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mars 2015

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Les étudiantEs de RENNES 1 et RENNES 2 nous informent qu’une mobilisation commencera demain ( le 1er avril ) en faveur d’une camarade britto-tunisienne menacée d’expulsion par la préfecture..RdV 12 H Rennes 2 départ en cortège à la préfecture !


Emgav warc’hoazh kreisteiz evit manifestiñ asambles etre Roazhon 2 hag ar prefeti evit mirout ouzh ar prefed da skarzhañ ur gamaladez stourm a orin eus Tunizia.
Deuit niverus ! Ha lakait ar c’heleier da dreiñ !

inesweb

Après avoir rassemblées 400 personnes dans les rues de Guingamp le 28 février les opposants aux projets d’extraction minières sur trois sites bretons vous donnent rendez vous le 02 avril à St Brieuc.

Par ailleurs une réunion d’information sur la zone de Silfiac  organisé par le collectif Mines de Rien le jeudi 2 avril 2015 à la salle du Boulodrome de Cléguérec (56) à 20h30.

Voici le texte d’appel pour la manif de St Brieuc :

Appel au rassemblement :

Contre les Permis Exclusifs de Recherches de Mines en Bretagne
Samedi 04 avril 2015 à Saint Brieuc, 14 heures (Préfecture)

La Bretagne attise de nouveau la convoitise de l’industrie minière. La société Variscan Mines basée à Orléans et liée à des capitaux australiens, a déposé en Bretagne à ce jour 3 demandes de Permis Exclusif de Recherches de Mines auprès des services de l’Etat, concernant 73 communes sur une surface de de 920 km2 : le P.E.R.M. de Merléac (411 km2), le P.E.R.M. de Lok-Envel (336 km2) et le P.E.R.M. de Silfiac (173 km2). Pour l’heure seul le P.E.R.M. de Merléac a été accordé.

Dans ses projets, Variscan mines prévoit de faire plusieurs centaines de sondages (carottages et forages destructifs), certains allant jusqu’à 1500 m de profondeur par fragmentation des roches. Plusieurs familles de minerais pourront être recherchées : zinc, cuivre, plomb, et autres substances telles que l’indium, le germanium, le cadmium, …, liées aux nouvelles technologies.
Ces permis, qui s’étendent sur plusieurs zones classées protégeant la faune et la flore (type NATURA 2000), seraient un désastre pour la Bretagne s’ils étaient accordés et exploités par l’ouverture de mines, causant des dégâts environnementaux et sociétaux irréversibles.

Dés les explorations :

• Perturbation et déviation des cours d’eaux souterrains à l’occasion des sondages
• Dissémination de divers toxiques naturels (arsenic, uranium, autres métaux, …) dans l’eau et l’air, re-concentration sur les sols…
A partir des exploitations :
• Pollution des sols et de l’eau potable. La séparation des métaux de la roche nécessite de lourds traitements chimiques qui contaminent nappes phréatiques et réseaux d’eau, puis une zone beaucoup plus vaste que celle du site minier !
• Persistance de pollutions diverses qui ne s’arrêtent pas à la fermeture de la mine mais s’étalent pendant des décennies engendrant des conséquences sur la santé de l’homme, de la faune et de la flore.
• Perturbation de l’activité économique. Une exploitation minière polluante et grande consommatrice d’eau est incompatible avec une économie saine et durable.

Farce démocratique :

• L’opinion des populations concernées n’est pas prise en compte. Le rôle des élus est réduit à un simple avis consultatif tandis que le gouvernement brade le sous-sol à des Majors spéculant à tout va : les cours de certains minerais étant très élevés, l’exploitation devient rentable même pour des roches à très faibles teneurs.
Une réunion décisive réunissant les élus concernés et les différents acteurs du projet se tiendra le jeudi 09 avril 2015 à la préfecture des Côtes d’Armor. Devant l’urgence de la situation, les collectifs Mines de Rien (P.E.R.M. de Silfiac), Douar Didoull (P.E.R.M. de Lok Envel) et les opposants aux P.E.R.M. de Merléac appellent à se rassembler nombreux dés le samedi 04 avril 2015 (préfecture de Saint-Brieuc) à 14h pour réclamer :
– l’abrogation du permis de Merléac,
– l’abandon définitif des procédures en cours des permis de Lok-Envel et de Silfiac.

