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2015

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Ça y est, la campagne des élections régionales 2015 pour la région administrative Bretagne est cette fois vraiment lancée !

Après le dévoilement des 91 noms qui figurent sur notre liste et la publication de notre programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique, voici maintenant venu le moment de faire appel à vous pour une collecte d’argent afin de nous aider à payer une partie de la campagne électorale. Vous pouvez également choisir de faire un don mensuel.

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Merci beaucoup / Trugarez vras !

 

Afin de soutenir financièrement la liste “Bretagne en luttes / Breizh o stourm” nous vous proposons également l’achat en ligne du livre “Le ZHBécédaire : lexique politique radical de Bretagne” écrit par Gael ROBLIN (tête de liste régionale) et édité chez Goater Éditions. Ce petit livre vous permettra de mieux comprendre certains mots, concepts ou sigles parfois mal maîtrisés ou ostracisés (Autodétermination, Autonomie, Constitution, Indépendance, Nation, Régionalisme, etc.) et qui prennent tout leur sens à quelques jours du scrutin régional…

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Nous reproduisons ici un texte de Jean-Do Robin, syndicaliste, défenseur de la langue bretonne et militant engagé pour la Palestine avec qui nous partageons une vision inclusive et radicalement antiraciste de l’identité bretonne. Il revient sur  les défilé fasciste de Pontivy.

Bretagne-info.

A propos des violences fascistes à Pontivy le 14 novembre 2015

Les média ont largement diffusé les images du rassemblement fasciste contre l’accueil de migrants, à Pontivy le 14 novembre dernier, et des violences qui l’ont accompagné.

Ce lamentable évènement appelle quelques observations

L’extrême droite en Bretagne

L’utilisation par Adsav de symboles qui se rattachent à la Bretagne, ainsi que l’inscription de son discours dans une prétendue revendication bretonne sont totalement factices : Adsav est une déclinaison du Bloc Identitaire, variante française de la nébuleuse néo-nazie européenne qui s’emploie à attiser la haine xénophobe en jouant sur les frustrations liées à l’exclusion sociale et culturelle générées par le capitalisme débridé.

Ces frustrations, conjuguées au discrédit du pouvoir politique (corruption, évasion fiscale, carriérisme, népotisme, dénis éhontés de démocratie et de justice sociale, incohérence et aventurisme géo-politique…) sont aussi bien le terreau des discours ultra-nationalistes que du recrutement salafiste : Adsav-Bloc Identitaire et Daesh ne sont que deux visages de la même théorie du chaos, idéologie nourrie du mythe apocalyptique d’Armageddon et mue par l’instinct de mort.

Le premier est aussi étranger à l’héritage culturel et politique du peuple breton que le second l’est au Coran.

Adsav, si on fait abstraction des oripeaux dont il se pare, n’est que le clône du Bloc Identitaire en France, de la Lega Nort en Italie, de la phalange espagnole, du Vlaams Belang en Flandres ou de Pegida en Allemagne… (liste non exhaustive, mais suffisamment nauséabonde).

Les responsables d’Adsav n’hésitent d’ailleurs pas à organiser des manifestations communes avec le “Parti de la France” et des anciens d’OAS tels que Claudine Dupont-Tingaud, comme à Brest, le 10 octobre dernier.

C’est dire si l’expression “extrême droite en Bretagne” est certainement plus appropriée que le terme d’ « extrême droite bretonne ».

L’expression politique bretonne est une composante de la refondation démocratique

 

L’expression bretonne contemporaine, dans sa large majorité, qu’elle soit strictement culturelle, ou qu’elle soit politique, des “régionalistes” aux indépendantistes, n’a rien à voir avec ces néo-nazis.

Elle s’inscrit dans une revendication mondiale de reconnaissance de la diversité culturelle, comme source d’enrichissement des sociétés modernes, comme outil de résistance à la pensée unique, et donc comme rempart aux totalitarismes.

Mais il faut bien reconnaître que les efforts pour construire en Bretagne un projet de société, capable de répondre aux nouveaux défis de la démocratie (démocratie participative, principe de subsidiarité, droit à l’expérimentation, reconnaissance des projets d’initiative citoyenne…), un projet qui repose sur une économie au service de solidarités sociales élargies ; un projet qui associe étroitement la promotion de la diversité culturelle à la préservation de la diversité du vivant ; un projet construit sur un territoire identifié et voulu par ses habitants, et identifiable par ses partenaires internationaux ; un projet constitutif d’une Union Européenne politique, démocratique et donc souveraine… ont bien du mal à se frayer un chemin entre les divers obstacles qui lui sont opposés.

A ce titre, Adsav n’est qu’une pustule parmi les récupérations et les dérives de toutes sortes qui nuisent à l’émergence d’un projet politique breton crédible et novateur.

Bien plus lourd est le poids des mythes productivistes et des intérêts privés issus d’un « modèle agricole breton » destructeur d’emplois et complètement obsolète, qui a permis la manipulation et le détournement à leur seul profit, de cette explosion de colère du peuple breton, confronté aux licenciements et au chômage, que fut le mouvement des Bonnets Rouges… avant d’être coiffé par Xavier Beulin (3 milliards d’€ pour continuer à envoyer les paysans dans le mur et à empoisonner le monde, Merci M. Valls), puis renvoyés à la chaîne d’abattage ou de conditionnement pour le plus grand profit des Glon, Merret et autres affidés d’Avril-Sofiprotéol en Bretagne… Jusqu’à la prochaine vague de licenciements dans les abattoirs, et de suicides dans les salles de traite.

