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mars 2013

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Mont a ray dizalc’hourien an tu-kleiz da vanifestiñ ‘benn arc’hoazh e Karnod a-gevred gant annezidi ar gumun hag ar strolladoù politikel all  a-benn enebiñ ouzh an nazied a zalc’ho un emvod er memes parrez.

D’ar c’houlz ma vez kreñvoc’h c’hoazh an enkadenn ekonomikel arabat eo deomp lezel an tu-dehoù pellañ hadañ  didrabas e vennozhioù gouennelour  e Breizh pe e lec’h all.

Emgav da 3e GM dirak an ti-kêr.

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) sera présente demain à Chartres de Bretagne pour manifester aux cotés des forces antifascistes  et des habitants de Chartres qui entendent protester contre le meeting néonazi organisé dans cette même commune.

A l’heure ou la crise sociale prend de l’ampleur ne laissons pas l’extrême-droite la plus radicale répandre ses germes de haine raciale impunément en Bretagne ou ailleurs.

 

Rendez vous à 15 heures devant la mairie.

 

Les militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes.

Dans un an auront lieu les élections municipales. Les militants de la Gauche Indépendantiste regroupés dans le comité Breizhistance de Rennes souhaitent par la présente faire connaître leur position et leurs disponibilités.

Si nous pensons que l’amélioration des conditions de vie du peuple passe nécessairement par la lutte dans le cadre de mouvements sociaux, nous ne sommes pas étranger à l’exercice électoral comme en témoigne notre présence depuis plusieurs années à des scrutins municipaux, cantonaux, ou législatifs dans le pays de Rennes et le département.

Ces élections interviendront dans un contexte spécifique :

-Une crise financière majeure au nom de la quelle on dégrade les conditions de vie des plus démunis, notamment les chômeurs, les ouvriers,  les femmes, les jeunes, les retraités.

-L’arrivée au gouvernement central d’une majorité PS/EELV depuis plusieurs mois.

-La perspective d’une nouvelle étape de la décentralisation qui n’apportera visiblement rien de bon en termes de démocratie locale et de contrôle populaire sur les politiques des institutions locales.

Nous  pensons que ceux et celles qui à Rennes luttent pour l’égalité sociale, le partage des richesses, la défense de l’environnement, l’émancipation féministe, l’auto-organisation des masses populaires, la diversité linguistique  bretonne et la démocratie de proximité se doivent de se donner les moyens de participer au scrutin pour faire entrer dans l’institution municipale des voix qui seront le cheval de Troie de ces mouvements revendicatifs.

Cet appel à l’unité populaire pour construire une liste  de gauche farouchement indépendante du Parti Socialiste et de ses alliés se doit de prendre en compte la réalité locale de la gauche anticapitaliste sans perdre de temps avec des accords d’appareils conclus  à Paris ne recouvrant aucune réalité ici en Bretagne.

Quatre axes revendicatifs articulent notre appel :

-Rennes ville populaire ou la recherche de la justice sociale, la défense des emplois socialement utiles vers la transition écologique , le partage des richesses, le droit au logement, la gratuité des transports en commun, l’accès au services publics, l’accès à la culture pour tous, l’arrêt de la télé-surveillance… doivent primer sur le politique de gentrification (phénomème urbain  d’embourgeoisement)  incarnée par la construction d’hôtels de luxe, de centre des congrès d’affaires et d ‘opérations de prestige résultant d’une politique bling-bling.

-Démocratie directe : Les rennais doivent être associés de manière plus démocratique à la gestion de la cité par la mise en place d’un budget participatif élaboré et voté dans des conseils de quartiers au plus prés de la réalité comme cela se pratique dans de très nombreuses villes .

-Autodétermination pour la Bretagne : Si on sait de choses du projet de loi de  sur la décentralisation du gouvernement central il semble bien qu’il s’agira d’une coquille vide qui ne garantira pas du tout une juste répartition des équipements et services entre Paris et la Bretagne, ou entre zones rurales et urbaines. Pire elle créera un échelon supplémentaire au mille-feuille institutionnel français, (commune, communauté de communes, pays, département, Région, Etat…) en créant la métropolisation qui assoira définitivement la mainmise des grandes villes sur les finances publiques. Face à cela, Rennes, une des capitales de la Bretagne, doit voir sa vie municipale animée par des élus affirmant le droit du peuple et des travailleurs de Bretagne à librement déterminer leur projet institutionnel de Brest à Clisson,  pour garantir une juste répartition territoriale de l’emploi, des richesses, des biens culturels, des services publics de santé ou d’éducation.