Une présence en nombre devant la préfecture sera souhaitable également le 09 avril 2015 à 11h.

Pas de mines, ni ici ni ailleurs !

Source : Alternative projets miniers.

affiche_debatpublic_cleguerc-02-04-2015

            Les élections départementales ont cette année remplacé les élections dîtes « cantonales ». C’était donc un nouveau scrutin, avec l’obligation de présenter deux candidats et deux suppléants à parité sur des cantons redessinés et réduits en nombre. Pour la première fois, l’ensemble des électeurs de tous les cantons était invités à voter le même jour (auparavant les conseillers généraux étaient renouvelés par moitié tous les 3 ans).

            Celà a sans doute permis de limiter l’abstention, qui est cependant restée haute (près de 50 % en Bretagne), surtout si on replace cette élection dans le contexte d’union nationale lié aux attentats terroristes contre Charlie Hebdo. Les médias, le pouvoir central, le gouvernement nous ont littéralement exhorté à aller voter pour sauver la République en agitant le danger FN. Malgré un un certain civisme en Bretagne, c’est une majorité de personnes qui n’est pas allé voter. C’est la principale leçon de ce scrutin.

            BREIZHISTANCE sans candidat à ce scrutin ne donne aucune consigne.

            La Gauche Indépendantiste n’a pas présenté de candidat en raison du constat suivant, dont nous avions fait part à l’UDB suite à son invitation à participer à des candidatures communes : “nous pensons que les élections départementales seront marquées par une très forte abstention particulièrement dans la jeunesse, la classe ouvrière, les zones urbaines…Les partis conservateurs, réactionnaires, néo-fascistes et favorables à l’unité nationale vont donc se tailler la part du lion. Nos forces sont modestes, nous en avons conscience et beaucoup d’entre nous sont dubitatifs quand à l’utilité de dépenser de l’énergie dans des élections qui ne suscitent presque aucun intérêt au sein des masses.

            Nous ne regrettons pas cette analyse. Nous affirmons que le profond détachement des bretonnes et des bretons pour cette institution appelée à disparaitre, s’est traduit par une abstention massive et un nombre important de bulletins nuls et blancs (plus de 5% dans de très nombreuses communes, et jusqu’à 15% à Anetz (44)). Il y a donc, malgré tout, une forte capacité de résistance aux discours “républicains”.

            Quelles leçons pour les forces politiques bretonnes ?

            Bien sur le PS perd du terrain au profit de la droite UMPiste, et le FN poursuit son implantation y compris en Bretagne malgré le caractère folklorique ou polémique de certains de ses candidats. L’absence de remise en cause des principales organisation politiques par rapport à l’abstention et à sa signification leur permet dans l’ensemble de se satisfaire des résultats.

            Nous notons que les candidats UDB ont obtenus des scores en progression, notamment lorsqu’ils sont seuls (11,24% à Rostrenen 6,08% à Vannes-2, 5,28% à Hennebont, 5,25% à Blain). Pour la première fois certains de leurs candidats se refusent à appeller à voter PS au 2eme tour, quand d’autres comme par exemple Mona Bras à Guingamp, ou Yann Syz à Lorient, souhaitent un report de leurs suffrages vers le PS. La contradiction est encore plus grande quand on voit que l’UDB a mené 4 candidatures communes avec le PS dans les Côtes d’Armor. Trois d’entres elles seront présentes au 2nd tour, avec l’opportunité pour l’UDB d’obtenir un ou deux conseillers départementaux. Mais pour quoi faire ? Cette situation inédite va être bien délicate à gérer pour l’UDB candidate avec le PS sur plusieurs cantons des Côtes d’Armor et indépendante jusque dans le second tour à Rennes ou Rostrenen. Pas sûr que celles et ceux ayant prit goût à la cogestion des institutions avec le PS jouent le jeu d’une liste autonome aux territoriales, comme semble le vouloir nombre de ses adhérents

            Les candidats estampillés “Nous Te Ferons Bretagne “ de la mouvance de Christian Troadec, ont quant à eux réalisé des scores très disparates de 3,64% (Guipavas) à 35,56% (Carhaix). Ils ont multiplié les candidatures en Finistère et conforté leur capacité à renforcer leur visibilité dans ce département. On remarque leur absence en IIle-et-Vilaine et une seule candidature en Loire-Atlantique. Comme aux européennes les candidatures NTFB en Centre-Bretagne ont sans doute détourné beaucoup d’électeurs du FN.

