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Dans un contexte de durcissement législatif ( Loi sur la Securité Globale et Loi de Programmation de la Recherche) signe d’une véritable contre-révolution préventive la partie la plus réactionnaire de la magistrature est toujours prête à cogner sur ceux qui restent fidèles à leurs engagements politiques au service de la subversion de l’ordre social. Ainsi le communiste, ex prisonnier politique d’Action Directe Jann-Marc Rouillan est il de nouveau poursuivi par la justice suite à des incidents techniques de son bracelet électronique. Des faits ridiculement anecdotiques qui pourraient pourtant l’amener en détention.

Le texte qui suite a été signé par des organisations politiques, beaucoup de féministes, syndicalistes, militant.es décoloniaux, d’anarchistes, de communistes mais aussi des militants indépendantistes catalans ( notamment de la CUP et de la CGT Catalunya ), bretons ( quelques conseillers municipaux de la Gauche Indépendantiste) mais aussi  Néstor Rego élu du Bloc National de Galice au parlement de Madrid….

Vous pouvez continuer à signer en cotre nom où au nom de votre structure à cette adresse : stop-acharnement@protonmail.com 

Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan !

Depuis le 9 juillet dernier, Jann-Marc Rouillan est en détention à domicile. Il accomplit actuellement une peine de huit mois fermes pour “apologie de terrorisme”.

Alors qu’il ne lui reste que quelques semaines avant de terminer sa condamnation, le parquet antiterroriste demande son incarcération en milieu fermé. La décision définitive sera prise par le tribunal d’application des peines en audience, au tribunal d’Auch, le 25 novembre prochain, dans un climat de surenchère répressif encouragé et exercé par le gouvernement.

Le Parquet justifie sa demande sur la base de deux incidents techniques du bracelet électronique.
Le premier, le 18 août, est le résultat d’un choc involontaire ; le second, le 24 octobre, est dû à un décrochage du bracelet. À chaque fois, l’administration pénitentiaire a constaté la présence du détenu à son domicile et a pu communiquer avec lui. Il n’y a jamais eu de rupture de la détention. Il faut signaler que durant cette peine le détenu n’a bénéficié d’aucune permission – professionnelle ou familiale – ni d’aucune RPS (jours de réduction de peine).
Aujourd’hui, la demande du Parquet relève de l’acharnement. Un acharnement que Jean-Marc Rouillan connaît bien : l’État n’a de cesse de prendre tous les prétextes pour l’isoler, le fragiliser et relancer incessamment la détention.

Jean-Marc Rouillan souffre d’une maladie auto-immune orpheline grave qui affaiblit son système immunitaire. L’envoyer en pleine épidémie de la Covid 19 dans un lieu fermé particulièrement pathogène est une réelle mise en danger.
Jean-Marc Rouillan répond aux critères de vulnérabilité tels qu’ils ont été établis par le gouvernement.

Nous, signataires de cet appel, demandons au tribunal de l’application des peines la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu’à la fin de sa peine.

Premiers signataires : 

José Alcala, cinéaste 

Pierre Alferi, poète

Floren Aoix Monteal (escrivain, directeur Irazar Fundazioa)

Vidal Aragones Chicharro, député de l’Assemblée de Catalunya CUP

Nan Aurousseau, auteur, réalisateur 

Nathalie Artaud, porte-parole de Lutte ouvrière 

Olivier Azam, réalisateur

Alain Badiou, philosophe 

Etienne Balibar, philosophe 

Ludivine Bantigny, historienne

Fernando Barrena, député européen GUE-NGL

Jean-Pierre Bastid, cinéaste

Hocine Belalloufi, essayiste, journaliste algérien

Judith Bernard, co-fondatrice de Hors-Série

Olivier Besancenot, postier, porte parole du NPA 

Eric Beynel, syndicaliste à Solidaires 

Billie Brelok, rappeuse 

Julien Blaine, poète 

Quim Boix Secrétaire Général de l’Union internationale des syndicats de retraités et pensionnés 

Jacques Bonnaffé, comédien 

Alima Boumediene-Thiery, avocate, militante associative 

Jean Pierre Bouyxou, écrivain 

Jean-Denis Bonan, cinéaste

Irène Bonnaud, metteuse en scène 

Véronique Bontemps, anthropologue

Saïd Bouamama, sociologue et militant FUIQP

Youssef Boussoumah, militant décolonial

Houria Bouteldja,  militante décoloniale

Albert Botran i Pahissa Parlementaire Cortès Espagne CUP

José Bové, paysan du Larzac, ancien député européen

Rony Brauman, médecin, essayiste

Eitan Bronstein, directeur De-Colonizer

Alain Brossat, philosophe 

Robert Cantarella, metteur en scène

Pierre Carles, réalisateur

Carmen Castillo, cinéaste 

Laurent Cauwet, auteur, éditeur Al Dante

Jean-Philippe Cazier, écrivain 

Bernard Cavanna, compositeur

CGT Catalunya

Leïla Chaïbi, députée européenne LFI

Sorj Chalandon, auteur 

Christian Champiré, maire communiste de Grenay (62)

Compagnie Jolie môme 

CNT, Confédération nationale du travail 

CNT-AIT (F.L. Granada)

Pierre Chopinaud, écrivain 

Jean-Luc Chappey, historien

Guy Chapouillié, professeur émérite d’études cinématographiques

Manuel Cervera-Marzal, politiste

Alexandre Civico, écrivain, éditeur 

Laurence De Cock, historienne 

Jean-Louis Comolli, cinéaste, écrivain 

Enzo Cormann, écrivain

Annick Coupé, militante altermondialiste

Revue CQFD

Miguel Urbán Crespo (parlamentaire UE, GUE-NGL)

CUP (Candidature d’Unité Populaire) Catalunya

Alain Damasio, écrivain 

Christophe Darmangeat, économiste 

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Chloé Delaume, auteure, prix Medicis 2020

Alessi Dell’Umbria, auteur réalisateur

Christine Delphy, sociologue

Gérard Delteil, écrivain

Pierre Dharreville, député PCF des Bouches du Rhône 13° circonscription.

Thierry Discepolo, éditeur (Agone) 

Elsa Dorlin, philosophe

Charlotte Dugrand, éditions Libertalia

Annie Ernaux, auteure

Jean-Michel Espitallier, écrivain 

Christian Eyschen, président de la Libre Pensée

Adeline Escandell sénatrice Espagne ERC soberanistes 

Famílies de Presos de Catalunya

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail 

David Faroult, enseignant-chercheur en cinéma

 Eva Feigeles, monteuse de films

 Jacques Gaillot, Evêque

Pierre Galand, ancien sénateur belge, président de l’OMTC (Organisation mondiale contre la torture) 

Jean-Jacques Gandini, avocat, ancien secrétaire du Syndicat des avocats de France 

Jose Ignacio Garcia Sanchez député de l’Assemblée d’Andalousie Adelante Andalucia

