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Amitiés Kurdes Bretagne

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La manifestation Brestoise en solidarité avec Afrin au Rojava a été attaquée par des fascistes Turcs pro-Erdogan. Les manifestants ont repoussés les agresseurs qui auraient été interpellés par la police.

Une autre manifestation aura lieu à Morlaix dès samedi prochain. Présence massive souhaitée.

Voici le récit qui circule sur les réseaux sociaux :

AGRESSION ISLAMO-FASCISTE DES PRO ERDOGAN à la manifestation de solidarité avec Afrin à Brest cet après-midi !

Lors du rassemblement à Brest en soutien avec Afrin à l’appel des Amitiés Kurdes de Bretagne, ou une délégation du Collectif du Pays de Morlaix de solidarité avec Afrin était présente, un groupe d’islamo-fascistes, arborant le drapeau turc ont violemment agressé le rassemblement composé entre autre de femmes, d’enfants en bas âge, 5 personnes blessées, des kurdes, dont certains visiblement gravement (aux yeux)…

Les agresseurs ont été repoussés par les manifestants aux cris d’Erdogan Fasciste, Afrin solidarité… La police est arrivé et aurait arrêté 3 fascistes, les autres ayant pu s’enfuir. Les blessés ont été emmenés à l’hôpital et devraient porter plaintes dans la foulée.

Nous ne pouvons admettre que les fascistes turc se comportent en toute impunité lors d’un rassemblement pacifiste en solidarité avec Afrin !

La riposte la plus large doit être apportée à cette agression inadmissible.

Le Collectif du Pays de Morlaix de Solidarité avec Afrin apporte toute sa solidarité avec les personnes blessées et nous appelons à la vigilance contre ce déferlement de haine.

Nous ne nous laisserons pas intimider et appelons dès aujourd’hui à un rassemblement le samedi 17 février à 12 heures au kiosque à Morlaix.

Fascistes hors de nos rues !

Solidarité avec Afrin !

Troupes fascistes hors du Rojava !

L’antenne Brestoise des Amitiés Kurdes de Bretagne appelle à la mobilisation dans cette même ville.

Voici le texte d’invitation:

L’antenne de Brest des Amitiés kurdes de Bretagne organise un rassemblement ayant pour objet de protester contre l’intervention militaire de la Turquie dans la région d’Afrin en Syrie, samedi prochain 10 février 2018 à partir de 14h30. Il se tiendra place de la Liberté, à proximité du Monument aux Morts Esplanade Général Leclerc, square Mathon, avec prise de parole.

Tous les Brestois sont invités à soutenir cette action. Un appel est lancé à tous les militants des organisations démocratiques : parti politiques, syndicats, associations.

 

Nous diffusons ici un appel à la solidarité avec le Kurdistan qui aura lieu ce week-end à Lorient, et notamment avec l’organisation d’une manifestation à Lorient le samedi 17 octobre à 16h30, au départ de l’église de Kerentrech.

La rédaction de Bretagne-Info.

3 JOURNÉES NATIONALES DE SOLIDARITÉ AVEC LE KURDISTAN
(16-17-18 octobre 2015)

Il y a tout juste un an, à l’automne 2014, le monde regardait Kobanê et s’étonnait de l’incroyable résistance kurde aux assauts des djihadistes de Daesh, lourdement armés, les mêmes qui avaient balayé l’armée irakienne en si peu de temps, quelques semaines plus tôt. L’armée turque, postée sur les collines au- dessus de Kobanê, attendait tranquillement que Daesh finisse de massacrer ces Kurdes qui avaient le culot de vouloir établir un Rojava démocratique, féministe et autogestionnaire à sa frontière.

Mais Kobanê a tenu, et les choses se sont compliquées pour le président turc Erdogan quand il est devenu évident que Daesh bénéficiait de la complicité et de l’assistance du gouvernement turc. Déjà affaibli par la violence de la répression contre les manifestants du parc Gezi, qui réclamaient seulement un peu de liberté et de démocratie en Turquie, Erdogan a vu s’envoler ses rêves de devenir Président à vie d’une « République » islamique aux élections législatives du 7 juin en Turquie, où le Parti Démocratique des Peuples (HDP), qui défend les droits de toutes les minorités, a remporté 80 sièges, privant le parti d’Erdogan, l’AKP, de la majorité absolue, lui qui espérait les deux tiers des sièges pour modifier la constitution.