            D’anciens membres et sympathisants de la Gauche Indépendantiste étaient aussi candidats à Melesse (35), Lionel Henry 16,66%, et Saint-Herblain 1 (44), Primael Petit, 11,32%, sur des listes de gauche alternatives au PS.

            Le Parti Breton, a priori sans NTFB cette fois, présentait 3 candidats en Morbihan qui réalisent entre 2 et 5% des voix exprimées, pendant que leur président Yves Pelle était candidat avec l’UMP à Rennes (22,76%). Le grand écart est extrême entre le programme présenté par ce dernier et la candidature Deléon à Vannes (2,09%). La stratégie à long terme et vis à vis des territoriales semble rester nébuleuse pour le PB.

            Le constat est qu’aucune des forces politiques , l’UDB mis à part et dans une moindre mesure, se réclamant d’un combat en faveur d’une forme de pouvoir politique breton n’a pu présenter des candidats en nombre suffisant et équilibré sur le territoire breton.

Du coté de l’extreme-gauche … française.

            Le NPA présentait peu de candidats. Notons qu’il atteint tout de même 9% des voix dans le canton de Bégard dans le Trégor avec une tête de liste bien connue dans les luttes sociales : Thierry Perenes, ex- militant du PCML et ex-secrétaire de l’UL CGT de Guingamp que nous avons souvent cotoyé dans les mobilisations pour les prisonniers politiques bretons Le NPA de Carhaix allié avec le Front de Gauche, obtient 16,77% avec la candidature de son conseiller municipal Matthieu Guillemot, à qui nous adressons nos voeux de prompt rétablissement. Les candidatures de militants favorables à l’autodétermination en commun avec le Parti de Gauche (de Carhaix à Saint-Herblain), seront toujours sujettes à doute et caution tant que celui-ci n’éclaircira pas sa position sur les droits politiques du peuple breton. Alors que le candidat nantais du PG, Guy Croupy milite pour l’unité territoriale de la Bretagne, les adhérents du parti de Mélenchon ne trouvent rien d’autres à faire que de mener campagne contre le Gwenn-ha-Du sur les mairies.

            A notre connaissance ces candidats n’ont pas abordé les questions d’évolution institionnelle et d’autodétermination de la Bretagne, si ce n’est celle de la réunification en pays nantais. Les militants du NPA abordent ces questions essentiellement quand nous faisons campagne à leurs côtés.

                        La question institutionnelle n’a pas trouvé d’écho

            Malgré l’actualité de la réforme territoriale et des départements à l’avenir incertain, la question des futures collectivités territoriales a été très peu débattue. L’organisation politique et médiatique française, malgré le déni des principales forces politiques, a d’emblée placé le scrutin en terme d’enjeu national. Cette absence de propositions et de débats sur les enjeux institutionnels et démocratiques locaux s’est retrouvée dans la plupart des propositions de foi. Notamment sur les professions de certains candidats reconnus comme autonomiste ou indépendantiste.

            Les termes d’autonomie régionale, d’Assemblée de Bretagne, de collectivité unique, ne se retrouvent pas forcément dans les programmes des candidats sensés les défendre. Une erreur alors que les formations politiques bretonnes auront la nécessité d’en faire un enjeu lors des éléctions territoriales de la fin d’année. C’est le cas des candidatures de Christian Troadec, de l’UDB ou des candidats de gauche indépendantiste lorsqu’elle est associée au PS ou à EELV, de quasiment toutes les profession de foi EELV, ou du président du Parti Breton Yves Pelle, où ces notions ne sont pas ou peu évoquées, pas plus que l’avenir de la structure départementale.

