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mars 17, 2012

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Hier matin, Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard ont annoncé leur candidature à l’élection législative dans la sixième circonscription de Loire-Atlantique. Ils ont tenu à faire cette annonce à Notre-Dame-des-Landes, au local la Vache Rit, lieu symbolique de la lutte contre le projet d’aéroport.

crédit photo A. Rouet-Réby, L'Eclaireur
crédit photo A. Rouet-Réby, L’Eclaireur

Jonathan Guillaume, 29 ans, habite Nozay depuis un an, il est maître auxiliaire. Nathalie Roynard, 49 ans, est assistante de vie et habite le Petit-Auverné.

Ils ont présenté les trois axes principaux de leur programme, et appelé à la manifestation du 24 mars contre le projet d’aéroport à Nantes. Alors que notre département est déjà le plus touché de l’hexagone en terme de perte de terres agricoles, les deux militants de Breizhistance en ont profité pour interpeller les deux candidats du PS et de l’UMP, Yves Daniel et Michel Hunault, sur le projet d’aéroport. A Yves Daniel, il demande si “en tant qu’agriculteur bio, défendra-t-il encore l’artificialisation de plus de 2000 ha de terres à Notre-Dame-des-Landes ? “Qu’aurait il fait si le projet s’était monté dans sa commune ?”, quant à M. Hunault les candidats se demandent ironiquement si “son soutien au projet ,n’est pas en lien avec son ’emploi’ de tour operator pour ministres”

Pour Jonathan et Nathalie, la question de l’aéroport est une question essentielle en terme économique et sociale, d’aménagement et d’équilibre territorial. Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes nous concerne tous. Sacrifier l’argent public au nom des profits des multinationales, renoncer à l’équilibre et à la solidarité entre les territoires en encourageant les phénomènes de métropolisation, croire à la croissance de la consommation en énergie et parier sur la stabilité du cours du pétrole, ce sont des choix que font les partisans du projet et contre lesquels Jonathan et Nathalie appellent à manifester Samedi 24 mars à Nantes.

Gervel a ra Breizhistance da gemer perzh er vanifestadeg evit ar brezhoneg a vo dalc’het e Kemper d’an 31 a viz Meurzh .

Met dipitet omp avat gant sav-poent an aozerien a fell dezhe pediñ en o dael a vo diouzh ar beure ar strolladoù o dez dilennidi e parlamant ha sened Pariz hepken.

Ar vretoned kar-o-yezh n’o deus ket gortozet biskoazh mann ebet a-berzh pennoù bras evit kas an traoù war-raok war an dachenn ha krouiñ ar binviji ret evit reiñ un dazont d’hor yezh vroadel.

Ha karout a rafemp kompren evit peseurt abeg e c’hellfe izili an UMP kemer ar gaoz pe dibuniñ didrabas e Kemper d’an 31 a viz Meurzh p’en deus embannet splann Nicolas Sarkozy ne felle ket dezhañ rein e mod ebet plas d’ar brezhoneg ha d’ar yezhoù all er vuhez foran ha kement mañ en ur nac’h e vije kadarnaet gant ar frans karta europa ar yezhoù ?

Na c’hortozomp ket kalz a draoù digant politikourien ar PS pe re all n’o deus c’hoant da zifenn ar brezhoneg nemet pa vez dilennadegoù gall en ur brometiñ ur wezh ouzhpenn e vo studiet an doare da sevel ur raktres lezenn nevez evit ar yezhoù

Ezhomm zo reiñ ur framm a azgoulennoù diazez evit rediañ an dilennidi lec’hel d’ober traoù fetis amañ hep gortoz mann ebet digant hon mistri e Pariz.

Ne gomprenomp ket abalamour da betra ne embanner ket sklaer e rank ar brezhoneg bezañ lakaet da yezh ofisiel e Breizh ha n’omp ket evit intentiñ ne vije anv er galv da vanifestiñ eus an ezhomm bras a c’halloud politikel kreñv amañ e Breizh a-benn sevel hol lezennoù hon unan dre hanterouriezh ur parlamant.

Setu ma roomp emgav d’an holl dirak rannvro Breizh d’an 29/03 da 5e30 pa vo votet politikerezh yezh ar rannvro evit adembann hon eus c’hoant da gaout ur parlamant e Breizh gant seurt galloudoù.

Goulenn a reomp gant hon izili ha mignoned kemer perzh er vanifestadeg e Kemper d’an 31/03 en ur zibuniñ a-drek d’ar giton evit ma vo ofisiel ar brezhoneg eus Brest betek Klison.

Klevet hon eus mat galv an dud yaouank o deus c’hoant da welet a-raokadennoù fonnus ha prim diwar-benn plas ar brezhoneg er vuhez foran, setu ma c’houlennomp da harpañ anezhe e Kemper ha goude.