-Défense de l’environnement : Pour en finir avec la pseudo gauche Veolia/Vinci à la tête de la municipalité depuis plusieurs mandats , construisons une opposition de gauche indépendante  n’ayant rien à voir avec les caciques du PS local  (Nathalie Appéré députée de la 2e circonscription et secrétaire nationale adjointe à la décentralisation en tête) qui décidemment semblent bien frileux à la municipalisation du service de collecte de distribution de l’eau, qui ont tous justifié la répression violente qui s’est abattue sur les résistants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes et défendu la prétendue nécessité de ce projet néfaste à l’agriculture , à l’environnement et à l’équilibre territorial  de la Bretagne (Nathalie Appéré en tête lors d’une conférence de presse d’élus socialistes de « l’Ouest » au Palais Bourbon le 28 novembre 2012). Pour le défendre, malgré l’opposition populaire rappelons que ce sont les  mêmes qui à la Région Bretagne, à Rennes Métropole , au Conseil général d’Ille et Vilaine ont donné de l’argent public par millions pour aider la multinationale Vinci à saccager la planète.

Pour construire cette alternative démocratique nous proposons aux rennais et rennaises partageant entièrement ou en partie notre point de vue à venir échanger avec nous à  la maison de quartier de Villejean le 19 mars à 20h salle Auguste. De même nous adressons cette invitation aux sensibilités organisées et présentes dans les luttes sociales ou aillant participé à nos côtés lors de précédentes échéances électorales afin de  venir débattre de notre proposition.

La gauche indépendantiste rennaise, Breizhistance-IS.

Article publié dans le Mensuel de Rennes le vendredi 15 mars 2013rennes-la-gauche-independante-prepare-les-municipales-14009.html

Nous étions près de 20 000 dans les rues de Bretagne ce mardi à protester contre l’ANI, Accord National Interprofessionnel signé le 11 janvier. Cette première mobilisation est loin d’être la dernière avant le passage du texte devant le parlement français. Cet accord dit « de Wagram », a été signé entre le Medef et une minorité de syndicats, il préfigure la loi que proposera le gouvernement. Cet accord casse une nouvelle fois les acquis des salariés, et notamment la possibilité du « droit à vivre et travailler au pays », pourquoi ?

Un accord qui casse nos acquis et profite au patronat 

Contre une promesse d’un peu plus d’emplois, les représentants des centrales syndicales CFDT, CGC, CFTC signent pour :

  • De nouvelles exonérations de charges patronales en échange d’une taxation symbolique des contrats de moins de trois mois. Mathématiquement le patronat est gagnant (45 millions d’euros pour le patronat selon G. Filoche), seulement 30% des CDD seront taxés et la disposition encourage l’intérim qui n’est soumis à cette taxation.
  • Pour favoriser et élargir le recours au chômage et aux temps partiels, au CDI de « projet » ou « intermittents. Les salariés sont ici réduits à une variable d’ajustement et précariser dans leur situation.
  • Pour réduire l’encadrement juridique des plans sociaux, en permettant de signer des accords qui dérogent à la loi. De même, l’accord réduit les délais pendant lesquels on peut recourir aux prud’hommes et plafonne les indemnités compensatrices versées par les patrons. Un salarié disposait de 5 ans pour se porter aux prud’hommes, avec l’ANI le délai est réduit à 24 mois. Selon Laurence Parisot : « Les prud’hommes, ça insécurise les employeurs »
  • En prenant en charge la moitié du financement d’une complémentaire (choisie par l’entreprise), l’accord favorise les banques et les assurances. Une augmentation de salaire équivalente aurait généré de la cotisation sociale, mais il n’est pas étonnant que le patronat veuille participer au démantèlement de la protection sociale au profit des boites privées des copains comme AXA ou Mederick.