            Les forces associatives et civiles bretonnes, à l’image de la population, étaient peu investies elles-aussi et ont sans doute contribué à ce que l’enjeu institutionnel soit absent du débat électoral.

            Les militants de la plateforme DIBAB n’ont pas jusqu’à présent organisé suffisamment de votations qui aurait pu localement placer le débat sur l’avenir institutionnel de la Bretagne. 44=Breizh ou Bretagne Réunie se sont limités localement à envoyer un questionnaire aux candidats.

            Bretagne Réunie confirme ses errances intellectuelles et idéologiques en appelant à voter au premier tour pour des candidats FN en Loire-Atlantique présentés comme « vraiment démocrates » sous prétexte d’une réponse positive à leur questionnaire. Alors que les militants d’une Bretagne unie et émancipée se débattent sans cesse contre l’image identitaire et réactionnaire accolée par leurs adversaires, Bretagne réunie met les pieds dans le plat et s’en mord les orteils. Tout aussi étonnant et révélateur est leur errement stratégique. Cette fois, la revendication d’une consultation des électeurs sur la question territoriale est désormais porté par l’association. Ils n’ont pourtant cessé de la combattre lors de la réforme territoriale de 2014, écartant 44=breizh et ses revendications démocratiques de la manifestation du 30 septembre dernier en affirmant que « ce qu’un décret a fait, un décret peu le défaire ».

 

            Multiplier les votations DIBAB d’ici les élections régionales de décembre 2015…

            … sera le seul moyen de porter la revendication institutionnelle. C’est bien celle-ci qui favorisera l’émergence des forces politiques bretonnes et renforcera les capacités d’auto-organisation populaire. A elles d’en prendre la mesure.

            Renforcer les luttes et mobilisations populaires contre les projets d’aéroports ou d’extraction de minerai, contre la répression, contre l’ austérité et la banalisation des idées d’extrême-droite, participer sur le terrain à l’initiative de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne reste pour nous la priorité en termes d’investissement militants et ce sans rien cacher de notre identité politique d’indépendantistes de gauche. Car c’est bien par l’action de masse et la création de ses conditions au quotidien que l’on change le cours de l’histoire, non pas par la seule participation à des scrutins n’ayant de démocratique que le nom.

La gauche Indépendantiste bretonne ( Breizhistance )

Communiqué de solidarité des EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) suite à la rafle contre des militantes-s des droits des prisonnières et prisonniers politiques basques
Ce matin ( 25 mars 2015 ) , la Guardia Civil a arrêté Nagore López de Luzuriaga, Izaskun Abaigar, Fernando Arburua et Oihana Barrios dans une nouvelle opération contre les soutiens aux prisonnières et prisonniers politiques basques. Ces militantes et militants sont des représentants d’Etxerat (organisation des amies-s et familles des prisonnières-ers) et de Jaiki Hadi (soutien médical aux prisonnières-ers) qui ont travaillé sans relâche en faveur des prisonnières et prisonniers politiques basques.

Une fois de plus, l’Etat espagnol, à travers ses forces d’occupation, a mis dans la ligne de mire le travail que réalisent des personnes travaillant en faveur des droits collectifs des prisonnières et prisonniers politiques basques. Ainsi, ils souhaitent empêcher toute la solidarité existant en Euskal Herria en faveur de ces droits.

Depuis toujours, ils ont essayé de faire exploser le collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques de l’intérieur et de l’extérieur. Cette fois, ils ont agi contre les proches et des travailleuses-eurs de la santé, ouvrant le cycle de la répression, en comprenant qu’ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs en interpellant les membres des cercles les plus proches. Toutefois, ils ne se rendent pas compte que, après trois années supplémentaires de condamnation des familles, celles-ci se trouvent plus unies que jamais, tout comme le collectif.

Et c’est pour ça que toutes les arrestations menées par l’Etat espagnol n’arriveront jamais à diviser ou affaiblir les prisonnières et prisonniers politiques basques ni toute la solidarité qui les entoure.

Nous aussi, les EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) , nous voulons transmettre toute notre solidarité. Nous ne consentirons pas à un outrage de plus et nous ne cesserons de d’apporter notre solidarité au peuple basque. Parce que la solidarité est la tendresse des peuples et parce que s’ils touchent l’une d’entre nous, ils nous touchent toutes et tous !

