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2012

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Breizhistance-IS dénonce l’arrestation d’Aurore Martin cette semaine à Mauletar-Mauléon au Pays basque nord, survenue dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen émis en octobre 2010 par un juge madrilène, et reconnu le 21 décembre 2010 par les autorités françaises. Les autorités espagnoles l’accusent d’avoir participé à des conférences de presse et écrit des articles d’opinion au nom de Batasuna, parti de gauche indépendantiste basque interdit dans l’Etat espagnol, mais légal dans l’Etat Français. Cette arrestation survient malgré le processus de paix au Pays Basque, et au moment ou le mouvement abertzale s’affirme comme la deuxième force politique au Pays Basque.

L’Etat français n’a pas extradé une « terroriste » mais bien une opposante politique. En Espagne elle risque la torture et 12 ans de réclusion. Alors que les protestations fusent de toutes parts, nous dénonçons cette extradition que le pouvoir sarkozyste n’avait lui-même pas oser exécuter.

La politique répressive du gouvernement français, et notamment du ministre de l’intérieur Manuel Valls, contre les sans papiers, les opposants politiques ou en ce moment-même à Notre-Dame-des-Landes, est digne de la droite la plus dure. Nous dénonçons fermement les déclarations de ceux qui tout en criminalisant la militante voudrait se réfugier derrière une procédure judiciaire “normale“. Notamment Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, qui hier dans un communiqué de presse soutenait cette extradition et accusait Aurore Martin de « faits de terrorisme ».

Nous savons que ce proche de Manuel Valls, qui s’était déjà fait remarqué en s’opposant à l’adhésion de la Palestine à l’ONU en 2011, sera en Bretagne ce week-end au Congrès de l’Union Démocratique Bretonne. Nous espérons que les militantes et militants de l’UDB, attachés aux principes démocratiques et aux droits de l’Homme, qui le rencontrerons dimanche, exigerons de lui des explications sur l’arrestation d’Aurore Martin et sur les déclarations de Manuell Valls au journal El Pais suspendant la création d’une collectivité territoriale basque dans l’Etat français au dépôt des armes par l’ETA.

Breizhistance-IS appelle à la vigilance concernant les autres ressortissants basques de l’Etat français visés par le MAE et rappelle que la paix et la démocratie au Pays Basque, s’inscrivent nécessairement dans l’application du droit à l’autodétermination pour l’ensemble de la nation basque de part et d’autre de la frontière franco-espagnole.

Breizhistance est invitée dimanche au Congrès de l’UDB à écouter le député Paul Molac et le président PS de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas. Nous avons fait le choix de rendre notre réponse publique :

Nous vous remercions réellement pour votre invitation au Congrès de l’UDB le dimanche 4 novembre à Mûr de Bretagne. Cependant nous ne nous voyons pas être présents avec vous à écouter un haut représentant du gouvernement PS, alors que celui-ci mène depuis plusieurs semaines une occupation militaire et une répression féroce dans les communes de Notre-Dame-des-Landes et Vigneux-de-Bretagne. Nous trouver là pendant que nos compagnons de lutte se font expulser de leurs maisons et de leurs terres par le pouvoir actuel, que nos militantes et militants sont blessées par les tirs de flashball et de grenades assourdissantes nous paraîtrait indécent.

Nous vous souhaitons un fructueux Congrès et d’enrichissants travaux. Nous sommes toujours prêts à travailler avec l’UDB, notamment en faveur de l’évolution institutionelle de la Bretagne vers le parlementarisme et l’unité territoriale.

En espérant voir le plus grand nombre d’entre vous lors de la manifestation de réoccupation du site prévue pour le projet d’Aéroport du Grand Ouest, le samedi 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes.

Pour Breizhistance-IS,

Gael Roblin, en charge des relations extérieures avec les partis politiques.

