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La population de Mayotte, territoire sous domination de l’Etat français situé dans l’archipel des Comores, mène depuis trois semaines une lutte très dure ponctuée de manifestations, de grèves, d’émeutes et d’occupation d’usines et de commerces, jusqu’à la paralysie actuelle de l’île. Le mouvement avait débuté le 27 septembre dernier à l’initiative des syndicats mais a depuis largement dépassé les directions syndicales et s’est étendu pour devenir un mouvement de masse dont les revendications s’articulent autour de la baisse du prix des produits de première nécessité. Mais au-delà de la lutte contre la vie chère, c’est bien d’emprise coloniale française dont il est en question à travers la lutte des mahorais.

Les mahorais vivent un régime de quasi-apartheid économique, leurs moyens de subsistance traditionnels (agriculture vivrière, pêche côtière et hauturière) ayant été laminés par la globalisation, entraînant une dépendance toujours croissante vis-à-vis de la France, encore accentuée par la départementalisation récente. La vie chère est entretenue par le monopole de grands groupes capitalistes sur la grande distribution et l’importation de marchandises et la population est maintenue dans une dépendance économique étroite à travers un chômage massif : environ 35.000 salariés seulement pour une population de près de 200.000 habitants.

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Face à la lutte de la population mahoraise, l’Etat français déploie ses forces et réprime. La semaine dernière, un enfant de 9 ans a perdu un œil et mercredi c’est un manifestant de 39 ans qui est mort, officiellement d’un malaise cardiaque. Cette répression n’a pour unique but que de préserver les intérêts coloniaux de l’Etat français dans l’archipel, notamment du point de vue militaire et géostratégique en lui permettant de garder une présence dans l’Océan Indien tout en restant à proximité l’Afrique des Grands Lacs et, dans une moindre mesure, du Moyen-Orient.

 

Rappelons que Mayotte est devenue département et région française d’outre-mer (DOM-ROM) par un référendum de 2009 entré en application le 31 mars dernier. Le référendum a donné une quasi-unanimité pour la départementalisation (95,2%) suite à une campagne électorale totalement sous contrôle, notamment à travers la presse locale entièrement acquise à la défense des intérêts coloniaux de l’Etat français (en tête de laquelle Mayotte 1ère) et habile à jouer sur les peurs de la population mahoraise et à attiser les divisions au sein de l’archipel (mahorais contre non-mahorais). Or ce référendum est illégal, y compris du point de vue du droit international bourgeois, les Nations Unies ayant réaffirmés l’unité territoriale de l’archipel à travers une vingtaine de résolutions depuis 1975, date de l’indépendance des Comores.

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A travers cette départementalisation, c’est bien l’intensification de l’exploitation des mahorais dont il s’agit ainsi que l’extension du système colonial et des intérêts des métropolitains et des exploiteurs locaux qui tiennent les principaux leviers administratifs et économiques de l’île. En effet, l’intégration dans la république française et l’égalité tant vantées pendant la campagne référendaire n’est qu’un leurre et la Pacte pour la départementalisation de Mayotte prévoit bien que la majorité des prestations sociales seront appliquées, mais seulement partiellement et progressivement (le RSA le sera en janvier 2012, mais son montant sera 4 fois moindre qu’en France métropolitaine !) et les chômeurs non indemnisés. La départementalisation s’accompagne surtout d’une militarisation de l’île sous prétexte de lutter contre l’immigration « illégale » et la piraterie. Une immigration clandestine des comoriens et des africains continentaux fortement réprimée depuis l’instauration du visa Balladur-Pasqua en 1995 et dont l’application a causé la mort de 3.000 à 10.000 d’entre eux, noyés alors qu’ils tentaient d’accéder à Mayotte sur des embarcations de fortune. Des mesures qui, associées aux restrictions commerciales avec le reste de l’archipel, ne font que renforcer l’isolement de Mayotte et la mainmise des monopoles sur son économie.

Mais ce qui se trame c’est aussi une formidable spoliation des terres mahoraises par les promoteurs, les capitalistes et les fonctionnaires d’Etat. La régularisation foncière à l’œuvre avec la départementalisation prévoit ni plus ni moins que les mahorais habitant la zone côtière devront racheter le titre de propriété des terrains qui leurs appartenaient de fait. En clair, cela revient à exproprier des milliers de mahorais et à transférer la propriété foncière à ceux qui ont les moyens de racheter ces titres… à un prix déterminé par France Domaine, un service de l’Etat !

