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22 Nov et 7 Déc., manifestation anti-répressive et soutien au prisonnier politique Enguerrand Delanous

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La Gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) appelle à participer à la manifestation du 22 Novembre à Nantes et au Marathon contre l’acharnement judiciaire le 7 décembre.

La manifestation du 22 Novembre, organisée à l’appel de différents comités opposés au projet d’aéroport, vise avant tout à dénoncer l’acharnement répressif et les dispositifs policiers et judiciaires mis en place à la suite de la manifestation nantaise du 22 Février2014.

En effet, ce jour là a vu à Nantes la plus imposante mobilisation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, 50 000 personnes, en même temps qu’un déploiement policier jamais vu dans la cité des duc de Bretagne. La conséquence en a notamment été les mutilations irrémédiables de plusieurs manifestants par la police et les gendarmes.

Entre temps, la mort de Rémi Fraisse est survenue, remettant clairement en cause l’utilisation de certaines armes dangereuses par la police et appelant à dénoncer plus vivement l’engrenage répressif mis en place par l’État français.

Dans cette logique de criminalisation et d’acharnement contre les luttes populaires, près d’une dizaine de personnes ont été arrêtées, poursuivies et condamnés à de la prison ferme dans les semaines qui ont suivi la manifestation. Les motifs sont souvent sans communes mesures avec la gravité des condamnations, un an ferme pour avoir lancé un fumigène, par exemple.

Face à ces condamnations aberrantes des « bouc émissaires » du 22 février, il est donc proposé le samedi 22 Novembre de se mobiliser à 14h devant le palais de Justice et de remettre des « lettres d’auto-dénonciations » au procureur, dont vous trouverez un exemplaire ci-joint.

Une répression politique

La disproportion des condamnations politiques et judiciaires, entre les actions d’organisations patronales agricoles et les réponses de la rue à l’homicide de Rémi Fraisse, témoigne clairement du caractère politique de la répression.

En refusant, après 8 mois de prison et malgré une promesse d’embauche, l’aménagement de peine du militant Enguerrand Delanous (condamné suite à la manifestation du 22 février), le procureur de la république, alors qu’il avait requis 6 mois lors du procès, se déjuge lui-même et exprime le caractère politique de cet acharnement judiciaire.Il est parfaitement clair qu’Enguerrand est maintenu en détention par ce qu‘il reste fidèle à ses engagements anti autoritaire, antifasciste, libertaire, anticapitaliste comme  en témoignent ses nombreuses prises de position depuis la prison et sa présence en tant que détenu politique sur la liste NPA-Breizhistance aux dernières élections européennes.

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle donc à participer au « Marathon contre la prison » organisée par son comité de soutien le samedi 7 décembre à Nantes.

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