Breizhistance a nac’h pedadenn  UDB

Pedet eo Breizhistance d’ar sul 4 a viz Du da gendalc’h UDB da selaou ouzh ar c’hannad Paol Molac ha prezidant PS bodad al lezennoù, Jean-Jacques Urvoas. Dibabet hon eus da embann hor respont en un doare foran:

Ho trugarekaat a reomp evit ho pedadenn da gendalc’h UDB d’ar sul 4 a viz Du e Mur. Koulskoude n’omp ket evit bezañ en ho touesk evit selaou un den tost meurbet eus galloud kreiz ar PS  pa ouzer eo ac’hubet douaroù Kernitron Al Lann ha Gwinieg-Breizh gant kantadoù a soudarded , abaoe teir sizhunvezh bremañ, ha flastret spontus ar vanifesterien hag ar re o deus dibabet da vevañ eno. Dizonest e vije deomp kemer perzh en ho kendalc’h pa vez skarzhet hor c’hamaraded stourm deus o zi ha deus o douaroù gant ar gouarnamant, pa vez gloazet izili hor strollad politikel gant tennoù flashball pe grenadez.

Souetiñ a reont deoc’h  ur c’hendalc’h ha labourioù frouezus. Prest e vezomp bepred da genlabourat gant UDB, da gentañ tout evit un emdroadur ensavadurel e Breizh, unavaniñ ar vro ha kaout ur gwir parlamant.

Gant  ma vefed an niverusañ ar gwellañ er vanifestateg evit adac’hubiñ al lec’h raktreset evit  sevel aerborzh Kernitron al Lann, d’ar sadorn 17 a viz Du .

Evit Breizhistance,

Gael Roblin,e-karg eus an darempredoù diavez gant ar strolladoù politikel.

A l’appel de la CGT environ 4000 personnes ont défilés dans Rennes pour “l’emploi industriel durable”. Les manifestants venaient de toute la Bretagne historique et dans une moindre mesure de l’Anjou.

Pour marquer notre soutien aux travailleurs licenciés de Doux et PSA  et saluer cette initiative syndicale décentralisée Breizhistance-IS avait décidé de se joindre à l’initiative.Peu de syndicats hormis ceux de la CGT et de Solidaires Industries étaient présents.

Nous y avons tenu un piquet d’information diffusant notre point de vue sur la façon de construire localement et à la base les ripostes à la crise du capital.

Un quatre pages a été diffusé à plus de 1000 exemplaires par la Gauche Indépendantiste, ils ont été commentés et appréciés par bon nombre de manifestants.

Nous avons entamés des discussions avec des syndicalistes et des camarades d’autres organisations politiques présageant de possibles convergences.

Notre banderole , assument comme notre texte , un point de vue ouvertement indépendantiste à été largement photographiée. Par ailleurs nous avons répondu aux sollicitations de la presse.

Pour riposter aux politiques de rigueurs nous continuerons à être présents dans les mobilisations à venir, sans rien cacher de notre identité politique en faveur de l’indépendance et du socialisme.

Avec un total de 2161 voix, soit 4,46 % des suffrages, nous avons obtenu un score plus qu’ honorable portant les voix dans les urnes d’un discours assumant clairement la nécessité de la défense de l’environnement, du maintien de l’activité agricole et de l’accès à la terre pour les jeunes comme axes centraux de l’action politique, préoccupations indissociables de l’engagement anticapitaliste et de la lutte pour le droit du peuple breton à décider lui même de son avenir dans le cadre d’institutions locales spécifiques.

Il est évident que Dominique Julaud (candidat Alliance Centriste soutenu par l’UMP ) ne peut même pas essayer de nous faire croire qu’il partage ces préoccupations.