Stratégie de guerre civile du gouvernement turc. Qui a commandité l’attentat de Suruç, petite ville à la frontière syrienne où 32 jeunes militants qui s’apprêtaient à partir aider à la reconstruction de Kobanê ont été tués par une bombe ? Attribué à Daesh, cet attentat a cependant servi de prétexte à Erdogan pour mettre fin à un processus de paix avec le PKK bien engagé depuis 2 ans, ordonner des vagues d’arrestations d’élus du HDP, mais aussi de militants d’extrême gauche, inciter ses partisans à attaquer systématiquement les locaux du HDP en Turquie.

Dans le même temps, les avions turcs bombardaient les camps d’entraînement du PKK en Irak, mais pas ceux de Daesh bien sûr. De nombreuses villes du Kurdistan de Turquie sont sous couvre-feu et la police y provoque tous les jours des affrontements meurtriers. Les policiers qui ont traîné au bout d’une corde, derrière leur véhicule, le corps d’un jeune manifestant qu’ ‘ils venaient d’exécuter à Sirnak, se comportent exactement comme Daesh.

En réponse à la répression, la population s’auto-organise. Erdogan a tout fait pour provoquer de nouvelles élections en empêchant la formation d’un gouvernement de coalition. Le 1er novembre, date fixée pour les élections, il espère que le climat de peur et de guerre civile qu’il a créé profitera à son parti. Pendant ce temps, le Rojava et Kobanê restent privés des armes et des couloirs humanitaires qui permettraient leur défense et leur survie face aux assauts de Daesh. Ce n’est pas un hasard si le petit Alyan, retrouvé mort sur une plage turque, venait avec sa famille de Kobané.

Nous devons être aux côtés des Kurdes et des démocrates turcs pour les soutenir dans leur lutte contre l’oppression et pour la paix.

Le 17 octobre, nous appelons à une manifestation à Lorient à 16h30 au départ de l’église de Kerentrech.

Nous nous réunirons pour exiger la paix en Turquie et l’arrêt des violences de l’état Turc.

 

EXIGEONS de la TURQUIE :

• L’arrêt des massacres et de la répression

• La reprise du processus de paix

• La garantie d’élections libres

 

EXIGEONS du GOUVERNEMENT FRANÇAIS :

L’arrêt de la collaboration avec Erdogan !

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Ce mercredi 9 septembre, prés de 250 personnes ont défilés dans Rennes contre les agressions dont ont été victimes de nombreux Kurdes, leurs quartiers, les médias et les organisations de luttes de la part de nationalistes turcs.

La communauté Kurde du pays de Rennes était bien représentée mais dans la petite foule on comptait aussi des militants des Amitiés Kurdes de Bretagne, de la JC, du NPA, de l’UDB, de la Gauche Indépendantiste, des libertaires venus affirmer leurs solidarité avec le peuple Kurde et les démocrates et révolutionnaires de Turquie.

Voici le texte distribué à la manifestation.

Bretagne-info.

Communiqué urgent du KNK – Attaques de foules coordonnées et lynchages contre les Kurdes dans l’ouest de la Turquie

Des centaines de civils kurdes ont été blessés dans l’ouest de la Turquie et plusieurs ont été tués dans des attaques commises par des foules auxquelles la police a participé.

Le Président turc Erdogan et son parti, l’AKP, ont incité des groupes racistes, nationalistes et fascistes à des manifestations violentes. Ceux-ci ont entrepris des actions de terreur contre les civils kurdes dans de nombreuses villes de l’ouest de la Turquie, notamment à Istanbul, Ankara, Kirsehir, Kocaeli, İzmir, Balikesir, Malatya, Mulga, Mersin, Keçiören, Tuzluçayır, Beypazarı, Balgat, Isparta, Konya et Antalya. Ils ont mené des attaques coordonnées contre les maisons, commerces et établissements des Kurdes, ainsi que contre les bureaux du HDP. Ces attaques durent depuis 48 heures.

Des centaines de civils kurdes ont été blessés au cours de ces attaques et plusieurs ont été tués. Des centaines de Kurdes sont par ailleurs bloqués dans différents bureau du HDP où ils se sont réfugiés pour se protéger des lynchages de foule. Les groupes racistes ont démoli les enseignes, cassé les vitres et scandé des slogans contre les Kurdes et le HDP. Cependant, la police turque n’est pas intervenue pour faire cesser ces actes de terreur et de vandalisme.

