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Glac’haret-bras omp o klevet eo aet hor mignon Pascal Boccou da anaon ; lammet e vuhez digantañ war hent ar vakañsoù. Ur c’holl bras-meurbet eo, evit e familh, Anne-Lise e wreg, Pierre ha Mona, e vugale hag e holl vignoned, met evit kêr z/Douarnenez ha Breizh a-bezh ivez evel-just.

Stourm war bep tachenn, sed ar pezh en deus graet Pascal e vuhez-pad : kuzulier-kêr eo bet evit pevar respet, e penn ar gevelouri-mor eo bet ivez hag ezel OPOB, aozadur ar beskerezh e Kornog Breizh.

Un den kar e vro hag e yezh e oa Pascal, ha prezidant Emglev Bro Douarnenez (a vod ar c’hevredigezhioù o plediñ gant ar sevenadur e Douarnenez) e oa bepred.

Na zisoñjimp ket e c’hoarzh laouen, e farsadennoù pe c’hoazh e ganaouennoù primaozet kaer e-kerzh ur pred bennak.

Mil drugarez dit Pascal, evit kement ‘t eus kaset da benn, ur wir gentel a vuhez out bet evidomp-holl.  Ra vo skañv douar Breizh dit, e bro ar gavotenn hag an dreujenn-gaol…

Kenavo mignon

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C’est avec une profonde tristesse que nous apprenions hier le décès de notre ami Pascal Boccou. Il a trouvé la mort sur la route alors qu’il se rendait avec sa femme dans le Cantal.

C’est une énorme perte, pour sa famille, Anne-Lise, sa femme, Pierre et Mona, ses enfants et tous ses amis. Une énorme perte également pour la ville de Douarnenez, et aussi pour la Bretagne.

Militer, tel était son maître-mot. En effet, Pascal a effectué quatre mandats municipaux, a été responsable de coopérative maritime et membre de l’OPOB,  l’organisation des pêcheurs de l’Ouest-Bretagne.

Pascal aimait sa langue, le breton évidemment, il était toujours président de « Emglev Bro Douarnenez » (confédération qui regroupe les associations culturelles sur Douarnenez).

Nous n’oublierons pas son rire, ses farces, ses complaintes et ses gavottes improvisées au cours d’un repas.

Merci Pascal, pour cette leçon de vie et tout ce que tu nous as apporté.

Kenavo l’ami

Pour Breizhistance, Maelan Joubin, Arno Vannier, Adrien Christophe

le cortège devant le local du député Hunault
le cortège devant le local du député Hunault

La journée de grève et de manifestation d’aujourd’hui reste une réussite, malgré des constats divergents. Près de 2000 manifestants se sont aujourd’hui rassemblés à Chateaubriant et à peu près autant que le 7 septembre dans l’ensemble de la Bretagne. Comme nous le pensions néanmoins l’écart de deux semaines et demi entre les deux manifestations n’aura pas permis de monter significativement en nombre de manifestants dans les rues. La question de l’appel ou non à la reconduction de la grève par les grandes centrales syndicales se faisant de plus en plus cruciale au sein des cortèges, les journées de mobilisation ponctuelles habituelles montrant leurs limites. De même l’attitude conciliante vis à vis du gouvernement de la part de certains syndicat sur le retrait total de la réforme, à conduit aujourd’hui à scinder la manifestation en deux à Rennes, avec dans le camp des plus combatifs les syndicats FO, SUD, CNT, SLB et évidemment les militants de BREIZHISTANCE.