Un à un, les acquis des salariés sont démantelés au nom d’une compétitivité censée réduire le chômage, mais qui en réalité nivelle par le bas nos conditions sociales d’existence. Partout où la « flexibilité » a augmenté, le chômage a progressé, y compris dans les pays scandinaves pris à tort comme « modèle ». La « flexisécurité » a fait grimper le taux de chômage de 3 à 7,8 % au Danemark, 7,9 % en Finlande, 8,1 % en Suède, sans oublier le nombre croissant de travailleurs pauvres. Pour finir en beauté, cet accord se termine sur d’autres « chantiers », tout aussi « nécessaires » et « prometteurs » comme un possible allongement de la durée de cotisation, le gel des pensions, ou la baisse progressive de l’indemnisation chômage malgré les droits acquis.

La « mobilité interne » contre le droit de travailler et vivre en Bretagne

Mais nous souhaitons nous attarder ici sur ce qui concerne l’article 15 de l’accord qui évoque la « Mobilité interne ». Il s’agit de « la mise en œuvre de mesures collectives d’organisation … se traduisant par des changements de postes ou de lieux de travail au sein de la même entreprise », « La négociation prévue ci-dessus porte sur les conditions de mobilité professionnelle et géographique interne à l’entreprise ». C’est-à-dire qu’une entreprise qui supprime des postes mais « reclasse » les salariés en signant un « accord majoritaire » sera dispensée de « plan social ». De cette manière, n’importe quelle entreprise importante possédant une unité en Bretagne pourrait imposer une fermeture d’entreprise sans mettre en place les mesures sociales d’accompagnement auxquelles ont le droit les salariés (indemnités, reclassement dans la zone d’emploi, …) ! Et l’article le stipule : « Le refus par un salarié d’une modification de son contrat proposée dans les conditions définies au présent article n’entraîne pas son licenciement pour motif économique. Il s’agit d’un licenciement pour motif personnel ». En somme, les « partenaires sociaux » s’accordent pour dire que les prud’hommes ne sont plus juges du motif du licenciement ! Dans l’absolu, le salarié d’Alcatel, à Lannion ou Orvault, qui refusera l’exil à l’autre bout de l’Hexagone malgré le maintien de son salaire, ou l’ouvrier de PSA Rennes qui ne gouterait pas d’une offre d’expatriation dans les unités de productions brésiliennes de PSA, seraient rendus responsables de leur licenciement ! Comment la CFDT, qui s’est construit et s’est implanté en Bretagne en imposant la revendication du « droit à vivre et travailler au pays » peut signer un tel accord ? Cette désillusion illustre une nouvelle fois le renoncement et la soumission au dogme néo-libéral qui voudrait faire des travailleurs des denrées exportables sur le marché du libre-échange.

Cet accord, en rognant les droits des travailleurs, s’inscrit dans la même logique d’austérité qui plonge aujourd’hui les peuples du sud de l’Europe dans une pauvreté et une exploitation faites pour durer. Alors qu’Hollande avait promis de « restaurer le code de travail », il se range du même côté que tous les chefs d’Etats européens soumis aux directives de la finance et du grand patronat.

Les syndiqués CFDT de Bretagne ne peuvent tolérer la signature de cet accord, ils doivent la dénoncer auprès de leurs représentants. C’est avec l’ensemble des travailleurs de Bretagne que nous devrons nous retrouver dans les rues et dans nos entreprises en grève pour faire échouer la loi qui sera issue de l’ANI et pour renverser la spirale de l’austérité. Nous appelons tous nos militants et sympathisants à se joindre aux initiatives unitaires contre l’ANI.

Jonathan Guillaume, co porte-parole de Breizhistance-IS

Elles représentent en Bretagne près de 80 % des salariés pauvres, 83 % des salariés à temps partiel imposé, elles sont les premières à subir les conséquences de la crise économique. Ici comme ailleurs elles sont toujours victimes de la violence des hommes et de l’intégrisme. Il est bon de rappeler, en ce 8 Mars “Journée Internationale des femmes” que nous célébrons avant tout les luttes des femmes pour l’égalité. Alors que les médias présenteront certainement les Laurence Parisot et les Christine Lagarde comme l’accomplissement de l’émancipation sociale des femmes dans notre société, rappelons que cette journée  a pour origine une décision de 1910 de la deuxième conférence de l’Internationale socialiste des femmes. L’idée était alors de proposer une journée mondiale de manifestations pour les femmes et s’inscrivant dans une perspective socialiste, internationaliste et révolutionnaire. Continuons le combat !

