivez ez eus bet prenet kilometradoù gant ar gevredigezh Skoazell Vreizh.

Emgav zo roet deoc’h gante :

  • D’an 30 a viz Ebrel da 9e noz e Kastellbourc’h : KM 230/231/232/233.
  • D’an 2 a viz Mae da 8e15 da noz/e Boulvriag : KM 654/655/656.
  • D’an 3 a viz Mae da 8e noz e Lokmaria-Berrien : KM 869/870/871.

N’eo ket re diwezhat evit prenañ un dornad a gilometradoù a chom en gwerzh !

Une mobilisation s’est formée depuis fin 2015 en Bretagne (manifeste et signataires ci-dessous) en solidarité à la prisonnière politique basque Lorentxa Guimon, incarcérée à Rennes, afin d’exiger sa libération et ainsi mettre un terme à l’acharnement qu’elle subie alors qu’elle est libérable et gravement malade. La mobilisation, bien sûr, s’est faite aussi au Pays Basque notamment autour du collectif Bagoaz œuvrant pour les prisonnier-e-s politiques.

A l’appel de nombreuses organisations politiques et syndicales, de collectifs et de nombreux élu-e-s, une manifestation demandant la libération immédiate de Lorentxa Guimon aura lieu le samedi 20 février à Rennes. Le départ aura lieu à 14h30 place de la Mairie pour finir devant la prison des femmes.

Cette mobilisation est organisée de concert avec le collectif basque Bagoaz qui pour la manifestation organise un déplacement de plusieurs bus depuis le Pays Basque.

Soyons nombreux aussi en Bretagne à se mobiliser pour la libération de Lorentxa Guimon !

Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Fauchuex (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)
Conférence de presse à Rennes le 4 février devant la prison des femmes. De gauche à droite : Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Faucheux (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)

De plus, après la trêve décrétée par l’organisation basque ETA qui n’a commis aucune action armée depuis 2011 et  dans le cadre du processus de règlement du conflit basque, les 110 signataires de l’appel de Paris demandent quedans le cadre d’une processus de libération mis en oeuvre dans un délai raisonnable, il soit mis un terme dans l’intérêt des familles, à la dispersion des prisonnier-e-s basques par des mesures de rapprochement familial et regroupement, et que, dans le respect des droits fondamentaux, soient accordées des mesures d’aménagement de peine aux prisonnier-e-s pouvant légalement en bénéficier et de libération de ceux ou celles qui sont gravement maladies”. Retrouvez l’intégralité du texte d’appel et la liste des signataires en cliquant ici.

C’est dans ce cadre d’effort bilatéraux nécessaires à la résolution du conflit qu’a connu le Pays Basque que nous posons le processus de mobilisation en Bretagne pour la libération de Lorentxa.

Manifeste pour la libération de Lorentxa Guimon :

La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes est gravement malade et libérable.

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle en faisant état notamment de son état de santé et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision comme il le fait systématiquement dans le cadre de procédures « antiterroristes ». Une nouvelle audience a eu lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier. Le rendu  de délibéré aura lieu le 25 février. 
La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.
Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé « catastrophique », son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.
Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liés à sa détention. Le 24 novembre dernier, Lorentxa Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu, puis réintégré sa cellule dans les mêmes conditions scandaleuses. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car « tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles ». Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangent en rien son état déjà grave. Lorentxa Guimon et sans doute d’autres détenues voient donc leur santé mise en danger en raison de l’état d’urgence. Le 29 janvier dernier, Lorentxa  a de nouveau été hospitalisée d’urgence à l’hôpital de Rennes où elle se trouve toujours.

Les organisations syndicales et politiques et élu-e-s rennais-e-s et d’autres communes en Bretagne, les collectifs, exigent comme de nombreuses personnes et organisations au Pays Basque , la remise en liberté immédiate de Lorentxa Guimon.

