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A Guingamp comme ailleurs nous ne paierons pas la crise des capitalistes !

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Mercredi à Guingamp  c’est plus de 150 personnes qui ont répondues à l’appel local contre les politiques européennes d’austérité. Sur la place de l’échiquier les manifestants réunis à l’appel de la CGT , de la FSU et de Solidaires ont écouté Thierry Perenes de l’UL CGT rappeller que la crise n’est pas celle des travailleurs mais du capital et des spéculateurs.

Parmi les manifestants Maiwenn Salomon et Paskal Richard candidat de la gauche indépendantiste Bretonne sous l’étiquette Breizhistance dans la circonscription législatives de Guingamp étaient présents.

Voici leurs points de vue diffusé à la presse locale :

La dette n’est pas la notre : refusons de la payer !

Les plans d’austérité sont illégitimes !

 Nous étions présents aujourd’hui auprès des syndicalistes qui se sont rassemblés sur la place de l’échiquier à Guingamp afin de dénoncer la politique française et européenne. Nous tenons à dire haut et fort que cette dette n’est pas la notre et qu’il faut refuser de la payer comme l’ont déjà fait l’Islande et l’Equateur.

Partout en Europe les gouvernements expliquent que la dette augmente parce que nous vivons au-dessus de nos moyens et que nous devons donc accepter l’austérité et des coupes sombres dans les budgets sociaux. Quel mépris pour les millions de chômeurs/chômeuses, de travailleurs/travailleuses pauvres, de retraités dans la misère, d’ouvriers licenciés sur l’autel des dividendes versés aux actionnaires ! La dette est le résultat de 30 années de politiques libérales qui ont asséché les caisses de l’Etat, l’amenant à emprunter pour pourvoir aux besoins sociaux. La dette a explosé ces 3 dernières années à cause du sauvetage du capitalisme en ingurgitant des centaines de milliards d’euros dans les banques pour éviter qu’elles s’effondrent.

Si les plans d’austérité se succèdent en France comme partout en Europe, c’est pour sauver le système capitaliste, sauvegarder et augmenter les profits d’une minorité de riches qui contrôle l’économie et n’en ont strictement rien à faire de nos conditions de vie et de travail. Nous n’avons aucun intérêt à secourir ce système économique qui ne propose que survie pour les uns et luxe pour les autres. En France, la droite est à l’attaque mais les socialistes ailleurs en Europe mènent la même politique : rembourser la dette, donner des gages aux marché financiers, servir la soupe aux intérêts égoïstes du patronat et des actionnaires. Et tout cela avec la bénédiction de l’Union Européenne, monstre bureaucratique au service du grand patronat, de la banque centrale européenne et du FMI.

On nous parle de sortir de la crise mais c’est bien la sortie du capitalisme qui doit être à l’ordre du jour. Il n’y a pas de fatalité à ce système économique qui va droit dans le mur. Des mesures radicales s’imposent contre les intérêts et le pouvoir des capitalistes dans la société et les entreprises.

En tant qu’indépendantistes nous revendiquons le droit à l’autodétermination du peuple breton, afin de disposer des outils démocratiques qui pourront nous permettre de reprendre notre destin en main faces aux forces impérialistes et capitalistes.”

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