Face à la répression, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak

Communiqué de Breizhistance ( Pays nantais )

En début de semaine la ministre Ségolène Royale Ségolène Royal a suggéré l’organisation d’un référendum local « au niveau départemental » sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette proposition survient alors qu’une une commission spéciale, réunie suite à l’homicide de Rémi Fraisse à Sievens, a été chargée de remettre d’ici fin mai des propositions pour favoriser la «démocratie participative».

La Gauche Indépendantiste Bretonne s’étonne que des membres du gouvernement puissent avancer aujourd’hui l’idée d’une consultation. Ce projet est contesté depuis des dizaines d’années par les riverains et les professionnels qui ont dénoncé son caractère imposé. Au vue du climat actuel et de l’ensemble des manipulations qui entourent la réalisation du projet, l’idée de « consulter et associer la population » arrive bien trop tard.

Cette proposition du gouvernement, après plus de 5 ans d’occupation de la ZAD de Notre-Dame-des et la mort de Rémi Fraisse dans la lutte de Sievens, est hypocrite. D’autant que localement de nombreuses mobilisations et prises de position ont eu lieu en Loire-Atlantique pour réclamer une consultation de la population sur un autre sujet, le rédécoupage régional et la réunification de la Bretagne.

Le choix du site est contraire aux lois sur l’Eau et sur la protection des espèces. La seule solution pour l’État français de se sortir du dossier est de prendre en compte les avis scientifiques qui ont été rendu et de mettre sérieusement à l’étude un plan d’optimisation de Nantes-Atlantique.

La démocratie doit être la logique qui sous-tend les grands projets d’infrastructure. L’idée d’une consultation de la population doit être menée en amont et pas seulement pour redorer son image une fois qu’on sait qu’il est trop tard.

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne-Breizhistance Pays nantais

Un militant indépendantiste Galicien, J.N Heitor, a été interpellé le 11 mars à l’aéroport de Porto au Portugal en compagnie d’un homme de nationalité Vénézuelienne. Ils s’apprêtaient tous deux à embarquer dans un avion à destination du Venezuela.

J.N Heitor a été condamné à 11 ans de prison par la justice espagnole pour sa participation supposée aux actions clandestines du groupe “Resistencia Galega”, il convient de signaler que cette condamnation est basée sur les uniques confidences d’un repenti qui a collaboré avec la justice anti-terroriste de Madrid pour négocier une remise de peine. La peine de 11 ans est justifiée par sa participation supposée à un attentat contre des antennes des radio et télévision en Galice en 2012 qui n’avaient fait que des dégats matériels.  Il était depuis  décembre , date de sa condamnation, en fuite.

A l’heure où nous écrivons ces lignes le citoyen Venezuelien a été relaché sans charge et J.N Heitor inculpé par la justice Portugaise de falsification de papiers d’identité. Il devrait être remis aux autorités espagnoles dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen.

L’organisme antirépressif CEIVAR qui organise la solidarité avec les militants indépendantistes galiciens incarcérés ( 6 autres sont détenus à ce jour ) a appelé à des rassemblements de solidarité avec JN Heitor dans plusieurs villes de Galice.

Par ailleurs la plateforme électorale NOS-UP de la gauche indépendantiste radicale a affirmé sa solidarité politique avec l’interpellé surnommé Koala. Tout comme l’organisation de jeunesse BRIGA et la plateforme des familles et amis des détenus politiques galiciens Que Voltem para a Casa.

Bretagne Info d’après CEIVAR ( le 12 mars 2015 )

Gouvezet e oa bet d’an 8 a viz Meurzh, un devezh arouezius evit ar gwregelourezed a stourm evit o frankiz er bed a-bezh, e oa aet Ivana Hoffmann da anaon. C’hoarvezet e oa un nebeud deizioù a-raok e doug un emgann taer war an talbenn e Tel Tamr, ur gumun assirian ha kristen e Kurdistan ( stad Syria ) nebell eus ar Rojava.