Les signataires  de l’appel 

Elu-e-s et personnalitésValérie Faucheux (conseillère municipale et conseillère métropolitaine de Rennes, Ensemble-FdG), Jean Paul Tual (conseiller Municipal de Rennes, PG 35), Yannick Le Gargasson (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes PG35), Paul Molac (député régionaliste du Morbihan), Jean-Luc Bleunven (député Divers Gauche du Finistère), Lena Louarn (vice-présidente au Conseil Régional de Bretagne en charge la politique linguisitique), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller départemental du Finistère, MBP), Ana Sohier (conseillère municipale de Rennes,UDB ), Pierre-Emmanuel Marais (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Nantes, UDB), Christian Guyonvarc’h (adjoint au maire de Guipavas, vice-président de Brest Métropole, UDB), Patrick L’Hereec (maire de Plounerin, conseiller communautaire de Lannion-Trégor, UDB), Pierre Morvan (conseiller municipal de Paimpol, UDB), Philippe Coulau (conseiller municipal de Plouézec, 1er vice-président de la communauté de communes Paimpol-Goëlo, vice-Président du Pays de Guingamp, UDB), Martine Auffret (Maire-adjointe de Cléguérec, UDB), Naig Le Gars (ancienne conseillère régionale de Bretagne, 2004-2015), Jean-Marie Goater (adjoint au maire de Rennes et conseiller métropolitain, EELV), Laurent Hamon (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes, EELV ), Matthieu Theurier (conseiller municipal, vice-président Rennes Métropole,co-président du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV),  Gaëlle Rougier (conseillère municipale, vice-présidente Rennes Métropole, co-présidente du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV), Matthieu Guillemot (conseiller municipal de la ville de Carhaix et conseiller communautaire de Poher communauté, NPA), Primael Petit (conseiller municipal de Saint-Herblain, Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Glen Jegou (conseiller municipal de Rennes, majorité municipale), Charlie Grall et Fabrice Cadou (président et membres du conseil d’adminstration de Skoazell Vreizh/Secours Breton), Gaël Briand (rédacteur en chef du Peuple Breton), Nil Caouissin (porte-parole de l’UDB), Gael Roblin (ex-détenu politique breton).

Partis politiques : Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance), UDB (Union Démocratique Bretonne), MBP (Mouvement Bretagne Progrès), NPA , Les Jeunes Ecologistes, PG, EELV, Alternative Libertaire, OCL, OCLVP.

Syndicats et collectifs : Skoazell Vreizh (antirépression), Gast (Collectif féministe), Sud Education Rennes, Sud Rail Rennes, UL CNT Rennes, Euskal Herriko Lagunak Breizh (comité de soutien breton au Pays Basque).

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La campagne pour la libération de la prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes malgré son état de santé s’élargit. Au Pays Basque elle sera au coeur des manifestations de Bilbo et Baiona (Bayonne) qui auront lieu le 09 janvier pour les droits de l’ensemble des centaines de prisonniers politiques Basques. Jean-Jacques Lassere sénateur et président ( Modem) du conseil départemental des Pyrénées Atlantiques s’est adressé à Manuel Valls pour exiger lui aussi sa remise en liberté.

Parallèlement en Bretagne de très nombreux élus , notamment de la ville de Rennes qui préside au conseil de surveillance du CHU auquel Lorentxa ne peut accéder se sont associés à  une initiative soutenue par des forces politiques diverses , dont la Gauche Indépendantiste, pour réclamer sa remise en liberté. D’autres élus du conseil régional ou du département du Finistère ou de Loire-Atlantique aussi.

Le 14 janvier prochain un tribunal parisien statuera sur le sort de Lorentxa Guimon, peut-être mettra-t-il sa décision en délibéré. Dans ce cas tenez vous prêts, comme en cas de refus, à participer aux nouvelles initiatives de solidarité qui émergeront notamment en Bretagne.