Henry Garino, ancien vice-président de la région Languedoc-Roussillon

Thierry Garrel, producteur, documentariste

Ermengol Gassiot Balibé Secrétaire Général de la CGT Catalunya

Franck Gaudichaud, politiste, université Jean-Jaurès Toulouse

François Gèze , éditeur

Denis Gheerbrant, cinéaste

Sylvain George, Cineaste

Liliane Giraudon, auteure

Jean-Marie Gleize, écrivain 

Noël Godin, écrivain et entarteur

Dominique Grange, chanteuse engagée

Alain Guenoche, mathématicien 

Laure Guillot, cinéaste 

Alain Guiraudie, cinéaste

Thierry Guitard, auteur-illustrateur et cuisinier 

Éric Hazan, éditeur 

Charles Hoareau président ANC

Chantal Jaquet, philosophe

Manuel Joseph, écrivain 

Alain Jugnon, philosophe

Pau Juvilla Ballester Secrétaire Permanent de la CUP Catalunya 

Leslie Kaplan, écrivain 

Jacques Kebadian, cinéaste 

Razmig Keucheyan, sociologue

Jean Kehayan, écrivain 

Pierre Khalfa, économiste, fondation Copernic

Michel Kokoreff, universitaire, Paris 8

Stathis Kouvélakis, philosophe 

Hubert Krivine, astrophysicien 

Thomas Lacoste, réalisateur, producteur, éditeur

Joël Laillier, sociologue

Mathilde Larrère, historienne 

Véronique Lamy, porte-parole nationale du PCOF

Pierre Laurent, sénateur PCF 

Stephane Lavignotte, pasteur et théologien protestant

Sylvain Lazarus, chercheur, anthropologue

Denise Le Dantec, écrivaine

Noémi Lefebvre, auteure

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien

Pierre Linguanotto, cinéaste 

Sergi Lopez, acteur 

Marius Loris, poète, historien

Frédéric Lordon, philosophe 

Michaël Lowy, sociologue

Sandra Lucbert, auteure de littérature

Seloua Luste Boulbina, philosophe 

Christian Mahieux, syndicaliste cheminot retraité

Noël Mamère, journaliste, essayiste et homme politique 

Maguy Marin, chorégraphe

Myriam Martin, conseillère régionale Occitanie

François Marthouret, acteur

Olivier Mateu, secrétaire général UD CGT 13

Michel Mathieu, metteur en scène

Xavier Mathieu, comédien, ex-porte-parole CGT continental 

Alexandre Mathis, cinéaste 

Elli Meideiros, chanteuse 

Nathalie Ménigon, ancienne prisonnière politique d’Action directe 

Daniel Mermet, journaliste

Morgane Merteuil, militante féministe

Eleonore Merza Bronstein, anthropologue du politique 

Jean-Henri Meunier, cinéaste

Jacques-Henri Michot, écrivain

Ana Miranda Paz députée européenne GUE-NGL

René Monzat, auteur 

Gérard Mordillat, écrivain

Fermin Muguruzza Chanteur et cinéaste

Chiara Mulas, Art Action

Olivier Neveux, enseignant-chercheur

Bernard Noël, poète

Nico Norrito, éditeur, éditions Libertalia 

Joan Josep Nuet député Espagne ERC soberanistes

Océan, auteur réalisateur

OCL, Organisation communiste libertaire (revueCourant alternatif) 

Jean Ortiz, écrivain, maître de conférence, cinéaste 

Yves Pagès, écrivain

Aline Pailler, journaliste et ex-députéeeuropéenne

Ugo Palheta, directeur de publication de la revue en ligne Contretemps

Willy Pelletier, sociologue

Henri Pena-Ruiz, philosophe

Charles Pennequin, auteur 

Gilles Perrault, écrivain 

Mireille Perrier, actrice, metteure en scène 

Evelyne Perrin, autrice, sociologue 

Serge Pey, poète

Evelyne Pieillier, écrivain 

Philippe Pignarre, éditeur et auteur

Christine Poupin, Porte Parole du NPA 

Philippe Poutou, porte-parole du NPA 

Christian Prigent, auteur

Serge Quadruppani, auteur, traducteur 

Nathalie Quintane, auteure

Tancrède Ramonet, chanteur, réalisateur et producteur

Patrick Raynal, écrivain 

Nestor Rego député de l’Etat Espagnol BNG

Serge Regourd, professeur de droit émérite.

Resistencia Indépendentista de Catalunya 

Carles Riera Albert, député de l’Assemblée de Catalunya CUP 

Mathieu Rigouste, sociologue militant 

Laurent Ripart, historien

Gaël Roblin, militant indépendantiste breton, conseiller municipal de Guingamp

Liliane Rovere, actrice

Saïdou (Sidi Wacho), rappeur 

Samidoun, organisation palestinienne de soutien aux prisonniers politiques 

Julien Salingue, docteur en sciences politiques 

Christine Salomon, anthropologue

Michel Samson, journaliste, écrivain, documentariste

Catherine Samary, économiste 

Natalia Sanchez Dipp députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Oreste Scalzone, réfugié politique italien 

Raphaël Schneider, co-fondateur de Hors-Série

Secours rouge, Toulouse 

Jean-Christophe Sellin, conseiller régional Occitanie LFI

Michèle Sibony, enseignante, porte-parole UJFP

Catherine Sinet, journaliste

Maria Sirvent Escrig députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Eyal Sivan, cinéaste 

Omar Slaouti, Front uni des immigrations etquartiers populaires (FUIQP) 

Gérard Soulier, ancien maire adjoint de Colomiers

Pierre Stambul, docteur de l’université, Unionjuive française pour la paix

Alessandro Stella, directeur de recherche au CNRS

Didier Super (Olivier Haudegond), chanteur 

Michel Surya, auteur, philosophe, responsable de la revue Ligne

François Tanguy, metteur en scène

Tardi, dessinateur

Enzo Traverso, historien

Taoufiq Tahani, universitaire, ancien président de l’AFPS

Pierre Tevanian, philosophe, enseignant 

Julien Théry, historien

Miguel Urban Crespo député européen GUE-NGL

VII, rappeur et écrivain 

Roseline Vachetta, ancienne députée européenne 

Mireia Vehi i Castenys parlementaire Espagne CUP

Françoise Vergès, politologue et militante féministe décoloniale

Marie-Pierre Vieu, éditrice, ancienne députée européenne FDG

Arnaud Viviant, critique littéraire 

Christiane Vollaire, philosophe

Michel Warschawski, homme politique israélien, président du Centre d’information alternative de Jérusalem 

Wissam Xelka, journaliste 

Yannis Youlountas, réalisateur 

Olivia Zemor, journaliste retraitée 

 

 

Signataires : 

    

A

Association Nationale des Communistes 

ANC Paris

Alternatives et Autogestion

Action Antifasciste Paris Banlieue 

Action Antifasciste Tolosa

Pierre Abecassis, médecin 

Serge Aberdam, historien

Serge Abramovici, cineaste

Jocelyne Abry, citoyenne solidaire

Jean-Jacques Adam, Marseille

Fajry Adil, militant des quartiers populaires

AC El Raval – El Lokal

Alexandre Agneray

Najat Aguidi auteure et militante BDS

Séyivé Ahouansou, blogueur et écrivain

Thomas Albarran, enseignant

Jean-Luc Albert, bibliothécaire

MP Aiello, illustratrice, CNT 13

Sharon Ahearn, éducatrice spécialisée

Annie Alexandre Begard

Thomas Albarran, enseignant

Charlotte Albrun, AESH, militante CNT

Angélique Alles fonctionnaire et syndicaliste

Jean Alesandri, retraité

Hugues Alexis, médecin retraité 

Françoise Alamartine, écologiste 

 Odile Albert, infirmière

Florence Allègre, militante NPA 

Elisabeth Allègre-Delvallée, docteur vétérinaire retraitée

Alternatives et Autogestion

Catherine Alvarez, enseignante 

Patrick Amand, auteur de polars

Nicole Amphoux, docteure de l’université d’Aix-Marseille

Dominique Andrieu, technicien de maintenance

Kload Anduigou, retraité Education nationale 

Dominique Angelini, enseignante, SNUipp

Jean Annequin, militant associatif

Isabelle Anthonioz Gaggini, conseillère en formation retraitée

Brigitte Appia, retraitée travailleur social

Marlène Arce Menso retraitée Finances publiques

Gérard Arnaud, militant NPA 34

Pascale Arnaud, monteuse de films

Philippe Arnaud, informaticien retraité 

Sakina Arnaud, retraitée

Janie Arnéguy, Nimes 

Pierre Arrabie-Aubies, psychologue, militant associatif

Francis Arzalier, historien ANC

Luke Askance, musicien

Jean Asselmeyer, cinéaste 

Association Nationale des Communistes

Simon Assoun, éducateur spécialisé Union juive française pour la paix

Nathalie Astolfi, professeure des écoles

Walid Atallah, militant associatif pour la Palestine 

Rabha Attaf, grand reporter, écrivain

Isabelle Attard, archéozoologue et directrice duMusée de l’école

Marie-Laurence Attias, productrice

Jocelyne Aubin, travailleuse sociale retraitée 

Chantal Audivert, retraitée

Emmanuelle Auger, éducatrice populaire

Ron Augustin, éditeur Cimarron

Bernard Avril 

Samia Ayeb, infirmière

 

 

B

 

Michel Bach, Longchamp-sur-Aujon, LFI

Eric Bainviel, militant indépendantiste breton, conseiller municipal à Saint-Herblain

Badia Benjelloun, médecin Paris

Johan Badour, éditeur 

Pascal Badour

Michel Baggi, libraire

Ben Bahini

Francis Balay, président Alternative Mutualiste

Michèle Ballon, retraitée EN

Philippe Baqué, auteur

Robert Baradat

Hervé Barbezat, enseignant (Castets  40)

Alain Barbier, retraité Sécurité sociale

Jean-Marcel Barbot, militant NPA et associatif

Patrick Bardet, comité Libérez-les !  (59-62)