Et comme si la coupe n’était pas pleine, propos méprisants et insultants de la gentry gouvernementale envers les ouvriers bretons (« les illettrés de Gad », E. Macron, 17.09.2014). Là encore, du gâteau pour les fascistes en embuscade, qui n’ont pas manqué, nous avons pu le constater, de canaliser la rancœur et la confusion de quelques « soldats perdus » du mouvement des Bonnets Rouges.

Car le tableau serait très incomplet sans le mépris et l’autisme de l’État, inféodé aux intérêts du capital financier (Total, Vivendi, Areva, Veolia, Avril, CIC…), sourd à l’opposition de la population, agriculteurs et pêcheurs y compris (et des élus locaux, parfois) aux projets inutiles, voire destructeurs de NDDL, de la centrale au gaz de Landivizio, des forages miniers en centre-Bretagne ou de la destruction de la dune sous-marine de la baie de Lannion (Macron encore et toujours…).

Pourtant l’alternative énergétique et économique bretonne existe : au-delà d’une nécessaire actualisation, les grandes lignes du Projet Alter Breton proposé en 1978 par le PSU sont toujours à l’ordre du jour.

Mais les projets issus de l’initiative citoyenne se heurtent, en Bretagne comme ailleurs, à un centralisme d’autant plus étouffant et répressif que l’État est chaque jour plus incapable d’assumer le rôle que les citoyens lui ont confié et pour lequel ils lui faisaient encore plus ou moins confiance : les protéger du rouleau compresseur et des violences du capitalisme sauvage.

Dans ce contexte de perte presque totale de crédit démocratique, l’État français caractérisé par une hyper-concentration des pouvoirs (régime présidentiel envié par R.T. Erdogan, centralisation des institutions et des sièges sociaux, des recettes fiscales et des administrations) ne peut que considérer comme du pain bénit tout prétexte à établir un état d’urgence permanent, c’est-à-dire l’État de siège, prélude à la dictature. Erdogan en blêmit déjà de jalousie.

À quoi joue le ministre de l’Intérieur ?

Le 14 novembre 2015, lendemain des attentats de Daesh à Paris, l’état d’urgence est proclamé. Les préfets prennent des arrêtés interdisant toute manifestation publique.

Pourtant, le préfet du Morbihan autorise la manifestation à Pontivy du groupuscule néo-nazi «Adsav» contre l’accueil de migrants en Bretagne. (Bilan : 3 blessés, dont une personne sauvagement tabassée par des manifestants).

Dans son communiqué du 16 novembre, le MRAP s’interroge fort opportunément :

“Comment la bande fasciste a-t-elle pu ainsi terroriser et frapper dans les rues d’une ville bretonne ?

Comment cette manifestation a-t-elle pu se dérouler sans interdiction ?

Comment 150 nervis ont-ils pu manifester en toute impunité dans une ville de 15 000 habitants à l’appel d’un groupuscule régional, bien connu des services de police ? De surcroît, sans qu’aucune interpellation n’ait été réalisée ?”

Adsav est un groupuscule qui, lorsqu’il rameute tout ce que la Bretagne compte d’activistes d’extrême droite, peinait jusqu’à présent à rassembler plus de 80 individus, 100 au grand maximum.

En maintenant son autorisation à ce rassemblement, dans le contexte émotionnel de la tuerie du 13 novembre, le préfet du Morbihan offrait un véritable tremplin aux nervis… Il est donc plutôt rassurant que malgré ce coup de pouce, Adsav n’ait pas réussi à rassembler plus que les 150 abrutis présents.

Mais les violences d’Adsav, aussi graves et inquiétantes soient-elles, ne sont qu’un épiphénomène au regard de la montée en force des idéologies totalitaires dans la représentation politique française.

Le FN de Marine Le Pen en est une composante bien plus inquiétante.

Plus encore, au-delà du FN désormais installé dans le paysage politique (par qui ?), c’est la normalisation de son discours et la reprise des mesures qu’il réclame, sécuritaires, xénophobes et liberticides, par la droite traditionnelle et par le gouvernement Hollande-Valls, qui doivent d’abord être dénoncées pour ce qu’elles sont : une dérive fascisante des dirigeants politiques français.

Or l’écho donné sur les chaînes de télévision aux évènements de Pontivy aura indiscutablement contribué à deux choses :

– Justifier le prolongement d’un état d’urgence et le renforcement des dispositifs policiers,

– Salir, une fois encore, aux yeux d’une opinion publique française peu avertie, l’image de la revendication culturelle et politique bretonne, en l’assimilant toute entière aux délires et aux violences d’une bande de fascistes.

Adsav, dans ce contexte, n’est qu’une marionnette, une carte parmi d’autres aux mains du pouvoir, dans le grand jeu des manipulations de l’opinion publique.

Comment comprendre autrement qu’une telle manifestation ait été autorisée et que les violences qu’elle a générées n’aient fait l’objet d’aucune interpellation par les forces de police pourtant présentes, ni depuis – jusqu’à plus ample information – d’aucune poursuite du parquet ?