Le prochain rendez vous aura lieu samedi 9 à Rennes , Gare Sud, devant la prison des femmes, à 11H pour rendre public le manifeste suivant:

Si votre orga/collectif/syndicat veut s’y associer il est encore temps.

Liberté pour LORENTXA GUIMON !

La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes est gravement malade et libérable.
Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle en faisant état notamment de son état de santé et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision comme il le fait systématiquement dans le cadre de procédures « antiterroristes ». Une nouvelle audience aura lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier prochain.
La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.
Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé « catastrophique », son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.
Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liés à sa détention. Le 24 novembre dernier, L. Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car « tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles ». Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangent en rien son état déjà grave. Lorentxa Guimon et sans doute d’autres détenues voient donc leur santé mise en danger en raison de l’état d’urgence.

Depuis, elle a réintégré sa cellule à Rennes dans les mêmes scandaleuses conditions.

Les organisations syndicales et politiques et élues rennaises et d’autres communes en Bretagne exigent , comme de nombreuses personnes et organisations au Pays Basque , la remise en liberté immediate de Lorentxa Guimon.
Elles vous convient à une conference de presse samedi 09 janvier à 11h devant la prison des femmes à Rennes ( Gare Sud ) .

Premiers signataires :
Partis : NPA 35, Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance ), les Jeunes Ecologistes, Parti de Gauche 35, Alternative Libertaire,
Elues et personalités : Valérie Faucheux ( élue Ensemble-FdG à la Ville de Rennes), Jean Paul TUAL, Conseiller Municipal de Rennes, PG 35, Yannick Le Gargasson, Conseiller Municipal et conseiller métropolitain de Rennes PG35, Anna Sohier (élue UDB à la Ville de Rennes), Jean-Marie Goater adjoint élu EELV à la Ville de Rennes ) ,Laurent Hamon (élu EELV Conseiller municipal et Conseiller métropolitain de Rennes),Matthieu Theurier et Gaëlle Rougier, co-présidents du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes (EELV), Lena Louarn ( Vice présidente au Conseil Régional de Bretagne en charge la politique linguisitique ), Matthieu Guillemot (conseiller municipal NPA de la ville de Carhaix et conseiller communautaire de Poher communauté ) , Christian Troadec ( maire MBP de Carhaix et conseiller départemental du Finistère ), Primael Petit ( conseiller municipal anticapitaliste et indépendantiste ville de Saint Herblain ), Charlie Grall et Fabrice Cadou ( president et membres du conseil d’adminstration de Skoazell Vreizh/Secours Breton ) , Gael Briand (rédacteur en chef du Peuple Breton), Nil Caouissin porte-parole de l’UDB, Gael Roblin ( ex détenu politique breton )….
Syndicats et collectifs : Sud Education Rennes, Sud Rail Rennes, Solidaires EtudiantEs, Gast ( Collectif feministe), Euskal Herriaren Lagunak Breizh.( Comité Breton de Solidarité avec le Pays Basque ), SLB…

Dec’h, d’an8 a viz Gouere, e oa bet barnet un den tost eus ar strollad 44= BZH e kêr Naoned. Rebechet e oa bet dezhañ bezañ bet o livañ ur voger eus ar c’huzul-meur e-pad un tolpadeg stourm bet dalc’het e miz Even 2014.

Roet e ao bet disoc’h ar varnadenn diouzhtu da heul : un toullad eurvezhioù labour a laz hollek en do d’ober ( 70 eurvezh etre tout).

Ma n’eo ket kriz ar c’hastiz e ranker chom hep ankouaat ez eo ur 15 ezel bennak eus 44 = BZH hag a zo bet kondaonet betek bremañ evit fedoù damheñvel. Lod anezho a vez c’hoazh o paieañ bep miz ur sammad arc’hant evit rezteurel d’ar stad an tell-kastiz a-bezh.

Degas a reomp d’ho soñj eo deuet a-benn ar stourmer bet barnet dec’h d’en em zifenn  gant e vreutaer a-drugarez da harp Skoazell Vreizh.