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mai 2015

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A l’assaut de la Bretagne !

Avant d’aller à Tremargad pour la Fête nationale de la langue bretonne le sound system catalan « Pirat’s Sound System » passe par Rennes. Composé de trois activistes musicaux, le groupe mélange paroles en catalan avec du son reggae. Les paroles évoquent, entre autres, le quotidien de la jeunesse. C’est un groupe qui revendique ses racines et son implication dans les mouvements sociaux dans un esprit rebelle, tropical, catalan et autogéré !

Leur label “Propaganda pel fet ” ( Propagande par le fait ) distribue d’autres groupes de la scène rock radical des Pays Catalans tel “KOP” et “Obrint Pas”  eux aussi coutumiers des concerts de soutien à la gauche indépendantiste catalane.

Vendredi 22 mai à Rennes, au bar 1675 44 rue Legraverend (métro Anatole France), prix libre !

Le samedi au Tremargad Kafe dans le bourg ( prix libre ) et le dimanche sous le chapiteau des 10 ans d’Ai’ta et de la Fête Nationale de la Langue Bretonne cf : https://www.facebook.com/events/162…


Komana, Ar C’hloastr-plourin, Plounevez-Moedeg, Rianteg, Nozieg , Ruzieg , Kavaneg, an Arwerneg-vihan sed aze roll ar c’humunioù a vo dalc’het ur votadeg emaozet enne e pemzekteiz kentañ miz Even diwar intrudu ar gensavenn DIBAB.

Evel ma oa bet e Sant Widel, Langoued ha Saoudan e c’hello annezidi ar c’humunioù respont d’an daou c’houlenn :

-Ha fellout a ra deoc’h e vije savet ur rannvro Breizh nevez a vije adstaget outi departamant al Liger-Atlantel a-gevred gant ar pevar departamant all.

-Mard eo pozitivel ho respont ha fellout a ra deoc’h e vije kendeuzet ar pemp departamant hag ar rannvro en ur vodadeg evit Breizh a-bezh ?

Evit klask kendrec’hiñ tud all d’ober kement all e mizioù da zont e kreiz ar vro pe e lec’h all o deus soñjet izili DIBAB kinnig buheziñ un emvod kelaouiñ e brezhoneg penn da benn da vare gouel Ai’ta deuet da vezañ Gouel Broadel ar Brezhoneg. Emgav zo roet d’an holl d’ar Sul 24 a viz mae de 3e goude merenn ( Ti Coriandre e bourk Tremargad ) . A-raok mont da glevet prezegennoù all pe mont da chopinata ha dañsal e c’hello neb a garo dont da eskemm diwar-benn dazont hor bro war an dachenn ensavadurel ha kement se e yezh ar vro !

Sed aze liamm an darvoud facebook a-benn kouviañ ho kamaraded.

Ur galv evit arc’hantaouiñ ar c’houlzadoù kabaliñ zo bet savet dre kiss kiss bank bank ha ma fell deoc’h bezañ kendrec’het da reiñ un nebeud arc’hant e c’hellit mont da lenn o arguzennoù e brezhoneg dre aze.

L’Organisation Marxiste Léniste Voie Prolétarienne est à l’initiative d’une tournée de soutien à la révolution en Inde dans l’état français. Outre Paris et Toulouse il y aura deux réunions publiques en Bretagne dans les jours qui viennent :

Mercredi 20 mai 2015
Nantes
à 18h30 au local B17 – 17 rue Paul Bellamy (au fond de la cour à gauche) – Tram 50 Otages
Garde d’enfants assurée
L’évènement Facebook : ICI

 

Jeudi 21 mai 2015
Rennes/Roazhon
à 19h au bar – tavarn 1675 – 44 rue Legraverend
Co-organisé avec la gauche indépendantiste (Breizhistance)
L’évènement Facebook : ICI

Voici le texte de présentation de OCML/VP :

L’Inde est présentée par les gouvernements et les médias comme, à la fois, un modèle de démocratie et de croissance économique. De la vente de rafales à la réception en grande pompe du premier ministre indien Narendra Modi en avril à Paris, tout est bon pour resserrer les liens politiques, économiques et militaires entre l’Etat indien et l’impérialisme français. Néanmoins, la réalité est toute autre. Le système de castes issu du féodalisme perdure ; la destruction de villages entiers avec les projets miniers ou hydro-électriques se multiplient ; la misère dans les villes s’accroît, le développement industriel se fait au prix d’une exploitation de plus en plus dure, etc.