Marvet eo ar plac’h yaouank se d’an oad a 19 vloaz, ezel e oa eus ar MLKP ( Strollad Komunour Marksour Leninour ). Skoaz ouzh skoaz gant stourmerien Kurd ar PKK ( Strollad Labourerien Kurdistan) emañ izili an MLKP tro dro da gKobane ( el lodenn eus Kurdistan dindan beli Syria)   evit taliñ ouzh muntrerien ar Stad Islamek en Irak hag er Sav-heol (DAESH) a glask lakaat o c’hrabanoù war Tel Tamr ha parrezioù all.

Evel o c’henseurted eus an TKP/ML* hag o skourr armet TIKKO** (komunourien all eus Turkia ) e kav dezho o deus ar gurded ar gwir d’en em dermeniñ ha da gaout ur stad dizalc’h.

A-gevred e stourmont abaoe bloavezhioù e mennezioù Anatolia hag e toulloù-bac’h Turkia ha bremañ neuze en tu all d’an harzoù gant Syria.

Ivana Hoffman a oa a orin eus an Alamagn , deuet e oa da Gurdistan da heul galv an MLKP da grouiñ brigadennoù etrebroadel diwar skouer reoù republik pobloù ha labourerien ar stad spagn e 1936.

Ma vez kaoz alies er mediaoù bras eus tud yaouank a orin eus banlevioù kerioù bras ar c’hornog aet da vrezeliñ gant DAESH, ne reer ket kalz anv eus an « estranjourien » deuet da harpañ ar stourmerien Kurd.

Daou all a oa marvet war an talbenn er sizhunvezhioù tremenet , unan eus Aostralia hag egile eus bro-Saoz.

En un diskleriadenn enrollet a-raok ha marv e embanne Ivana e felle dezhi kenderc’hel gant ar gurded da zieubiñ lodenn o bro a zo dindan gwask Ankara ur wezh adroet he frankiz d’al lodenn ac’hubet gant Syria. Siwazh ne welo biken an devezh se.

 

Keleier Breizh Dieub ha Sokialour.

 

*TKP/ML : Strollad Komunour Turk/Marksour-Leninour

**TIKKO : Arme ar vicherourien hag ar beizanted evit dieubidigezh Turkia

ur stourmer eus an MLKP war an talbenn e Kobane
ur stourmer eus an MLKP war an talbenn e Kobane

Kerzhadeg noz hep ar baotred d’ar merc’her 11/03 e Roazhon

Merc’hed, lezbianezed, etrereviad.ezed

 

Piv omp ni ?

Ni zo merc’hed, lezbian, , divreviadez, arallreviadez, queer, etrereviadez, du, bras, komunourez, liberterez, tev, gant ur c’harr-samm, gant ur gouel war hon fenn, gant liv war hon dremm, gant brozhioù, moan, bihan, blevek pe divlevet, yaouank, kozh, studierez, mekanikourez, klañvdiourez, labourerez ar reizh, ijinourez, mamm, c’hoar, divugel, merc’hed gant bugale, dibaper, gallez, breizhadez, enbroadez, merc’h da dud enbroet, anreviad, dirollet. Ni zo an holl draoù-se ha lorc’h ennomp.

Ur gerzhadeg ? D’ober petra ?

Evit adperc’hennañ an egor foran ha mont e-maez an dachenn brevez e lec’h omp sañset bezañ dalc’het diwar c’hoant ar gevredigezh patriarkel.

Evit krediñ kemer ar gaoz ha bezañ gwelet hep mezh nag aon.

Evit embann hor gwir da vezañ er straed n’eus forzh pegoulz ha gwisket evel ma fell deomp, gant ur gouel, ur vrozh, pe botoù gant seulioù uhel, ur re vragoù berr, ur pijama pe dilhad sport…

Perak ‘ta e-pad an noz ?

 Peogwir e fell deomp adperc’hennañ an noz ha peogwir e plij an noz deomp.

Evit al lodenn vrasañ ac’hanomp hon eus aon pa vezomp hon unan en noz, aon da vezañ barnet , galvet, heuliet, taget, gwallet, harzet…

Peogwir omp lakaet izel ha goanet gant ar gevredigezh hag he frezegenn a embann «  he deus paket ar pezh a glaske » .