Jean-Do Robin, 19 novembre 2015

Samedi 14 novembre c’est plus de 1000 personnes qui ont répondu positivement à l’appel des opposants à la centrale à gaz de Landivisiau en défilant dans cette même  commune. L’appel émanait de collectifs de luttes en mouvement en Bretagne contre divers projets néfastes à l’environnement (Projet miniers, aéroport, méthaniseur….). Une mobilisation réussie vu le contexte où beaucoup hésitent à maintenir des activités en raison de l’état d’urgence.

La liste Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm était bien représentée. Nous republions ici notre communiqué expliquant notre présence à cette événement qui contrairement à la mobilisation fasciste et islamophobe de Pontivy s’est déroulée sous l’œil d’un hélicoptère de la gendarmerie malgré l’ambiance familiale.

Région Bretagne, pour une autre politique d’aménagement
Centrale à gaz de Landivisiau, projets miniers en centre Bretagne, extraction de sable en baie de Lannion, méthaniseur en sud Finistère, projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ce sont autant de projets d’aménagement ou d’exploitation de ressources naturelles imposés pouvant avoir des incidences irréversibles sur l’environnement et/ou le réchauffement climatique. Projets dont la finalité se résume souvent à n’être réalisés qu’au profit financier de certains opérateurs économiques privés.
Il faut mettre un terme aux simulacres de démocratie qui accompagnent encore aujourd’hui ces projets imposés Nous appelons au niveau de l’État à une révision des procédures d’enquête publique. La Région Bretagne doit désormais s’afficher exemplaire comme terre d’expérimentation en terme de démocratie participative.
Pour un autre modèle énergétique en Bretagne
La nouvelle assemblée de Bretagne devra poser un moratoire les différents projets d’aménagement contestés dont elle est le maître d’œuvre. A ce titre il nous apparaît primordial et urgent de réactualiser les données du Pacte électrique breton d’après les dernières données institutionnelles disponibles. Demande légitimement réitérée par les associations et les collectifs opposés à la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné à Landivisiau dans le Finistère. Toutes les alternatives à ce projet dispendieux et inutile doivent être prises en considération. La Bretagne est forte de potentiels en terme d’énergies renouvelables pouvant être des créateurs massifs d’emplois qui, alliés à une politique de réduction massive de la consommation électrique, peuvent largement suffire aux besoins électriques des bretons. Nous possédons en Bretagne tous les avantages pour mettre en place un autre modèle énergétique non dépendant des énergies fossiles. Mettons nous à l’ouvrage !
En attendant de telles mesures seule la mobilisation massive  fera reculer les promoteurs de ces projets néfastes, inutiles et imposés.
En conséquence les candidat.e.s de la listes « Bretagne en luttes » seront présent.e.s le samedi 14 novembre à Landivisiau pour soutenir les citoyens, associations et collectifs mobilisés contre l’imposition de projets inutiles imposés en région Bretagne. Nous réaffirmons que nos convictions écologiques et démocratiques ne sont pas des « points de détail » pouvant être bradés contre des strapontins.

La liste Bretagne en Luttes/ Breizh O Stourm tient à faire part de la profonde révulsion que lui inspire la violence islamiste qui s’est abattue dans la capitale française et de sa plus sincère compassion pour les victimes.

Notre peine est identique pour les familles des morts de la banlieue sud de Beyrouth au Liban il y a 2 jours, des 102 d’Ankara, celles de Paris et celles qui meurent en Syrie coincées dans un jeu mortifère entre des puissances impériales et un tyran. Ces morts de Damas à Beyrouth, à Paris sont les morts d’une mondialisation capitaliste, une course aux profits complètement chaotique et écœurante.

Pour autant, nous refusons les appels à l’unité nationale qui masquent les responsabilités de la France dans les guerres impérialistes en cours au Moyen-Orient. Nous refusons aussi le renforcement des mesures liberticides (mise en place de l’état d’urgence qui autorise des pratiques policières et judiciaires d’exception) qui n’empêcheront pas d’autres attentats.

 La République française prétend être en guerre mais nous remarquons que cette République entretient les meilleures relations avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar qui arment et protègent les fanatiques de DAESH (État islamique).

 Une des façons les plus efficaces de lutter contre Daesh serait :

– de rompre les relations diplomatiques avec la Turquie,

– d’armer les forces Kurdes, et les forces progressistes syriennes qui luttent presque seules contre ce califat rétrograde et le régime sanguinaire de Damas.

– d’arrêter de criminaliser le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) en France et en Europe.

Qu’en pense le ministre de la guerre Monsieur Le Drian ?

Nous refusons les injonctions ordonnant aux musulmans de Bretagne, de France, et aux réfugiés de se dissocier de ces actes barbares avec lesquels ils n’ont rien à voir.

L’extrême-Droite, Front National en tête, va essayer de distiller son poison nationaliste et islamophobe. Nous continuerons à les combattre, notamment en souhaitant la malvenue en Bretagne à Marine Le Pen le 20/11 prochain à Vannes.

Nous soulignons combien les appels à la suspension des activités électorales sont complètement hypocrites, tellement il est évident que, le FN, les Républicains et le PS n’ont plus besoin de faire campagne pour se concurrencer dans la surenchère belliciste, impérialiste, tricolore, et liberticide.

 Breizh O Stourm / Bretagne en Luttes.

Nous avions déjà publié les grands axes programmatiques qui sont les objectifs de notre campagne électorale.

Voici maintenant les 20 propositions d’urgence démocratique sociale et environnementale que recevrons tous les électeurs et électrices de la “région” Bretagne.

Nous nous engageons à défendre la mise en place d’un programme en 20 points et applicable immédiatement. Un programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique.