Face à cette situation, le peuple indien s’organise et résiste. A partir des années 1960, les maoïstes indiens ont commencé à organiser les paysans sans terre, les ouvriers, les castes inférieures, les femmes opprimées, etc. On les appelle les “naxalites” du nom de la révolte emblématique du 3 mars 1967 à Naxalbari, un village du Bengale Occidental. Dans les campagnes, des centaines de milliers de personnes vivent, combattent et construisent une nouvelle société dans les zones libérées par la Guerre populaire dirigée par les naxalites. Au programme, distribution de la terre aux paysans, mise en place de coopératives, éducation et santé accessibles à tous, lutte pour l’égalité femmes-hommes, système de gouvernement et de justice aux mains du peuple. Les naxalites nous montrent par l’expérience concrète qu’il est possible de changer la société.

C’est parce que ce mouvement est pas, peu ou mal connu en France que nous organisons une tournée de soutien à la révolution en Inde, pour mieux apprendre à connaître la situation dans ce pays et voir quelles leçons nous pouvons en tirer. Cela sera aussi l’occasion d’organiser une collecte de solidarité avec les prisonniers de la Guerre populaire qui subissent par milliers l’arbitraire et la torture dans les prisons indiennes.

Avec J. Adarshini, secrétaire adjointe du Secours Rouge International, traductrice du film “Red Ant Dream” (“Le rêve des Fourmis Rouges”) et du livre “Dans le sillage de Naxalbari”, de retour d’un voyage en Inde.

Kalz a vretoned o deus dalc’het soñj eus Bagad Guirab , ur strollad sonerien Palestinian a zo e gwrizioù e kamp repuidi Burj Al Shamali e bro Liban. E 2007 o devoa dibunet e gouel etrekeltiek an Oriant hag an dud o devoa desket evel-se ez eus eus un hengoun seniñ binioù bras e Palestin. Hevez lod ez eo un hengoun a gozh adnevesaet da vare ma oa ac’hubet Siria ha Palestin gant arme « Breizh-veur » , ul lu hag a implij binioù bras ar skosiz.

Fellout a ra da sonerien ha sonerezed Guirab krouiñ ur studio enrollañ e Burj Al Shamali . Evit en ober o deus ezhomm arc’hant setu m’o deus roet lans d’ur choulzad arc’hantaouiñ dre ar genrouedad. Evit kreñvaat al liammoù etre pobl Palestin ha hini Breizh e ranker tremen dre aze.

Harpet int gant gant skourr lec’hel ar gevredigezh «  France Palestine » e departamant ar Morbihan.

AFPS Lorient / – Cité Allende – 12 rue Colbert / 56100 An Oriant

La société VARISCAN qui cherche déja à monter des projets d’extractions minières sur trois zones en Bretagne ( Zone dite de Merleac, celle de Silfiac et celle appelée de Lok Envel ) a fait publié au journal officiel du 17/04/2014 un “Avis de mise en concurrence pour le permis exclusif de recherches de mines “Dompierre” .

Dompierre du Chemin se situe entre Vitré et Fougères aux confins orientaux de la Bretagne.

Les autres projets ont suscités de nombreuses mobilisations : manifestations, réunions d’information, fêtes…

Nul doute que les animateurs de ces comités d’information et de résistance à ces projets d’exploitation du sous sol breton au profit de multinationales seront solidaires d’éventuels opposants à Dompierre du Chemin.

Pour en savoir plus :

Le site :  Alternative Projets miniers

 Nos articles précédents : , là ,  et encore là en breton

Bien que peu de médias s’en soient fait l’écho de nombreux leaders et organisations de défense des peuples guadeloupéen et martiniquais ont peu gouté la visite du président Hollande de ces deniers jours.

Ainsi Elie Domotta syndicaliste de l’UGTG et porte-parole du LKP, a choisi de boycotter l’inauguration du mémorial sur l’esclavage pour protester notamment contre le non versement d’indemnités aux descendants d’esclaves et pour redire  combien l’injustice sociale, raciale et coloniale est criante sous le joug français.

Un autre militant indépendantiste guadeloupéen d’une autre génération a donné de la voix en abondant dans le même sens: Luc Reinette. Il s’agit de l’un des protagonistes du mouvement de résistance armée en Guadeloupe et Martinique dans les années 1980.

Pour faire connaitre cette page d’histoire de la résistance caribéenne  et guyanaise au pouvoir colonial français nous republions une brochure retraçant l’histoire de  la résistance armée dans ces pays, et plus particulièrement celle de l’Alliance Révolutionnaire Caraibe.

Ce travail a été réalisé par d’anonymes camarades anti-impérialistes parisiens et couvre la période 1939-2003. S’ il y a forcément des manques il a le mérite de recontextualiser au niveau régional et mondial le mouvement de décolonisation et permettra au lecteur de mieux connaitre les grandes dates constitutives de la conscience nationale des Peuples guadeloupéens, martiniquais et guyanais en lutte contre l’impérialisme français.

http://issuu.com/mod-all-media/docs/brochure_resistance_et_lutte_armee_

Beaucoup de gens ont été impressionnés par le saut quantitatif fait par la plateforme DIBAB-Décider la Bretagne pour la troisième vague de votations sur l’avenir institutionnel de la Bretagne le 07 juin prochain: Nozay, Rougé, Chevaigné, Plounévez-Moëdec, Riantec, Commana et Le Cloître-Saint-Thégonnec liste à laquelle il faut ajouter le Petit-Auverné ( qui votera le 14 juin ).