Abalamour da betra kerzhet en un doare nann gemmesk ?

 -Evit adperc’hennañ hon dizalc’hiezh

-Peogwir n’hon eus ket ezhomm eus gwaz ebet evit bezañ en hor bleud e-pad an noz.

-Peogwir «  Arabat eo dit dieubiñ ac’hanon, gouest on d’en ober ma unan ! »

-Evit ar c’henc’hoarezh, evit talvoudekat ar c’hengred etrezomp, er straed, er stourmoù, er vuhez…

-Peogwir e vez eus emzalc’hioù disprizius evit ar merc’hed pe an heñvelreizhidi e pep lec’h : er manifoù, en davarn, e metoù ar stourmerien, er gêr, en tren-buzhug , e straed ar sec’hed , er skol-veur, er preti, war al lec’h labour….

 

Kredomp adkemer ar straed ! Gwregelourezed e vefomp keit ma vo ezhomm !

 

Emgav d’ar merc’her 11 a viz Meurzh , 7e30 noz plasenn Hoche Roazhon.

Kenaozet gant : Strollad enep faskour Roazhon, CNT-KBL, RUSF-RSMHH, Studierezed ar Sindikad Solidaire-Kengred ,izilizo eus an UNEF-UBSF

 

Goude an 8 a viz Meurzh n'eo ket echu ar stourm.
Goude an 8 a viz Meurzh n’eo ket echu ar stourm.

Nous reproduisons ici le communiqué pour la marche de nuit du 11 mars à Rennes. par ailleurs les adhérentes du SLB universités et de la Gauche Indépendantiste ont décidés de se joindre à cette initiative.

MARCHE DE NUIT EN NON MIXITE
FEMMES, LESBIENNES, TRANS

Qui sommes nous ?
Nous sommes des femmes, des lesbiennes, des trans, des bisexuelles, des hétéras, des queers, des personnes intersexes, des noires, des grandes, des voilées, des communistes, des libertaires, des grosses, des camionneuses, des maquillées, des non maquillées, des à jupes, des maigres, des petites, des épilées, des à poil, des jeunes, des vieilles, des étudiantes, des mécaniciennes, des infirmières,des travailleuses du sexe, des ingénieures, des mères, des sœurs, des filles, des sans enfants, des sans papiers, des françaises, des bretonnes, des immigrées, des filles d’immigrées, des asexuelles, des libertines. Bref, nous sommes tout ça et nous en sommes fières.

Pourquoi une marche ?
Pour se réapproprier l’espace public et sortir de l’espace privé où la société patriarcale veut nous cantonner.
Pour oser prendre la parole et être visible sans honte ni peur.
Pour affirmer son droit à être dans la rue à n’importe quelle heure et dans n’importe quelle tenue, voilée, en jupe, avec des talons, en short, en pyjama, en survet’…

Pourquoi de nuit ?
Parce qu’on veut se réapproprier la nuit, parce que la nuit nous plaît !
Parce que la plupart d’entre nous ont peur quand elles sont seules la nuit, de se faire juger, évaluer, interpeller, suivre, agresser, violer, arrêter….
Parce que la société nous place dans une position de vulnérabilité par un discours «elle l’a bien cherché».

Pourquoi non-mixte ?
Pour se réapproprier notre indépendance.
Parce qu’on ne devrait pas avoir besoin d’hommes cisgenres pour se sentir bien la nuit.
Parce que «Ne me libère pas, je m’en charge !»
Pour la sororité, pour valoriser la solidarité entre nous, dans la rue, dans les luttes, dans la vie…
Parce que les comportements sexistes et LGBTIphobes se reproduisent quelque soit l’endroit : en manif, au bar, dans le milieu militant, chez soi, dans le métro, rue de la soif, à l’université, au resto, au boulot…

OSONS REPRENDRE LA RUE ! FEMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA !

Mercredi 11 mars 19h30 place Hoche
Solidaires étudiant-e-s, CNT, RUSF35, Le collectif Antifasciste Rennais, des militantes de l’UNEF et des individues concernées.

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