Dans le département, la reconduction était sérieusement abordée ce matin sur le chantier naval de Saint-Nazaire « si le gouvernement ne cédait pas ». De même la CGT sud-Loire à bloquer ce matin pendant plusieurs heures le pont de Pirmil à Nantes. Et à Chateaubriant certains avaient les oreilles qui sifflaient !

le local du député hunault dérrière le cortège
le local du député hunault dérrière le cortège

Chateaubriant : le camp hUnault-MP mis devant ses responsabilités

Malgré des difficultés pour certains à assumer plusieurs jours de grève dans le même mois, les cortèges étaient remontés et combatifs, avec notamment plusieurs appels à la grève générale. Casseroles, sifflets et pétards étaient de sortie pour faire entendre les revendications. Partie de la place de la mairie la manifestation s’est arrêté devant le local du député Michel Hunault (UMP), qui fut vite fait recouvert d’affiches et d’autocollants pour lui rappeler notamment que l’intersyndicale locale lui demandait toujours une entrevue auquel celui-ci ne daigne toujours pas donner suite. La manifestation s’est terminée par un encerclement de la mairie dirigé par Alain Hunault (UMP) frère de l’autre et fils de l’ancien. L’intersyndical se réunie ce soir en espérant que cette journée au bilan positif amènera à monter en grade dans la revendication et la combativité face à un gouvernement clairement et antisocial et intransigeant.

COMITE BREIZHISTANCE – Chateaubriant/Pays de la Mée

Breizhistance appelle au rassemblement organisé par le collectif « Baie de Douarnenez Environnement » le dimanche 19 septembre, à 15 h, près de la plage de Sainte-Anne-La Palud, à Plonevez-Porzay.

Breizhistance regrette la politique actuelle de gestion des algues vertes qui consiste à stocker ces déchets dangereux et à fermer les plages lorsque les lieux de stockage sont remplis. Ce n’est qu’un placebo.

Breizhistance préconise une attaque frontale du problème, en concertation avec les agriculteurs, sans tabous ni stigmatisation mais sans peur des lobbys agricoles non plus.  Nous connaissons tous l’origine de ces algues vertes. Qu’attendons nous pour agir ?

Au-delà des mobilisations citoyennes nécessaires, la gestion des collectivités locales est indispensable à une évolution de nos comportements et de nos modes de consommation. Comme nous le voyons avec le refus du gouvernement du droit à l’expérimentation sur la politique de l’eau par la Région c’est bien l’exigence d’une souveraineté populaire et démocratique qui pourra nous permettre d’accéder au droit à un environnement préservé et harmonieux.

Breizhistance se prononce clairement pour l’écologie politique, indissociable du combat breton pour la démocratie locale et la construction d’une société socialement juste.

Comité Breizhistance Douarnenez

breizhistancedouarnenez@gmail.com


Le projet de réforme des retraites sera discuté à l’assemblée nationale le 7 septembre prochain et le sera au minimum jusqu’au 14 septembre. Une journée de mobilisation unitaire est prévue ce mardi 7 septembre, soyons nombreux à nous y rendre.

Alors que la réforme sur les retraites voulue par le gouvernement s’annonce comme une régression sociale sans précédent, que les plus grandes fortunes sont de plus en plus fortunées, malgré la crise et pendant que nous, nous trimons, la grève annoncée mardi est la seule occasion de contrer la politique néolibérale de l’Etat français. Tout se joue ici et nous n’avons pas à attendre l’élection présidentielle de 2012 (et rien à en attendre non plus) comme voudrait nous le faire croire le PSF et ceux qui s’attèle (déjà !) à une candidature unique de la gauche institutionnelle d’ici là. C’est bien là l’objet de la stratégie des manifestations épisodiques et peu revendicatives dont s’accommodent aussi les grandes centrales syndicales. Ce qu’on nous propose là, c’est ni plus ni moins qu’un renoncement face au projet du gouvernement, doublé d’une promesse illusoire de retour à la normale en cas d’alternance. Or on connait la politique du PSF et de ces alliés : privatisations, démantèlement du service public, financiarisation.

Déjà certaines unions locales ou syndicats de branche en Bretagne cherchent à mettre en pratique ce que réclament les manifestants des 27 mai et 24 juin. C’est le cas en Loire-Atlantique avec l’appel commun pour une grève interprofessionnelle FSU 44-Solidaires 44-UD-CGT-FO 44.