Depuis le début de la guerre menée par la Turquie contre les Kurdes, soit depuis 32 ans, c’est la première fois que l’on assiste à des violences commises à une aussi large échelle. Ces violences racistes et nationalistes sont directement et délibérément provoquées par Erdogan et l’AKP. Il y a deux jours, Erdogan a officiellement ordonné aux forces de police de tirer à vue sur tout civil considéré comme représentant une « menace ». Il a par ailleurs appelé la population à dénoncer tout individu jugé « suspect ». Ceci reflète une volonté de diviser la société, d’attiser les conflits interethniques et de stimuler le racisme anti-kurde.

Les violences contre les Kurdes sont planifiées et coordonnées via les réseaux sociaux. En l’espace de 48 heures, 128 bureaux du HDP ont été attaqués, leurs enseignes ont été détruites et remplacées par des drapeaux turcs. Plusieurs bureaux ont par ailleurs été incendiés. Les groupes de violence ont stoppé des bus de longue ligne et contrôlé les identités de passagers afin d’identifier ceux qui étaient kurdes. Quand les chauffeurs ont essayé de poursuivre leur trajet afin d’échapper aux groupes enragés, la police est intervenue pour stopper les bus, exposant les chauffeurs et les passager à davantage de violences. A plusieurs reprises, on a vu la police participer aux attaques commises contre les Kurdes par les groupes fascistes.

Les agressions contre les Kurdes se poursuivent dans les villes de l’ouest, menaçant des centaines de milliers de personnes.

Nous appelons la communauté internationale à soutenir les Kurdes face à ces agressions extrêmement inquiétantes menées de façon coordonnée et à appeler immédiatement le gouvernement d’Erdogan à mettre un terme à ses politiques de division prônant la violence et le racisme.

Congrès National du Kurdistan (KNK)

8 septembre 2015

kurdesroazhon

Rendez-vous samedi 8 aout à partir de 11h sur la place de la mairie à Rennes à l’appel du Conseil Démocratique Kurde de Rennes pour dire stop aux opérations politiques et militaires menées contre les Kurdes, pour exiger la fin du terrorisme d’état turc qui ose attaquer le PKK. Dénonçons tous ensemble le double jeu de la Turquie d’Erdogan.

 

Les Kurdes à la rencontre des Rennaises et des Rennais : « Non à la politique de la Turquie, qui intensifie sa sale guerre contre les Kurdes »

Les Kurdes demandent :

  • l’arrêt des bombardements et des arrestations ;
  • la reprise des pourparlers de paix ;
  • la fin de l’isolement carcéral d’Abdullah Öcalan

C’est contre « l’État islamique » qu’il faut agir  !

Venez nombreux soutenir les Kurdes dans leur combat pour la paix et la liberté, qui est aussi le nôtre (prises de parole à 17 heures).

Communiqué du Conseil démocratique kurde en France :

Exigeons la fin de l’isolement carcéral d’Öcalan !
Stop aux massacres contre les Kurdes et les civils opposés à la politique d’Erdoğan !
Stop aux bombardements contre le PKK !
C’est contre Daesh qu’il faudrait agir !

La guerre que développe l’Etat turc contre le peuple kurde, les civils, le mouvement révolutionnaire de Turquie, leurs amis et le Rojava? (Kurdistan de Syrie) se poursuit de manière très intensive. Des centaines d’avions de guerre F16 décollent tous les jours pour bombarder le territoire du Kurdistan. Les villages, les villes kurdes sont visés. Des civils, qui ne sont pas concernés par cette guerre, sont sauvagement massacrés. Des tonnes d’armes chimiques larguées chaque jour par l’armée turque provoquent des incendies qui détruisent nos forêts. Le président R.T. Erdoğan, le gouvernement de l’AKP, avec les mains de Daesh, ont transformé en ruine Kobanê et le Rojava. En mettant fin au processus de paix et ayant obtenu la caution des forces internationales, la Turquie intensifie sa sale guerre.

Nous savons maintenant que les meurtriers des 32 jeunes sauvagement assassinés à Suruç ne sont autres que les services d’Erdoğan et son gouvernement de l’AKP. Leur principal objectif est d’étouffer la révolution du Rojava, expérience naissante d’un modèle de démocratie et de socialisme pour le Moyen-Orient et d’empêcher la poursuite de la lutte internationaliste. C’est pour ces raisons que les 32 jeunes socialistes ont été massacrés à Suruç.

Précédemment, durant la période électorale, R.T. Erdoğan avait déjà mis fin aux négociations du processus de paix en désignant le HDP, le PKK, le PYDYPG et YPJ comme cibles. Après que le HDP ait dépassé le seuil du barrage électoral en obtenant 13,1% et empêché son pouvoir absolu, il a ouvertement déclenché la guerre.