 

  1. Annuler la subvention de 29 millions d’euros du conseil régional de Bretagne attribuée au syndicat d’exploitation de l’aéroport de NDDL. Cet argent doit servir aux associations de lutte contre les projets d’extractions de sables, de minerais, de centrale à gaz et d’aéroport.
  2. Créer un vrai service ferroviaire public régional et annuler les délibérations des subventions au plan : Ligne Grande Vitesse Le Mans-Rennes, Bretagne Grande Vitesse, TGV État-région qui force la région à subventionner les Trains Grande vitesse.
    Rénover des lignes TER (les gares et les passages à niveaux). Nous refusons l’abandon et la subvention des lignes de fret au privé (Combiwest depuis Morlaix ou Rennes, et ECR sur Pontivy-Auray). Ils renforcent le transport routier et tirent vers le bas les droits des travailleurs du rail. Il faut développer la gratuité des transports, un juste accès au train dans les territoires ruraux et la réouverture d’une ligne nord-sud en Bretagne.
  1. Proposer des alternatives à la spéculation en augmentant le budget de l’établissement public foncier de Bretagne pour aider les petites communes à préempter terres et bâtiments.
  2. Exiger du gouvernement, au nom des travailleurs de Bretagne :
  • L’interdiction des licenciements
  • La mise en place d’un smic européen pour briser le dumping social.
  • L’obligation de l’égalité de salaires entre hommes et femmes.
  1. Expérimenter la mise en place d’un revenu de base.
  2. Exiger un audit de l’utilisation des 2 milliards du pacte d’avenir pour la Bretagne octroyés par l’état au lendemain du mouvement des bonnets rouges pour savoir qui vraiment a bénéficié de cette somme.
  3. Plafonner les salaires des conseillers régionaux au niveau de celui d’ouvriers de l’agroalimentaire.
  4. Créer une régie régionale publique de l’eau en mutualisant les compétences dans ce domaine pour que la gestion de l’eau redevienne publique sur l’ensemble de notre territoire.
  5. Augmenter les subventions aux associations féministes et LGBT pour lutter contre le sexisme et l’homophobie à grande échelle. Pour permettre au planning familial d’intervenir dans les territoires ruraux et dans tous les établissements secondaires.
  6. Développer un service public de la petite enfance à grande échelle y compris dans les zones rurales.
  7. Renégocier la convention spécifique sur les langues de Bretagne entre l’État et la région Bretagne pour une politique linguistique cohérente en faveur de la langue bretonne dans l’enseignement en intégrant les établissements immersifs Diwan dans un service public local avec un lycée Diwan dans chaque département. Renforcer la formation professionnelle et la présence de la langue bretonne dans les médias et dans la vie publique pour construire l’officialisation de la langue bretonne. Brezhoneg ofisiel eus Brest betek Klison !
  8. Organiser (avec ou sans l’autorisation de Paris !) un référendum sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne (pays nantais inclus) pour consulter le peuple breton par l’exercice de son droit à l’autodétermination (y compris sur l’indépendance).
  9. Impulser un processus constitutionnel participatif impliquant le peuple et les travailleurs de Bretagne pour construire un modèle social, environnemental et économique, au bénéfice du plus grand nombre et non d’une minorité. Rompre avec Paris, l’Union Européenne, le FMI et la banque mondiale et en finir avec la constitution française de 1958.
  10. Proclamer la Bretagne « Terre d’accueil pour les réfugiés » en impulsant la création d’un réseau de villes refuges avec Nantes, Rennes, Brest et d’autres communes.
  11. Organiser la dénucléarisation (civile et militaire). Il faut démilitariser la Bretagne pour la sortir de l’influence du lobby militaro-industriel.
  12. Déclarer la Bretagne « Zone hors TAFTA », mesure symbolique forte pour informer les Bretons sur les conséquences graves de ce traité de libre-échange néolibéral antidémocratique.
  13. Fermer l’Agence Régionale Hospitalière et la remplacer par une Agence Bretonne Hospitalière pour maintenir un service de santé public de proximité, y compris en milieu rural, par l’ouverture de maisons de santé cantonales.
  14. Accorder un statut aux habitants des Iles et leurs garantir la continuité territoriale des services publics de transports.
  15. Œuvrer au maintien d’une pêche vivrière à échelle humaine, respectueuse de la ressource pour maintenir le tissu social dans tous les petits ports comme alternative aux bateaux usines pollueurs et destructeurs.
  16. Impulser une sélection de football bretonne présente dans les championnats internationaux et l’intégration des équipes de Loire-Atlantique dans la coupe de Bretagne. Œuvrer à la diffusion du Gouren, la lutte bretonne, comme sport national breton et de tous les jeux/sports bretons.

Le 6 et le 13 décembre : votons pour la Bretagne en Luttes !

Stourmomp, hag e vimp trec’h ! Luttons, et nous vaincrons !

