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septembre 2014

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La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) se félicite vivement de la mobilisation historique de la manifestation en faveur de la réunification hier samedi 27 septembre à Nantes qui a réunit entre 13000 (source Préfecture) et 40000 personnes selon Bretagne Réunie.

Ce succès, à mettre au service des principaux organisateurs Bretagne Réunie et Kevre Breizh, doit renforcer la responsabilité des acteurs de la réunification sous peine de ne pas répondre à l’attente du peuple breton qui s’exprime avec force. Après avoir mobilisé près de 10000 personnes le 19  avril dernier, 15000 le 28 juin 3 semaines après l’annonce de la réforme territoriale technocratique décidée sur un coin de table entre barons locaux socialistes et le gouvernement français, la mobilisation a cette fois-ci atteint un niveau jamais atteint depuis le début de la lutte en 1973.

Et maintenant ?

Non, les multiples mobilisations et l’énergie grandissante dépensée sans compter depuis 40 ans n’a pas fait bouger l’État français d’un pouce, non les plus de 900 vœux déposés en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne n’ont été un levier suffisant dans le rapport de force que nous devons véritablement instaurer avec l’État français pour gagner cette lutte.

Oui, nous faisons le constat que nous sommes dans une situation de blocage institutionnel. La majorité autour de la réforme territoriale étant telle au Sénat comme à l’Assemblée, nous sommes aussi, à l’instar du collectif 44=Breizh, “très sceptique sur l’éventualité d’une réunification par le biais parlementaire dans les mois à venir”.

Oui, nous pouvons sortir de l’impasse. Dans le rapport de force qu’ils entretiennent avec Madrid, les Pays Catalans en sont eux sortis en s’auto-organisant à la base pour créer des votations sur l’indépendance. En 2009, dans une commune tout d’abord, à Arenys de Munt, puis dans 168 autres jusqu’en 2011. Ce travail  a aussi été un des ciments de la confiance qu’a aujourd’hui le peuple catalan en sa volonté d’émancipation. Hier, le président du gouvernement catalan Artur Mas, a signé le décret sur l’autorisation du référendum sur l’ensemble de la Généralité de Catalogne, le 9 novembre 2014.

Oui, il y a donc bien une solution à cette impasse, quand aujourd’hui la moitié des électeurs ne vote plus, quand aujourd’hui la défiance envers le système politique est dangereuse pour la démocratie : cette solution c’est la réappropriation de la démocratie par le peuple breton, c’est l’auto-organisation. Celle-là même qui a permis, par exemple, aux écoles Diwan de voir le jour en 1977.

C’est pourquoi, nous appelons à rejoindre la nouvelle plateforme Dibab-Décidez la Bretagne gui sera présentée à l’occasion d’un forum international le 25 octobre à la salle de la Cité à Rennes. Conscients d’un blocage institutionnel, plusieurs actrices et acteurs du mouvement en faveur de la réunification se sont réunis pour proposer une solution possible et démocratique à la question de l’unité administrative de la Bretagne afin de  proposer de mettre en place des votations citoyennes sur la réunification et le projet d’Assemblée de Bretagne dans le maximum de communes. Une première votation aura lieu en Loire-Atlantique au mois de novembre 2014.

Forum international Plateforme Dibab-Décidez la Bretagne @crédit Dibab
Forum international de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne
@crédit Dibab

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS).

 

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) a c’halv da vanifestiñ e Naoned d’ar Sadorn 27 a viz Gwengolo evit adunvaniñ Breizh.

Keuz bras hon eus ne vije ket kavet ken azgoulennoù pennañ evel Bodadenn Vreizh peotramant ar referendom e-touesk gerioù-stur ofisiel ar vanifestadeg.

