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La plus importante organisation indépendantiste Galicienne le BNG a publié me communiqué ci-joint à propos de la lutte contre la réforme du code du travail dans l’état français. 

Avec les peuples de l’État français : Non à la contre-réforme du travail!

Le Bloc Nationaliste Galicien (BNG) tient à exprimer sa totale solidarité avec les peuples de l’État français et ses classes populaires dans le contexte des mobilisations menées contre la nouvelle loi Travail présentée par la ministre Myriam El Khomri au nom du gouvernement Valls.

Le BNG salue la réponse massive et déterminée du mouvement syndical, des organisations politiques, sociales, de la jeunesse et populaires qui ont manifesté leur profond désaccord avec ce revers des conquêtes dans le domaine du travail et des salaires. La loi El Khomri met effectivement fin à la loi des 35 heures, véritable enseigne du droit du travail français, et introduit dans le Code du Travail une série de mesures régressives similaires à celles déjà mises en place dans l’État espagnol, facilitant et élargissant les licenciements économiques, réduisant au maximum les indemnités et donnant priorité aux accords pris au sein des entreprises par rapport à ceux en vigueur dans chaque secteur.

Le projet de loi du gouvernement français s’inscrit dans un long processus de réformes régressives visant le monde du travail qui touchent les pays du centre et ayant comme but la restructuration des relations sociales de production au service du grand capital. Cette façon d’agir, partagée dans l’essentiel par tous les gouvernements européens qu’ils se réclament du camp conservateur, libéral ou ‘socialiste’, ne fait qu’étendre et prolonger le modèle néolibéral en place depuis deux décennies avec le risque de son accroissement à l’avenir à travers d’accords tels que le CETA et le TTIP. En même temps, les états qui soutiennent, poursuivent et donnent force de loi aux lignes directrices du grand capital abandonnent leurs fonctions sociales, fermant les yeux aux besoins criants des services publics, de santé, de logement, d’éducation ou de nourriture.

La Galice ressent toutes les injustices infligées aux différents peuples sous la forme des politiques régressives imposées par l’Union Européenne. Notre peuple a lui aussi souffert des mesures semblables à cette loi qui ont entraîné une hausse démesurée du chômage et une réduction des droits des travailleuSEs, une baisse des salaires et une dégradation de la protection sociale. Les différentes réformes imposées par Madrid, autant par des gouvernements du Parti Populaire (PP), que du Parti ‘Socialiste’ (PSOE), n’ont pas seulement servi à faciliter les licenciements à moindre coût pour l’employeur, mais ont aussi renforcé le pouvoir des patrons face aux travailleuSEs lors de la négociation collective, ce qui a provoqué à son tour un effondrement du marché du travail et l’aggravement de la précarité et de la temporalité. En outre, les soi-disant « politiques d’austérité » soutenues par l’UE ainsi que par les États membres n’ont fait qu’empirer la crise, renforçant le secteur bancaire, favorisant les grands groupes économiques et financiers dans tous les domaines, tout en minant les secteurs publics et faisant grimper la dette publique. L’effet de toutes ces mesures qui accentuent les pires aspects du système a été accru encore plus par l’absence de souveraineté et la dépendance économique dont souffre notre pays.

Le BNG reconnaît qu’il est indispensable que les différents peuples luttent pour empêcher le fauchage des droits du travail, la réduction réelle des salaires et de nouvelles poussées de chômage. Mais nous devons également passer à l’offensive pour conquérir notre souveraineté réelle afin de déclencher le processus de transformation sociale, porteuse d’une vie digne pour nos peuples et, en définitif, pour l’humanité toute entière. Il est essentiel de renverser l’Union Européenne au service du capital avec ses dessins économiques imposés. Les intérêts du capital transnational se heurtent directement à ceux des peuples qu’il est à nous de défendre à travers la mobilisation et de l’organisation populaires.