Pour nous, le maintien d’une retraite à 60 ans requiert une mobilisation immédiate, massive et ininterrompue jusqu’au retrait du projet de loi. Ce qu’il nous faut, c’est une retraite à 60 ans à taux plein avec 37,5 annuités et créer les conditions de son financement en taxant fortement les haut revenus, les bénéfices et en augmentant les cotisations patronales.

Tous dans la rue le mardi 7 septembre et les jours suivants !

Principaux rassemblements :

ANCENIS/ANKINIZ : devant la sous-préfecture, 14h30.

BREST : place de la Liberté, 10h30.

CHATEAUBRIAND/KASTELLBRIANT : devant la mairie, 14h30.

FOUGERES/FELGER : devant la sous-préfecture, 17h00.

GUINGAMP/GWENGAMP : place du Champs au Roy devant l’Echiquier, 11h30.

LANNION/LANNUON : devant le Tribunal, 11h30.

LORIENT/AN ORIANT : maison des Syndicats, 10h00

MORLAIX/MONTROULEZ : place de la Mairie, 10h30.

NANTES/NAONED : place du Commerce, 14h30.

PONTIVY/PONDI : La Plaine, 10h00.

QUIMPER/KEMPER : place de la Résistance, 10h30

QUIMPERLE/KEMPERLE : Coat Ker, 10h30.

REDON : devant la sous-préfecture, 17h30.

RENNES/ROAZHON : place de la Gare, 11h00. Rendez-vous est donné dès le lendemain, mercredi à 17h30, place de la Mairie à Rennes, à l’appel de SUD-PTT.

SAINT-BRIEUC/SANT-BRIEG : place de la Liberté, 10h30.

SAINT-MALO/SANT-MALO : place de l’Ancienne Gare, 11h00.

SAINT-NAZAIRE/SANT-NAZER : Ruban Bleu, 14h30.

VANNES/GWENED : La Rabine, 10h00.

Après la campagne médiatique estivale du gouvernement de Sarkozy sur sa politique anti-Roms, quasiment l’ensemble de la « gauche » française s’est décidée à répondre au discours des Hortefeux et consort par une manifestation le samedi 04 septembre.

Les déclarations de cet été de Sarkozy ou Hortefeux vis à vis des Roms sont une des mesures de la partition xénophobe et raciste que nous joue le gouvernement UMP depuis qu’il est au pouvoir. Entre le « karcher » sarkozyste de 2005 qui « nettoyait » les délinquants « plus blanc que blanc », les rafles « d’étrangers » à proximité des écoles et ces derniers déglutissements haineux, il y a une trame, le ministère de « l’immigration, de l’intégration, du co-dévoloppement et de l’identité nationale ». C’est à dire la mise en lumière d’une politique et d’une communication clairement impérialiste et xénophobe, qui ramasse les voix de l’extrême droite tout en consolidant la fondation de ses valeurs, qui assure la continuité d’une vision nationale de la République française.

Les signataires de l’appel à la manifestation de samedi, plutôt que de s’opposer à la politique de l’Etat envers les « gens du voyages » et « pas de souches », ou plus globalement de condamner l’idéologie nationale du gouvernement, appellent « à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun. ». Au Sarkozy mis en porte à faux car il drague l’électorat nationaliste français de Jean-Marie Le Pen, les grandes organisations nationales françaises de gauche comptent donc nous appeler à répondre par une grande démonstration nationaliste française.

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Pas très étonnant quand le Parti Socialiste Français et ceux avec qui il siège dans les conseils municipaux procèdent déjà à des expulsions de camps roms aux petits matins. Quelques exemples pris en en pays nantais sont significatifs:

– Au mois de février dernier, c’est le maire PSF de Saint-Herblain, Charles Gautier, qui se déplaçait devant les caméras

expulsion de roms dans l'agglomération nantaise
expulsion de roms dans l’agglomération nantaise

 locales pour exprimer son exaspération des « gens du voyage », avant de les faire évacuer par la police », car ils s’étaient installés trop près du neuf et flamboyant Zénith. En attendant les représentants de ces derniers n’auront jamais vu Charles se déplacer jusqu’à eux pour trouver une solution de rechange.