@crédit 44=Breizh
@crédit 44=Breizh

Kreizennañ a ra Breizh Unvan he frezegenn tro-dro da identelezh ar vro ha gant ar riskl e yafe Breizh da get. Gant seurt gerioù-stur he deus spi Breizh Unvan, aozer pennañ, bodañ dreist-holl aozadurioù politikel ha sevenadurel Breizh kuit da laosket darn vrasañ kevredigezh ar vro war vord an hent. Pa implij gerioù-stur evel “istor, santimant perzhouriezh,identelezh,sevenadur…”e ya Breizh Unvan war-zu enebourien an adunvaniñ a ra “diamzeriet pe hevelebour” deus ar raktres.

Troc’het eo Breizh Unvan diouzh ul labour a-stroll o vezañ aozer pennañ manifestadeg ar 27 a viz Gwengolo. Ul labour gant azgoulennoù o deus memestra savet an unvezh ha kinnig ur strategiezh a-stroll e Breizh abaoe daou vloaz.

Setu penaos eo en em gavet an tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) e 2012 gant Breizh Unvan, 44=Breizh, Kevre Breizh, Strollad Breizh, an MBP, an UDB, EELV-Breizh tro-dro da « c’hGalv Pondi » diazezet war 4 azgoulenn. War-bouez peurwiriekaat Karta Europa ar yezhoù minorel, ur pol kleweled rannvroel brezhonek, an adunvaniñ e kaver ivez azgoulenn ur Vodadenn evit Breizh en ur strollelezh unel nevez. An azgoulenn-mañ a vez diazezet a-walc’h war an dachenn bolitikel rak eo bet lakaet war-wel gant prezidant Rannvo Breizh, Pierrick Massiot (PS), ha personelezhioù levezonus er PS evel Jean-Jacques Urvoas en deus embannet al levr « Evit Bodadenn Vreizh ».

Da heul « Galv Pondi », e voe savet ar gensavenn « Roomp frankiz d’an energiezhioù e Breizh » he deus aozet ur forom e Naoned e miz Even 2013. Kinniget e voe aze ur strategiezh a-stroll tro-dro da skouerioù ar referendomoù keodedel aozet er Broioù Katalan koulz hag en Euskal Herria an hanternoz.

Setu perak omp en gavet o tibuniñ e miz Kerzu 2012 e Montroulez hag e miz Ebrel 2014 e Naoned a-dreñv d’ar gerioù-stur a-stroll : « Demokratelezh hag Unvaniñ ». Aet eo zoken ar strategiezh war resisaat e miz Even 2014 tro-dro d’an azgoulenn ar referendom, kinniget un nebeut sizhunvezhioù en a-raok gant prezidant Kuzul-Departamant Liger-Atlantel, Philippe Grosavalet… ha ma ne vije bet-eñ gwall gendrec’het. Hiziv-an-deiz, emdroadur ar referendomoù e Bro Skos koulz hag en Broioù Katalan zo skouerioù a-feson evit kendrec’hiñ ar gevredigezh e Breizh, evit kreñvaat hor pouez a-benn tizhout unvaniñ Breizh. Ur paz kentañ war-zu emsavelañ pobl Vreizh.

Ne zeuio biken an unvaniñ diwar un dekred bennak. Reizh eo an adunvaniñ hag e vez savet, nompas en ur emdennañ, met en ur sevel ur raktres politikel ha demokratel a vodo ar bretonezed hag ar vretoned. Azgoulenn ar referendom, galv da votadegoù emaozet a rank bezañ egin ur c’hinnig a roio spi d’ar bretonezed ha d’ar vretoned. Spi en ur cheñchamant pa vez hiziv-an-deiz disfi-bras ha heuget ar geodedourien gant reizhiad politikel.

Daoust d’un toullad tud soñjal ne chencho ket penn d’ar vazh a manifestadeg disadorn e vodo marteze muioc’h a verzhidi eget kustum a-drugarez da labour Breizh Unvan, a-drugarez d’ar c’hoant poblek evit ma vo adunvanet Breizh.