Breizhistance – Indépendance et Socialisme apporte son soutien internationaliste à la population mahoraise contre le système colonial français et pour la dignité. Nous dénonçons également le black-out total de la presse française sur la lutte de la population mahoraise alors qu’elle avait complaisamment relayé le référendum illégal de 2009.

(1) Mais Mayotte fut aussi une solution bien commode quand il s’agit de trouver un point de chute à des réfugiés hutus rwandais après 1994, des génocidaires mais néanmoins amis de la France…

BREIZHISTANCE-IS appelle à la manifestation pour la sortie du nucléaire et l’arrêt des chantiers EPR et THT qui aura lieu le samedi 15 octobre à Rennes. Nous donnons rendez-vous à nos militants et sympathisants à 12h à La Poste st Cyr, 66 mail François Miterrand

En Bretagne nous n’avons plus de centrale nucléaire en activité. De part les luttes anti nucléaires du peuple breton, de Plogoff au Carnet en passant par Erdeven et Le Pellerin, nous avons réussi à défendre notre territoire de ce mode de production énergétique dangereux et non renouvelable dans le temps. En luttant, une formidable conscience populaire s’est construite sur les possibilités des alternatives énergétiques disponibles en Bretagne, du plan Alter Breton de 1979 à aujourd’hui. Nous devons continuer à lutter contre l’occupation que représente les complexes militaro-nucléaires et pour sortir de notre dépendance énergétique.

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Parce que nous sommes écologistes et pour l’égalité entre les peuples.

Tout comme les ressources pétrolières, les ressources en uranium ou autre matière radioactive sont limitées sur la planète. La volonté des multinationales comme AREVA, soutenue par la France, de pousser plus loin les champs d’extraction tant au niveau géographique que dans les méthodes, contribue à creuser les inégalités nord-sud. Comme nous le montre l’exemple de la centrale d’Armit au Niger, les populations les plus pauvres du monde sont soumises à l’irradiation, à la corruption de leur classe dirigeante et à la violence de ces projets, dans le seul but de satisfaire les puissances occidentales. Enfin n’oublions pas que le nucléaire est avant tout une arme de guerre, et que c’est de l’occupation de l’Ile Longue par la base française de sous-marins nucléaires tireurs d’engins que partiront peut-être un jour les nouveaux missiles nucléaires M51 français.

Refusons l’irresponsabilité du capitalisme.

Le choix de l’énergie nucléaire est celui du capitalisme. L’énergie nucléaire à un coût pour les populations (retraitement des déchets, démantèlement, sécurité, prix d’une centrale, … ) que les responsables politiques refusent d’admettre au nom du libéralisme économique. On voit bien aujourd’hui le problème posé par le démantèlement de la centrale de Brennelis. Mais la logique productiviste qui se retrouve tant dans le projet coûteux et inutile d’EPR et de la THT qui va avec, que dans le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, doit être abandonné si nous voulons mettre en place une politique énergétique écologique préservant les ressources pour les générations à venir.

Les potentiels en énergies renouvelables (biomasse, énergies marines, etc …) existant en Bretagne peuvent être des créateurs massifs d’emplois locaux, qui, alliés à une politique de réduction massive de la consommation électrique (proscription des chauffages électriques, contraintes industrielles, …) peut largement suffire aux besoins énergétiques du peuple breton. Le gouvernement écossais a voté un plan de sortie nucléaire avec une volonté d’autonomie électrique d’ici 2020 grâce aux énergies renouvelables. Pourquoi pas nous ?

arton12977Pour l’indépendance énergétique

La région Bretagne a voté cette année un voeux de sortie progressive du nucléaire, qui prévoient d’allier « sobriété et efficacité des énergies renouvelables ». Un vœux que même les pro-nucléaires pourront continuer à voter tant ils savent qu’il ne sert en rien. Sortir du nucléaire en Bretagne c’est d’abord revendiquer le droit à l’autodétermination pour nous permettre de nous émanciper de la sujétion au gouvernement central, qui de l’UMP au PS a toujours été pro-nucléaire. Nous possédons en Bretagne tous les avantages pour mettre en place un autre modèle énergétique (pas de centrales en activité, de forts potentiels en énergie renouvelable), il nous manque surtout les moyens politiques.