Liste soutenue par La Gauche Indépendantiste (Breizhistance)

Trakt_RECTO_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

Trakt_VERSO_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

Le dernier vendredi 30 octobre, la Guardia Civil, par ordre de l´Audencia Nacional – le tribunal politique espagnol- arrêtait dans son domicile neuf militants indépendantistes galiciens, tous membres de l´organisation politique Causa Galiza. Le dispositif policier s´est développé au même temps en plusieurs villes galiciennes et tous les arrêtes -sauf un qui souffre des graves problèmes de santé- ont été déplacés et mises en garde à vue à Madrid.
Les arrestations ne se sont pas produits par des activités liées à la lutte armée sinon que c´est l´activité politique de l´organisation qui est criminalisé. Le Ministère de l´Interieur espagnol accuse aux détenus d´apologie du terrorisme par le fait d´avoir célébré le 11 octobre dernier le « Día da Galiza combatente » (Journée de la Galice combattante), un acte que l´indépendantisme organise depuis 2002.
Les militants ont passé trois jours en prison communiquée et ils ont été remises en liberté le lundi 2 après avoir déclaré face au juge. Privés du passeport, les militants ne peuvent pas sortir de l´État Espagnol et ils sont accusées de collaboration et intégration d´organisation terroriste. Les activités de l´organisation politique Causa Galiza ont été aussi suspendues pendant deux ans.

Des nombreuses concentrations de solidarité ont été convoqués dans les villes plus importantes de Galice, ainsi que toutes les organisations politiques et syndicats nationalistes galiciens ont montré leur opposition a cette opération policier et critiquent la « persécution des idées ».

Le BNG (Bloc Nationaliste Galicien) s´oppose à la « criminalisation des idées » et a montré son rejet à la suspension de Causa Galiza, ANOVA rappel que «être indépendantiste n´est pas un délit » et Agora Galiza souligne « l´objectif politique et médiatique » de cette opération. Des organisations politiques catalanes (CUP), Basques (Sortu) et castillanes (Yesca) ont montré aussi leur solidarité avec les détenus.

L´état espagnol maintient sa tradition de pratiquer des arrestations politiques avant les élections législatives, qui vont se célébrer le 20 décembre prochain. Le gouvernement du PP utilise ces opérations pour montrer sa défense de l´unité d´Espagne et sa lutte contre le « terrorisme ».
Avec la trêve d´ETA à Euskal Herria, la justice espagnole a besoin de trouver un nouveau ennemi : indépendantistes galiciens ou catalans, anarchistes, musiciens communistes,… toute mouvement d´opposition ou contestataire peut être soupçonné de terroriste.

Sources :
sermosgaliza.gal
ceivar.org

La liste « Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm » a été déposée et validée hier en préfecture. Voici donc ci-dessous les 91 noms qui composent cette liste impulsée par la Gauche Indépendantiste pour les prochaines élections régionales en Bretagne administrative, et qui aura pour tête de liste Gael ROBLIN.

En attendant le programme définitif qui sera publié ici sous peu, vous pouvez déjà (re)lire les orientations générales et les grands axes de luttes que nous défendrons durant cette campagne.

Breizh O Stourm / Bretagne en Luttes.

 

Ille-et-Vilaine / Il-ha-Gwilen

1 BENKHADDA Nardjas
2 ROBLIN Gael
3 AUSSANT Émeline
4 MIGNIAU Flavien
5 TOUTOUS Jeanne Militante Féministe et Anticapitaliste
6 LAIZE Pascal
7 NOYER Hélène
8 CHAPA Pierre Militant Anticapitaliste
9 DESPRETZ Lena
10 LINGET Antoine
11 COTTEN-MERCY Morgane
12 BROUARD Joris
13 DUC-MAUGE Claude Militante Féministe et Anticapitaliste
14 BLANCHET Mathieu
15 PERROT Juliette Militante Féministe et Anticapitaliste
16 BUREL Antoine
17 DESPRES Solen
18 BRETILLE Claude Militant Anticapitaliste
19 COATANLEM Orea
20 TAILLANDIER Christian Militant Anticapitaliste
21 KECHIS Karen
22 GOUDAL David
23 ZUATE Y ZUBER Sybil
24 JOLIVET LE FORESTIER Kadvael
25 LEVER-CRUE Loeiza
26 DUBOIS Maelig
27 KEENAN Flora
28 LAQUAINE-JACQ Tomaz

Finistère / Penn-ar-Bed

1 BLEUNVEN Charlotte
2 PERROT Christian militant Autogestionnaire et écologiste.
3 GIMET Maiwenn
4 BIMONT-CHAUVEAU Luce
5 MERIEN Tifenn
6 SALAUN Gurvan
7 LINCY Morgane
8 VIAUD Pierre-Henri
9 JAFFRES Magali
10 ROGUES Timotée
11 JAKEZ-VARGAS Metig
12 ELMOCTAR Mohamed
13 LE SCORNEC Anne
14 JOUBIN Maelan
15 LE POGAM Sandra
16 BERGOT Matthieu
17 JAKEZ-VARGAS Liza
18 MALEUVRE Hoel
19 SALAUN Maiwen
20 ROUDAUT Kevin
21 LE GAC Enora
22 MORVAN Pierre
23 BRUNEL Anouk
24 LE TALLEC Benoît
25 GLEMAREC Mathilde

Morbihan / Mor-Bihan

1 LE CLOAREC Alan
2 BRESMAL Maodann
3 LE GAC Goulven
4 POINTEAU Stéphanie
5 NOVELLA Jonathan
6 GOIX Aurélie
7 BRESMAL Ezhvin
8 POCARD Annie
9 LE SAUZE Elouan
10 MERCIER Maiwenn
11 BOUSSION David
12 CHEVANCE Gaëlle
13 LOXQ Lewellyn
14 BRESMAL LE MOUILLOUR Yuna
15 LE TALLEC Mikael
16 LE GRUMELEC Anna
17 LE TROADEC Goulven
18 LOOTVOET Marieke Militante Féministe et Anticapitaliste
19 BON Louri
20 BAUDONCOURT Isabelle
21 GUILCHER David