Memestra, ezhomm hon eus sevel ur strategiezh a-stroll evit an dazont.

Ur strategiezh a vo savet war diaz hon deizataer politikel, ni bretoned, nompas o tiazezañ anezhañ war an deiziataer parlamantel gall.

Ur stategiezh a vodo tud en ur mod ledan hep izelaat live an tabut gant difenn identelezh Breizh nemetken.

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) a c’halv eta d’en em vodañ evit ar gwir da zibab e Breizh, evit an demokratelezh, evit ur chenchamañt politikel er vro. An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) a c’halv an holl a sav-du gant hon azgoulennoù demokratel d’ober gante : ar re hr boa lakaet war-wel d’an 28 a viz Even tremenet, evit ur referendum emaozet diwar-benn an adunvaniñ, evit ur Vodadenn evit Breizh.

                                                                               Adunavaniñ Breizh,
                                                                             Dibab a faot din ober !
                                                                             Votiñ a faot din ober !

An tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS)

Manifestadeg Montroulez 2012
Manifestadeg Montroulez 2012

La Gauche Indépendantiste bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à manifester à Nantes le samedi 27 septembre pour la réunification de la Bretagne.

Nous regrettons cependant vivement que des revendications essentielles, comme l’Assemblée de Bretagne ou le référendum, aient disparu des mots d’ordres officiels.

@crédit 44=Breizh
@crédit 44=Breizh

En axant son discours sur la peur de « l’éradication de la Bretagne et de son identité », Bretagne Réunie, principal organisateur, souhaite avant tout mobiliser les mouvements politiques et culturels breton, au risque de se couper d’une grande partie de la société bretonne. En prenant pour mots d’ordre « l’histoire, le sentiment d’appartenance, l’identité, la culture, … », elle prête le dos aux détracteurs de la réunification qui jugent le projet « passéiste et identitaire ». En présentant le pays nantais comme « un dû historique à la Bretagne », ou en écrivant « le gouvernement refuse (aux bretons) la force et l’environnement nécessaire pour vivre (…) », Bretagne Réunie légitime ceux qui présentent la réunification comme une « annexion » ou un « Anschluss » breton.

En se retrouvant seul véritable organisateur de la manifestation du 27 septembre, Bretagne Réunie, se coupe donc d’un travail collectif et de revendications qui ont pourtant construit l’unité et proposés une stratégie commune depuis maintenant deux ans en Bretagne.

En effet, c’est en 2012 que la Gauche indépendantiste s’est retrouvée autour de « l’appel de Pontivy » avec Bretagne Réunie, le collectif 44=Breizh, Ai’ta, Kevre Breizh, le Parti Breton, le MBP, l’UDB et EELV Bretagne autour de 4 revendications fondatrices. Parmi celles-ci, outre la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires, un service public télévisuel régional en breton et la réunification, se trouvait celle d’une Assemblée de Bretagne dans le cadre d’une nouvelle collectivité unique. D’ailleurs, cette dernière revendication disposait jusqu’alors d’une certaine assise politique, puisque reprise par la majorité du Conseil Régional de Bretagne et des personnalités influentes du parti au pouvoir tel que Jean-Jacques Urvoas auteur d’un ouvrage récent intitulé « Pour l’Assemblée de Bretagne ».

Suite à cet « appel de Pontivy » fut constituée une plateforme appelée « Libérons les énergies en Bretagne » qui organisait un premier et unique forum en juin 2013 à Nantes. Ce forum proposait une stratégie commune autour des exemples des référendums citoyens organisés en Catalogne et au Pays Basque nord.