Aller vers l’indépendance énergétique, c’est aller vers l’indépendance tout court.

les organisations appelant à manifester samedi :

Strollad Sant-Maloù a-enep d’an Nukleel, Strollad Sant-Brieg a-enep d’an Nukleel , AE2D (Penn ar Bed), SDN Kerne , Stop Nucléaire 56/Trawalc’h, SDN Liger & Gwilen, SDN 49, SDN Touraine, Kenurzhierezh etre rannvroel STOP-THT, Kernurzhierezh rannvro Normandi, SDN Bro Roazhon . Skoazellet eo gant : Europe Ecologie Les verts, NPA, Parti de Gauche, CNT Union régionale Bretagne et Pays de la Loire, La Fédération Anarchiste 56, Alternative Libertaire, Gauche Unitaire, Alliance Ecologiste indépendante, Réseau Sortir du Nucléaire, Les Alternatifs, Breizhistance Indépendance et Socialisme, Agir pour l’Environnement, ATTAC Rennes, UDB, Greenpeace, Bretagne Décroissance, Solidaires Bretagne, Unvaniezh SLB….

Gervel a ra Breizhistance IS da gemer perzh en dibunadeg kontrol d’an nukleel a vo disadorn e Roazhon. Da c’hortoz hor sav-poent sed aze hini ar genurzhierezh e-karg eus an intrudu. Deuit niverus !

D’an 11 a viz Meurzh e oa bet ur gwallreuz naturel spontus e Bro-Japon ha diwar-se ar gwallreuz nukleel spontusañ zo bet biskoazh. Ar skinoberiantiz zo bet kaset pell, kentadoù a gilometradoù, ha saotret ul lodenn eus ar vro hag eus ar Meurvor Habask. N’eus ket bet graet kalz a dra da wareziñ ar bobl da geñver an c’hontammadur.

Abaoe, an taol-spontus-se ez eus tud er bed a-bezh o sevel o mouezh : 60 000 japanad o doa manifested an dibenn-sizhun tremenet e Tokyo da c’houlenn paouez gant an nukleel.

E Frañs avat eo dall ar Stad, ha n’eo ket gouest da welet pelec’h emañ an dalc’h pa vez kaoz eus mont er-maez eus an nukleel. Gant se ez eus bet divizet gant strolladoù kevredigezhioù aozañ manifestadegoù d’ar sadorn 15 a viz Here. Manifestadegoù a vo e Roazhon Bourdel, Toulouse, er Bugey (etre Lyon ha Geneve), Dunkerque, a-benn goulenn paouez diouzhtu gant chanterioù an EPR ha gant ar c’hreizennoù an dañjerusañ.

Ar vanifestadeg e Roazhon d’ar 15 a viz Here. Gervel a ra ar strollad kevredigezhioù an holl dud, an holl geodedourien da lavaret STOP d’an nukleel, ha da c’houlenn groñs paouez diouzhtu gant an EPR hag an THT.

An emgav a vo da greisteiz, Mail François Mitterrand, etre an Il hag ar Gwilen, ha dirak plasenn Vreizh (ha n’eo ket war blasenn Charles de Gaulle evel ma oa bet raktreset)

-Etre kreisteiz ha 2e30 e vo stalioù-kelaouiñ, stalioù-debriñ, abadennoù dudi, prezegennoù berr. Da 2h30 e krogo an dibunadeg, betek 5e30. Ar strollad “Sergent Pépère» a sono d’ar mare-se, ha war e lerc’h e vo strolladoù dic’hortoz.

-Da 10e e vo ur brezegenn evit ar c’hazetennoù diwar-benn Fukushima, an EPR hag an THT, ar mod da vont er-maez eus an nukleel war dachenn ar bolitikerezh.


Ar c’hevredigezhioù kornôg a-enep d’an nukleel a zo enno: Strollad Sant-Maloù a-enep d’an Nukleel, Strollad Sant-Brieg a-enep d’an Nukleel, AE2D (Penn ar Bed), SDN Kerne , Stop Nucléaire 56/Trawalc’h, SDN Liger & Gwilen, SDN 49, SDN Touraine, Kenurzhierezh etre rannvroel STOP-THT, Kernurzhierezh rannvro Normandi, SDN Bro Roazhon .

