Tag

bro ch’all

Browsing

N’eus ket pell zo e oamp bet kelaouet eo bet lakaet er pod-lastez ar raktres lezenn evit hor yezhoù prometet gant Sarkozy an den a blij kalz Breizh hag ar Vretoned dezhañ. E gwirionez n’eo ket ar wech kentañ ne vez ket dalc’het e bromesaoù gant Sarkozy hag e strollad furlukined a gav dezho fentus tre en em ziskouez o tañsal war ar genrouedad. Eric Besson, maodiern gall an enbroañ hag an identelezh vroadel, brudet evit e fealded, en doa displeget dimeurzh er vodadenn vroadel an dra-se: ” Il faut éviter (…) d’aboutir à un texte qui, en ouvrant un droit positif en faveur de locuteurs particuliers, se heurterait au principe constitutionnel d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi.”

cortiAtav ar memes arguzenn, unan ha dirannapl eo ar Republik, ha ne cheñcho ket an dra-se eus an eil deiz d’egile ! Meneget eo ar yezhoù er vonreizh abaoe miz Even 2009, evel “glad ar vroad” (titl XII mellad 75-1), ha gwazh a-se evidomp: pa vo goulennet digant Stad C’hall gwirioù evit hor yezhoù pe ul lezenn e vo respontet diouzhtu: “gwelloc’h evit ul lezenn a zo, emañ bremañ ar yezhoù er vonreizh.” Ha setu ar pezh adlavret e deroù miz Kerzu gant Ao Besson : ” En inscrivant les langues régionales dans le titre XII de la Constitution, consacré aux collectivités territoriales, le législateur a conféré à celles-ci, comme de juste, une responsabilité particulière pour la promotion de ces langues”.

Souezhus a-walc’h ivez emzalc’h an Emsav sevenadurel hag a c’halv ar vreujaouerien da lakaat ur c’hinnig lezenn “qui mettra fin à un déni de reconnaissance de la diversité des citoyens et des peuples au sein de l’État français”…Un hanter kant kinnig lezenn bennak a zo bet lakaet abaoe un hanter kant vloaz, hag an holl a zo bet nac’het gant ar vreujaouerien. Evit peseurt abeg e cheñchfe ? N’eo ket Frédéric Mittérand, paotr Pariz penn kil ha troad, a raio traoù evit ar brezhoneg.

Emañ ar brezhoneg e roll ar yezhoù en arvar (hervez an UNESCO) ha n’eo ket Stad C’hall a labouro evit cheñch an dra-se…ober a raio ar c’hontrol kentoc’h ha laouen e vo pa vo marv ar brezhoneg. N’eus rekipe hud ebet evit lakaat ar brezhoneg da vevañ evel forzh peseurt yezh. Deskiñ, komz, implijout, treuzkas ar yezh ! Kemennadennoù e leizh diwar-benn ar raktres lezenn nac’het a zo bet embannet en deizioù. Kemennadenn ebet e brezhoneg ! Evit difenn ha kas ar brezhoneg war-raok eo ret kregiñ gant implij ar yezh…

Yezh vroadel Breizh eo ar brezhoneg, ha n’eus nemet ur galloud politikel kreñv e Breizh a c’hello sevel ur politikerezh mennedik evit diorren ar yezh.

Breizhistance – Strollad Sokialour Breizh a lavar n’eus netra da c’hortoz a-berzh Stad C’hall, Pariz hag a-berzh ar strolladoù politikel gall a zo en e benn (UMP, PSF…). A-benn 4 miz e vo dilennadegoù e Breizh, ha ma fell d’ar Vretoned divizout ha bezañ mestr eus o dazont war gement tachenn zo, ez eo ret dezho gouzout n’eo ket gant ar strolladoù gall e vo cheñchet an traoù.

BREZHONEG OFISIEL !