En effet 8 communes listées, 7 simultanément, et ceci pour la première fois en basse-Bretagne comme en haute-Bretagne…En s’attelant à proposer une alternative démocratique au plus grand nombre dans des communes rurales de tailles modestes comme Le Petit-Auverné ou le Cloitre-Saint Thégonnec ou bien en posant pour la première fois le problème dans une commune de Rennes Métropole ( Chevaigné ) les adhérents de Dibab montrent clairement leur volonté de donner la parole au peuple Breton. Un droit à la parole , un droit démocratique à s ‘exprimer sur l’avenir du territoire sur le quel nous vivons et travaillons qui n’était visiblement pas à l’ordre du jour de la dernière réforme territoriale.

Toutes sortes de bretons et de bretonnes s’investissent dans Dibab. Beaucoup de sans parti, des militants associatifs connus pour leur militantisme en faveur de la langue bretonne ou de la réunification de la Bretagne, des adhérents d’EELV , de l’UDB, de la Gauche Indépendantiste….Mais aussi de nombreux élus de petites communes qui en ont marre de la confiscation de la démocratie par les « communautés urbaines », des syndicalistes, des militants d’autres sphères ont fait connaître leur intérêt pour la démarche. La porte est grande ouverte pour peu que l’on adhère à la charte de la plateforme.

Les adhérents de Dibab ont réussi le tour de force de construire un cadre unitaire ouvert évacuant les tensions concurentielles entre forces participantes en se plaçant hors de la compétition électorale.

Pour notre part nous ne le cachons pas, nous privilégions ce front de lutte car il permet de construire la démocratie en Bretagne, par la base, sur la base de notre calendrier et non du calendrier électoral établi à Paris.

Nous souhaitons pour notre part, amener le peuple breton sur le chemin de la rupture démocratique, pour construire nous même une démocratie bretonne afin de choisir librement en tant que peuple un autre modèle économique sociale et environnementale.

Nous pensons que la propagande électorale classique (participation à tel ou tel scrutin ) peut permettre à la marge de diffuser de telles idées mais pas de les imposer au cœur du débat démocratique car c’est Paris qui convoque les élections et en fixe la date. Ce sont les médias parisiens qui donne le ton, déterminent les thèmes de campagne, l’enjeu du scrutin, choisissent les « outsiders ». Rappelez vous comment soudainement les dernières élections départementales sont devenues d’intérêt « national ».

Si nous voulons que le peuple breton brise le carcan idéologique, l’hégémonie culturelle issue du corpus républicain centraliste qui empêche tout expression « autonomiste » ou « indépendantiste » décomplexée il faut déplacer le débat hors du cadre institutionnel classique.

Si l’on regarde les premiers scrutins organisés par Dibab à Saint-Viaud , Langouet, Soudan on se rend compte au premier coup d’oeil que le nombre de voix en faveur de l’unité de la Bretagne et d’une forme de parlementarisme breton est bien plus élevé dans ces communes que le nombre de voix jamais recueillis par l’UDB ou toute autre formation « autonomiste » ou « indépendantiste » s’étant risqué à participer à un scrutin dans ces territoires. CQFD….

Le militant communiste Sarde Antonio Gramsci décrivait ainsi l’hégémonie culturelle pour expliquer l’échec des révolutions en Europe malgré les prédictions de Marx et d’Engels « L’hégémonie culturelle de la classe dominante agit par le biais de l’État et de ses outils culturels hégémoniques (écoles, médias, etc.) pour produire une adoption par la classe dominée des intérêts de la classe dominante. L’hégémonie culturelle décrit donc l’ensemble des processus de production du consensus en faveur des classes dominantes. ». Nous y ajoutons comme outil de domination le calendrier électoral imposé.

Construire le pouvoir populaire breton, l’unité populaire à travers Dibab nous semble la priorité bien plus que la participation aux élections présidentielles françaises. Quand aux territoriales de décembre prochain, quel intérêt d’y participer si ce n’est pour y porter l’exigence de l’organisation d’un référendum sur l’ensemble de la Bretagne portant sur son évolution institutionnel avec ou sans l’autorisation de Paris ?

C’est pourquoi nous invitons à organiser des votations dans vos communes en prenant contact avec Dibab pour que nous imposions nos thématiques dans le débat démocratique.