Skoazellet eo gant: Europe Ecologie Les verts,  NPA, Parti de Gauche, CNT Union régionale Bretagne et Pays de la Loire, La Fédération Anarchiste 56, Alternative Libertaire, Gauche Unitaire, Alliance Ecologiste indépendante, Réseau Sortir du Nucléaire, Les Alternatifs, Breizhistance Indépendance et Socialisme, Agir pour l’Environnement, ATTAC Rennes, UDB, Greenpeace, Bretagne Décroissance, Solidaires Bretagne, Unvaniezh SLB….

Hervez kont e vije Martine Aubry evit ar c’helenn brezhonek dre ret. En ur glask pigosat un nebeud mouezhioù e Breizh setu m’eo deut hi da vezañ radikaloc’h eget difennourien ar brezhoneg.

Da bobl vreizh eo da dermeniñ an doare ober.

Martine Aubry hag a faot dezhi mont da brezidantez ar stad kreizennourañ a gaver en Europa n’eo plaset mat e mod ebet evit ma vije roet un tamm kredit , dreist-holl e-korf ur c’houlzad kabaliñ ledan evit dastum mouezhioù, evit komz diwar-benn ar brezhoneg. Ken bras e chom an diforc’h etre ar c’homzoù hag an ober war ar pemdez.

Evel m’en diskouez Kuzul-Meur Il ha Gwilen, a zo e brezidant Jean-Louis Tourenne, en ur nac’h reiñ arc’hant evit an treuzdougen da skolajidi Diwan a-orin eus e departamant  a rank mont da skolajoù Gwened pe Plijidi. Kement-mañ a goust ker ruz da familhoù zo, n’int ket kat da anduriñ kement-se. Sur a-walc’h e soñj da Jean-Louis Tourenne ez eo ar c’helenn Brezhoneg un dra diezhomm.

En Liger-Atlantel, ar 5vet departamant gall e Breizh  ivez e c’heller ober anv eus an enebiezh-se. An Aotroù Auxiette , a harp Martine Aubry evit mont da brezidantez ar Frañs, ha prezidant war un dro eus rannvro « broioù al liger » a zo pell mat da lakaat e pleustr barregezhioù e strollegezh tiriadel evit ar pezh a denn eus an arc’hantaouiñ evit ar stummadurioù brezhonek evit an dud deuet.

Komzoù toull Martine Aubry na ziskouezont nemet un dra : pe vez tud o kabaliñ evit bezañ dilennet e vez gwelet splann e vezont emskiant eus ur gudenn a zisoñjont ken buan all  ur wezh tremenet ar votadegoù. Da bobl vreizh eo d’en em dermeniñ evit dibab en he bro ar pezh a zo mat deomp war an dachenn-se pe re all. Ar ger-stur stag eus ar gwir d’en em dermeniñ a rank bezañ implijet da ziazez kement kaoz pe oberenn evit ar brezhoneg. An diskoulmoù hag ar youl zo ganeomp, ne vank nemet an tu da lakaat anezho e pleustr !
N’eo nemet a-drugarez d’ un demokratelezh lec’hel hag eeun amañ e Breizh e vo tizhet ar pal-se.

Breizhistance, Breizh dieub ha sokialour

Martine Aubry serait donc pour l’enseignement obligatoire du breton. voulant grappiller quelques voix en Bretagne là voici devenue plus royaliste que le roi.

C’est bien au peuple breton qu’il appartient de décider !
Martine Aubry candidate à la présidence du pays le plus centralisateur de l’espace européen n’a réellement aucune légitimité, et surtout aucune crédibilité en cette période de racolage médiatique, pour parler de l’enseignement de la langue bretonne, car entre le discours et les actes il existe un grand écart permanent. Pour preuve le refus réitéré du conseil général d’Ille et Vilaine, dont le président socialiste est Jean Louis Tourenne, de verser l'”aide forfaitaire au transport” aux élèves (résidant en Ille et Vilaine) des collèges Diwan. L’Ille Et Vilaine, très en retard sur les autres départements bretons, ne possède pas de collège Diwan, ce qui oblige les élèves à poursuivre leur scolarité dans la filière immersive à Vannes, Nantes ou Plésidy. Cela engendre bien évidemment des frais supplémentaires que bien des familles ne peuvent financièrement supporter. Mr Tourenne doit certainement considérer que l’enseignement du breton est un luxe inutile.