C’est donc avec une certaine cohérence que nous nous retrouvions à défiler en décembre 2012 à Morlaix et en avril 2014 à Nantes, derrière les mots d’ordre unitaires : « Démocratie et Réunification ». Cette stratégie s’affinant même en juin 2014 autour de la revendication d’un référendum proposé quelques semaines plutôt, mais sans conviction, par le président du Conseil Général de Loire-Atlantique lui-même, Philippe Grosvalet. Le contexte actuel des référendums en Écosse et en Catalogne offre d’ailleurs de formidables exemples pour conscientiser la société bretonne et construire le rapport de force nécessaire à une possible réunification de la Bretagne, premier pas sur la voie de l’autodétermination du peuple breton.

La réunification ne surviendra jamais d’un simple décret tombé d’on se sait où. Elle est légitime et se construit, non dans des positions de repli, mais par l’édification d’un projet politique et démocratique rassembleur. La revendication d’un référendum, l’appel à des votations auto-organisées, doivent être le ferment d’une proposition qui donnera aux bretonnes et bretons l’espérance d’une alternative face au sentiment généralisé d’impuissance et de dégoût du système politique actuel.

La manifestation du 27 septembre, même si beaucoup pensent qu’elle ne pourra changer le cours des choses, sera une mobilisation peut-être réussie d’un point de vue quantitatif, ceci, grâce au travail de mobilisation de Bretagne Réunie et à une réelle volonté populaire en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne, mais elle ne pourra inverser rapport de force. Nous avons un besoin irrémédiable d’une stratégie commune pour le futur.

Une stratégie qui se construise sur la base de notre agenda politique en tant que bretons et non en se basant sur le calendrier parlementaire français.

Une stratégie inclusive et s’adressant au plus grand nombre sans rabaisser le débat à une simple défense d’une certaine vision de l’identité bretonne.

La Gauche Indépendantiste bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle donc à se mobiliser pour le droit à décider en Bretagne, pour la démocratie, pour une alternative politique bretonne. La Gauche Indépendantiste appelle toutes celles et ceux qui se retrouvent dans nos revendications à les reprendre à leur compte, sur des panneaux, par des slogans, etc… Les revendications démocratiques pour lesquelles nous défilions le 28 juin dernier, pour un referendum auto-organisé sur la réunification, pour une Assemblée de Bretagne.

Réunification de la Bretagne,
JE VEUX DÉCIDER,
JE VEUX VOTER !

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS)

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Le propos stigmatisant du ministre de l’économie Macron à l’endroit des ouvrières de GAD prétendument analphabètes ont le mérite d’illustrer parfaitement la façon dont les ministres de Paris regardent les bretons et plus particulièrement la classe ouvrière et les femmes, quand bien même ils osent encore se prétendre « socialistes ».

Osons le dire, ses propos renforceront le sentiment chez beaucoup de Bretons que nous pouvons et devons nous passer de Paris et de son mépris patriarcal et bourgeois.

Au moment où d’autres peuples d’Europe dont nous sommes solidaires notamment en Écosse et en Catalogne cherchent à s’émanciper de l’Espagne et du Royaume Uni qui n’ont plus rien à leur apporter en terme de progrès social, nous ne pouvons qu’affirmer que ces paroles insultantes renforcent notre volonté de populariser la seule alternative que représente une république bretonne indépendante, réunifiée, socialiste, féministe à travers laquelle les travailleurs, les ouvriers et les paysans imposeront leurs intérêts.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance IS) le 19 septembre 2014. 

Dessin publié avec l’autorisation de Fañch Ar Ruz (Merci !)

http://blog.fanch-bd.com/

À l’occasion de la Diada 2014 nous avons rencontré la CUP (Candidatura d’Unitat Popular) qui a une centaine d’élus municipaux et trois députés au parlement de Catalogne. 

Isabel Vallet i Sànchez (députée de la CUP au Parlement de Catalogne), en compagnie d'une partie de la délégation bretonne venue pour la Diada 2014.
Isabel Vallet i Sànchez (députée de la CUP au Parlement de Catalogne) tenant le gwenn-ha-du
en compagnie d’une partie de la délégation bretonne venue pour la Diada 2014.