Pour autant à quelques heures du deuxième tour il ne saurait être question d’appeler servilement à voter pour le candidat du PS. C’est à Jean-René Marsac de s’engager clairement en faveur de l’arrêt du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes dans la circonscription voisine de Chateaubriant-Ancenis et contre les tentatives d’expulsions qui viennent d’y reprendre contrairement à l’accord signé entre les opposants et le PS le 8 mai dernier. Jean-René Marsac ne pourra se réclamer du projet pour lequel on voté ceux et celles dont les nombreux suffrages se sont portés sur mon nom et celui de mon suppléant, qu’en se positionnant sans ambiguïté sur le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, ainsi qu’en faveur d’une institution démocratique de proximité au service de tous les bretons, dans une Bretagne réunifiée nous permettant de décider ici et non à Paris ou à Bruxelles ce qui est bon pour nous et notre terre.

Eloise Cordier, candidate pour Breizhistance-IS dans 4e circonscription d’Ille et Vilaine

  • Résultats en Loire-Atlantiqueresultats

Au vue du contexte difficile, nous sommes satisfait de notre score. Nous faisons jeu égal avec des formations hexagonales plus « médiatiques » comme le Modem, en en devançant même d’autres qui avaient pourtant présenté un candidat aux élections présidentielles. Un de nos objectifs était de dépassé 1% pour pouvoir prétendre à la loi sur le financement des partis politiques, nous le réalisons, malgré une abstention forte qui  joue en notre défaveur.

Nous aurions pu prétendre à de meilleurs scores autour de Guéméné-Penfao et Blain, mais nous pâtissons d’une concurrence avec les candidats du Front de Gauche, L. David et J.-L. Plumelet, respectivement conseillers municipaux de ces deux communes, qui, contrairement à d’autres candidats du Front de Gauche, s’étaient prononcés contre le projet d’aéroport et pour la réunification de la Bretagne. En même temps, nous réalisons notre meilleur score là où ils font leur plus faible (Petit-Auverné : 6,31 % pour Breizhistance et 0,91 % pour le Front de Gauche).

Les opposants actifs au projet d’aéroport augmentent significativement leurs scores sur la commune de Notre-Dame-des-Landes (13,68% pour EELV, 10,66% pour L. David et 2,38% pour Breizhistance)

Nous remportons des voix dans toutes les communes sauf une, Vritz. Nous faisons nos meilleurs scores dans les deux cantons de la circonscription où Breizhistance s’était présenté aux cantonales, Rougé et St-Julien-de-Vouvantes, ainsi que dans les cantons de Nozay, St-Nicolas-de-Redon et Riaillé. Notre score le plus faible est réalisé dans le canton de St-Mars-La-Jaille.

Une campagne avec de bonnes rencontres et de bonnes perspectives, dont le débat autour du projet d’aéroport aura été incontournable ! Merci à ceux et celles qui nous ont soutenus et aidé, et évidemment à ceux et celles qui nous ont porté leur voix.

Nous saluons aussi nos deux camarades de Breizhistance qui se présentaient à Guingamp (Maiwenn Salomon, 1,40 %) et à Redon (Eloise Cordier, 4,46 %) pour leurs bons scores.

Il nous reste maintenant à retourner sur le terrain des luttes quotidiennes, pour la justice sociale et la défense de notre terre, contre le projet d’aéroport et pour l’unité de la Bretagne. Nous appelons donc le plus grand à se rassembler en fin de matinée, samedi 30 juin, devant la sous-préfecture de Châteaubriant en faveur de la Réunification de la Bretagne et des 7 au 11 juillet à Notre-Dame-des-Landes pour le 2nd forum européen contre les grands projets inutiles.

  • 2nd tour

jonathanguillaume Au vue de l’abstention et du contexte difficile nous pouvons dire que nous sommes satisfait de nos résultats et qu’ils correspondent à nos attentes. Nous remercions ceux et celles qui nous ont aidé durant cette campagne, ainsi que nos électrices et électeurs.

S’il est clair que M. Hunault à été pendant 5 ans un grand défenseur de la politique néo-libérale de Nicolas Sarkozy, nous avons des doutes quant à la capacité du PS et de son candidat à porter un véritable « changement » de politique économique et institutionnelle. Nous n’appellerons évidemment pas à voter pour la candidature antidémocratique de M. Hunault (50 ans de mandat familial), mais ce n’est pas pour autant que nous donnerons un chèque en blanc à Y. Daniel. En effet, lors de cette campagne, nous avons observé une même attitude des deux « gros » candidats face aux attentes de la population sur le projet d’aéroport : ignorance et dédain. Ce projet est pourtant un véritable choix de société, celui du libéralisme économique et de la fuite en avant ou celui de la responsabilité, du partage et du bien commun.