Jean-Marcel Bardot, militant associatif et politique 

Khadicha Bariha, monteuse

Alain Barnadet, retraité marine marchande 

Paul Barras, éducateur retraité

Patrick Barrio, anesthésiste, réanimateur

Nathanael Bastid, enseignant

Agathe Bastid, enseignante

Emmanuelle Bastid, bibliothécaire, documentaliste 

Jean-Damien Bastid, vendeur en librairie 

Nina Bastid-Neveu, étudiante

Alain-Gilles Bastide, auteur 

Matthieu Bastid, directeur de la photographie 

Anouk Batard, sociologue

Isabelle Baudis, enseignante, militante syndicaliste CGTEDUCATION

Jérôme Bauduffe, médecin 

Isabelle Baules, enseignante, Sud Education

Antares Bassis, auteur, réalisateur 

Miquel Béchéreau

Noemie Bédrède

Sana Belaïd, militante

Bellaterra editions Barcelona

Neji Bencib, retraité 

Sarah Benichou, militante féministe

Badia Benjelloun, médecin, Paris

Pierre Benoiston, chanteur, auteur,  compositeur

Annelyse Benoît, enseignante, militante CGT

Samia Bentounes, syndicaliste

Pascal Benvenuti, lecteur-correcteur

Mohammed Ben Yakhlef, ancien élu LFI, travailleur social 

Jacques Bérard, militant 

Stephane Bérard, artiste

Gérard Berail, citoyen

Serge Bergamini, retraité, militant PCF

Rémy Berger, architecte

David Bernagout, technicien du cinéma

Elphège Berthelot, realisatrice

Colette Berthès, militante associative

Isabelle Bettinger-Théaud

Bernard Bessec, retraité

Janine Beyrie, Euskal Herria

Claude Bichon, bibliothécaire

Frédéric Bidault

Corinne Billard, militante, Enseignante, chef monteuse 

Doriane Billard

Pierre Billaud

Dave Blanchandin, intérimaire

Louis Blanchet, coutelier

Raymond Blet, avocat honoraire

Jacques Blet, retraité de l’Education nationale et animateur associatif

Laurent Blois

Thibault Blondin, responsable technique et maintenance dans un EPHAD

Constance Bloom

Marieve Bodou, militante NPA /AFPS/ ATTAC

Michel Boggio, libraire

Claudine Bois, Comité NPA Dinan

Pierre Boismenu, psychanalyste

Matteo Bonaglia, avocat 

Sarah Bonhomme Merino, enseignante

Michel Bonnard, retraité de l’Education nationale

Laurence Bonifas, enseignante retraitée

Michèle Bonnin

Bruno Borneuf, ouvrier couvreur adulte handicapé et gilet jaune

Philippe Borrel, réalisateur 

Jakes Bortayou, militant EH BAI (Pays Basque)

Oscarine Bosquet, poétesse 

Marcel Bosonnet, avocat Zürich

Ahmed Boubekri , jardinier

François Bouchardeau 

Johanna Bouchardeau

Pascal Boucher, réalisateur 

Chettouh Boudgema, chef adjoint FPT

Annie Bouhours, retraitée de l’Education nationale 

Béatrice Bouhours, retraitée de l’Education nationale

Coline Bouillon, avocate

Antoine Boulangé, syndicaliste FERC CGT

Sébastien Boulinguez, militant CNT 62 

Alima Boumediene Thiéry, avocate, militante associative 

Ruiz Bouqueyran, retraité, UJFP

Thérèse Bourgeois, enseignante, militante de la LDH (13)

François Bourgoint, militant associatif et syndicaliste 63

Sylvaine Bourquin, retraitée, militante Attac et Solidarité Palestine

Véronique Bourrat, infirmière retraitée 

Didier Bourrut, technicien en assainissement écologique retraité 

Elisa Boursac, BDS 34

Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales, Fondation Copernic

Bruno Boussagnol, metteur en scène

Mustafa Boutadjine, plasticien

Lila Boutaiba, retraitée, membre d’ATTAC

Marie-Marthe Bouteille

Martine Bouvry

Michèle Bouyge, Education nationale 

Marie-Claude Bouyssi, retraitée de l’Education nationale 

Lise Bouzidi, journaliste Radio libertaire

Alexandre Braud, avocat (Avocats antifascistes)

Henri Braun, avocat au barreau de Paris, membre de l’AARPI

Christine Le Brazidec, militante LDH et EELV Pau

Jean-Pierre Brèthes, bibliothécaire retraité

Guillaume Bricaud, conseiller municipal Plounevez Moedeg, militant indépendantiste breton

Jonathan Bricheux

Michelle Brielle, retraitée

Marie-Laure Brisorgueuil

Sylvie Broothaers, correctrice

Coline Brouillon, avocate

François Brouquisse, hydrologue

Elise Burbank, collectif Antifa Kimper 29

Bruschi Myrtho, avocate honoraire

 Jean-Yves Brulebois, retraité

Bénédicte Bucher, peintre

Hervé Buffat, retraité SNCF

Marie-Laure Burg-Alexis, technicienne de laboratoire retraitée 

Jacqueline Butaeye, institutrice retraitée 

Jean-Paul Butaeye, retraité

Yannick Butel, critique, dramaturge, enseignant

Maurice Buttin, avocat honoraire à la cour de Paris

Didier Burrut, technicien en assainissement écologique retraité 

 

C

 

Alain Cacheux, retraité

Claude Calame, historien

Calise, chanteuse

Laure Calmettes, enseignante

Marie-Eve Calves, infirmière libérale, militante NPA

Michel Calvès, adjoint municipal, 87370 Saint-Sulpice-Lauzière

Michel Camilleri, ancien prisonnier politique Action Directe 

Campagne Unitaire pour la Libération de GeorgesAbdallah

David Canaud

Loïc Canitro, intermittent du spectacle

Christian Capus, retraité santé

Fabrice Caravaca, auteur et éditeur (DernierTélégramme) 

Mireille Carle, militante 

Maria del Carme Balaguero Olivia

Janine Carrasco, syndicaliste,  NPA Kemper

Geneviève Carrassan, retraitée Educationnationale

Françoise Carrasse

Capucine Carrelet, coordinatrice culturelle,Martigues

Corinne Cartaillac

Gabriel Casadesus, infirmier retraité

Alain Castan, éditeur

Gisèle Castellani

José Castro, retraité

Stéphane Catelain, syndicaliste énergie, ANC

Eric Catala, paysan

Philippe Caumières, professeur de philosophie 

Christiane Causse, chercheuse CNRS retraitée LFI

Jean Max Causse, réalisateur et exploitant cinéma

Francis Cauvy, militant associatif

Jean-Pierre Cavalié, militant associatif

Centre de domentacio Merce Grenzner Barcelona

Bernard Cerf, cinéaste

Dominique Cerf, artiste 

Sabrina Cerqueira, professeure de philosophie 

Brigitte Challande, militante BDS

Gérard Chaouat, directeur de recherche émérite au CNRS

Jacqueline Charretier, militante des droits de l’homme

Christiane Charles, association Ballon Rouge

Sandrine-Malika Charlemagne, auteure

Minou Chaplin militante anarchiste

Arlette Charlot, retraitée économiste

Rosine Charlut, syndicaliste, tendance intersyndicale Emancipation

Martine Chastagnol, militante associative

A. Cherbuis retraité de la société civile

Guillaume Chesneau 

Yves Chilliard, docteur en sciences naturelles, militant AFPS

Gérard Choukoud, ancien élu, retraité de l’Education nationale

Mariann Chrétien, conseillère municipale, militante syndicale

Nara Clareda

Annie du Clary, enseignante retraitée

Didier Claude, BDS 63

Maryse Cluchet, retraitée, gilet jaune

CNT 30

Marie-France Cohen-Solal, enseignante retraitée

Gérard Collas, producteur 

Chantal Collat, militante associative

Collectif Vacarme(s) Films

Collectiu Rossinyol Catalunya

Béatrice Collet

Sonia Combe, historienne

Francis Combes, fondateur des éditions Le Temps des Cerises, poète

Michel Combes Rouly, militant 

Collectif pour la Libération de Georges IbrahimAbdallah

Collectif Rouge Internationaliste pour la défense des prisonniers révolutionnaires (Paris)

Comité Libérez-Les” 59/62

Comité poitevin Palestine

Coordination contre le racisme et l’islamophobie de Perpignan (CRI 66)