Vive la lutte des peuples d’Europe ! Santiago de Compostela, 8 juin 2016

Montse Prado Cores
Département de Relations Internationales du BNG

Depuis plusieurs semaines, un appel de plus de 900 signataires impliqués dans le syndicalisme de lutte affirme à propos de la réforme du code du travail “nous le disons tout net, le projet de loi n’est ni amendable, ni négociable et seul son retrait, total, s’imposemais aussi Les travailleurs et les travailleuses doivent en effet prendre leurs affaires en mains dans cette lutte et ne doivent pas s’en remettre à des politiciens ou politiciennes qui n’ont que les élections de 2017 en vue. Et pour bloquer l’économie, ce qu’il faut c’est confirmer l’ancrage de la grève, préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c’est possible dans les jours et semaines qui suivront !”.

L’originalité de l’appel est qu’il mêle aussi des signataires issus de différentes organisations syndicales (Solidaires, CGT, CNT, CNT-SO, FSU…). Plusieurs syndicalistes de Bretagne l’ont signé également (Rennes, Lorient, Saint-Brieuc, Nantes…) tout comme des membres du syndicat basque LAB.

Cet appel va bien dans le sens d’un regroupement à la base, par delà la division du paysage syndical, des militants les plus combatifs, hors perspective électoraliste.

Une première réunion de présentation aura lieu à Nantes le 14/04.

Bretagne-info.org

 

L’appel des syndicalistes contre la loi « travail »

Le Jeudi 14 avril, à 20h, Salle Conférence de la Manufacture de Nantes (11bis boulevard de Stalingrad – Tram 1 arrêt “Manufacture”)

Pour toutes et tous les syndicalistes de Nantes (ou de passage) qui veulent discuter de l’appel “On Bloque Tout”, une personne du Collectif d’animation sera présente pour présenter l’appel et répondre à vos questions. Nous pourrons ensuite débattre tout-e-s ensemble !

Pour plus d’informations : http://onbloquetout.org/

ON BLOQUE TOUT
L’appel des syndicalistes contre la loi « travail » :

Le projet de loi El Khomri est une insulte au monde du travail. Rarement l’attaque aura été aussi grave. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenus sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement le gouvernement.

À nous de nous préparer tout aussi activement à l’en empêcher ! Tout ce que mérite un tel projet c’est une riposte déterminée et massive des travailleuses, des travailleurs, du privé comme du public qui doivent converger, et de la jeunesse. Et pour cela, c’est le blocage de l’économie qui est à l’ordre du jour.

Le 9 mars, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé. Pour nombre de salarié.e.s qui composaient la majorité des cortèges, la grève s’imposait. Et depuis le 17 mars, journée nationale de mobilisation appelée par les organisations de jeunesse, des dates de grève dans différents secteurs professionnels sont annoncées ; le 24 mars, nouvelle journée de mobilisation, le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres, avec sans doute quelques effets d’annonces destinés à faire croire que la copie a été revue : nous le disons tout net, le projet de loi n’est ni amendable, ni négociable et seul son retrait, total, s’impose.

Enfin le 31 mars, la grève interprofessionnelle est à l’ordre du jour. Cette grève doit être activement préparée et nous pouvons profiter pour ça du calendrier d’action qui se dessine jusque-là pour renforcer la mobilisation. La seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c’est de bloquer l’économie. Les travailleurs et les travailleuses doivent en effet prendre leurs affaires en mains dans cette lutte et ne doivent pas s’en remettre à des politiciens ou politiciennes qui n’ont que les élections de 2017 en vue. Et pour bloquer l’économie, ce qu’il faut c’est d’abord réussir la grève du 31 mars et préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c’est possible dans les jours et semaines qui suivront !

Alors nous obtiendrons le retrait du projet de loi El Khomri. Alors nous pourrons préparer la contre-offensive, NOTRE contre-offensive en popularisant des revendications qui permettent de rassembler, sur lesquelles les équipes syndicales pourraient s’engager ensemble, à la base et dans l’unité. La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, sans réduction de salaires, ni flexibilité, sans arnaque à la clef comme l’ont été dans de nombreux secteurs les « 35 heures-Aubry », voilà par exemple ce qu’il est urgent de mettre en avant pour contrer les dégradations des conditions de travail et imposer des créations d’emplois.