La Loire-Atlantique, 5e département  couvrant la Bretagne historique n’échappe pas à cette flagrante contradiction. Jacques Auxiette, partisan de Mme Aubry dans la course à l’investiture  socialiste à la présidentielle et président de la Région Pays-de-la-Loire dans laquelle figure malheureusement  la Loire-Atlantique est à des années-lumière de faire jouer pleinement les compétences de sa collectivité territoriale en matière de subvention des formations en langue bretonne pour adultes.

La déclaration de Martine Aubry ne prouve qu’une chose : Les candidats, en période électorale, ont parfaitement conscience du problème mais s’empressent d’oublier leurs bonnes résolutions  une fois l’échéance passée.

C’est au peuple breton de se  donner les moyens de décider chez lui en Bretagne de ce qui est bon pour nous dans ce domaine comme dans d’autres. C’est ce mot d’ordre du respect du droit à l’autodétermination qui doit servir de base toutes les mobilisations et positionnements en faveur de la langue bretonne. Nous avons les solutions et la volonté, il ne nous manque  que les moyens !
Ces moyens, seule une démocratie bretonne locale et directe nous permettra de les mettre en œuvre.

BREIZHISTANCE, Indépendance et Socialisme

rennespriamires5A l’occasion du meeting de François Hollande dans le cadre des primaires du PS le 27 septembre dernier à Rennes, nous lancions notre campagne visant à dénoncer la compromission du parti socialiste avec les entreprises Veolia et Vinci. Le parti briguant l’Elysée en 2012 copine financièrement et allègrement avec Veolia comme en témoigne l’attribution de nombreuses concessions pour la distribution de l’eau dans de grandes métropoles et municipalités bretonnes. Avec Vinci comme le montre la remarquable unanimité de la Région Bretagne et des Pays-de-la-Loire, des conseils généraux d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, des mairies de Nantes et Rennes, pour promouvoir coûte que coûte la promotion inutile de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.guingampprimaires

Nous avions porté la contradictions à Nantes lors de la venue de Ségolène Royale le 02 octobre et à Vannes le 05 octobre pendant un débat télévisé en direct.

Plusieurs médias s’en sont fait l’écho : Ouest-France, le Mensuel de Rennes, RKB, RBG, Radio Kerne, Arvorig FM.

Afin de dénoncer cette compromission et les dégâts environnementaux et sociaux qu’elle génère,une vingtaine de militants de Breizhistance-Indépendance et Socialisme se sont rassemblés aujourd’hui, dimanche 9 octobre, devant des bureaux de votes des primaires du PS à Guingamp :

rennes priamires4à Rennes :

et à Nantes (Mairie de Chantenay) Des centaines de tracts pastiches des actionnaires de Vinci et Veolia appelant à voter aux primaires du PS ont été distribués, des banderoles déployées et affiches placardées. Le tout sans entraver aucunement le bon déroulement de ces élections bien entendu.

Si tout c’est passé dans le plus grand calme et en toute sérénité à Guingamp, Nantes et Brest ce fut loin d’être le cas à Rennes (boulevard de la liberté).

Comme seule réponse au débat que nous provoquons sur les problèmes sociaux et environnementaux posés par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous n’avons reçu qu’injures et violences de sympathisants et élus socialistes rennais. Nos banderoles apposées contre le grillage de la voie publique ont été arrachées et confisquées, un de nos militants pris à parti et crocheté au col par un « militant » socialiste se faisant appelé Antoine, nous aurons sans doute l’occasion de recroiser cet individu qui à du mal à se maîtriser. rennes primaires3Aux multiples quolibets de bas-étages n’ayant pas place dans un débat politique a succédé la comparaison de nos méthodes avec les méthodes fascistes. Enfin que dire de l’attitude calomnieuse de Didier Le Bougeant, conseiller général de Rennes-Centre et vice-président du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine.

Plutôt que d’accepter le débat, en nous tournant les talons il s ‘est targué d’un « la prochaine fois que vous viendrez, venez avec des bombes aussi » et nous traitant de fascistes. Nous dénonceons vigoureusement et fermement cette attitude honteuse vis-à-vis de notre engagement politique. Ces propos n’ont pas leur place dans un débat de société et d’environnement, et encore moins quand ils sont tenus par des élus se faisant le chantre de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.

rennes priamiresLa réalité c’est que les élus du PS pètent les cables lorque l’on rappelle leurs degrés de compromission au service du grand capital et qu’ils ne supportent pas la contradiction. Didier le Bougeant de par son comportement et ses propos indignes en est le témoignage vivant.