Côtes d’Armor / Aodoù-an-Arvor

1 COLAS Yoann
2 LE JEUNE Gael
3 BRICAUD Guillaume
4 KERRAIN Anna
5 RICHARD Paskal
6 BOEDEC Morgane
7 BURLOT Samuel Militant Anticapitaliste
8 LE PIOLET Annaelle
9 LINTANF Gweltaz
10 LE PIERRES Claudie
11 SALOMON Ewen
12 LACHIVER Frédérique
13 LIOTARD Josselin
14 DEVOS ROPARS Sabrine
15 FALEZAN Serge
16 CONNAN Enora
17 LE GAC Christophe

Presentation_Candidats_Liste_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015-01

Sans surprise la convention spécifique sur les langues de Bretagne signée en octobre 2015 entre les repésentants de l’Etat français et de la région Bretagne a clairement exprimé la volonté de l’actuelle mandature régionale et de l’Etat d’éviter à tout prix la construction d’une politique linguistique qui permette d’assurer le développement de la langue bretonne (notamment dans l’éducation). Cette convention est une coquille vide rédigée par une classe politique qui n’a aucun interêt à ce que le peuple breton se réapproprie sa langue, socialement et politiquement. Nous exigeons que les élus de la région renégocient la convention.

Nous dénonçons également la passivité et l’inaction d’une partie du mouvement culturel breton qui depuis la promesse d’une « convention spécifique sur les langues de Bretagne » (annoncée par Jean-Marc Ayrault, premier ministre, en décembre 2013) n’a pas daigné demander des comptes aux élus de la région et à l’Etat concernant cette tractation. La manifestation organisée à Carhaix le 24 octobre dernier a été un échec (2000 personnes). L’échec d’un mouvement culturel qui depuis des années a délaissé le slogan « Brezhoneg ofisiel » (Langue bretonne officielle) pour demander gentillement la ratification de la charte européenne des langues « régionales ». Les résultats sont probants… (voir le dernier refus du Sénat français)

L’Etat n’a aucun intérêt à ce que la langue bretonne se développe. Quant aux élus de la région, ils ont prouvé qu’ils n’avaient pas l’intention de faire évoluer la situation.

Par cette première manifestation nous annonçons la création de la plateforme SAB (« Stourmomp Asambles ‘vit ar Brezhoneg »), plateforme de lutte apartisane avec laquelle la prochaine mandature régionale et l’Etat français devront dorénavant composer.

Nous lançons avec force un appel aux travailleuses et travailleurs de la langue bretonne (notamment dans l’éducation) pour qu’ils s’organisent et développent entre eux des liens de lutte et de solidarité.

Nous exigeons que les élus de la région renégocient la convention et y intégrent l’ensemble des revendications suivantes :

manif-21nov

Faire évoluer les règles de l’enseignement bilingue : suppression du seuil pour l’ouverture d’une nouvelle classe, nommer un poste entier par cycle (maternelles, cycle 2 et 3) pour les écoles en zone urbaine et pour toute nouvelle création de poste ou de classe bilingue, acter un engagement de la création d’un poste pour 3 ans. ;

Renforcer le soutien à l’enseignement associatif par immersion proposé par le réseau Diwan (financement de Kelenn et de l’accueil des élèves du second degré en internat, mise en place d’un dispositif de pérennisation des employés non enseignants, financement des travaux de rénovation,…) ;

Missionner l’Office Public de la Langue Bretonne pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de développement pluriannuel de l’enseignement bilingue et de l’enseignement de la langue bretonne pour une adoption d’ici 2017, comme le fait déjà l’Office public de la langue basque ;

Développer les sites de proximité pour la formation des futurs enseignants bilingues et mettre en place un pôle de formation bilingue dans chaque Université pour les futurs enseignants bilingues. Porter à 20 % minimum le nombre de postes bilingues ouverts au concours dès 2016 et à 40 % au terme de la convention, soit en 2020 ;

Développer au sein des ESPE (Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education) et des Universités chargés de la formation initiale des enseignant, un module d’initiation aux langues et aux cultures de Bretagne pour l’ensemble des futurs enseignants monolingues ;

Former les enseignants monolingues au breton (congés individuels de formation) ;

Généraliser l’initiation à la langue bretonne tout au long du primaire en le proposant à toutes les écoles, et atteindre, d’ici 2021, 3 heures par semaine à l’image de la Corse ;

Développer un nouveau service au sein de l’Office Public de la Langue Bretonne afin de traiter des nouvelles technologies ;

Augmenter l’enveloppe annuelle d’aide pour les formations longues afin d’atteindre 500 personnes aidées chaque année dès 2016 ;

Organiser une campagne « Quêteurs de mémoire – Klaskerien ha treizherien soñjoù » à l’échelle de la Bretagne ;

Augmenter l’enveloppe annuelle consacrée à la production de matériel pédagogique en breton (TES).

Avoir le droit de passer toutes les épreuves du brevet des collèges et du baccalauréat en breton.

Création d’au moins une crèche et d’un centre de loisir en langue bretonne par canton et formation de personnel bilingue compétent.