L’Etat français organise durant ce mois de décembre près d’une quinzaine de « débats sur l’identité nationale » en Bretagne. Le lundi 14 décembre, un de ces débats sera organisé par la sous préfecture à l’UCO de Guingamp. BREIZHISTANCE – Parti Socialiste de Bretagne tient à cette occasion à contester la légitimité et les objectifs de ce « débat » en Bretagne.

trrrrr

L’objectif affiché par le ministère de l’immigration et de l’identité nationale en organisant cette campagne, est de répondre « à la résurgence de certains communautarismes » en mettant en place « des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être français ». Les valeurs « de l’identité républicaine », qui se confond visiblement avec « l’identité nationale », sont fortement mises en avant par le gouvernement pour imposer les éléments du « ciment national » qui sont la langue française, le drapeau, la Marseillaise.

Nous remarquons que cette logique chauvine et jacobine est partagée autant par le MNR, le FN et l’UMP, que par le Parti Socialiste Français, les Chevènementistes ou le Parti de Gauche. Rappelons la proposition de Ségolène Royal lors de la dernière campagne présidentielle qui voulait que chaque foyer français arbore le tricolore, ou celle de Jean-Pierre Chevènement alors ministre du gouvernement Jospin qui le premier avait eu l’idée de faire chanter la Marseillaise aux écoliers.

Nous remarquons d’autres part que les personnalités politiques, de la droite comme de la gauche françaises, s’exprimant actuellement sur le sujet n’ont pour l’instant jamais abordé la question des peuples et des langues minorisés de l’Etat français. Pour le « débat » organisé à l’UCO, la préfecture s’est senti obligée de parler « d’identité locale, française et européenne »…. Pourtant à aucun moment l’Etat Français n’a encore dit vouloir reconnaître au peuple Breton ses droits politiques et culturels élémentaires ! Pourquoi le gouvernement devraient-ils nous imposer une « identité nationale française » alors qu’il ne respecte pas notre identité.

L’idée est bien d’imposer une unique conception de la nation « dans les 92 départements de la République » de Cayenne à Papeete en passant par Guingamp et Bayonne. Les défenseurs de cette « identité républicaine » excluent eux-mêmes l’expression des peuples sous domination française, Bretons, Corses, Kanaks, Martiniquais, … Visiblement il n’y pas de place pour nous dans cette « identité nationale française ». Pour preuve de cette fermeture et exclusion du projet identitaire français, la préfecture n’a rien trouvé de mieux que d’organiser ces « débats » en semaine, et à partir de 17h pour celui de Guingamp, histoire que le moins de monde possible puisse y participer !

Certes l’UMP prépare les régionales, ratisse dans l’électorat d’extrême droite; peut-être même qu’elle impose le sujet comme un rappel à l’ordre à l’orée d’élections dans les “provinces et territoires” en plusieurs endroits traversés par les revendications indépendantistes. Mais c’est bien un pendant de la politique du gouvernement qui se cristallise autour du ministère de l’immigration et de l’identité nationale, incarné dans la proposition de Nicolas Sarkozy « La France tu l’aimes ou tu la quittes ». Cette politique de traque de « l’étranger », qui en met en place la délation au sein des administrations, qui renvoie les afghans par charter dans un pays à qui la France fait la guerre, qui rase au bulldozer les campements de réfugiés de Calais.

« L’identité nationale française » que le gouvernement nous propose c’est ça. Une vision de la nation qui cherche à « intégrer » plutôt qu’à s’ouvrir, une identité qui se replie sur ses symboles archaïques et chauvins, une République française qui s’écarte de plus en plus des principes démocratiques pour promouvoir l’intérêt des plus aisés au détriment des exploités.

Parce qu’ici ce n’est pas la France, nous faisons le choix d’organiser une véritable démonstration de démocratie populaire le samedi 12 décembre place du Vally à Guingamp à partir de 15h. Nous, BREIZHISTANCE – Parti Socialiste de Bretagne, nous faisons le choix d’une « identité nationale » qui se construit en Bretagne dans la vie de tous les jours, avec toutes celles et ceux qui y vivent et y travaillent. Une identité qui s’articule autour d’un projet politique commun ouvert, porteur de démocratie, de liberté et de solidarité.

Bevet Breizh Dieub ha Kengred !
Bretagne Libre et Solidaire !