Breizhistance Indépendance et Socialisme

Céline Etrillard, 30 ans et mère de deux enfants, était candidate pour Breizhistance-IS aux dernières élections cantonales à Rougé. Elle nous livre ici son avis suite à un dossier paru dans le journal local, sur la construction d’un équipement important en Loire-Atlantique, le tram-train Nantes-Châteaubriant. Considérée comme la réouverture d’une ligne fermée en 1980, celle-ci offre de mauvaise surprise au fur et à mesure de sa construction. Le journal l’Eclaireur dans son édition du 30 septembre révèle le prix peu attractif pour les habitants du pays de Châteaubriant et l’absence de liaison pour les communes du nord de la ville.

Le tram-train déraille …

Comme l’avait déjà fait remarquer notre mouvement, si l’on peut se réjouir d’une réouverture de ligne entre Nantes et Châteaubriant, le projet de tram-train ne correspond aux attentes de la population.

Comme le remarque le journaliste de l’Eclaireur dans le dossier publié le 30 septembre sur le tram-train, il semble bien que ce projet soit «un mode de communication révolutionnaire» avant d’être un mode de déplacement ou de transport, ce que nous aurions tous préféré.

_ La multiplication des liaisons lila avec les gares d’Abbaretz et Nort/Erdre entrainera des coûts et une injustice territoriale. Les communes de notre canton n’auront pas de desserte lila vers Chateaubriant alors que des communes plus éloignées de la ligne en auront une vers Abbaretz ou Nort/Erdre (comme Moisdon ou Puceul).

_ Le choix d’un tram train va entrainer des frais plus importants pour les collectivités et les usagers, jusqu’à 14 ou 15 euro pour les habitants de notre canton désireux de se rendre sur Nantes alors que le prix est de deux euro avec le réseau lila.

_ La multiplication des arrêts dans la périphérie nantaise, en plus d’accentuer la pression foncière et l’étalement urbain, allonge de 25 à 30 minutes le temps de transport entre Châteubriant et Nantes, pour le porter à 65-70 minutes, c’est à dire plus que la voiture personnelle et la ligne lila n° 42 pour rejoindre Le Cardo à Nantes !

les flèches en bleu représentent les nouvelles liaisons de car lila avec le tram-train
les flèches en bleu représentent les nouvelles liaisons de car lila avec le tram-train

Si ça met plus de temps et que ça coûte plus cher, pourquoi nos concitoyens privilégieraient ce mode de transport plutôt que la voiture ?

Encore une fois nos responsables politiques locaux ont privilégiés les gadgets et la communication plutôt que l’efficacité et la raison. Une ligne de train classique plus directe, desservant deux autres gares entre Nantes et Châteaubriant, aurait permis :

_ d’envisager un fret impossible avec le tram-train. Un fret qui aurait pourtant contribué à aider le secteur économique de Châteaubriant, et donc l’emploi.

_ d’épargner les populations fragilisées du nord de Nantes subissant déjà une importante pression foncière.

_ d’amoindrir les coûts (près de 200 millions d’euro) et donc permettre un accès moins honéreux à ce mode de transport et d’envisager progressivement sa gratuité, afin de permettre une véritable alternative au tout voiture.

Alain Hunault (maire) parle de «développement» de Châteaubriant grâce au tram-train, mais les arguments avancés pour justifier par exemple de l’absence de liaison à tel ou tel endroit sont bien le potentiel d’activité sur Nantes. Par exemple, Jacques Roulet (chargé d’étude) déclare dans l’Eclaireur qu’il n’y aura pas de liaisons lila sur notre canton car «à cheval sur deux départements, avec peu d’habitants, qui ont peu d’activités à Nantes». Pour commencer, notre canton est bien intégralement en Loire-Atlantique, et on se demande bien ce que les habitants de Louisfert font de plus que nous sur Nantes … Mais surtout on évoque jamais la possibilité pour les nantais de venir dans le pays de Châteaubriant ! Il n’y aura pas de liaison lila avec le tram-train le week-end, pourtant cette liaison aurait pû servir à développer un tourisme doux (loisirs d’extérieur, randonnées, activités naturels, …) et envisager ce tram-train comme un échange entre Nantes et Châteaubriant plutôt qu’une sujétion.