Il est évident que, tant qu’il y aura isolement carcéral pour le leader du peuple kurde Abdullah Öcalan, il ne pourra, en tant que négociateur en chef du processus de paix, mener à bien sa tâche. Il ne pourra y avoir ni de cessez-le-feu, ni de table de négociations. En réalité, la Turquie ne s’est jamais conformée aux accords du cessez le feu, son seul objectif était de faire déposer les armes à la guérilla. Nous rejetons fermement cette pression et l’isolement du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan.

Nous les Kurdes, les socialistes, les communistes, les démocrates, les intellectuels, les citoyens engagés pour la paix vivant en France, nous disons « STOP » à la répression sanglante ! Nous exigeons la fin du génocide ethno-politique des Kurdes, nous disons R.T. Erdoğan : « vous ne pourrez atteindre votre but, vous ne pourrez jamais nous décourager et nous faire taire. »

Nous appelons le gouvernement français et les États qui ne veulent pas être complices des massacres de l’Etat turc d’entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès de celui-ci afin que cesse le chantage que représente l’isolement d’A. Öcalan sur l’Ile prison d’Imrali, afin que cesse la politique d’arrestation, de pression et d’intimidation contre tous ceux qui ne partagent pas sa politique, afin que cessent les bombardements contre les bases de résistants et les civils kurdes.

Signataires : Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) / ACTIT / ATIK / FRANCE KURDISTAN

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Des élections législatives ont eu lieu le dimanche 7 juin en Turquie/Kurdistan Nord : le HDP (Parti Démocratique des peuples), un parti de gauche pro-kurde présent sur l’ensemble du territoire de l’état turc, a remporté 13,12%. C’est la première fois qu’une liste pro-kurde dépasse le palier des 10 % nécessaire à l’entrée dans le parlement et 80 députés font leurs entrée à l’assemblée dont 31 femmes. Cette victoire a été le fruit d’une incroyable mobilisation de la société civile kurde et turque qui n’a pas faibli malgré la répression des milices d’extrême droite et de l’état : les attaques des meetings du HDP, de ses locaux et de ses militants se sont succédées durant toute la campagne entrainant plusieurs morts, des centaines de blessés et des milliers d’arrestations. La fin de la campagne électorale n’a d’ailleurs pas calmé les attaques des milices : outre les fraudes le jour de l’élection et l’arrestation de 1200 assesseurs du HDP, des affrontements meurtriers ont eu lieu aujourd’hui (09/06) à Diyarbakir entre les kurdes et des militants d’extrême droite. Le score élevé fait par le HDP marque une prise de conscience de la question kurde et de la démocratie directe au delà des frontières du Kurdistan nord au sein des classes populaires et des mouvements progressistes turcs. Ainsi à Istanbul le HDP remporte 12 % des suffrages. Cette campagne a également mis en avant les tensions qui traverses le mouvement de libération nationale kurde. Si l’ensemble de la gauche kurde (PKK, PYD, et PJAK) appelait à voter pour le HDP, la droite menée par le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani a affirmé son soutien à l’AKP montrant clairement que la lutte de libération nationale ne transcende pas les clivages politiques.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance) se joint bien évidemment aux félicitations venant de toute l’Europe de Podemos à Syriza en passant par le PCF ou EELV, et espère que ce soutien au HDP fera évoluer les organisations françaises ou espagnoles vers une reconnaissance du droit à l’autodétermination des nations sans états, et leurs droits à vivre, décider et travailler dans leurs langues.

Nous réaffirmons par ailleurs notre solidarité avec l’ensemble des organisations Kurdes légales ou non, les détenus politiques kurdes,  et les révolutionnaires turcs qui combattent avec les Kurdes contre DAESH et enfin nous  assurons la communauté kurde de Bretagne de toute notre amitié.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Cet article est tiré du site des Amitiés Kurdes de Bretagne, association animée par des Bretons et des Kurdes et qui oeuvre depuis bien longtemps en faveur des droits du peuple Kurde.

La gauche Indépendantiste Bretonne se joint comme de nombreuses organisations à la mobilisation qui aura lieu le 1er novembre en faveur de la résistance Kurde de Kobane. Pour nous les forces auto-organisées au Kurdistan constituent la seule alternative à la barbarie fasciste de l’état islamique mais aussi à l’impérialisme Turc et Étasunien et à la dictature des El Assad en Syrie, une alternative d’émancipation nationale pour le peuple kurde mais aussi une force de transformation sociale et d’émancipation féministe.