Liliane Cordova, retraitée

Sandra Cormier, Nantes BZH

Martine Cornet, retraitée de l’Education nationale

Jérôme Cotta, journaliste, essayiste, documentariste

Geneviève Coudrais, ancienne avocate

Jean-Louis Couture, militant associatif

Ronald Creagh, professeur émérite

Evelyne Crocquesel, gilet jaune

Jean-Paul Cruse, écrivain

Annie Cyngiser, psycho-sociologue

Olivier Cyran

 

D

 

Michel Daëron, réalisateur

Jean Dagory, auteur, acteur

Violette Daguerre, psychologue

Jean-Louis Danflous

Patrice Daniel, syndiqué CGT retraité SNCF

Dominique Darrip, professeur de philosophie 

Jenny Darrot, artiste peintre

José Da Silva, enseignant

Serge Da Silva, tendance intersyndicale Émancipation

Guillaume Davranche, journaliste et militant UCL

Jean-Paul Debest, journaliste retraité (Quimper 29)

Luc Decaster, réalisateur

Véronique Decker, militante pédagogique

Beatrix Dècle

Étienne Dècle

Jacky Dejongue, “Piccolo” clown, musicien

Alain Delacre, Gilet jaune

Justin Delareux, écrivain, artiste, responsable de la revue Pli

Catherine Delatte-Alméras, comédienne

Sameh Dellaï, enseignante, docteure en philosophie

Bernard Delprat, retraité

Sébastien Delorge, avocat 

Marc Delouze, poète, Les Parvis poétiques 

Katlène Delzant, être humain…

Jean-Louis Demollière, polyvalent

Arnaud de Montjoye, auteur, journaliste 

Christophe Dero, peintre en bâtiment (62)

Alain Dervin, pofesseur des écoles

Descontrol editorial Barcelona

Michel Desmars, retraité SNCF

Jean Baptiste De Vothaire, dirigeant d’entreprise

Najid Dhoum, directeur photo

 Bertrand D’Hulst conseiller entreprise

 Harry Dia, écrivain radical 

Elsa Diaz Torres Goita, conseillère municipale de Melle

 Philippe Dieudonné

 Frikia Djerrad

 Valérie Dol, enseignante, responsable d’association culturelle, 

Yvette Dorémieux, psychiatre retraitée

Damien Doussineau, logisticien, Montreuil 

Mary-José de la Cruz, retraitée de l’Education nationale 

Carmen Diez Salvatierra, auteure, éditrice 

Dominique F. Dionisi, militant de la cause des Arts

Véronique Dolot, militante CGT 13

Fabrice Domingo, libraire

Michel Donabin, militant

Droits Devant

Nicolas Drolc, réalisateur 

Christian Drouet, Sud Rail, retraité

Serge Drouillet

Stéphanie Dubais, enseignante et militante syndicale

Claude Dubois, commerçant retraité, militant NPA

Stephane Dubois, syndicaliste

Hervé Dubourjal, comédien, président de la société Louise Michel

Marilys Dubreuilh, travailleuse, Hérault 34

Sylvain Duez-Alesandrini, militant associatif et syndicaliste CNT 

Sébastien Dufour, ingénieur énergies renouvelables

Anne Duhour, retraitée, militante associative

Caroline Durant, conservateur des bibliothèques

Raphaël Durrafourg, éditeur (Agone) 

Jean-Pierre Duteuil, Organisation communiste libertaire, éditeur 

Simon Duteuil, co-délégué de l’union syndicaleSolidaires

 

E

 

Myriam Eckert, auteure, membre du Clap 33

Daniel Edinger, réalisateur

Chantal Effe, productrice, radio Canal Sud Toulouse 

Fadila El Miri, assistante de service, militante

Hazem El Moukaddem, militant Antifa, Marseille 

Tania El Fassi, retraitée fonction hospitalière

Eric Erwes, accompagnateur montagne

Octavio Espirito Santo, directeur photo

Pascal Etchequ, producteur animateur Radio Libertaire et photographe

Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

Jon Eyherabide, professeur de SVT, rappeur et militant anarko-abertzale

 

F

 

Hervé Falcetta, maçon, CGT SLCBA Toulouse

Colin Falconer, militant d’Ensemble

Families de Presos de Catalunya

Clémentine Fardoux, militante syndicale, conseillère municipale

Yves Faucoup, chroniqueur social

Claude Favre, poète 

Sonia Fayman, sociologue indépendante

Georges Yoram Federmann, psychiatre Gymnopédiste

Jérôme Faynel, responsable associatif

Femmes Plurielles

Odile Ferrer

Marc Fèvre, créateur de l’atelier Tampon

Jean-Pierrre Ferrggioli

Pedro Fidalgo, cinéaste

Eva Fiegeles, conseil SPIAC CGT, monteuse

Françoise Filoche, infirmière retraitée

Pierrette Fleurbaey Leménorel, retraitée

Jean Flinker, enseignant à Bruxelles

Sandrine Floch, distributrice de cinéma

Delphine Florence

Pauline Floury, chanteuse

Johanne Foirien, paysanne bio, Pays Basque

Kim Fompeyrine, sage-femme

Dany Fontan

Eliane Fontebasso, assistante maternelle

Richard Forestier enseignant

Laurent Foucaut

Geneviève Foulde, infirmière retraitée, militante NPA

Franck Fouquet, technicien Informatique, militant Solidaires

Jean Francheteau, retraité 

Marius Frehel

Gilles Freiss, chercheur biochimiste, militant NPA*

Claire Fossard conseillère d’orientation

 

G

 

Etienne Gachet

Jeanne Gailhoustet

Michel Gairaud, rédacteur en chef du mensuel Le Ravi

Monique Galantus, psychologue

Maurice Galfré

Christophe Gallard, NPA 29

Anne Ganchou Enseignante, militante Ensemble, PCF

Delphine Galonnier, couturière

Boris Galonnier, bibliothécaire Toulouse

Anne de Galzain, réalisatrice

Jacques Garcin

Annie Garcin-Desseaux, retraitée Education nationale

Claude Garnier, directrice photo

Naouelle Garnoussi, chargé de communication

Jennifer Gastine, administratrice de production 

Franck Gaudichaud, politiste université Jean-Jaurès Toulouse

Patrick Gayraud

Sylvie Gazade, militante Cimade

Bernard Gellion, retraité, militant associatif

Anne Gélys

Elisée Georgev

Vincent Gibelin, NPA Rennes

Jérôme Gilbert, ouvrier agricole

Nathalie Gilbert, accompagnante d’enfant en situation de handicap

Hélène Goldet, militante associative

Jérôme Gontier, auteur

Philippe Gonzalez de Gaspard, avocat au barreau de Paris

Olivier Gorce

Gérard Goudal, retraité, ancien délégué syndical CGT

Christine Goudal Viard, professeure de lettres

Damien Gouëry, éducateur populaire

Michel Goueytes, inspecteur Education nationale honoraire, Chevalier de l’Ordre des Palmesacadémiques

Maite Goyhenetche Technicienne

Denis Gravouil, directeur photo

André Gréder, militant communiste

Greffioz Jean

Martine Granier, maître de conférences retraitée NPA 34

Françoise Graziani, retraitée presse édition

Jean-Guy Greilsamer, militant Union juivefrançaise pour la paix

Frédéric Grimaud, élu LFI Martigues

Emmanuel Grimault, photographe

Charlie Grosmangin, ancien prisonnier politique d’Action directe

Catherine Grunwald

Grups d’Estudies Llibertaris – Els Oblidats (Catalunya)

Grup de Suport d’Amadeu Casellas (Catalunya)

Gérard Gueniffey, NPA, Sant Nazer BZH

Frédérique Guétat-Liviani, poétesse 

Caroline Guibet-Lafaye, sociologue

Philippe Guilbert

Hervé Guillaume, secrétaire général de l’UL CGT Guingamps

Serge Guillemoz, retraité

Laure Guillot

Ludovic Guilpain maçon

Regina Guimaraes, poète

Amandine Guinchon, librairie Les Villes invisibles de Clisson 

François Guyot, militant NPA Béarn 

 

H

Willi Hajek, syndicaliste retraité

Naïma Hamami, enseignante

Jean-François Hamon, retraité

Anis Harabi, avocat au barreau de Paris

Stephane Hardy, comité Libérez-les ! (59-62)

Elsie Haas, réalisatrice

Yves Hatchatrianz

Djelloul Hattab, retraité Education nationale

Marie-Thérèse Hattab, retraitée Educationnationale

Guillaume Haxaire, magasinier/cariste, Troyes

Jean-Marc Heinaux, infirmier

Odile Hélier, sociologue 

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Odile Henry, sociologue, université Paris 8