 – En décembre 2008, Nantes Métropole, enfermait une femme et ses quatre enfants sur son terrain avec plusieurs rochers, après qu’elle ait reçu un avis d’expulsion. Alors qu’elle ne pouvait plus partir, Nantes Métropole la condamnait à 30 euros d’astreinte par jour de présence sur le site. Elle était installée sur ce terrain avec sa caravane depuis plus d’un an.

 – En terme de déclarations stigmatisantes on ne peut pas dire non plus que les élus du PSF soient à discriminer face à leurs homologues du camp d’en face. En septembre 2008 le maire de Rezé (44), Gilles Retière, avait parlé « d’invasion » à propos de plusieurs dizaines de familles de Roms venus s’installer (sur une population de 40 000 hab.).

fichage anthropométrique des tziganes sous la IIIe république
fichage anthropométrique des tziganes sous la IIIe république

– Plus récemment c’est le conseiller général PSF, Gérard Allard, qui, excédé par le fait que les gens du voyage de Rezé aient revendiqué une place dans la commune en colorant leurs caravanes lors de la fête des couleurs*, s’était offusqué de cette méthode et écrivait sur son blog à propos de l’installation de Roms sur la commune « arrivée organisée (passeurs ? Réseaux mafieux ?); installation visible et provocante en entrée de ville; comportement asocial parfois dans certains quartiers ». On voudrait criminaliser toute une population qu’on ne s’y prendrait pas mieux.

*(fête organisée par la ville de Rezé où chaque quartier est décorée d’une couleur différente)

Donc, pourquoi ces personnes nous proposent de manifester samedi ? Derrière tout ceci se cache en réalité une stratégie visant à créer « un front républicain » pour 2012. En fait une stratégie de reconquête du pouvoir beaucoup plus qu’une stratégie pour changer la société. En plus, Sarkozy doit être content, il a occupé le terrain tout l’été avec ces déclarations et on n’a pas parlé de la « rentrée sociale », du 7 septembre et de la grève contre la réforme du système des retraites. Et autre bonus pour Sarkozy, la manifestation du 4 septembre célébrera une République, la IIIe, née par le massacre sanguinaire d’un immense mouvement social, la Commune de Paris. Cette anniversaire célèbrera la naissance d’une dictature militaire menée par de vrais criminels, comme Gambetta, qui inventera les premiers camps de concentration, où périre près de 10 000 Bretons en trois mois. On savait le Parti Socialiste Français plus très socialiste, mais là il entraîne dans cette mascarade jusqu’au NPA et aux Verts, en passant inévitablement par le Parti de Gauche, et même l’UDB !

Affiche du PCF (signataire de l'appel) dénonçant à l'époque les colonies de la IIIe répubique
Affiche du PCF (signataire de l’appel) dénonçant à l’époque les colonies de la IIIe répubique

Immigration : C’est sous la IIIe république française que sont créés les premiers « carnets anthropométriques » pour les « gens du voyage », ou le régime spécial de « l’indigène ». C’est aussi sous cette république que se manifeste la première « immigration choisie », selon le terme Sarkozyste. Puisque dans les années 1920 des milliers de polonais sont amenés pour travailler dans les usines avant d’être ramenés de force en Pologne par cette même république en 1935.

Intégration : C’est aussi sous cette république que prend corps la grande oeuvre de civilisation républicaine. On pratique dans les écoles de Ferry la pédagogie discriminatoire qui vise à accrocher sabot ou bout de ferraille à tous petits basques ou bretons qui parlera une langue « non civilisée », on mène une politique de francisation des noms de familles et de lieux, de Sétis à Brest et de Nouméa à Bayonne. Pour s’intégrer il faut se plier !