Tout cela, nous nous engageons à le mettre en débat auprès de nos collègues, dans nos structures syndicales, dans les intersyndicales auxquelles nous participons. Nous sommes certain.e.s que ces préoccupations, nombreuses et nombreux sont les syndicalistes qui les partagent. Quelles que soient les appartenances syndicales, nous les appelons à rejoindre cet appel, à en proposer la signature à leur structure syndicale et à mutualiser les informations sur la mobilisation sur le blog lié à cet appel. C’est toutes et tous ensemble qu’on va lutter, c’est toutes et tous ensemble qu’on va gagner !

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Ci-dessous une tribune de Anezo Olivier et Ludovic Colin, représentants syndicaux de « Sud tabac » qui nous expliquent comment la SEITA/Impérial Tobaco après les avoir licenciés eux et leur camarades du site de Nantes/Carquefou l’an dernier malgré une mobilisation forte du personnel, tente de saboter leur projet de création de SCOP ( Société Coopérative et Participative)  dont le nom est « Breizh Tobaco ». Nous les avions rencontré à plusieurs reprises il y a un an lors des mobilisations contre la fermeture et c’est bien volontiers que nous leurs offrons cette modeste tribune pour faire connaître leurs cause.

Jonathan Guillaume.

Scop Breizh Tobaco versus Seita groupe Imperial Tobacco

Non satisfait d’avoir détruit des centaines d’emplois et autant de familles, après, rappelons-le, avoir engrangé des bénéfices records l’an passé et en usant de dumping social en délocalisant la production afin d’augmenter ses bénéfices pharamineux, la Seita, groupe Imperial Tobacco, continue de jouer et de plonger des salaries dans la tourmente après avoir nourrit de faux espoirs quand au devenir des outils de production. En effet, à l‘initiative avec mon collègue, Ludovic Colin, un projet de SCOP dans le tabac a vu le jour dans l’espoir de tenter de sauver une douzaine d’emplois au vu des maigres propositions de reclassement de la Seita, qui fait suite à la fermeture du site de Carquefou. Mais aussi, afin de diminuer à moindre échelle la désindustrialisation déjà bien avancée de l’hexagone.

Notre projet est simple : créer de l’économie solidaire, pouvoir décider par nous-même et pour nous-même, c’est pour cela que la scop nous séduit. Aussi après la délocalisation que nous avons subi, le local, le territoire nous est apparu comme une évidence. C’est pourquoi, nous voulons récupérer une partie des outils de production afin de fabriquer une cigarette Bretonne de qualité, fabriquée en Bretagne, en Loire-Atlantique avec des partenaires locaux. Dans ce but, nous avons présenté notre projet global à la direction générale à Paris, afin de pouvoir récupérer des groupes de fabrication et ainsi également participer à la revitalisation du bassin d’emploi qu’ Imperial Tobacco a contribué à sinistrer. Après plusieurs échanges, il nous a été confirmé l’octroi des outils de production. A partir de ce moment-là, dix salariés nous ont rejoint et ont repris espoir. Ils se sont raccrochés moralement à ce projet, pour tenter de rebondir face à la menace d’un chômage grandissant.

Aujourd’hui, Impérial Tobacco refuse de nous céder 3 groupes de fabrication qui sont destiné à la destruction, au seul motif qu’ils ne sont pas assurés du devenir de ces machines, obligation qui leur incomberait selon les accords de lutte contre la contrebande. Ils nous demandent de leur fournir bon nombre de documents, dont certains sont confidentiels pour la bonne marche de notre future entreprise. Ce prétexte fallacieux ne tient pas ! Pourquoi :

Il serait complètement incohérent de penser que nous ne ferons pas face à nos obligations légales vis-à-vis des douanes et de l’état Français.

Nous avons déjà fourni un prévisionnel à la personne responsable des créations/reprises d’entreprise de l’Espace Information Conseil. Prévisionnel qui est imparfait, puisqu’il ne tient pas compte d’un coût éventuel de cession des groupes car il ne nous a pas été communiqué par Impérial Tobacco malgré plusieurs demandes et relances.

Rien, ne justifie la transmission de notre plan marketing et notre plan commercial, sauf à ce que les rencontres se fassent de façon confidentielle. C’est le but du courrier envoyé le 18 juin dernier à M. Bart Alkemade, Président de la Seita et M. Ian King, directeur des opérations Europe de l’Ouest d’Impérial Tobacco par notre avocat de façon à avancer sur le dossier.