Denis Herpin, médecin retraité

Jean-Luc Herrault, retraité

Hervé Heurtebize, syndicaliste 

Claude Hirsch, documentariste

Christian Hivert, écrivain, artisan, communiste libertaire

Véronique Hollebecqque, militante France Palestine Solidarité

Marie-Noëlle Hopital, retraitée

Jean Hourcade, enseignant

Jean-Marie Hubert, psychologue, retraité Education nationale

Claudine Hugounenq, retraitée Educationnationale

Annick Hurst, réalisatrice

 

I

 

Amparo Ibañez, Gilet jaune

Hortensia Inés, retraitée 

Geneviève Inezzarène, retraitée, militante associative

Martine Isnard, militante Solidarité Palestine

Jacques Istres, traducteur

 

J

 

Catherine Jabot, comédienne

Florence Jacquet

Yves Jardin, retraité et militant associatif

Pierre Jeanneteau-Goalec, enseignant

Alain Job, cadre territorial retraité 

Babette Joshua, retraitée, marseille 14e

Antoine Jouanolou, comédien

Olivier Jouanneau, travailleur de l’Education populaire

Martine J, militante associative et membre dumouvement Ensemble ! Aude

Éric Joseph, travailleur social 

René Josse, journaliste et écrivain

Pierre Jourlin, universitaire, Avignon

Aurélie Journée-Duez, docteure en anthropologie (EHESS) 

Raymond Jousmet,  directeur-gérant de la revueÉmancipation syndicale et pédagogique

Adrien Juncker, cinéaste

 

K

 

Nicole Kahn, UJFP

Yann Kaid, enseignant

Sarah Katz, retraitée CNRS                                 

Charlotte Kates, coordonnatrice internationale,réseau de solidarité des prisonniers palestiniens Samidoun

Kasba Music (Catalunya)

Yasmine Kavass, retraitée de l’Educationnationale

kaxilda Librairie (Donostia -Euskal Herria)

Jacques Kleinpeter, retraité de la SNCF (62)

Jacques Kmieciak, journaliste, comité Libérez-les ! (59-62)

Patrick de Kochko, paysan

Grégory Kotoy, éducateur spécialisé, retraité, 57100 Thionville

Anne Khripounoff, directrice photo

Catherine Khripounoff, médecin

Daniel Kupferstein, réalisateur 

 

L

 

Antoine Lablanche, éditeur (Agone) 

Jean-Claude Labranche,  syndicaliste

Philippe Lac, Antimacroniste Primaire

Janie Lacoste

Xavier Ladjointe

Béatrice Laffort, citoyenne 

Catherine Lagoutte, retraitée, exploitante agricole

JFahima Laidoudi, femme de ménage et militante pour les droits humains

Anne-Marie Lallement, cinéaste et écrivaine

Corinne Lamoitte de Montpellier

Ezio La Penna, spectacle, retraité

Mikel Lapeyre, journaliste, Gilet jaune 

Marc Laprie

Daniel Larregola, retraité SNCF

Maïté Larregola, retraitée

Joël Laillier, sociologue 

Iwan Lambert, comédien, père de famille

Françoise Lamontagne, documentaliste et responsable syndicale

Yohanne Lamoulène

Marie-Claude Lapeyre, retraitée

Patrice Lardeux

David Larriven, militant politique Marseille

Jean Lassave, réalisateur

Robert Latapy, jardinier retraité

Pascale Latorre (34)

Sylvie Lauffenburger, AESH, militante NPA

Pierre Laurendeau, éditeur 

Serge Laurent, professeur de mathématiques

Jaki Lautré, employée

Samantha Lavergnolle, attachée de presse 

Ginette Lavigne, cinéaste

Joëlle Lavoute, militante associative et syndicale, retraitée de l’Education nationale 

Jacqueline Lavy, retraitée de l’Education nationale militante CGT

Marc Leblanc, retraité Lille

Patrick Leboutte, historien du cinéma, essayiste, éditeur, enseignant 

Aude Le Breton, correctrice 

Yves Leccia

Patrick Lechopier, retraité, ingénieur agronome zootechnicien

Francis Leclercq, retraité

Joël Lecussan, collectif d’artistes autogérés Mix’Art MYRIS

Maïlys Le Deun, professeure d’EPS

Dominique Le Discot, chirurgien dentiste, PCOF

Nicole Lefeuvre, graphiste retraitée

Béatrice Leffort, citoyenne

Corinne Lefort, retraitée

Catherine Léger, militante associative et syndicale, retraitée EN

Eléonore Léger

Denis Le Goff, artisan, militant associatif et politique

Marie-Josée Lehmann, militante et travailleuse sociale 

Jakez L’Haridon, acteur culturel, Chateaulin

Nadine L’Hénoret, agricultrice retraitée

Yvan Lemaitre, journaliste

Carole Lembeye, maraîchère

Claude Lembeye, artiste

Paloma Leon, autrice

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Jean Yves Lesage, ouvrier d’imprimerie CGT

Yann Le Merrer, bureau fédéral Sud PTT 

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Claude Leostic, ex-enseignante, militante de la solidarité internationale

Solène Le Poulennec, arthérapeute

Philippe Lespinasse, journaliste

Marie Levaux, photographe

Pierre Oscar Lévy, cinéaste et scénariste

Daniel Levyne, enseignant retraité 

Mollie Lheberger, chorégraphe 

Marina Lhubac

Cecil Lhuillier, activiste 

Dominique Lleida

Boris Lojkine, cinéaste

Cassandre Lorent

Sabrina Lorre, comédienne

Laurence Louchaert, secrétaire section PCF Grenay (62)

Claude Lucantis, comité Libérez-les ! (59-62)

Lorette Lucantis, retraitée

 

 

M

 

Anne Maesschalk, avocate

Vaninna Maestri, auteure 

Alain Magaud, enseignant retraité 

Olivier Mahéo

Arnaud Maïsetti, enseignant chercheur

Hervé Malblanc

Flor Malfatto, cinéaste, traductrice

Emmanuelle Mallet, peintre

Lila Mami, militante associative

Patrick Mania, retraité des mines, PCF (62)

Alain Mantin

Sylvie Marano, enseignante retraitée, Haute-Savoie

Claudette Marchand, retraitée organismes deSécurité sociale

François Marchesseau, enseignant en sociologie

Laurent Marissal, peintre

Gilles Marquet, NPA 34

Manuel Marmier, directeur photo

Jean Martin, formateur

Guillaume Martine, avocat au barreau de Paris

Jean-François Marx, UJFP 

Gérard Mas, NPA Kemper

Valérie Massadian, cinéaste

Alexandre Mathis

Lucia Martini-Scalzone, solidaire anti-pénale

Véronique Marzo

Gabriel Mathé, ingénieur du son

Stéphane Maugendre, avocat

Sophie Mayoux, traductrice

Bruno Mazerat

Marie Mazerat-Wyss

Karina Megdiche

Roland Mélo, retraité Aviation civile, syndicat Sud

Laurent Mercadier

Marc Mercier, directeur artistique, poète

Anne-Marie Mercier, retraitée 

Claude Mercier, retraité 

Jean-Luc Mercier, professeur retraité, comédien

Stephane Mercurio, realisatrice

Robert Mertzig, sociologue, Luxembourg

Aude Méry,  employée territoriale

Rachid Meslem, retraité

Barbara Métais-Chastanier, autrice et dramaturge

Joëlle Metzger, administration culturelle

Jean-Claude Meyer, professeur agrégé, retraité EN

Martine Michaudet, citoyenne, retraitée du travail social

Claude Michel, syndicaliste, ancien membre du CESE

Jean-Paul Mignon, syndicaliste

Marie-Christine Mignon, travail social

Marie Mignon

Juan Milhau-Blay

Thierry Milhomme

Franck Mintz, retraité de l’Education nationale  et historien du mouvement ouvrier

Luis Miranda

Roland Mirouze

Miriana Mislov, autrice, traductrice

Laure Mistral, traductrice

Donia Mokrani, avocate 

Ingrid Molliex-goldstein, citoyenne

Valérie Mondoloni, enseignante

Jean-Noël Mongeot, paysagiste

Nadia Monier, enseignante

José Montes, militant NPA /CGT

José-Luis Moragues, universitaire retraité, militant antiraciste

Martine Morales, herbaliste et gilet jaune

Martine Morale-Delacre, Gilet jaune

Gauthier Morax, programmateur de manifestations littéraires

Flavien Moreau, dessinateur 

Isayie Moreia, activiste

Philippe Morgallet,  retraité Education nationale,militant Solidaires

Raul Morela, éditeur

Tatiana Moroni, librairie Les Villes invisibles de Clisson

Jean-Marc Mossé, syndiqué CGT-Force ouvrière 

Alain Mouetaux, retraité syndicaliste SUD PTT, militant associatif à Attac Réunion