Nous appelons donc nos électrices et électeurs à voter blanc pour exercer une véritable pression sur la politique et les engagements du PS. Il reste encore une semaine à Yves Daniel pour inverser ce choix et affirmer son opposition au projet d’aéroport en rejoignant cette lutte pour la défense de la terre. Il reste 6 jours à Yves Daniel pour s’engager vers une véritable évolution institutionnelle en faveur de l’unité de la Bretagne et de la démocratie en Bretagne. 6 jours pour montrer qu’il sera du côté de l’action et du partage des richesses et du travail et non d’un pouvoir suiveur, vampirisé par la logique économique néo-libérale. S’il ne le fait pas c’est peut-être ce qui lui manquera pour être député.

J’ai été comme tous les autres candidats sollicitée par l’hebdomadaire les Infos du pays de Redon à me prononcer de façon brève sur les questions suivantes. Voici la position défendue par ma candidature :

1-Doit-on poursuivre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes ?
Non. Il n’y a aucun problème de saturation ni de sécurité à l’aéroport de Nantes. L’Etat et les élus socialistes locaux et régionaux ont attribué la construction et la concession au groupe Vinci.
360 millions d’euros minimum d’investissement public au seul service de la compétition entre les territoires et les entreprises qui aurait des conséquences écologiques et humaines puisque 2000 hectares de terres agricoles sont concernées.

2-Quel projet industriel soutenir localement et comment le mettre en œuvre ?

Les ressources pétrolières se raréfient, le nucléaire est un danger avéré,impulsons la transition énergétique ! Nous créerons des emplois par un projet industriel axé sur la production de matériaux isolants pour le bâti issus de la filière bois notamment et des énergies propres (éoliens, solaire, géothermie).
L’investissement inutile consacré au projet d’aéroport financera ce projet.

3-Quelle formation supérieure doit-on mettre en place localement et où ?

Une filière de formation supérieure aux métiers de l’environnement et de l’agriculture, respectueuse de son territoire : axe majeur de notre programme. Il contribuera à la lutte contre la désertification rurale, à sa protection. Son implantation se fera dans une commune de taille moyenne sur la ligne TER Rennes-Redon (Laillé, Guichen, Pléchatel, Messac-Guipry) pour y créer de l’activité.
4-Pour ou contre la gestion privée de plateformes de compostage?

La ressource naturelle appartenant à tous, la gestion doit être publique. L’absence de concertation de la population pour un projet avalisable par le préfet, non élu découle des dérives d’une initiative privée. Les conséquences environnementales, sanitaires et olfactives seraient nombreuses puisque outre des déchets verts on y retrouverait des boues de stations d’épurations.

5-Quel projet phare peut contribuer à la promotion du territoire (économique, culturel…) ?

Nos sociétés s’étant construites sur la mobilité il faut anticiper et accompagner la transition technologique de l’industrie automobile qu’impose la fin prochaine des énergies fossiles. Nous devrions créer sur le territoire un centre de recherche en partenariat avec l’industrie automobile locale, sur la voiture du futur, économique et recyclable, utilisant les énergies renouvelables.

Communiqué de Jonathan Guillaume

Cette semaine les candidats aux élections législatives devaient déposer leur dossier de candidature, mais c’était aussi le cas des éleveurs bovins voulant prétendre à la prime dîte «Jeune Bovin». Une prime à l’engraissement pour les éleveurs ayant abattu au moins 50 animaux dans l’année … quand la moyenne est de seulement 25 animaux en Loire-Atlantique !