Quim Arrufa, l‘un des 3 dépûtés du parlement de Catalogne (et natif de Vilanova I Geltru), évoque ici au lendemain d’une manifestation massive de 2 millions de personnes, l’actualité du processus pour l’indépendance de la Catalogne. Il a également un court message pour le peuple Breton.

Une délégation de la Gauche Indépendantiste Bretonne a pris part à la Diada Catalane, journée revendicative nationale en faveur de l’indépendance.

Le peuple catalan peut s’enorgueillir de sa grande capacité d’auto-organisation qui lui a permis de rassembler près de deux millions de personnes pour exiger du gouvernement de Madrid l’exercice de son droit à l’autodétermination nationale.Diada_Paisos_Catalans_Bretagne_Info_1_1

Ce potentiel d’auto-organisation populaire de masse est sa meilleure arme en cas de refus de Madrid de laisser s’organiser dans un cadre légal un référendum sur la perspective de l’indépendance le 9 novembre prochain et au cas ou la bourgeoisie nationaliste catalane pactiserait avec Madrid sur le dos des masses populaires un accord pour repousser la perspective du vote.

En tant qu’internationalistes nous constatons que les institutions françaises et allemandes à travers les déclarations de Laurent Fabius et Manuel Valls et Angela Merkel sont clairement hostiles à l’indépendance et à la tenue du référendum.

La tache des démocrates, révolutionnaires, internationalistes de l’ensemble de l’Etat français et de l’Europe est donc de défendre le droit du peuple catalan à prendre en main son avenir national pour construire un pays socialement juste dans une perspective de rupture avec la logique libérale et d’appuyer le secteur le plus avancé du peuple catalan qui s’organise au sein de la Gauche Indépendantiste Catalane et de sa plateforme électorale CUP défendant la perspective de la désobéissance de masse en cas de non tenue du référendum.

Diada_Paisos_Catalans_Bretagne_Info_5_1

C’était le sens de notre présence à Barcelone ce 11 septembre aux côtés de nos camarades de la CUP qui défendent la perspective d’une république socialiste et féministe des pays Catalans, dont le cortège a rassemblé prés de 50 000 personnes sur ce mot d’ordre.

Nous en avons également profité pour faire connaître aux organisations indépendantistes catalanes et aux médias locaux le déficit démocratique existant en Bretagne, notamment sur la réunification territoriale.

Oui le dynamisme et le sens d’auto-organisation des Catalans doit être source d’inspiration pour tous les peuples sans Etat à commencer par le peuple breton qui lui aussi à le droit à librement choisir son destin.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

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A-benn an 18 a viz Gwengolo e tibabo ar skosiz ha dont a ray Bro Skos da vezañ dizalc’h pe e chomo stag ouzh ar Rouantelezh Unanet.

Un destenn skrivet gant Scott Teechur ha lennet gant ur vaouez a ra berzh en Bro Skos abaoe pemp devezh. Divoutin-mat eo rak e ro ar santimant e sav a-du gant dibab “nann” d’an dizalc’houriezh pa vez lennet da gentañ. Met ur wech lennet ar memes testenn en ur gregiñ gant ar frazenn ziwezhañ e teu splann e sav a-du gant dizalc’houriezh Bro Skos.

Setu an destenn a-orin en saozneg : My Generation.

Ha dont a ray ar pobl Vreizh da zibab he dazont evel ar skosiz ?