Co-développement : La IIIe république française c’est aussi la création d’un vrai empire colonial ! L’envoi des troupes en Indochine, à Madagascar, en Afrique noire,… Des dizaines de milliers de morts pour sous couvert d’une oeuvre de civilisation française, qui sentait bon le racisme. Mais PSF comme UMP ne peuvent que célébrer cet empire colonial, sans lui il n ‘y aurait pas aujourd’hui cette notion de « co-développement », qui permet aux entreprises françaises et à la république « faire de l’argent » et d’avoir de l’uranium sur le dos des africains.

la IIIe république apportant "paix et la civilisation pour ses 65 millions d'indigènes"
la IIIe république apportant “paix et la civilisation pour ses 65 millions d’indigènes”

L’identité nationale : L’identité nationale c’est ce qui permet aujourd’hui à l’extrême droite, la droite et la gauche française de célébrer une république qui a commis des massacres, mené une politique impérialiste à travers le monde, accompagné le capitalisme à travers les krachs de l’histoire financière en enfermant des syndicalistes, mené une politique ostracisante des peuples entiers. L’identité nationale, c’est ce qui permet d’envoyer des tirailleurs sénégalais se faire massacrer loin de chez eux dans une guerre qui ne les concerne pas et de reconnaître ensuite le « rôle positif » de la colonisation.

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Le rassemblement de samedi se fait donc sur des bases qui ne permettront jamais de remettre en cause le caractère xénophobe et impérialiste de la république française. Loin de poser les bonnes questions il s’enfonce dans la surenchère nationaliste française. Que ce soit sur des questions d’immigration ou autre, la construction d’une vraie alternative sociale et solidaire doit se faire à gauche de tout ceux qui voit quoi ce soit à célébrer dans la république française. La France est un état plurinational, la Bretagne est une ce nation, ce texte d’appel ultrajacobin le nie. Nous ne pouvons nous y associer donc ni comme indépendantistes Bretons ni comme socialistes, car il veut faire l’unité autour du mythe républicain français qui n’a jamais contribuer à garantir une juste répartition des richesses produites, et encore moins comme internationalistes solidaires des peuples qui luttent toujours contre l’impérialisme français. Pour combattre les préjugés, l’assimilation, le racisme  et les discriminations : Bretagne Libre et Solidaire !

ZEP, Zone d’Expression Populaire sera en concert le jeudi 9 septembre à Nort-sur-Erdre (44) au bar la Tangarana à partir de 19h30. L’entrée est à prix libre en soutien au comité Breizhistance local qui les acueille. Né de la rencontre de Saïdou (membre du groupe lillois M.A.P.) et d’Alee (musicien rennais), ZEP envoi un rap instrumental insoumis au devoir d’intégration « à la française ».

Seniñ a raio ZEP e Enorzh ar Yaou 9 a viz gwengolo en davarn Tangarana adalek 7e30. Diouzh an tog e vo ar mont e-barzh, da skoazell poellgor lec’hel Breizhistance. ZEP a zo bet ganet gant emgav Saidou (kaner M.A.P.) hag Alee (soner eus Roazhon) hag ar strollad a gas ur rap disuj.


NIQUE LA FRANCE (Le clip)
envoyé par zep_zep. – Clip, interview et concert.

Contact/Darempred : breizhistance.mee@gmail.com

Breizhistance – Indépendance et Socialisme Bro Dreger tient à réagir sur la décision du conseil municipal de Saint-Quay-Portrieux d’instaurer un couvre feu pour les mineurs de moins de 16 ans à partir de 23 h et ce durant toute la saison touristique.