En attendant vous pouvez financer Dibab par un don…l’auto-organisation populaire , l’indépendance vis à vis des institutions à un prix ! A vous de jouer !

Des militants de la gauche indépendantiste….

 NB : Pour rappel voici les deux questions auxquelles les habitants des 8 communes précitées pourront répondre en juin :

          Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ?

          Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional dans une seule et même Assemblée de Bretagne ?

Le procès des policiers impliqués dans la mort de Zyed et Bouna s’est tenu à Rennes en mars dernier. Plusieurs mobilisations avaient eu lieu. Le verdict sera rendu à Rennes le 18 mai. Un appel à manifester circule. Nous le publions ci dessous. Il émane du site  Zyed et Bouna 18 mai .

Appel à mobilisation nationale

Le 27 octobre 2005 à Clichy-Sous-Bois, une dizaine d’adolescents qui sortent du foot sont interpellés par la police et prennent la fuite par peur d’un contrôle. Pris en chasse par plusieurs voitures de la BAC, Zyed, Bouna et Muhittin se réfugient dans un transformateur EDF. Vingt minutes plus tard, Zyed et Bouna meurent électrocutés. Muhittin, gravement brûlé, parvient à prévenir les secours.

Le 18 mai prochain, la cour d’appel rendra publique sa décision au sujet des deux policiers mis en examen dans cette affaire. Inculpés au départ pour mise en danger délibérée, la justice ne retient plus aujourd’hui que la non-assistance à personne en danger pour les deux seuls policiers mis en cause.

Après dix ans de batailles judiciaires et une relaxe confirmée une première fois en appel, quelque soit le verdict il ne sera jamais pleinement satisfaisant. Dans de trop nombreux cas les policiers mis en cause bénéficient d’une impunité judiciaire et sont traités comme des citoyens au-dessus des lois (Amnesty International, avril 2009).

Insultes, contrôles d’identité abusifs, brimades, mutilations, autant de pratiques qui constituent une violence quotidienne. Ali Ziri, Abou Bakari Tandia, Mohammed Boukrourou, Lamine Dieng… Nous ne parlons pas ici d’accidents ou de bavures, mais d’une violence d’Etat dont la justice se fait complice. Faut-il s’étonner des révoltes dans les quartiers populaires ?

Le 18 mai nous ne nous tairons pas ! Ces combats ne s’arrêtent pas aux portes des Palais de justice. Dans la rue, la lutte se construit et la solidarité s’organise.

Des familles et des collectifs se retrouveront devant la cité judiciaire de Rennes à 14H30.

En île-de France, rassemblement à 19H devant le tribunal de Bobigny, lieu de tous les non-lieux.

À Lyon et au Havre rassemblement à 19H devant le tribunal de grande instance.

Rassemblons-nous devant tous les tribunaux de France à partir de 19h pour montrer que nous n’oublions pas !

Des témoignages, tracts d’appel national, et stickers sont disponible sur le site
Pour se coordonner sur les actions locales, contactez-nous ! zyedbouna18mai[at]gmail.com

Beaucoup de choses ont été dites sur l’occupation de la maison de la rue de Chatillon à Rennes ces derniers jours. Bien peu d’articles de médias professionnels se sont penchés sur le profil des initiateurs des mobilisations qui ont amenés certains à participer à la constitution de milices de type fascistes pour prétendument réclamer justice. Enfin personne ou presque n’a osé critiquer le rôle de Ouest-France et d’un de ses rédacteurs , en particulier Serge Leluyer déja épinglé il y a quelques années par ACRIMED pour ses articles droitiers,  dans le lancement de cette campagne d’intox dans laquelle toute la droite la plus extrême et la plus virulente de Bretagne et même de l’hexagone s’est engouffré.

Il semble évident que la propriétaire va recouvrer son bien à l’issue de l’audience du 22 mai suite à son dépot de plainte au bout de 18 mois d’occupation. Mais qui va en profiter puisqu’il est inhabité depuis 8 ans et visiblement insalubre ( c’est peut être pour ça qu’il n’était pas mis à la location ? non ? ) ? Elle ou bien ses descendants après un rachat au prix du marché de l’immobilier par des promoteurs qui se jettent sur la quartier Gare, Saint-Hélier et Sainte-Thérèse comme la vérole sur le bas clergé ?

Pour qui défilent ces “braves gens” défenseurs du droit à la propriété ?  Pour Maryvonne ou pour les projets des spéculateurs capitalistes qui n’auront jamais assez de mots pour remercier la municipalité PS/PC/UDB/EELV pour son projet de mises en concurrence des territoires et de gentryfication de la capitale administrative de la Bretagne ?

Une grande partie des réponses se trouvent dans le dossier du collectif antifasciste de Rennes à lire ici :

http://issuu.com/mod-all-media/docs/dossier-maryvonne-thamin-low