Il y a une dizaine de mois, l’Etat français, en accord avec les représentants des plus gros exploitants agricoles, avait fait le choix de prélever une enveloppe de 8 millions d’euros sur les aides de la PAC. Cette enveloppe devant servir à la «relance de la production bovine», 60 € par tête seront reversés aux éleveurs dont au moins 50 jeunes bovins de races à viande où mixtes auront été abattus entre 11 et 24 mois, et qui seront affiliés à une organisation professionnelle.
Encore une fois, l’Etat se sert de la PAC pour discriminer les plus petits producteurs et ceux qui choisissent de diversifier leurs activités. Une logique productive donc, en contradiction avec les objectifs d’une agriculture paysanne respectueuse de l’environnement et des hommes.
La Confédération Paysanne a appelé les éleveurs abattant moins de 50 animaux par an a déposé cependant des dossiers à la DDTM, ils avaient jusqu’à cette semaine. Au-delà des paysans, toutes les personnes soucieuses d’une agriculture paysanne et d’équité doivent surveiller les réponses qui seront donnés à ces éleveurs, afin que ne soit pas encore privilégié par la PAC et l’Etat français une vision productiviste de l’agriculture.

Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard, candidats dans la 6e circonscription de Loire-Atlantique

Breizhistance s’associe à l’hommage organisé par Saint-Herblain à Gauche Toute qui aura lieu samedi dans la commune. Nous appelons nos sympathisants et adhérents à y participer.

Communiqué de St-Herblain à Gauche Toute / St-Ervlan a-Gleiz Penn da Benn

Hommage à B. Sands et soutien aux grèvistes de la faim de NDDL

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Samedi 5 Mai 2012, Rdv à toutes et tous 10h15, rue B. Sands à St-Herblain.

Le 5 Mai 1981, Bobby Sands mourait après 66 jours de grève de la faim dans les geôles britanniques de Long Kesh. Neuf autres de ces camarades le rejoignirent les mois suivants.

Bobby Sands, prisonnier républicain irlandais luttait pour sa dignité, ainsi que celle de ces camarades et de son peuple. Nous souhaitons lui rendre hommage en ce 31ème anniversaire de sa mort.

Bobby Sands est devenu un symbole pour tous les résistants et les prisonniers politiques de part le monde. Le 5 Mai 2012, ce sont encore des centaines de prisonniers politiques, kurdes et palestiniens notamment, qui ont choisi ce geste ultime pour réclamer droits et dignité, et à qui nous adressons un salut fraternel.

Mais, en 2012, ici-même, d’autres ont choisi de résister en jeûnant. C’est le cas de paysans de Notre-Dame-des-Landes et de leurs soutiens, qui symboliquement se sont mis en grève de la faim pour protester contre la destruction de leurs terres. Ce qu’ils réclament, dans un premier temps, c’est la suspension des expropriations et expulsions, au moins le temps que l’ensemble des recours juridiques soient arrivés à terme. C’est le respect de leurs terres, de leur travail, c’est la dignité face aux mépris des décideurs.

Les responsables locaux du PS, entêtés dans leur projet égocentrique d’aéroport, alliés à la multinationale Vinci et au gouvernement central, continuent de leur répondre avec dédain, refusant d’intercéder à leur demande légitime.

En ce 5 Mai 2012, jour anniversaire de la mort de Bobby Sands, nous souhaitons aussi rendre hommage aux grévistes de la faim en lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et leur adresser notre soutien.

Les 3 premiers grévistes de la faim contre l'aéroport
Les 3 premiers grévistes de la faim contre l'aéroport

-Marcel Thébault, paysan à Notre-Dame-des-Landes, en grève de la faim du 11 avril 2012 au 28 avril 2012.

Michel Tarin, paysan à la retraite, en grève de la faim depuis le 11 avril 2012.

Françoise Verchère, conseillère générale de Loire-Atlantique, en grève de la faim du 17 avril 2012 au 25 avril 2012

Gilles Denigot, ancien conseiller général de Loire-Atlantique, en grève de la faim depuis le 25 avril 2012

Severine Durand, paysanne, Bouvron (44) en grève de la faim depuis le 25 avril.