Nadia Moukaddem, réalisatrice

Jean-Noël Moureau

Nelly Mousset, retraitée ADM audio-visuel

Naïk M’Sili, directrice culturelle

Geneviève Munoz retraitée

Sylviane Muré, militante associative, communiste

 

N

 

Monique Nadal, retraitée Education nationale 

Dominique Natanson, militant antiraciste

Babacar N’Diaye, directeur de centre de loisirs

Olivier Nedelcu, éclairagiste

Yohon Nezri syndicaliste grande distribution, Président ANC13

Marielle Nicolas, maître de conférence 

François Nicolas, compositeur

Sylvie Nony, retraitée Education nationale

Stephane Nowak Papantoniou, poète 

Roland Nurier, cinéaste (Le Char et l’Olivier)

 

O

 

Paul Obadia

L’OCML Voie Prolétarienne

Paul-Emmanuel Odin, artiste 

Josiane Olff-Nathan, retraitée, université de Strasbourg

Perrine Olff-Rastergar, citoyenne militante UJFP

Philippe Olivera, éditeur (Agone) 

Béatrice Orès, membre de l’Union Juive Française pour la Paix

Xavier Oriol, acteur associatif

Gilbert Oscaby-Hagolle, auteur, Toulouse la Rose

Inès Oseki-Deprés, universitaire, traductrice 

Anne-Marie Oudrer, médecin hospitalier

Selma Oumari, NPA 75

 

P

 

Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien dirigeant de la CGT

François Pajot

Laura Palancade, éducatrice spécialisée

Johan Paris, enseignant

Diarra Pascal, assistante sociale

Chantal Paternostre – Psychologue retraitée

Francine Pates, retraitée et militante

Christophe Patillon, historien

Emmanuel Patris, urbaniste, président d’association

Maya Paules, photographe, enseignante

Emmanuelle Pays, photographe et vidéaste

Marie Pèbre, journaliste retraitée

Michèle Peignot, retraitée de la Sécurité sociale

Jean-François Pelé, syndicaliste enseignant retraité

Marie-France Pelletan, retraitée de l’Education nationale

Jean-Roland Pénichon journaliste, ANC

Penna Eziola, retraité spectacle

Jean Pennaneac’h, retraité 

Christiane Perennes, Guingamp, militante CGT

Tangi Perennes, ambulancier Brest

Thierry Perennes, Guingamp, défenseur syndical CGT 

Alexandra Peretz, journaliste

Anita Perez, monteuse 

Florent pervez, syndicaliste CGT 

Olivier Perrin, ingénieur du son

Jean-Pierre Perrimond, infirmier, Marseille

Remy Bernard Pesant, artiste  

Guillaume Petite, chercheur retraité

Joël Philippe, retraité Education nationale

Eric Pichonnet, intermittent du spectacle

Simon Picou, militant CGT/NPA, inspection du travail 

Christian Pierel, porte-parole du PCOF

Jean-Sébastien Pierre, professeur émérite des universités

Regine Piersanti, bibliothécaire 

Cedric Piktoroff, monteur

Giulia Piktoroff, retraitée de l’Education nationale et militante NPA 

Maria Pina, retraitée

Patrice A. Pincé, enseignant, ancien secrétaire SUD Education 35

Isabelle Pinheiro, chargée d’études marketing

Florence Pinon, institutrice

Raymond Pointu, journaliste AFP retraité

Alain Pojolat, enseignant

Christopher Pollmann, professeur des universités, agrégé de droit public, université de Lorraine – Metz

Francis Pornon, écrivain

Chantal Portaux, comité Libérez-les ! (59-62)

Alain Pourcelle, militant de la vraie gauche (62)

Geneviève Pourcelle, militante de la vraie gauche

Pierre-Olivier  Poyard, professeur, membre du conseil national du Mouvement de la Paix

Pascal Poyet, poète et traducteur, cinéaste 

Dominique Poirre, historienne 

Basile Pot, cheminot

Véronique Poupard, Montreuil 93

Karine Prévot, militante Emancipation tendance intersyndicale

Jean-François Priester, ingénieur du son 

Pierre Prouvèze, retraité EN, chansons de l’évènement

Mathieu Provansal

Marine Provost, artiste 

Marc Prunier, retraité fonction publique d’Etat 

Tosho Puesh, militant syndicaliste

Charlotte Puertas, artiste plasticienne

Corine Pujo, peintre, illustratrice, militante, Ariège 

 

Q

 

Jérôme Quaretti, historien

 

R

 

Cécile Rambourg, sociologue 

Jean-Pierre Ramine 

Josefa Ramine, retraitée EN émancipation. 

Loïc Ramirez, journaliste

Véronique Rancillac 

Lara Rastelli

Marie Raynal, actrice et metteur en scène

Ribet Saadia

Christophe Ricard, adjoint administratif

Stéphanie Richet

Thomas Richoux, technicien du spectacle 

Abdelaziz Righi, CRI Perpignan 

Florence Rigollet

David Rit, preneur de son

Isabelle Rivière, ostéopathe 

André Robèr, auteur, artiste, responsable éditions K’A

Danièle Robert, auteure, traductrice 

Janine Robert, militante associative Solidarité Palestine

Françoise Rocheteau, militante associative

Josiane Rodriguez, conseillère pédagogique, retraitée EN

Marie Rodriguez retraitée

Maria Teresa Rojas, co-organisatrice du Festival Terre d’image d’Indre et Loire

Pascale Rolin militante antifa

Lou Roméo, retraité

André Rosevègue, porte-parole de l’UJFP Aquitaine

Monique Rougier

Sylvette Rougier, syndicaliste, militante pour la Palestine

André Rousseau, chercheur CNRS retraité 

Martine Roussel, retraitée, militante RESF 63,AFPS 63

Claude Rousset, enseignante

Didier Royer, Gilet jaune

Jean-Jacques Rue, animateur, programmateur au cinéma Utopia de Saint-Ouen-L’Aumône 

Michel Ruff

Richard Ruffel, artiste libre

Mireille Rumeau, International Solidarity Movement (ISM-France) 

 

S

  

Ribet Saadia

Alain Sabat, musicothérapeute

Yasmina Safar, enseignante retraitée

Simon Sainte-Marie

Pauline Salingue CGT CHU Toulouse

Niko Sallaberry, syndicaliste CNT

Laure Salmona, co-fondatrice du Collectif féministe contre le harcèlement 

Samidoun

Lucien Sanchez, NPA 31

Manuel Sanchez, réalisateur

Tariq Safraoui, militant

Stéphanie Sarrazin Sud Education Aquitaine

Annick Saurat, NPA Chateaulin

Saoud Salem, plasticien

Oreste Scalzone, solidaire anti-pénal 

Priscilla Schneider

Edith Schumann, retraitée de l’éducation nationale 

Secours Rouge Lille

Secours Rouge Toulouse

Fabienne Serbah Le Jeannic, auteure de “Littérature prolétarienne” et militante NPA Côtes-d’Armor 

Christiane Sedet Ruffel, enseignante retraitée 

Jean-Pierre Serezat, syndicaliste CGT Michelin,retraité 

Josefa Serra, militante associative 

Eric Sevault, éditeur 

Nicolas Shahshahani, militant EuroPalestine

Volodia Shahshahani, éditeur

Jean Sicard, militant LFI

Juliette Simon,  retraitée, militante Solidarité Palestine  

Awa Sissokho, journaliste

Skalpel, rappeur 

Ahmed Slama, critique littéraire 

Joël Schnapp, enseignant 

Leïla Skandrani, secrétaire administrative

Solidaires 09

Solidarité Georges Abdallah Lille

Thomas Sommer-Houdeville, enseignant-chercheur NPA 31 

Jacques Soncin, journaliste critique des médias, écologiste, président de Fréquence Paris Plurielle

Isabelle Soria, laborantine

Jérôme Soubeyran, cinéaste

Vincenzo Spano

Marie-Lyse Spano

Keltoum Staali, enseignante

Michel Staszewski, enseignant retraité

Monique Stupar Biarnais, professeure

Francis Suner, gilet jaune, éducateur retraité 

Hélène Surjus, enseignante

Gilles Suzanne, enseignant chercheur 

Monika Swuine (Monica Swinn), comédienne, journaliste 

Véronique Symon, dessinatrice

Syndicat CNT ETPICS 94

 