Très récemment nous apprenons, suite à la tenue d’un CHSCT que la destruction des machines commencerait début juillet. Impérial ne cherchant, depuis le départ qu’à gagner du temps et ne nous laisse aucune chance de récupérer ces groupes et ainsi espérer sauver une douzaine d’emplois, et au mieux une vingtaine.

Alors qu’elle sortie choisira Impérial Tobacco ? Feront ils face à leurs obligations de reclassements, ou choisiront ils la solution de la destruction des machines et forcément des emplois induits ? Pour l’instant grâce à nos mandats syndicaux nous ne pouvons que pénétrer sur notre ancien site de production pour vérifier que le matériel est toujours là.

Suite à la décision de la direction de changer les horaires de travail des équipes de l’atelier de fabrication sans contrepartie, 150 salariés de l’entreprise de matériel agricole s’était mis en gréve jeudi dernier. Ils réclamaient une prime d’équipe à la juste mesure des efforts demandés et à l’image de ce qui est pratiqué dans d’autres filiales du groupe. Pour beaucoup, cet événement « était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », les représentants syndicaux en ont profité pour dénoncer le stress et la pression croissantes dans l’entreprise qui dégradent les conditions de travail des ouvriers. Pas étonnant, que cette grève fût soutenue bien au-delà des équipes des ateliers de fabrication.

En trois jours de grève les ouvriers auront donc obtenu une prime de panier supplémentaire de 60 euros par mois. C’est un peu moins que ce qu’ils réclamaient, 80 euros, mais cela représente beaucoup par rapport à la non-considération de la direction .Surtout, en resserrant la solidarité entre les ouvriers de la boite ils auront montré l’efficacité de la grève et de la mobilisation collective.

Au-delà de la juste prime obtenue, la direction de KUHN-HUARD sait maintenant qu’elle a en face d’elle des salariés conscients et prêts à défendre de meilleures conditions de travail. Pour visionner la réaction d’Olivier Simon (CFDT-KUHN) sur la webtélé locale cliquez ici

Grève historique chez KUHN Châteaubriant

Depuis que la firme KUHN avait repris l’entreprise historique de Charrue Huard il y a près de 25 ans, l’entreprise n’avait jamais connue une grève de cette ampleur. Jeudi 18 juin à 13h, suite à une réunion d’information syndicale sur les changements d’horaires de l’atelier de fabrication, 150 ouvriers ont voté une grève illimitée à main levée. Depuis des années, les ouvriers travaillaient en équipe fixe, du matin (5h40 – 13 h) ou l’après midi (13 h – 20 h 20). Flexibilité, malléabilité, la direction a cru pouvoir imposé un 2 x 8 tournant aux salariés sans aucune compensation. Un mépris des conditions travail et de la vie de famille des ouvriers qui n’est pas passé. A l’image de ce qui est pratiqué dans les autres filiales du groupe, les « kuhnistes » réclament une prime à la hauteur de l’effort imposé.
Les deux délégués syndicaux CGT et CFDT le reconnaissent “c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les conditions de travail se dégradent, nous subissons du stress, et de la pression.”. Mais la solidarité s’organise déjà dans l’entreprise, les ouvriers des autres ateliers rejoignent celui de fabrication. De même dans la cité castelbriantaise les premiers messages de soutien commencent a affluer. Aujourd’hui, vendredi 19 juin, un paysan boulanger est venu proposer son pain aux grévistes. Le barnum est monté sur la cour principale de l’usine, les ouvriers castelbriantais seront encore là la semaine prochaine pour réclamer leur dû.
Contactée, la direction reste muette aux sollicitations de la presse.
La gauche indépendantiste du pays de la Mée apporte son soutien aux grèvistes.

Jonathan Guillaume.

C’est le blog du NPA 35 et le bulletin NPA de la Janais qui revient longuement sur les raisons d’un débrayage massif à l’usine PSA de la Janais à Rennes. Motifs : changement d’horaires et supression de la prime d’équipe.