Marie Chiron, Bannalec (29), en grève de la faim depuis le 27 avril

Sandrine Le Luel, paysanne, Gourin (56), en grève de la faim depuis le 30 avril

Robert Chiron, ancien professeur de science à l’université de Nantes et fondateur l’association Bolivia Inti, La Chapelle-sur-Erdre (44), en grève de la faim depuis le 02 Mai

Pour suivre la grève de la faim : paroles de campagne

A l’occasion du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima, plusieurs actions auront lieu un peu partout en Bretagne, ainsi qu’une grande chaîne le dimanche 11 mars à Lyon. La coordination antinucléaire de la région nantaise, dont fait partie Breizhistance-IS, appelle à une action pour la sortie du nucléaire civil et militaire à 14h place du Commerce à Nantes.

Le tract breizhistance du 15 octobre
*Liste des organisations membres de la coordination de la région nantaise à ce jour :

les Alternatifs 44, les Amis de la Terre 44, Attac 44, Breizhistance, CAORRE, Confédération Paysanne 44, les eecoopéractifs de l’ouest, Europe Ecologie-Les Verts Pays de la Loire, Fac Verte Nantes-l’écologie Universitaire, Gauche Unitaire 44, Greenpeace Nantes, Independent-WHO, Moine et Sèvre pour l’avenir, Mouvement des Objecteurs de Croissance 44, Natur-Action, Nature Avenir, Nouveau Parti Anticapitaliste 44, Parti de Gauche 44, Solidaires 44, Sortir du Nucléaire Loire et Vilaine, Solidarités Écologie, Union Démocratique Bretonne 44

nukleel n'am bo ket

A cette période charnière où se pose la question du remplacement du parc nucléaire hexagonal (49 réacteurs sur 58 atteindront 30 ans de vie avant 2018), et où le nucléaire civil a encore une fois fait la preuve de sa tragique fragilité, plongeant durablement des populations japonaises dans l’horreur,

Nous, habitant-e-s, associations, syndicats, partis politiques, de la région nantaise, signataires du présent texte d’orientation,

Considérant :

• que le nucléaire a des conséquences mortifères sur l’homme et irréversibles sur son environnement;
• la spécificité du danger de la radioactivité, qui n’est détectable par aucun sens humain;
• les risques d’accidents majeurs, dont les conséquences sont irrémédiables et sans commune mesure sanitaire, temporelle et géographique avec tout autre accident industriel;
• les risques pour la santé, liés à la pollution radioactive à faible dose due à toute installation nucléaire, y compris en fonctionnement normal, la sous-estimation de ces risques par la puissance publique nationale (IRSN, ASN, autorités sanitaires) et mondiale (OMS, CIPR etc…), qui ainsi ne remplissent pas entièrement leur mission d’intérêt général;
• les dangers permanents que l’accumulation des déchets radioactifs fait courir aux générations présentes et futures, l’absence de solution fiable pour leur gestion, et le fait que toute centrale nucléaire, au delà de sa production actuelle d’électricité n’est qu’une usine à produire des déchets nucléaires mortellement dangereux;
• les dangers que font courir aux populations les nombreux transports de matières radioactives nécessaires au fonctionnement de la filière nucléaire, et dont certains traversent régulièrement la région nantaise;
• les risques inacceptables pour la santé des travailleurs du nucléaire en général, et en particulier pour les sous-traitants et intérimaires, renforcé par un contexte de concurrence et de course au profit;
• le coût réel très élevé mais dissimulé de la filière nucléaire civile : en effet, le prix du kWh nucléaire n’intègre que très partiellement les coûts de recherche et développement, de démantèlement des installations (une immense tâche à venir), de gestion des déchets, de
sécurité etc.. ces coûts énormes étant pris en charge par les contribuables;
• que la technologie nucléaire consacre, dans l’opacité la plus totale, le règne de certains technocrates et impose une société sécuritaire et centralisée, sans démocratie, sous influence des lobbies des filières nucléaires civiles et militaires;
• que la technologie nucléaire nécessite et engendre une société énergivore et productiviste, qui met à mal le bien être humain par des  logiques de surexploitation des hommes, des ressources, et des écosystèmes;
• que l’arme nucléaire est éthiquement inacceptable, que le nucléaire civil favorise directement ou indirectement la prolifération du  nucléaire militaire, et que le “nucléaire pour la paix” est un leurre;
• qu’en important à 100% son uranium, le nucléaire n’assure pas l’indépendance énergétique de la France, dont la consommation énergétique finale reste dépendante à 75% des énergies fossiles;
• que le nucléaire exploite honteusement des terres et des populations comme au Niger afin d’y extraire de l’uranium;
• que le nucléaire qui ne représente aujourd’hui que 2,3% de la consommation d’énergie finale mondiale, ne peut pas être une solution au problème, par ailleurs très préoccupant, du changement climatique,
• L’opposition répétée de la population en pays nantais, et plus largement en Bretagne, à l’énergie nucléaire à travers les luttes du Pellerin, du Carnet et jusqu’à Plogoff.