Outre le rendez vous de Rennes (11H place du colombier), il y aura des rassemblements le même jour à :

– Douarnenez : 12h aux halles
– Nantes : 16h Place Royale

Soyons nombreux aux cotés du peuple Kurde !

1er novembre : journée mondiale pour Kobanê

Depuis le 15 septembre, l’organisation terroriste qui se fait appeler l’Etat islamique (EI) mène de vastes offensives contre Kobanê (Ain al Arab), l’un des trois cantons autonomes kurdes du Rojava (Kurdistan de Syrie). Malgré la mobilisation et la résistance acharnée des YPG (Unités de Protection du Peuple du Rojava) et des YPJ (Unités de femmes combattantes), les djihadistes se sont emparés d’une soixantaine de villages autour de Kobanê, quasiment encerclée, tuant des civils et provoquant l’exode de milliers de personnes. C’est pour défendre leur terre et leurs valeurs que les Kurdes de Kobanê combattent. C’est aussi pour sauvegarder un modèle d’organisation de la société civile et politique basé sur une démocratie participative.

La résistance historique de cette petite ville a ému le monde entier et a redonné espoir à tout un peuple, et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui, dans le monde entier, luttent pour plus de démocratie et contre l’obscurantisme. Le combat pour la défense de Kobanê revêt donc une dimension symbolique internationale. Sous le slogan « Kobane n’est pas seul » (Kobane is not alone), des manifestations auront lieu le 1er novembre à Paris, Marseille, Rennes, Strasbourg, Bâle, Cologne, Hambourg, Berlin, Brême, Francfort, Nuremberg, Freiburg, Stuttgart, Oslo, Stockholm, Göteborg, Copenhague, Vienne, Athènes, Nicosie, Londres, La Haye, Bruxelles, Helsinki, mais aussi en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Pakistan.

Les Kurdes de Bretagne, les militants des forces politiques, syndicales et associatives, les Rennais et les Rennaises sont invités à se rassembler à Rennes ce samedi 1er novembre :

  • 11h : rassemblement dalle du Colombier.
  • 11h30 : marche dans les rues de Rennes.
  • 12h30 : arrivée place de la Mairie. Prises de parole. Dislocation

Nous avons reçu le communiqué suivant des Amitiés Kurdes Bretagne et nous le reproduisons bien volontiers.

 

Les Amitiés kurdes de Bretagne soutiennent la manifestation organisée par Amara, la Maison du Peuple kurde .

Vérité justice pour les victimes de l’Etat turc

Rassemblement à Rennes vendredi 27 décembre à 15 heures

Le 27 décembre 2011, l’aviation turque bombardait en toute connaissance de cause un groupe d’une cinquante de villageois de la région de Sirnak, à Roboski, près du village d’Uludere, qui s’adonnait au commerce toléré transfrontalier. Une vingtaine d’enfants et d’adolescents périrent dans des conditions atroces. Leurs familles attendent toujours un geste d’excuse du gouvernement AKP de Turquie.

Le 9 janvier 2013, étaient assassinées à Paris, au siège du Centre d’information du Kurdistan (CIK), trois femmes, trois militantes kurdes. Elles s’appelaient Leyla Soylemez, 24 ans, membre des jeunesses kurdes, Sakine Cansiz, 55 ans, dite “Sara”, cofondatrice du PKK et Fidan Dogan, 30 ans, plus connue sous le nom de Rojbîn, directrice du CIK. Trois figures emblématiques de la lutte du peuple kurde. Il ne fait aucun doute que ce triple assassinat est un crime politique qui met en cause la Turquie. C’est la raison pour laquelle il est à craindre que l’affaire ne soit étouffée comme d’autres, au nom de la raison d’Etat.

Le 6 décembre 2013, à Yuksekova, région d’Hakkari, La police tira à balles réelles sur des manifestants venus protester contre la profanation de tombes de combattants kurdes, tuant deux d’entre eux. Un troisième, grièvement blessé, le 7 décembre, au cours d’un mouvement suscité par l’acte assassin et délibéré de la police, succombait à son tour à ses blessures.

Trois exemples parmi tant d’autres de la politique menée contre les Kurdes par l’Etat turc.

Les Kurdes de Rennes et de Bretagne et les amis du peuple kurde dénoncent cette politique liberticide et manifesteront à Rennes vendredi 27 décembre prochain.

15 heures : rassemblement dalle du Colombier

16 heures : marche dans les rues de Rennes

17 heures: sit-in place de la mairie

Tous les Rennais et toutes les associations qui luttent pour la liberté partout dans le monde sont invités à s’associer à la manifestation.

André Métayer