Le maire divers droite de Saint-Quay, par cette mesure, continue la politique de droitisation de la société et crée un climat détestable pour la jeunesse. En effet, après l’interdiction de se regrouper sous les porches d’immeubles, les ultras-sons contre les jeunes, l’interdiction de porter une capuche lors de rassemblements spontanés ou organisés, les arrêtés anti-alcool dans les rues, la proposition d’emprisonner les parents de mineurs récidivistes, la décision du conseil municipal de Saint-Quay renforce l’idée que tous les maux de la société viennent de la jeunesse et rajoute une interdiction à une liste qui ne finit pas de s’allonger.

En désignant la jeunesse comme bouc émissaire, la mairie de Saint Quay brosse les touristes, la bourgeoisie locale et les commerçants dans le sens du poil : Venez en vacance chez nous et dormez tranquilles, la police s’occupe de tout ! Le lobby du tourisme, qui a déjà détruit la pêche bretonne, une partie des côtes, spéculé sur l’immobilier, chassé les jeunes et les plus démunis de la bande côtière par la montée des loyers, s’en prend maintenant aux jeunes « susceptibles de créer des problèmes ». Nul doute que cette mesure, préventive dixit monsieur le maire (après les guerres préventives, la prévention de la délinquance juvénile dès la petite enfance…), s’appliquera plus aux jeunes des classes populaires, ouvriers, chômeurs, immigrés, roms…qu’à la jeunesse dorée qui vit 2 mois par an dans des palaces secondaires avec vue sur mer !

La jeunesse est l’avenir de la Bretagne et non pas son problème, laissons les vivre leurs expériences comme l’ont fait leurs ainés auparavant.

C’est pourquoi Breizhistance IS appelle la jeunesse bretonne et particulièrement celle de Saint-Quai à faire acte d’insoumission en ne respectant pas ce couvre-feu. Nous appelons la jeunesse bretonne à s’auto-organiser face à ces attaques répétées contre elle en se réappropriant la rue, les maisons vides, en créant des collectifs, des lieux d’expression libre, de véritables maisons alternatives de la jeunesse sans éducateurs pour pouvoir faire des activités et enfin créer cette contre-culture socialiste qui ne peut venir que des jeunes.

Balayons la vieille société bourgeoise française, classiste, raciste, sexiste et capitaliste !

Vive l’insoumission de la jeunesse !

Bretagne libre et socialiste

Breizhistance Bro Dreger

Contact Breizhistance Bro Dreger : Guillaume Bricaud

02 96 38 72 47

maiwenn@live.fr

 

 

Fellout a ra da vBreizhistance DS (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) embann e soñj diwar-benn diviz kuzul kêr Sant-Ke-Porzh-Olued da ziazezañ ur c’heulfe evit ar re yaouankoc’h eget 16 vloazh adalek 11 eur noz da vare ar c’houlzad touristel.

Kendelc’hel a ra Maer dehou diseurt St Ke gant an diarbenn-se da greñvaat an tu dehou er gevredigezh ha laka an aergaelc’h da vezañ kasaus evit ar yaouankiz.

Evit gwir, goude ar berz d’en em vodañ dindan porchedoù kendioù, dreistsonoù a-enep ar re yaouank, ar berz da vezañ e kabell pa vez bodadegoù aozet pe emyoul, an diferadoù enep-alkool er straedoù, ar c’hinnig da lakaat en toull-bac’h kerent minored adskoer, diviz kuzul kêr St Ke a laka an dud da soñjal e teu pep droug ar gevredigezh eus ar yaouankiz hag ouzhpenn ur berz d’ur roll a zo hiroc’h hirañ.

O tiskouez ar yaouankiz evel bouc’h ar pec’hejoù e ra Ti kêr Sant Ke plijadur d’an douristed, d’ar vourc’hizelezh lec’hel ha d’ar genwerzhourien : Deuit holl da vakañsiñ amañ ha kouskit c’hwek, ober a ra ar polis war-dro pep tra ! Lobi an douristerezh hag en deus distrujet pesketaerezh Breizh, ul lodenn eus an aodoù, broket war an diloc’h, skarzhet ar yaouankiz hag an dud dibourvez eus an aod gant kresk ar feurmoù, a viz bremañ a re yaouank « e-tailh da grouiñ trubuilhoù ».