Exigeons :

• une décision immédiate de sortie du nucléaire, incluant l’abandon des chantiers d’EPR en cours;
• l’arrêt des recherches sur les réacteurs nucléaires à fission, notamment ceux dits de “4ème génération”, sur les réacteurs nucléaires de fusion (ITER notamment), et sur toute technologie d’armement nucléaire ou radioactif;
• l’arrêt des projets d’enfouissement des déchets radioactifs;
• l’arrêt de la dangereuse et polluante manipulation du combustible usé à la Hague, et de l’utilisation du plutonium à des fins énergétiques (combustible MOX);
• l’arrêt des exportations par la France de toute technologie de production d’énergie ou d’armement nucléaire;
• la décision immédiate de réduire drastiquement le recours à la sous-traitance privée pour l’exploitation des centrales, ainsi que leur démantèlement et la gestion des déchets radioactifs;
• la sauvegarde et la sécurisation des emplois actuellement liés à cette énergie;
• l’abolition et l’élimination de toutes les armes nucléaires ou radioactives.

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C’est possible, avec :

• la mise en place, par la puissance publique, sous le contrôle de la population et en toute transparence, d’une autre politique énergétique basée sur :
• Avant tout, et urgemment, des économies d’énergie (sobriété et efficacité) massives, possibles dans tous les domaines, et pour tous les usages énergétiques (chaleur, déplacements, électricité spécifique)
• Une utilisation de l’énergie électrique plus parcimonieuse (la réserver à des usages qui lui sont spécifiques ou pour lesquels elle apporte une réelle plus-value) et plus “intelligente” (adaptation offre/demande), notamment interdiction du chauffage électrique dans le neuf et lors de rénovations;
• L’arrêt des productions de biens inutiles ou superflus et la lutte contre l’obsolescence programmée ou perçue;
• Une production de biens plus locale et décentralisée en petites unités, qui minimise les pertes d’énergie au niveau de la production et du transport;
• Pour couvrir les consommations restantes, un développement massif et décentralisé des énergies renouvelables adaptées aux contextes locaux, fortement créatrices d’emplois et non délocalisables;
• le recours, en phase transitoire, à des techniques de production électrique à partir de ressources fossiles les moins néfastes possibles pour l’environnement (centrales au gaz à haut rendement…), étant entendu que d’une part ce recours sera temporaire et d’autant plus bref que les baisses de consommation électriques et le développement des renouvelables seront rapides, et que d’autre part cette hausse du recours aux fossiles pour l’électricité sera plus que compensée par la baisse des consommations de fossiles pour les autres sources énergétiques (80% des consommations finales d’énergie françaises ne sont pas de l’électricité);
• l’adaptation progressive des réseaux (et stockages) électriques aux nouveaux modes de production et consommation électriques;
• le développement massif des filières de démantèlement des installations nucléaires et de gestion des déchets et matières radioactives; l’intégration de tous les salariés du nucléaire dans ce service public, et la mise en place d’un grand programme de formation et de mise à
niveau de ces salariés afin qu’ils accompagnent l’évolution de cette filière ou se reconvertissent dans les nouvelles filières énergétiques;
• la réaffectation vers les mesures précédentes des crédits et moyens publics -si besoin abondés- jusqu’à présent affectés au  développement et fonctionnement de l’énergie et de l’armement nucléaires.