Iwan Bolivar en deus-eñ azasaeet an destenn en brezhoneg. Da lenn deus an daou du evel ar stumm saoznek.

yes scotland

Ma rummad me

‘h on ag ur rummad-tud aonus 
ha ne gredan ket 
e ‘hellamp chañj ar bed
me ‘gomprena e chifay an dud neoazh
Breizh dijabl ‘ray berzh !
setu ur sorbienn doull…
Bro-Frañs ‘zo gwell unanet,
neuse a-benn 30 vlé ‘lârin da ma bugale
me ‘vota me speredet mat
me ‘ouia petra ‘faota din adal brema :

Bro-frañs
‘zo a-bouez bras aveidin ur bouchad muioc’h aveit
Breizh

él ‘lâra an dud abilañ din
‘mo keuz bout votet Ya a-benn tregont vlé avaman
ne gredan ket
‘meus dober a veviñ en ur vro savet din.

en Amzer da zonet
‘ray Bro-Frañs àr-dro Doberioù Breizh keutañ
ha me ‘skarzha a-benn peb aviz éc’h embann 
‘deus Pariz dober ac’hanomp e’it hor Madoù hepken
e gwirionez
eo spontet, diboan ha dic’hoant ma re
sot eo krediñ 
ni ‘beus afer a chanjamantoù !

Yes Scotland Breizh-01

Le 11 septembre sera célébré la DIADA (Fête nationale de la Catalogne). Elle intervient dans un contexte politique spécifique à plus d’un titre.

Le 18 septembre les écossais diront via un référendum si oui ou non ils veulent maitriser leur destin à travers la création d’un nouvel État.

La majorité politique du parlement catalan (CIU/ERC) s’est engagée à donner la parole au peuple catalan en organisant le 9 novembre 2014 un référendum sur cette éventualité. Une éventualité que le gouvernement de Madrid se refuse à envisager. Sa tenue doit être confirmée avant le 24 septembre par le gouvernement autonome local.

C’est donc dans un esprit de solidarité internationaliste qu’une délégation de la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) participera aux différentes initiatives de la Diada à Barcelone pour affirmer que les catalans ont comme toutes les nations  le droit de choisir leur destin en votant et le droit à constituer un État spécifique. Nous participerons donc notamment à la constitution du « V », une manifestation qui doit notamment se dérouler dans deux avenues de Barcelone qui dessinent un « V »,  un « V » qui symbolisera  les mots “Vote” + “Victoire”.

C’est une solidarité symbolique importante politiquement en raison des déclarations hostiles du premier ministre français Manuel Valls et de la chancelière Allemande Angela Merkel contre l’option indépendantiste en Catalogne.

Ce sera aussi un moyen d’apporter un soutien politique à la Gauche indépendantiste catalane notamment incarnée par la CUP qui plaide pour la désobéissance en cas de refus madrilène d’organiser un référendum, tout en renforçant nos liens avec ce courant qui est devenu une force politique incontournable.

En tant qu’indépendantistes bretons cela sera aussi l’occasion de faire connaitre le sort fait au peuple breton à qui l’État français, et les élus locaux refusent le droit à l’unité territoriale et à l’autodétermination et qui lui aussi à le droit de décider de son destin national.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS), le 09 septembre 2014.

 

CUP

Nous reproduisons ci-dessous, en français, le texte d’appel de la gauche indépendantiste catalane (CUP).

Le 11 septembre 2014 : Désobéir ! Pour le référendum, pour l’indépendance et pour les Pays catalans !

En ce 11 septembre la gauche indépendantiste lance un appel à la population à manifester pour exiger que se matérialise le référendum d’autodétermination d’une partie des Pays Catalans. C’est pour cette raison que nous convoquons une série de mobilisations qui, avec la revendication indépendantiste et le refus du cadre législatif imposé par l’État espagnol, sont un appel à la désobéissance aux lois espagnoles et un moyen d’affirmer aux traîtres qui travaillent pour arriver à un nouvel accord avec l’État que nous ne leur permettrons pas de nous tromper par leurs mensonges.

Ces mobilisations sont aussi un appel des classes populaires qui affirment que nous ne sommes pas disposés à suivre ceux qui dirigent depuis 30 ans ce système dans lequel la classe travailleuse paye le prix fort socialement. Pour affirmer que nous ferons l’indépendance par le peuple et pour le peuple. Pour tout changer.