Bref, la manière de conduire ce projet va à l’encontre d’une vision harmonieuse de l’aménagement du territoire et semble convenir autant à l’UMP qu’au PS et à Europe Ecologie. Il sert pourtant et avant tout la densification de la métropole nantaise en oubliant la solidarité territoriale et les intérêts de la population du nord-est du département. Ce n’est donc pas un hasard si encore une fois le canton de Rougé est oublié de leurs choix.

Alain Solé ouvrier imprimeur de la région de Fougères est décédé samedi dernier à Saint-Nazaire de suites d’un coma consécutif à une chute.

Alain était connu pour son engagement dans la gauche indépendantiste bretonne. Il fût incarcéré en 1999 dans le cadre d’une enquête relative au vol d’explosif attribué à ETA et à l’Armée Révolutionaire Bretonne.

Malgré son état de santé critique il fût maintenu en détention préventive de longues années malgré d’importantes campagnes dénonçant sa situation  avant de finalement être condamné pour sa participation prétendue à des actions de propagande de l’ARB.

Il fût libéré en aout 2004, il vivait depuis en basse-loire.

De nombreux militants de Breizhistance IS l’ont connu, certains seront présents pour faire nos adieux à Alain mercredi prochain.

Nous souhaitions assurer ses proches, amis, membres de sa famille et ses camarades de  notre soutien et de notre tristesse  suite à son décès.

Breizhistance IS

Daoust d’an amzer vrav e oa deuet ouzhpenn 200 den d’ar sadorn 1añ a viz Here da zibuniñ dre straedoù Roazhon evit enebiñ ouzh mennozhioù an tu-dehoù pellañ. A-drugarez da labour frouezhus komite antifa Roazhon e oa bet nullet un emvod rakreset gant mignoned an FN bodet tro dro da Alain Soral er gevredigezh “Egalité et Réconciliation”.

antifa4Ar stourmerien a-enep faskour o doa galvet da vanifestiñ memes tra harpet gant un dornad sindikadoù ha strolladoù politikel, Breizhistance en o zouez, evit adembann e chomint war evezh abalamour da levezon re greñv mennozhioù ar strolladoù faskour d’ar c’houlz-mañ.

Ar vanifesterien yaouank a oa tremenet didrabas e kreiz-kêr Roazhon en ur huchal luganioù kontrol d’ar ouennouleriezh evit diskouez ne vo ket deuet mat biken ar mennozioù faskour war hon douaroù.

Evit gouzout hiroc’h diwar-benn komite antifa Roazhon : http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/

 

 

 

Dans un communiqué envoyé par le porte-parole d’Arnaud Montebourd, Géraud Guibet, le candidat aux primaires du Parti Socialiste français demande “un réexamen approfondi de ce projet, permettant sa remise à plat et l’organisation d’un nouveau débat démocratique”, remettant en cause son “adaptation au contexte d’aujourd’hui”.

Après Ségolène Royal, c’est une nouvelle brèche qui se créée dans le discours lancinant du PS local qui tente toujours de faire passer ce projet de nouvel aéroport nantais comme “indispensable et irréversible”. Deux des quatre principaux candidats à l’élection présidentielle du PS désavouent aujourd’hui “l’irrémédiable utilité” de l’aéroport et l’attitude du PS local allié à l’UMP dans la conduite du projet.

Les arguments du PS ont du plomb dans l'aile
Les arguments du PS ont du plomb dans l’aile

Ceci intervient au moment même où l’aéroport de Nantes-Atlantique vient d’être élu meilleur aéroport européen (jeudi dernier) par les compagnies régionales de toute l’Europe. Une grosse surprise ! Alors que la DGAC nous disait en 2009 que l’aéroport de Nantes-Atlantique était “le premier à devenir dangereux en france”, et que Jean-Marc Ayrault alertait gravement les nantaises et les nantais dans son bulletin municipal de novembre 2009 par un titre solennel “l’aéroport est dangereux”. En l’espace de deux ans l’aéroport “le plus dangereux de france” est donc devenu le meilleur au niveau européen !

Jean Marc Ayrault et les responsables locaux doivent prendre acte des déclarations de leurs candidats aux primaires et stopper leur stratégie de peur pour justifier ce projet qui se manifeste comme de plus en plus passéiste.

J. Guillaume, pour Breizhistance-IS Pays Nantais / Bro Naoned