 

T

 

Christian Taillandier, syndicaliste retraité 

Eddy Talbot, bureau fédéral Sud Poste

Adeline Talec, NPA Kemper 29

Clément Talleu, informaticien

Christian Tarting, écrivain, directeur des éditions Chemin de ronde 

Ted Tennah, retraité

Lidia Terki, cinéaste

Martine Tessard, retraitée de l’Education nationale 

Pierre Thivend, retraité de l’Education nationale, militant associatif

Marianne Thomas, enseignante

Nadia Thomas, gynécologue

Valérie Thomas, enseignante

Tigre de Paper éditions Catalunya

Jean-Louis Touton, syndicaliste enseignant 

Yves Thebault  retraité, sympathisant NPA

Christine Thépénier, réalisatrice de films, documentaires et vanieres

Alexandre Thevenet, enseignant, syndicaliste SudEducation 

Roseline Tiset, enseignante retraitée, militante associative

Michael Tolley – Professeur honoraire

Guy Tresallet, syndicaliste enseignant

Dominique Tricaud, avocat au barreau de Paris, ancien membre du Conseil de l’ordre, ancien secrétaire de la Conférence 

François Tronche, chercheur 

Jean-Marc Trouvé, indépendant, cuistot d’artistes

Berbar Tsouria, biologiste retraitée

Jean Philippe Turpin, directeur CADA, La Cimade 

 

U

 

                                   

Union Juive Française pour la Paix

Uraï Thanouvone, artiste, éducateur, syndicaliste

Anne Urtubia, biologiste retraitée

 

V

 

Kévin Vacher, sociologue, militant pour le logement digne, syndicat des quartiers populaires de Marseille 

Frédéric Vahe, travailleur de l’Education populaire

ValK, photographe

Isabelle Vallade, animatrice sociale 

Serge Vandepoorte, cadre de Santé Ajaccio 

Yves Vandrame, associatif Ballon Rouge

Nestor Vega, président de l’association Terre etLiberté Arauco, ex-prionnier politique chilien

Christian Velly, retraité

Annie Vera, éducatrice PJJ retraitée

Florent Verdet, cinéaste et producteur

Pascal Verroust, producteur 

Françoise Verne, retraitée de l’Education nationale

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Roland Veuillet, Nîmes 30 000

Jacques Vialle, professeur des écoles 

Jean-Louis Vidal, retraité

Louis Vidonne

Gérard Vigneron, retraité

Daniel Villanova, comédien

Olivier Vinay, vétérinaire, professeur agrégé, éluEmancipation au bureau national FSU

Eliane Paul-Di Vincenzo, enseignante retraitée 

Renaud Violet, enseignant

Maxime Vivas, écrivain

Jean-Philippe Vlahopoulos

Jean-François Vlerick, comédien

Stéphane Vonthron, communiste insoumis de Lille 

 

W

 

Guy Waaub, retraité

Nicolas Wadimoff, réalisateur

Richard Wagman, traducteur Union juivefrançaise pour la paix

Béatrice Walylo, enseignante

Laurent De Wangen, enseignant

Dominique Waroquiez, retraitée

Dror Warschawski, chercheur au CNRS Paris

Luc Weingartner, brancardier, CNT (62)

Richard Wilf, militant anarchiste, retraité du Livre, ancien responsable CGT

Allan Wisniewski, réalisateur

Nicolas Worms, musicien 

 

X

 

Y

 

Georges Yoram Federmann, psychiatre, gymnopédiste 

Maud Youlountas, réalisatrice 

Jacqueline Yvroux, retraitée EN

 

Z

 

Sophie Zafari, syndicaliste 

Vincent Zancanaro, artiste

 Josiane Zardoya, monteuse de films

Pierre Zellner, réalisateur 

Nicole Ziani

Dominique Ziegler, auteur, metteur en scène 

Stéphane Zoghlami, chauffeur Gilet Jaune

José Zomeno, formateur Montpellier

Moumen Zouheir, membre de l’UCL, sans emploi

Christian Zueras, militant NPA 65

Patricia Zuniga, militante

 

SOLIDARITE INTERNATIONALE

  

                                        

A. C. El Raval – El Lokal

  Gracia Amo Agusti, autònom

Txema Aranaz Cordón, editor

Rolando d’Alessandro, 

Bellaterra edicions

Monika Belinchon Mejias, técnica en integración social

Ainhoa Bernal Bajo, investigadora científica en el CSIC

José Manuel Botana Cao, tècnic d’escenografia

Pau Casanellas , historiador

David Castillo Bulls, escriptor

Centre de documentació Merce Grenzner

Comité d’Actions et de Soutien aux Luttes duPeuple Marocain (Paris)

Xabier Cerezo Ansoleaga (profesor de geogràfia i historia

Col·lectiu Rossinyol

Sonia Mackay, artista

Comité Tunisien de Solidarité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah

Javier Debes Carrera, carter

Descontrol Editorial & Impremta

Xavier Díez, escriptor i historiador

 Joni D. ,activista cultural i escriptor

 Editorial Calumnia Etat Espagnol

Juantxo Estebaranz, historiador

Pau Fabregat, disenyador gràfic

Libertad Francés Lecumberri (advocada

Francesc Foguet i Boreu, Professor de la UAB

Olaf Galán González, electricista

Marc Garcés, editor

Francisco Gil de Jaén, economista

Ana Gordaliza, Psicoanalista i TMAE de II.PP

Grup d’Estudis Llibertaris Els Oblidats

Grup de Suport d’Amadeu casellas

Nicolas de las Heras Garcia, camperol

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Jesús Herrador Pouso, operari

Alvaro Hilario, col·laborador del setmanari BRECHA -Montevideo

Kasba Music

 Wolfgang Lettow, Redakteur bei der Zeitschrift Gefangenen Info, Deutschland  

LOM ediciones Xile

César Lorenzo Rubio, historiador

Asel Luzarraga Zarrabeitia escriptor i traductor

Francesc Llimona, biòleg

Jordi Maíz, professor i editor

José Luis de María-Tomé, jubilat

Llibreria Kaxilda

Dolors Marin, historiadora

Eduard Márquez, escriptor

Jordi Martí Font, editor

Pau Martin Pujol, (bibliotecari i documentalista

Carmen Martínez De Toda, trabajadora social

Ricard Martínez i Muntada, historiador -UAB, membre de l’Institut Sobiranies

Eloisa Matheu, bióloga

Miguel Angel Matute Herrero, psicólogo

Paquin Morán Suárez , fisioterapeuta

Antonio Nieto Galindo, activista social

David Oberweiser, educador jubilat

Gorka Ramos Hervella, prejubilat 

Resistencia Indépendentista de Catalunya

Iñaki Rivera Beiras, professor Universitat de Barcelona

Fernando Rodrigues da Silva, operador de càmera

Olga Rodriguez Rubiera, cambrera

Maite Ruiz Inda, estudiante

Sare Antifaxista

Secours Rouge International

Carmen Ripolles del pueblo, cuinera

Joan Ramon Segura, ex-President Centre Excursionista de Lleida

Sembra Llibres Catalunya 

Gemma Serrahima, professora i documentalista

Christine Siegfried, jubilada

Gemma Soriano Martínez, activista social

Carlos Taibo, professor jubilat

Joan Tarrida Bellver, jubilat

Tigre de Paper edicions

Olaia Urrutia Salazar, estudiante

Ricard de Vargas Golarons, historiador

Simón Vázquez, editor

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Nous apprenons par la presse l’arrestation à Nantes d’un homme de 27 ans suspecté d’être l’auteur d’un graffiti sur le logement du nantis François De Rugy, revendiqué par le Parti Communiste Maoïste. Il y aura donc eu plus de réactivité pour un malheureux tag sur la façade d’une habitation que pour rechercher le corps de Steve Caniço après la charge policière du 22 juin à Nantes, ou pour avoir une réponse au sujet de la mort d’Aboubakar Fofana, tué il y a maintenant plus d’un an dans le quartier du Breil : le CRS cité dans l’affaire n’ayant toujours pas été entendu.

La police et la justice démontrent ainsi où sont leurs véritables préoccupations. C’est-à-dire protéger les puissants, les riches qui dégradent nos conditions de vie tout en se baignant dans une opulence indécente.