Cette année cela fait 300 ans qu’à eu lieu un des nombreux épisodes qui ont contribué à nous enlever notre liberté comme peuple. La défense héroïque de Barcelone de la part des secteurs populaires, comme la défense de tant de villages et de villes des Pays Catalans, marque notre caractère de peuple rebelle. Nous rappelons aussi que cette année cela fait déjà 355 ans que le nord de notre territoire a été incorporé à la France, que cela fait 307 ans que la Communauté Valencienne a été soumise par la force des armes et de la répression la plus acharnée et que cela fait 299 ans que le dernier bastion des Pays Catalans, Majorque, est tombé aux mains du centralisme bourbonnien. Depuis lors les Pays Catalans n’ont pas cessé de lutter.

Les peuples des travailleurs catalans a été partie prenante des luttes les plus avancées à chaque moment, et aujourd’hui il recommence à être en première ligne sur la barricade.

Notre soumission à l’Espagne et à la France a été réalisée au moyen de l’occupation militaire mais s’est perpétuée au moyen de l’achat systématique des élites politiques et économiques. Depuis des décennies nous avons vu comment ceux qui se disaient être nos dirigeants nous vendaient en échange d’accords : les accords de la Moncloa, les accords des statuts, les accords de la LOAPA, ceux du Majestic, impulsés par ceux qui, nous le savons aujourd’hui, empochaient notre argent. Des accords faits par des pouvoirs autonomes corrompus et subordonnés à l’État central. Des accords comme celui de la transition, dans laquelle les élites de différents territoires ont travaillé à fond pour écarter le projet de Pays Catalans, jusqu’à l’interdire constitutionnellement.

Certains de ceux qui ont fait de la signature d’accords et du service au pouvoir économique leur culture politique, affirment aujourd’hui qu’ils veulent prendre la tête des revendications populaires. Mais ce qu’ils veulent en réalité c’est d’éviter de perdre leur pouvoir.

Les élites économiques et politiques de ce pays ne veulent ni ne peuvent matérialiser l’indépendance. Seule la force organisée des classes populaires sera capable de gagner cette bataille. Il faut destituer ces élites de la direction politique et économique des Pays Catalans.

Nos militants, le peuple travailleur et les classes populaires, subissent durement les effets du système capitaliste. Les conditions de vie sont de plus en plus dures et la différence entre les classes dirigeantes et la classe travailleuse est chaque fois plus importante.
Le démantèlement des droits sociaux va à toute allure grâce à la collusion entre le CiU, le PP et le parti socialiste espagnol. De la même manière, aussi, nous subissons les effets des politiques rétrogrades en matière de droits linguistiques, de genre, civils, etc. Encore une fois, nous affirmons fermement que nous devons désobéir à ces lois qui nous sont imposées. Les lois comme celle du ministre Wert qui nous refuse le droit à l’éducation pour le peuple catalan. Les lois comme celle de la réforme de l’avortement qui nous refuse le droit à disposer de notre propre corps.

Nous avons besoin de changer de régime. Nous avons besoin d’une République des Pays Catalans. Mais nous avons aussi besoin de changer de système. Nous avons besoin de l’indépendance pour tous changer. Nous voulons l’ indépendance, le socialisme et le féminisme pour les Pays Catalans.

Dans ce chemin vers la liberté nous avons un rendez-vous important le 9 novembre prochain. D’ors et déjà nous l’annonçons : le peuple catalan n’a pas besoin de la permission pour être souverain. Nous annonçons, encore une fois, que nous n’accepterons pas un autre accord et que nous voterons la Principado quoi qu’il advienne le 9 novembre prochain.
La désobéissance est indispensable pour pouvoir réaliser n’importe quel changement social ou politique en profondeur. C’est pourquoi, il nous faudra appliquer la désobéissance pour être libres.

                           Bretagne_Info_Breizh_Paisos_Catalans