Nous sommes déterminé-e-s à contribuer, par l’information et les mobilisations populaires, au rapport de force qui engendrera les décisions politiques et les mesures ici exposées.

Comme le 15 décembre 2011, Breizhistance-IS s’associe à l’appel “Démocratie pour la Bretagne” initié par 44=Breizh et proposant un rassemblement devant le conseil régional de Bretagne administrative à Rennes le vendredi 3 février à partir de 17h. Nous nous associons pleinement à cette démarche car ces éléments proposent un processus institutionnel pouvant permettre aux bretonnes et aux bretons de construire leur droit à l’autodétermination.

Nous appelons le plus grand nombre à s’associer à cet appel et à mener cette campagne.

Nous relayons ici leur appel :

Le 15 décembre dernier 44 BREIZH lançait un Appel pour la Démocratie en Bretagne, auquel répondait Breizhistance-IS, les jeunes écologistes et l’UDB jeunes, rejoint plus tard par le Parti Breton. Notre volonté était de se saisir de la décision du 1er décembre 2011 prise par la région et les départements alsaciens de fusionner leurs conseils au seins d’une même collectivité unique aux compétences élargies, pour imposer le débat du statut de la Bretagne.

Près d’une cinquantaine de personne s’était retrouvée en soirée devant le Conseil Régional à Rennes rejoint notamment par plusieurs conseillers régionaux EELV.

Nous invitons le plus grand nombre à renouveler cette initiative en appelant à des rassemblements :

le vendredi 3 février à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes à l’occasion de la session budgétaire,
le lundi 19 mars à partir de 17h devant le Conseil Général à Nantes,
le jeudi 29 mars à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes.

Nous appelons de même à multiplier ces rassemblements partout en Bretagne.

Démocratie pour la Bretagne

Alors que l’amendement de Rugy-Le Fur a permit d’amplifier le débat sur l’unité administrative de la Bretagne, mais aussi sur celui de ses compétences et de son statut, nous souhaitons renouveler cet appel en réclamant auprès des collectivités de Bretagne :

-Un acte fort permettant d’engager clairement notre territoire sur la voie de l’unité territoriale.
-La réactivation de la commission mixte Loire-Atlantique/Région Bretagne et sa transformation en commission pour la réunification.

La réunification n’est pas une question identitaire ou historique, c’est une question de démocratie. Nombre de déclarations encourageantes de l’exécutif régional sur la gestion de l’eau, les OGM, le logement et le foncier, les compétences linguistiques, la politique énergétique, la politique de la mer, etc … sont en réalité sans effets en raison d’un manque de compétences régionales. De nombreux conseillers régionaux réclament des compétences législatives pour répondre à ces enjeux. C’est le cas de ceux d’EELV qui se prononcent pour un « parlementarisme régional », ou ceux de l’UDB qui réclament « l’autonomie », et même du président Jean-Yves Le Drian qui déclarait en juin 2011 « Le Pays de Galles nous fait rêver par sa capacité d’actions régionales ». Nous demandons de la cohérence et de véritables engagements dans cette direction, en réclamant :

-Un débat permettant d’engager, comme en Alsace, la fusion des départements bretons (dont la Loire-Atlantique) et de la région dans une collectivité unique.
-Une collectivité unique dotée de compétences législatives, comme il existe partout en Europe, qui s’engage sur la voie d’un vrai parlement régional.