Bulletin PSA La Janais du NPA – Juin 2015

Mardi 2 juin 800 ouvrier-e-s ont cessé le travail sur le site de PSA Rennes suite à une provocation de la direction annonçant vouloir leur supprimer la prime d’équipe, qui représente 110 euros par mois, et la fin de transport du personnel. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Des reculs sociaux prévus de longue date…

Pour mieux comprendre la situation du site de La Janais qui a perdu plus de 2000 emplois depuis 2010 et qui est l’un des premier à mettre en place la ligne ultra moderne EMP2 qui sera expérimentée sur le site de Mulhouse également, il faut comprendre que les effectifs n’ont pas cessé de baisser, jusqu’à arriver à une seule équipe du matin depuis un an. Voilà que la direction dans sa recherche d’économie permanente veut imposer maintenant un nouvel horaire en journée. Mais là où le bât blesse, c’est que cela est censé se faire avec la suppression de la prime de doublage et des bus.

Pour éviter de la fatigue aux ouvriers, on leur pique 110 euros !

L’argument de la DRH Pascale Tschaen, très connue pour sont sens inné du social (Tschaen était l’ancienne DRH de PSA Mulhouse), a été présenté dans un briefing improvisé dans les ateliers. Le changement est censé « permettre de lutter contre la fatigue des ouvrier-e-s ». La seule condition, en revanche, c’est d’être disposé à être moins fatigué au prix de 110 euros par mois.

Une colère qui a traversé tout le site comme une traînée de poudre !

Avec un effectif de 2700 salarié-e-s et 1400 ouvrier-e-s de production sur le site de La Janais, la CGT a appelé les travailleur-se-s a un arrêt de travail le mardi matin de 9h45 à la fin de la prise de poste de 13h00, suivi par la CFDT. 800 ouvrier-e-s, principalement de production, ont débrayé en défilant dans les ateliers avec une grande détermination.

Ne pas en rester là. Ce n’est qu’un début…

A l’heure actuelle, la direction n’a pas reculé sur son projet de passer tous les salarié-e-s en horaire de journée, ni sur la suppression de la prime d’équipe. Néanmoins, avec ce premier coup de semonce, les travailleur-se-s ont commencé à poser les conditions d’un rapport de force qu’il faut amplifier dans les jours qui viennent et ainsi mettre en échec total la direction. La lutte des salariés de Rennes vaut pour tout le groupe PSA comme partout où la classe ouvrière commence à mener des batailles.

Ce lundi 8 juin les salarié-e-s ont débrayé lors de la 1/2h supplémentaire imposée par la direction (qui ne sera pas payée la semaine prochaine !!) de 13h à 13h30 à environ une centaine pour mettre la pression sur la direction qui veut supprimer cette prime d’équipe ! Il faut poursuivre le combat ces prochains jours en étant toujours plus nombreux-ses !! Seule la lutte paie !!

Rendez-vous sur le site à l’initiative du secteur automobile du NPA !
AUTO CRITIQUE
Toute l’actualité des luttes dans l’automobile !
www.npa-auto-critique.org

Le propos stigmatisant du ministre de l’économie Macron à l’endroit des ouvrières de GAD prétendument analphabètes ont le mérite d’illustrer parfaitement la façon dont les ministres de Paris regardent les bretons et plus particulièrement la classe ouvrière et les femmes, quand bien même ils osent encore se prétendre « socialistes ».

Osons le dire, ses propos renforceront le sentiment chez beaucoup de Bretons que nous pouvons et devons nous passer de Paris et de son mépris patriarcal et bourgeois.

Au moment où d’autres peuples d’Europe dont nous sommes solidaires notamment en Écosse et en Catalogne cherchent à s’émanciper de l’Espagne et du Royaume Uni qui n’ont plus rien à leur apporter en terme de progrès social, nous ne pouvons qu’affirmer que ces paroles insultantes renforcent notre volonté de populariser la seule alternative que représente une république bretonne indépendante, réunifiée, socialiste, féministe à travers laquelle les travailleurs, les ouvriers et les paysans imposeront leurs intérêts.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance IS) le 19 septembre 2014. 