Hep mar na marteze e talvezo an diarbenn-se (goude ar brezeloù diarbenn, diarbenn ar felliezh yaouerel adalek ar vugaligoù….) muioc’h d’ar re yaouank ar renkadoù etre, oberourien, tud dilabour, enbroidi, romed…eget d’ar yaouankizoù pinvidik a dremen 2 viz bep bloaz e eil palezioù dirak ar mor !

Dazont Breizh eo he yaouankiz ha n’eo ket he c’hudenn, laoskomp anezhi bevañ he skiant-prenet evel m’o doa graet o henaourion a-raok.

Gelver a ra Breizhistance DS yaouankiz Breizh, ha dreist-holl hini St Ke, da vezañ disuj ha da chom hep doujañ ar c’heulfe.

Gelver a reomp yaouankiz Breizh d’en em aozañ rak an argadoù-se oc’h adkemer ar straed, an tiez goullo, o krouiñ strolladoù, lec’hioù sevenadurel dieub, gwir tiez evit ar yaouankiz hep desaverien a-benn sevel obererezhioù hag a-benn ar fin krouiñ un enep-sevenadur sokialour a rank dont eus ar yaouankiz hepken.

Skubomp ar gevredigezh vourc’hiz c’hall gozh, gouenneler, seksit ha kevalaour !

Bevet ar yaouankiz disuj !

Breizh dieub ha sokialour

Breizhistance Bro Dreger

Darempred Breizhistance Bro Dreger : Guillaume Bricaud

02 96 38 72 47

maiwenn@live.fr

Breizhistance appelle à participer à la commémoration du 65ème anniversaire d’Hiroshima et de Nagasaki organisée par l’association Agir pour un Environnement et un Développement Durables, le vendredi 6 août à midi face à l’Ile longue, à Brest.

Il s’agit pour nous de commémorer les nombreuses victimes de l’atome militaire, mais aussi d’exiger le démantèlement de la base de l’Ile longue et son dépôt de missile, le départ des SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) et l’arrêt immédiat des tirs d’essai du missile M 51 dans la baie d’Audierne.

Il est clair que la menace n’est pas contenue dans un hypothétique « recours à des moyens terroristes contre nous, ou [un recours] à des armes de destructions massives » (1) mais découle plutôt de la présence même des ogives nucléaires sur le sol breton. Face à ces armes de guerre que l’Etat français nous impose et qui fondent la domination occidentale sur le monde, il faut faire entendre l’exigence d’une Bretagne dénucléarisée, maîtresse de son avenir, et solidaire des peuples qui ont subi et qui continuent à subir ses ravages, notamment à travers l’expropriation des terres à des fins d’extraction des matières premières nécessaires à l’industrie nucléaire , à l’image d’Areva au Niger.

Peu après sa création, en novembre 2009, Breizhistance recevait le soutien de Tavini Huiraatira – Front de Libération de la Polynésie, qui rappelait dans son communiqué que l’arme atomique avait eu pour conséquence « l’assassinat d’une partie de leur terre nourricière par cet état colonial » (2). Pour que cela ne se reproduise plus, ni ici ni ailleurs, soyez nombreux vendredi 6 août, midi sur la jetée du Port du Château de Brest.