Création d’un CAPES de breton unique et d’un CAPES en breton pour chaque matière (philosophie, sciences économiques et sociales, allemand, espagnol, physique-chimie, éducation physique et sportive, science de la vie et de la terre, musique, arts plastiques) ; création d’une agrégation de breton ;

Des membres de la plateforme de lutte SAB (Stourmomp Asambles ‘vit ar Brezhoneg).

* revendications déjà formulées par le collectif Ai’ta (25 septembre 2015)

Abaoe 10 vloaz ne ra lusk kreskiñ ar skolioù divyezhek nemet gorrekaat. Ur c’hantved a vo ezhomm a-benn tapout e-tro 10 % eus ar skolidi en un hentad divyezhek d’an tizh kresk a zo hiziv-an-deiz, hervez Ofis Publik ar Brezhoneg.

E miz Even 2015 e oa bet sinet un emglev etre rannvro Elzas, he zepartamantoù hag ar Stad diwar-benn kelenn an elzaseg/alamaneg. Sklaer eo ar pal da dizhout a-benn 2030 : 50 % a vugale divyezhek er skolioù-mamm ha teir eurvezh kelenn dre ret er c’hentañ derez evit ar re all, evel e Korsika. Daoust ha krediñ a rimp-ni Bretoned ha Bretonezed goulenn kemend-all ?

Deoc’h da c’houzout e oa deuet ar c’hentañ ministr Jean-Marc Ayrault da Vreizh e miz Kerzu 2013 evit sinañ an « Emglev evit dazont Breizh ». D’ar c’houlz-se e oa bet prometet ivez un emglev arbennik evit diorren ar c’helenn divyezhek. E miz Here 2015 e oa bet sinet ar c’hozh emglev-se (a-benn ar fin). Reuzeudik ha treut-mat eo an disoc’h. N’eo ket zoken penn kentañ komañsamant ur politikerezh yezh. Ha gwashoc’h zo, er stumm orin e kaved lakaet da lezenn ur skoilh bras implijet bemdez gant an enseller evit talañ ouzh digoradur ar c’hlasoù nevez : ar redi da gaout 15 bugel ouzhpenn 3 bloaz (n’eus ket eus se nag en Euskadi, nag e Korsika, nag en Elzas). Abalamour d’an tamm charre graet gant stourmerien ar brezhoneg eo bet tennet an elfenn-se. Met n’eus ket peadra da lampat gant al levenez…

Stourmomp Asambles ‘vit ar Brezhoneg

An holl draoù-se zo kaoz e rankomp labourat da sevel ur c’houlzad-stourm evit mad an deskadurezh vrezhonek e Breizh. Kemer a rimp ar pezh a zo dleet deomp evit sevel un dazont d’hor yezh, ha da gregiñ ganti e pledimp gant an deskadurezh hag e c’hounezimp ar pezh a zo e-barzh al listennad a gavoc’h da heul an destenn-mañ.

M’emaoc’h o labourat en ur skol-vamm, ur skol kentañ derez, ur skolaj pe ul lise ma ‘z eus brezhoneg (e Diwan, er publik pe en deskadurezh katolik) oc’h broudet da gemer perzh er bodad evit an deskadurezh. Hollvrezhonek e vo mont-en-dro ar bodad, dizalc’h diouzh ar strolladoù politikel, ha diazezet war emrenerezh e izili e pep lec’h er vro. Kement ha reiñ lañs d’hor c’houlzad ha kinnig anezhañ d’an holl dud e kinnigomp deoc’h en em vodañ d’ar Sadorn 21 a viz Du e Roazhon (3e g.m. straed Martenot). Manifestiñ etre ar c’huzul-rannvro hag ar rektordi a vo graet hag e skeud-se, un taol-kaer bennak evit diskouez d’an « divizerien » eo ni a zivizo a-benn ar fin.

Faot a ra deomp e vefe diskaret an emglev sinet e miz Here 2015 ha savet unan all ma vo kavet an holl draoù da heul* :

manif-21nov

Embann sklaer e c’hallo ur c’hlas nevez bezañ digoret hep tamm bevenn ebet evit a-sell an niver a vugale enskrivet, krouiñ bep a bost leun-amzer evit ar c’helc’hiadoù (skol-vamm, kelc’hiad 2 ha 3) er skolioù kêr, hag evit kement post pe klas nevez krouet, lakaat ur post da badout 3 bloaz da vihanañ ;

Sikour kalz muioc’h an deskadurezh dre soubidigezh kinniget gant ar gevredigezh Diwan (reiñ arc’hant evit ar stummañ (Kelenn) hag evit degemer ar skolidi a chom da gousket war al lec’h, krouiñ ur statut evit gwareziñ ar labourerien nann-gelennerien, arc’hantaouiñ al labourioù reneveziñ, lakaat savadurioù publik e-kerz Diwan) ;

Reiñ kefridi da Ofis Publik ar Brezhoneg da sevel a-benn 2017 ur steuñv diorren ar c’helenn divyezhek ha brezhonek war meur a vloaz, evel m’eo bet graet gant Ofis publik an euskareg ;

Diorren al lec’hioù stummañ ar gelennerien divyezhek da zont ha krouiñ ur pol stummañ e-barzh pep skol-veur, ober ma ‘z afe ar postoù divyezhek d’ober 20 % eus postoù ar genstrivadeg da vihanañ adalek 2016, ha 40 % e dibenn an emglev, da lavaret eo e 2020 ;

Krouiñ ur modul tañva eus yezhoù ha sevenadurioù Breizh e-korf an ESPEoù (Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation) hag er skolioù-meur karget eus stummadur kentañ ar gelennerien hag ar skolaerien, ha kinnig anezhañ d’an holl gelennerien unyezhek da zont ;

Kaout ur politikerezh stummañ ar gelennerien unyezhek (ehanoù stummañ).