Dessin publié avec l’autorisation de Fañch Ar Ruz (Merci !)

http://blog.fanch-bd.com/

Samedi 30 novembre aura lieu à Carhaix un rassemblement pour « Vivre, Travailler, et Décider en Bretagne » à l’appel du collectif du même nom. Le 2 novembre dernier plus de 30 000 personnes avaient défilé à Kemper sur le même mot d’ordre pour refuser la vague de licenciements dans l’agro-alimentaire en Bretagne et pour exiger la suppression de l’écotaxe. Nous avions souligné combien, malgré les contradictions d’intérêts et de classes évidentes entre certaines composantes du mouvement, que la composante ouvrière était la plus représentée dans la manifestation. Nous y étions intervenus sur nos propres bases indépendantistes et anticapitalistes aux côtés d’autres forces de gauche.

Nous invitons l’ensemble de nos militants et sympathisants à venir faire de même à Karaez/Carhaix ce samedi 30 en renforçant le Pôle Ouvrier, initié par le collectif pour la défense de l’emploi en Centre-Bretagne où figurent nombres d’ ouvrières et ouvriers des entreprises en lutte de chez Marine-Harvest, Tilly Sabco ou Gad. Le rendez-vous est fixé devant la gare de Carhaix à 13h.

Il faut ainsi garantir l’expression autonome de ceux et celles que la crise de l’agroalimentaire laisse sur le carreau, et exprimer avec eux nos exigences pour le refus et l’interdiction des licenciements, pour le contrôle ouvrier de la production et la collectivisation des entreprises qui licencient, ainsi que la construction d’un pouvoir populaire breton souverain.

C’est la seule façon de construire dans la durée un rassemblement des forces populaires bretonnes, du peuple travailleur de Bretagne (petite paysannerie, petits artisans et commerçants, étudiants, chômeurs et précaires, enseignants, employés des services publics de proximités…) autour d’un programme de défense des intérêts immédiats de la classe ouvrière et pour une construction démocratique de notre espace de vie commune : la Bretagne !

La Gauche Indépendantiste.

Crise bretonne, Bonnets Rouges et dangers de l’opportunisme

 Nous avons reçu le texte suivant de syndicalistes de la région Brestoise et c’est bien volontiers que nous le diffusons, car il invite à l’auto-organisation populaire et à la solidarité face à la crise qui frappe durement la classe ouvrière de l’industrie agro-alimentaire en Bretagne.

Nous invitons nos lecteurs à relayer cette initiative qui intervient après celle de Carhaix qui a regroupée plus de 600 personnes. Premier rendez-vous du comité pour le maintien de l’emploi en Centre-Bretagne vendredi 18 octobre.

La rédaction de Bretagne-info.

Bonjour à tou-te-s,

Depuis plusieurs mois les annonces de plan de licenciement se multiplient dans les usines agroalimentaires du Finistère : GAD, Doux, Marine Harvest, Tilly Sabco… Près de 6000 emplois directs sont menacés.

Le 14 octobre dernier, des salariés de ces usines appelés par leurs syndicats et des agriculteurs ont mené ensemble plusieurs actions : occupation du tarmac de l’aéroport de Guipavas, opération escargot sur la RN12 et blocage du pont de Morlaix.

A cette occasion a été décidée la création de comités de lutte et de soutien pour le maintien des emplois menacés.
Des réunions sont prévues à Landivisiau et Guerlesquin.
Vendredi 18 octobre 600 personnes se sont réunies à Carhaix et ont créé le premier comité. Salariés de Marine Harvest, syndicalistes, élus locaux, paysans, commerçants et habitants du centre Bretagne sont tous déterminés à se battre pour sauver leurs emplois comme il l’ont fait en 2008 pour garder leur hôpital. Le mouvement est lancé en centre Bretagne !
Mais c’est tout l’ouest de la Bretagne qui est menacé de désertification si les usines continuent de fermer.
A Brest nous sommes aussi concernés  et c’est toute la population Brestoise qui doit se mobiliser !
 
Comme à Carhaix réunissons nous :

mardi 22 octobre à 18h au centre social de Kerangoff
rue Franchet d’Esperey (rive droite) Brest
pour la création d’un comité de soutien

Quelques syndicalistes et militant-es du Collectif en marche contre l’injustice sociale qui ont participé aux actions de lundi et assisté à la réunion Carhaisienne.

contacts : jcpacp810(at)gmail.com ou mariterez(at)riseup.net