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janvier 26, 2012

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Le collectif « Du breton dans ma télé ! » appelle à un rassemblement le Dimanche matin 29 Janvier 2012 à 10h40 au Café de la Marine, à Saint-Nazaire (face au port, proche de l’entrée sud et du pont-levis).

Cette rencontre est organisée pour réclamer un retour rapide des émissions en langue bretonne sur les écrans de télévision de Loire-Atlantique, à l’occasion de la diffusion sur France 3 des « Prizioù », la seule émission en breton de l’année encore diffusée dans le département.

Les participants au rassemblement verront ensemble l’émission même si, en réalité, France 3 ne diffusera l’émission en Loire-Atlantique que le vendredi 3 février à 8h50. Ce choix d’un horaire insolite à la place de la diffusion du dimanche comme en Région Bretagne témoigne du mépris de la chaîne publique pour les téléspectateurs attachés aux programmes en langue bretonne.

Warlene e oa bet gwelet P. Grosvalet a zo prezidant Kuzul Meur 44 hiziv an deiz e Café de la Marine. Daoust hag eñ vo gwelet disul ? ....
Warlene e oa bet gwelet P. Grosvalet a zo prezidant Kuzul Meur 44 hiziv an deiz e Café de la Marine. Daoust hag eñ vo gwelet disul ? ….

Disul e Sant-Nazer evit distro ar brezhoneg en tele ‘ba Liger-Atlantel

Pedet o’ch da sellet ouzh “prizioù ar brezhoneg” e Sant-Nazer d’an 29 a viz Genver e Café de la Marine da 10h30. Evit gwir n’eus ket brezhoneg ken gant Frañs 3 e Liger-Atlantel abaoe un nebeut bloavezhioù ‘zo. Ar strollad “brezhoneg ‘barzh an tele” a ginnig an oberenn-se bep bloaz o sevel klemm evit ma vo ar gwir da selaou brezhoneg en tele e Liger-Atlantel. Da heul ar bedadenn savet gantañ :

Le comité Breizhistance du Pays de la Mée dénonce l’attitude contradictoire de Michel Hunault (député de Châteaubriant) sur de nombreux sujets, et notamment sur celui de la Réunification de la Bretagne.

Le 21 décembre 2011, M. Hunault (3e en partant de la droite) en compagnie de l'ensemble des députés bretons qui ont votés l'amendement
Le 21 décembre 2011, M. Hunault (3e en partant de la droite) en compagnie de l'ensemble des députés bretons qui ont votés l'amendement

En effet il vient de déposer aujourd’hui au conseil régional des Pays de la Loire un vœu contre la Réunification de la Bretagne. Avec son groupe de sept élus, il déclare «on en a assez de ce débat nanto-nantais sur la rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne». D’où leur décision de soumettre un vœu au vote qui rejettera «l’idée d’une partition territoriale sans que les autres départements de la région (PdL) soit consultés», et lancera «le débat de la création par référendum d’une région Loire-Bretagne».

Alors que les élus de la région Pays de la Loire n’ont jamais voulu reconnaître l’existence du débat sur les limites régionales, ils défendent aujourd’hui une position en contradiction avec l’expression populaire et l’intérêt des populations des territoires concernés. Ceci dans le seul but de préserver des intérêts particuliers. Pire, l’un deux, M. Hunault, a voté à l’assemblée nationale le 21 décembre dernier, l’amendement qu’il semble aujourd’hui dénoncer. Il n’était pourtant pas peu fier de poser ce jour là pour défendre un amendement qui pour la première fois donnerait la possibilité à la population de s’exprimer sur la réunification de la Bretagne, sans que la région Pays de Loire n’y oppose un droit de veto. Voyant l’échéance arrivée, certains voudraient contourner le problème en proposant un référendum contradictoire niant la question principale posée depuis quarante ans par la population, celle d’une Bretagne unie.

Il semble aujourd’hui que certains élus comme M. Hunault préfèrent les effets d’annonce et la communication à la cohérence politique.

Samedi 28 janvier à 15h  (place de la mairie ) à Carhaix, Breizhistance Indépendance et Socialisme participera aux cotés de nombreuses organisations politiques et syndicales au rassemblement de soutien aux deux Carhaisiens rejugés le 5 janvier à Rennes.

Ils étaient jugés en deuxième instance pour avoir prit part à une manifestation en 2008 pour défendre les services hospitaliers de Carhaix.

Lors de réquisitions hallucinantes le procureur avait demandé quatre mois fermes pour l’un et six mois avec sursis pour l’autre et ce alors qu’aucun élément n’indique qu’ils soient les auteurs des légères dégradations commises sur la porte de la sous préfecture de Chateaulin , fait pour lesquels on les a trainés en justice.

Soyons nombreux à leurs cotés  dés samedi prochain pour montrer notre solidarité avant le verdict qui sera prononcé à Rennes le 16 février.

D’autres initiatives auront lieu. Tenez vous informés.

Lire notre communiqué suite aux réquisitions.