Ezhomm zo ul lañs nevez war an dachenn amañ er vro, ar stourm a dle bezañ kaset war ar pemdez gant palioù resis a c’heller tizhout ha diazezet war ar gwir d’en em dermeniñ e-giz ma oa bet displeget er galv hor boa kensinet gant Ai’ta, UDB, SLB ha….Kevre Breizh e 2011.

Ankouaet eo bet re fonnus d’hor menno.

Galv Ai’ta evit ar vanif :

Koñkour meur

D’ar sul 11 a viz Meurzh , bloaz goude gwallzarvoud Fukushima e oa deuet ur 80 den bennak da gemer perzh er chadennad tud aozet gant ar genrouedad « dont maez eus an nukleel » e Lannuon. Faot a rae d’an aozerien kaout sonj an dud a laka o anv evit an dilennadegoù da zont . Maiwenn Salomon a oa e-touez an dud tolpet en treger d’an devezh-se , sed aze ar pezh he deus da lavaret diwar-benn an nukleel. Tolpadegoù all a oa bet bet d’ar memes deiz er vro, Sant-Maloù Roazhon hag er Faou (1000 den a oa deuet aze!) Fukushima

1 an !

Le 11 mars 2012, les japonais et le monde entier célébraient le terrible anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Il y a un an, sous le choc, l’ensemble des peuples de la planète prenait conscience de l’irresponsabilité dans laquelle les gouvernements nous entraînaient en faisant le choix du nucléaire, civil ou militaire. Depuis quoi de neuf ? La France, premier producteur mondial d’énergie nucléaire a lancé un grand audit de ses centrales. La conclusion : “aucun danger” !!!

La droite française, par la voie de Nadine Morano, a même été jusqu’à déclarer que cet accident les confortait dans leur choix du nucléaire car nous avions “la filière la plus sûre du monde” (!?)

Le PS, pro-nucléaire lui aussi, déclare qu’il serait insensé de se passer de cette énergie. Même Europe écologie-Les verts, qui après la catastrophe proclamait « plus jamais ça, sortie immédiate du nucléaire ! » ont signé un accord avec le PS prévoyant la poursuite de la construction de l’EPR à Flamanville et la réduction de seulement 20% de l’énergie issue du nucléaire pour 2025. Belle cuisine politicienne !

Quand au front de gauche, il est composé très majoritairement du PCF, qui a toujours affiché son soutien intangible à la filière nucléaire.

La plupart des partis français n’ont donc tiré aucune leçon. Il est vrai que la France est tellement forte que même le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière ! Le peuple breton s’est toujours manifesté chaque fois qu’il le fallait dans son refus de cette énergie destructrice. Rappelons-nous de Plogoff, le Carnet, les projets d’enfouissements de déchets nucléaires à Bégard, Plouaret, Quintin…

Le samedi 10 mars à Lannion, nous avons participé au rassemblement qui avait lieu pour commémorer l’accident de Fukushima. A cette occasion, les organisateurs ont interpellé les candidats aux législatives sur la question de la sortie du nucléaire et sur leurs propositions. En tant que candidate pour Breizhistance IS pour les législatives sur la 4ème circonscription (Guingamp) je tiens à réaffirmer notre opposition ferme au nucléaire, qu’il soit civil ou militaire. Nous demandons :

-la décision immédiate d’une sortie définitive du nucléaire.
-l’arrêt du chantier de l’EPR à Flamanville et de l’ITER (réacteur de recherche sur la fusion nucléaire) à Cadarache.
-l’abandon du projet EPR de Penly.
-la fermeture immédiate des centrales les plus a risques : Fessenheim, Le Tricastin, Le Blayais.
-la fermeture de la base militaire de sous-marins nucléaires de l’île longue, site où a été notamment mis au point le nouveau missile nucléaire M51, violant ainsi le traité de non prolifération nucléaire
pourtant ratifié par la France.
-l’arrêt de toutes les activités liées à l’armement atomique. En Bretagne, en plus de l’île longue, quatre sites participent à ce programme dans l’opacité absolue (armée oblige !) : Brest, Landivisiau, Gâvres et La Montagne.
-une réelle planification budgétaire et technologique pour développer toutes les filières d’énergies renouvelables et encourager la recherche.
-un parlement breton souverain à même de faire le choix, comme en Ecosse, de l’indépendance énergétique 100% renouvelable et propre : ni nucléaire, ni centrale à gaz !
-une logique décentralisée de l’énergie qui évitera les lignes à haute tension et privilégiera un maillage du territoire breton en petite unités de production (maritimes, solaires, éoliennes…) qui plus est créatrices d’emplois. Les terrains ne manquent pas : des centaines d’hectares sont occupés par l’armée. A nous de les récupérer !

C’est ici et maintenant que se joue notre avenir énergétique.
Luttons maintenant pour une Bretagne libre et dénucléarisée !
Maiwenn Salomon, candidate pour Breizhistance aux législatives sur la circonscription de Guingamp.