 

 

La semaine dernière, l’amendement 3 ter  a été retiré du projet de loi sur le referendum d’initiative partagée par le Sénat. Il avait été voté en décembre 2011 par le parlement  français et était à l’initiative du député EELV, F. De Rugy. Au travers d’un processus référendaire peu crédible, cet amendement avait le mérite de remettre le processus de réunification de la Bretagne entre les mains de ses habitants et des collectivités Loire-Atlantique et région Bretagne, sans que la région Pays de la Loire ne puisse bloquer ce processus, comme c’est le cas aujourd’hui.

Cette séance, outre les propos caricaturaux du jacobinisme habituel, aura permis quelques interventions intéressantes, et de constater que c’est bien la question spécifique de la territorialité bretonne, qui induit ce débat sur un changement législatif nécessaire. Le gouvernement « partage l’impatience » sur cette question, mais ne peut y répondre du fait de ce que cela pourrait entrainer sur d’autres territoires (intervention du sénateur Fr. Fortassin), où la revendication n’existe pourtant pas. En somme, nous constatons que le cadre législatif de l’Etat français ne permet pas de répondre aux attentes démocratiques spécifiques du peuple breton.

Alors qu’on oppose l’avenir des régions de l’ouest de France à la résolution de la partition administrative de la Bretagne, ce débat au Sénat doit faire comprendre que c’est bien la réunification de la Bretagne qui dénouera ce problème. C’est elle qui permettra d’amener un débat dans les collectivités concernées par un remodelage et une amélioration des limites régionales de l’Ouest de la France selon le modèle proposé aujourd’hui par Bretagne Réunie et plusieurs associations.

Si Christiane Taubira, en tant que représentante du gouvernement, indique que la loi sur la décentralisation à venir pourrait proposer une « opportunité » pour répondre à la question soulevée, nous en doutons fortement. Notamment parce que la ministre de la décentralisation, Marylise Lebranchu, malgré son vote en faveur de l’amendement en décembre 2011, semble indiquer l’inverse dans ses déclarations.

De même, l’avant-projet de loi annonce la création de «communautés d’agglomérations nouvelles». C’est-à-dire la constitution d’une énième structure administrative créant des métropoles aux compétences élargies, notamment pour Nantes et très possiblement pour Rennes. Tout laisse donc présager d’une stagnation des capacités d’intervention au niveau régional au profit d’une prise de puissance des métropoles rennaise et nantaise. Ceci entrainerait nécessairement un accroissement du déséquilibre entre l’est et l’ouest de la Bretagne, entre régions pauvres et régions riches, et compliquerait encore le processus de réunification porteur d’une vision régionale et équilibrée du territoire. Le peu de compétences nouvelles pour les régions dont semble présager l’avant-projet, renforce encore cette perception insatisfaisante que l’on peut avoir de la prochaine loi.

Comme toutes les lois sur la décentralisation, la prochaine ne répondra certainement pas aux attentes démocratiques existant en Bretagne. L’inaction et le double discours d’élus du PSf en Bretagne est pour partie l’origine de la déception que provoquera la future loi. Si petite soit l’avancée, nous n’obtiendrons des compétences significatives pour la Bretagne, qu’en inscrivant le destin national du peuple breton dans notre action et en mettant en pratique notre droit à l’autodétermination, jusque dans les collectivités. L’Etat français ne fera un pas dans le sens d’un pouvoir politique et démocratique pour une Bretagne réunifiée, que s’il perçoit, qu’elle lui échappe.

J.G., pour Breizhistance

La gauche indépendantiste, Breizhistance-IS , appelle à se joindre au rassemblement de soutien mercredi 6 mars à partir de 12h place du Parlement de Bretagne à l’occasion du procès en appel de Cyril, militant engagé dans la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Cyril a été arrêté par des policiers déguisés en militants le 26 novembre 2012 sur la ZAD, lors d’affrontements avec les forces de l’ordre et condamné en comparution immédiate à 6 mois de prison ferme.
Nous dénonceons fermement les méthodes d’infiltrations policières, la présence militaire quotidienne depuis 5 mois, la répression policière et judiciaire vis-à-vis des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.
Un projet emblématique d’un choix de société libérale que le gouvernement central PS-EELV,  relayé par les collectivités territoriales et locales comme les conseils régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire, les  conseils généraux d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, Rennes Métropole ou Nantes Métropole essaient de faire passer par la force et à grands coups de propagande médiatique payée par le contribuable.

Breizhistance-IS,