Ledanaat an tañva eus ar brezhoneg a-hed ar c’hentañ derez o kinnig anezhañ e-barzh pep skol, ha tizhout, a-benn 2021, 3 eurvezh a vrezhoneg bep sizhun, evel ar c’horseg e Korsika ;

Krouiñ ur vagouri hag ur greizenn dudi vrezhonek dre ganton (da vihanañ) ha stummañ brezhonegerien glok ha barrek war ar vicher ;

Diorren ur servij nevez evit plediñ gant an teknologiezhioù nevez e-korf Ofis Publik ar Brezhoneg ;

Brasaat ar sammad arc’hant roet bep bloaz evit sikour ar stummadurioù-hir ha tapout kaout 500 den sikouret bep bloaz kerkent ha 2016 ;

Aozañ ur c’houlzad « Klaskerien ha treizherien soñjoù » war Vreizh a-bezh ;

Kreñvaat kalz ar skoazell degaset d’ar produiñ dafar pedagogel e brezhoneg ;

Kaout ar gwir da dremen holl arnodennoù ar breved hag ar vachelouriezh e brezhoneg ;

Kaout ur C’HAPES brezhoneg unyezhek ha CAPESoù brezhonek war an holl zanvezioù all (prederouriezh, skiantoù ekonomikel ha sokial, alamaneg, spagnoleg, skiantoù fizikel ha kimiezh, deskadurezh-korf ha sport, skiantoù ar vuhez hag an douar, sonerezh, arzoù plastek) ; krouiñ un agregasion brezhoneg ;

Gwareziñ ha diorren ar c’hinnig brezhoneg en eil derez ha reiñ da c’houzout ez eus anezhañ d’an holl skolidi ha d’o zud ;

Doujañ d’al lezenn Peillon diwar-benn ar skolioù a embann e vo kelaouet ar familhoù war ar c’helenn divyezhek ;

Gwelloc’h un oberer eget kant voter…Stourmomp !

 

Bodad SAB (Stourmomp Asambles ‘vit ar Brezhoneg).

*Lod anezho a oa bet kinniget gant Ai’ta d’ar 25 a viz Gwengolo 2015.

 

Dans un article du Lab’ d’Europe 1 on apprend que Marc Le Fur, candidat des républicains et du centre est surnommé « Le Führer » par ses alliés centristes de l’UDI qui pour justifier cet excès verbal évoquent son autoritarisme.

En effet, ils lui reprochent d’avoir tranché seul sur les places attribuées aux centristes de cette formation sur la liste de droite aux régionales.

Voilà qui écorne un peu l’image de celui qui cherche à se faire passer pour un gentil héritier du centre-droit breton loin des excès nationalistes sarkozystes et de l’image déplorable de la très à droite ex-UMP.

Mais d’autres éléments que le qualificatif dont l’ont affublé ses alliés semblent accréditer que Marc Le Fur est plutôt à classer dans la case « droite-extrême » que gentil « démocrate-chrétien ».

Rappelons d’abord avec quel engouement celui ci s’était embarqué dans la campagne de haine homophobe contre le mariage pour tous il y a deux ans, aux cotés des obscurantistes les plus radicaux et de l’extrême-droite. Cela s’était achevé par cette scène hallucinante où Marc Le Fur en avril 2013 gifle un policier au point de lui faire tomber son calot devant l’assemblée nationale à Paris. Ce qui ne lui vaudra qu’un rappel à l’ordre de l’Assemblée (sans procès verbal). On peut légitimement se demander quelle peine aurait été infligée pour le même geste à un jeune excédé par les contrôles au faciès de la police républicaine.

D’autres se rappellent que Marc Le Fur, dans la même période, s’est fait remarquer pour avoir déposé un projet de loi pour la dissolution des collectifs antifascistes. Et ce dans un contexte pour le moins trouble et funeste qui intervenait après l’assassinat à Paris par des fascistes d’un jeune brestois libertaire et antifasciste nommé Clément Méric, ce qui avait abouti à la dissolution de deux groupes de l’extrême-droite la plus radicale. Une initiative sans lendemain mais où on retrouve la signature de Marc Le Fur aux cotés de celles des plus droitiers membre de l’ex-UMP comme Thierry Mariani et Meyer Habib.

Comme le rappelle Gael Roblin dans son lexique politique radical de Bretagne, les collectifs antifas «n’ont aucune existence juridique et leurs militants n’ont jamais assassinés qui que ce soit. En Europe de l’Ouest : ce sont des dizaines de jeunes Clément Méric qui ont perdu la vie dans des affrontements avec l’extrême-droite. ».

D’autres archives pourraient bien écorner l’image modérée que cherche à se donner Marc Le Fur, comme cette vidéo où on le voit se délecter du soutien de la racialiste et suprémaciste blanche Nadine Morano lors d’élections en 2012.

C’est sans doute cet ensemble de faits qui a menée la fachosphère bretonne, Breizh info ou Breiz Atao, et l’islamophobe halluciné Ronan Le Gall (porte-parole du groupuscule Adsav) a faire part de leur préférence pour Marc Le Fur pour le scrutin régional. CQFD.