(1) discours de J. Chirac à l’Ile Longue, 2006

(2) c’est-à-dire la France

Tandis qu’il y a quelques jours Dominique Bussereau (UMP), secrétaire d’Etat français au transport passait en catimini à Nantes pour signer un accord de financement sur l’aéroport avec Jacques Auxiette (PS), Jean-Marc Ayrault (PS), Patrick Mareschal (PS) et la région administrative Bretagne, il est probable que Jean-Louis Boorlo annonce le choix du constructeur d’ici les prochains jours. Ce qui est pour l’instant sûr c’est, comme le disaient les opposants, que la note augmente déjà par rapport au chiffre de 581 millions d’euro annoncé en 2006. En effet le projet s’élèverait maintenant entre 654 millions et 754 millions, avec 138,5 millions de la part de l’Etat et surtout 115,5 millions de la part des collectivités territoriales. Les opposants à l’aéroport ne peuvent qu’être étonnés de voir la région Pays de la Loire et son président signer cet accord, alors qu’Europe Ecologie PdL se défendait encore et toujours auprès de la population lors du rassemblement du 3 juillet à Notre-Dame-des-Landes, d’avoir signé un accord avec le PS en avril dernier lors des élections régionales, empêchant un vrai engagement de la région sur l’aéroport.

La nouvelle alliance PS/EE-PdL déclarait pourtant il y a quelques mois « la région ne financera pas de nouveaux programmes routiers au cours de ce mandat », cet accord avec l’Etat comprend bien « la réalisation de l’aéroport et sa desserte terrestre ». Enfin comme beaucoup le pressentaient, le remboursement éventuel des collectivités ne se fera qu’au cas d’une très improbable rentabilité du projet et ne sera en rien garanti par l’Etat Français. Autrement dit, de l’argent public que nous ne reverrons jamais.

Face à cela, certains élus écologistes crient à la « trahison », quand Christophe Clergeau, vice-président de la région et fils de, répond que ceux-ci « étaient parfaitement informés ». « Trahison » qui ne prenait pas alors en compte le communiqué paru aujourd’hui dans la presse par l’UDB de Loire-Atlantique, membre de la liste Europe Ecologie Pays de la Loire aux élections régionales, qui soutien maintenant cet accord Etat-Collectivités en présentant l’aéroport comme permettant de « changer la donne face à l’hyperconcentration des activités dans le bassin parisien ». Des propos stupéfiants pour un parti se définissant écologiste et autonomiste qui semble bien vite oublier ses colistiers et le déséquilibre est/ouest dont souffre notre pays, la Bretagne, qui voit « s’hyperconcentrer » les activités dans le bassin nantais.

Tandis qu’on attend encore les interventions des élus d’EE-PdL à propos d’autres sujets sur lesquels ils avaient pris positions, notamment sur l’unité territoriale de la Bretagne, il semble que tous ceux qui se posaient encore la question de l’utilité politique d’un accord entre PSF et EE-PdL, trouveront là les éléments de leur réponse. Alors que les contradictions du PS ne semblent plus beaucoup ébranler leurs intérêts, il est clair que ceux qui on vraiment à coeur de construire une Bretagne démocratique, unie et solidaire, soucieuse de son environnement et de la durabilité de son développement, doivent aujourd’hui s’affranchir du pouvoir du PS pour pouvoir construire une force et une action politiques efficaces et cohérentes. C’est ce à quoi BREIZHISTANCE a modestement essayé de contribuer en soutenant et contribuant aux dernières élections régionales à une liste Europe Ecologie Bretagne autonome vis-à-vis du PS.

Jonathan Guillaume

Le dossier de BREIZHISTANCE sur le projet d’aéroport :

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RENNES/ROAZHON
Cortège Breizhistance à Rennes

Les manifestations de jeudi dernier contre la réforme des retraites du gouvernement français auront été un succès en terme de mobilisation. Largement supérieur aux mobilisations du 27 mai, cette journée témoigne clairement du ras le bol des salariés, toutes générations confondues. Surtout, elle appelle à aller plus loin et à mettre en place de véritables outils de pression face à un gouvernement français qui méprise les salariés et ne souhaite pas revenir sur cette contre-réforme symbole de son caractère ultra libéral. Les revendications et les modes de luttes doivent s’amplifier, la grève se généraliser et être reconduite, afin de faire plier Sarkozy.