Cette arrestation, qui intervient dans un contexte local marqué par les violences des forces de l’ordre dont les accointances avec l’extrême-droite ne sont plus à démontrer, contribue à noircir encore l’image d’une justice et d’une police à deux vitesses, qui depuis quelques années ont fait de cette partie de la Bretagne une zone expérimentale de répression insupportable contre la jeunesse, les révolté·e·s de toutes sortes, les militant·e·s et tous ceux et celles qui luttent pour un monde plus juste.

Nous exigeons donc la remise en liberté et l’abandon des poursuites contre ce jeune militant communiste qui à toute notre solidarité.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance)

Dispac’h (Collectif indépendantiste)

Collectif LGBTI révolutionnaire breton

Union des étudiant·e·s breton·ne·s / Unvaniezh Studierien Breizh

 

 

La liste Union des étudiant.e.s breton.ne.s / Armée de Dumbledore a réalisé 50% des voix aux élections des conseils centraux (Conseil d’Administration ; Commission de la formation et de la vie universitaire) de l’Université de Rennes 2. Nous remercions l’ensemble des étudiant.e.s qui ont pris part à notre campagne ainsi que tous ceux et toutes celles qui ont voté pour nous. Cette élection nous aura permis, en plus d’avoir une élue au CFVU et un suppléant au CA, d’être officiellement reconnus comme organisation représentative des étudiant.e.s de Rennes 2 quelques jours seulement après notre fondation. Par ailleurs, ces élections auront été marquées par le dynamisme de notre campagne : malgré la présence massive de militant.e.s venu.e.s de Paris le jour des élections et reparti.e.s le soir-même – la FAGE (macroniste), l’UNI (extrême droite) et l’UNEF (centre gauche) -, ces grandes centrales syndicales françaises n’auront pas réussi à rallier les suffrages des étudiant.e.s rennais.es et briochin.e.s qui ont voté majoritairement pour une liste bretonne. Nous nous félicitons également que les deux listes ayant intégré dans leurs programmes une signalétique bilingue français-breton – notre liste, et celle de Force étudiante rassemblant l’UNEF et Solidaires étudiant.e.s – aient réalisé 65% des voix. Cela démontre une fois de plus la légitimé démocratique de notre revendication. Ainsi, dans les conseils centraux comme sur le terrain, nous serons présent.e.s pour construire l’université de demain : une université populaire, bretonne et brittophone !

Les éluEs de l’UEB.

Morgane LOSTIC élue CFVU et Anton Burel suppléant CA

 

Le site de contre info Brest Medias Libres informe de la venue de Jann-Marc Rouillan vendredi 15 décembre à Chateaulin. C’est un camarade libertaire en but à l’acharnement de l’état pour sa fidélité à son engagement communiste combattant et anti-impérialiste au sein d’Action Directe. Nous partageons avec lui bien des combats, notamment celui contre le tout carcéral et pour le droit à l’autodétermination des peuples. Nous vous invitons à aller à sa rencontre pour une soirée riche d’échanges et de complicités. 

Bretagne Info.

Jann-Marc Rouillan – écrivain militant – à Run ar puns Vendredi 15 Décembre à 20h00.
Présentation de son dernier livre puis échanges avec l’auteur.

Dans son dernier livre « Je regrette » publié aux éditions Agone, Jean-Marc Rouillan pratique un exercice très difficile, un exercice acrobatique en somme, puisqu’il n’a rien le droit de dire sans être aussitôt poursuivi pour délit d’opinion.
Dans ce petit recueil, l’ancien membre du groupe « Action Directe » qui a accompli vingt-cinq ans de prison, nous livre ses pensées et ses sentiments : sur la prison bien entendu, mais aussi sur l’amour, la vraie camaraderie, la société de plus en plus complexe et nauséabonde, sur l’hypocrisie de ceux qui pratiquent une extrême violence d’autorité au quotidien mais se permettent de faire la morale aux autres.
Et comme nos dirigeants ne lui pardonnent pas de ne pas s’être repenti en bonne et due forme de ses actes, mais surtout de ses opinions révolutionnaires, ils continuent à exercer une vengeance d’état sans fin, en le réincarcérant ou en le menaçant de le ré-emprisonner, à chaque opinion qu’il émet.
Venez découvrir ce que Jean-Marc Rouillan regrette ! D’autant que l’auteur sait trouver les mots pour nous faire vivre à la fois sa nostalgie et sa révolte face à l’injustice.
Il n’est pas nécessaire de partager le positionnement passé ou présent de l’auteur pour s’offusquer de la répression systématique de ses propos et de ses interrogations sur la légitimité de la violence, débat qui reste ouvert face à celle de l’appareil d’Etat.

« Je regrette » sera disponible sur place à Run ar puns.

Par ailleurs son combat contre sa dernière condamnation pour apologie de terrorisme se poursuit. Vous pouvez participer à la solidarité financière ici. Et en savoir plus là.

 

 

Militer, ce n’est pas faire le pitre ou faire de l’ironie devant ses détracteurs quand on a cherché la condamnation à force de provocations orales et virtuelles.

Militer, ce n’est pas faire croire que l’on est chef d’une agence de presse en carton sur internet.

Militer, ce n’est pas s’approprier les luttes des autres auxquelles on ne participe pas sans payer soi-même de sa personne.

Militer, ce n’est pas recevoir un collier de breloque, fut-il herminé

Mais militer, ça peut être aussi être au service d’une classe, d’un ordre social et colonial, comme toute sa famille… en l’ayant caché, passé sous silence…

Militer, c’est faire des choix politiques et les assumer. In real life…

Nous verrons comment Argouarc’h Philippe, autoproclamé « rédacteur en chef » de l’Agence Bretagne Presse, assume dans la vraie vie la mise en perspective à laquelle nous allons nous livrer, de son investissement fidèle au service du colonialisme français, de l’impérialisme et du capitalisme.

Nous verrons aussi par la suite comment assument ceux et celles qui prétendent porter dans leurs actions culturelles, politiques, associatives ou syndicales un projet émancipateur en Bretagne, le fait d’avoir été bernés pendant des années par un individu qui a tu son passé, ses véritables opinions, son entourage politique immédiat.

Nous leur demandons de se poser la question suivante :

« Est-ce que des républicains Irlandais auraient confiés leurs communication virtuelle à un serviteur de la couronne royale dont la famille serait liée au complexe militaro-industriel Britannique ? »

ou alors celle ci :

« Est-ce que des indépendantistes Catalans auraient mis leur médias entre les mains d’une famille liée à la Garde Civile Espagnole et nostalgique de la Grande Espagne et du Franquisme ? ».

C’est pourtant ce que ceux et celles qui ont publié sur l’ABP et défendu son unique rédacteur en chef ont fait ici en Bretagne.

***

A l’origine de l’ABP et sur la biographie de son fondateur.

D’après Wikipédia, « lAgence Bretagne Presse (ABP) a été créée en octobre 2003 par Philippe Argouarch et Ronan Le Flécher. L’idée originale et la réalisation technique reviennent à Philippe Argouarch. ABP est devenu un projet collectif à la fois un agrégateur de communiqués émanant de la société civile et un média de presse dans lequel écrivent plusieurs chroniqueurs aux points de vue variés et qui analysent la politique un peu comme un hebdomadaire. À l’occasion, des reportages sont publiés, principalement sur des manifestations publiques concernant la Bretagne » .

Ce point ne nous paraît pas contestable. Mais cet article ne dit pas que Argouarc’h était un parfait inconnu en Bretagne, dans les milieux autonomistes ou indépendantistes, avant le début des années 2000. Et pour cause, il vivait et travaillait aux États-Unis (il a gardé la nationalité étasunienne) au service notamment de la Wells Fargo Bank, troisième banque de cet état.

Certains prétendent que Argouarc’h a fui aux États-Unis pour échapper au service militaire. Il faut dire que son père était militaire de carrière et gradé dans l’armée française et a servi en Indochine et en Algérie…

C’est à cet environnement familial qu’il faut s’intéresser.

Son père sera arrêté car proche des officiers putschistes pro-Algérie française. Pour comprendre combien le Philippe Argouarc’h adulte a du mal avec la vérité historique sur la présence française en Algérie et trouve des excuses à l’inexcusable, laissons lui la parole :

J’ai vécu cette guerre de 1959 à l’été 1961, de 10 à 12 ans. Mon père commandait un camp qui faisait partie d’un vaste programme de pacification qui comportait entre autres des “opérations psychologiques”. Il s’agissait de transformer les Algériens ramassés dans des zones rurales, et d’en faire de bons citoyens français. Les stages duraient je crois six mois, nourris logés, et je ne me souviens plus s’ils étaient forcés ou pas mais c’était de toute évidence dur de s’en échapper car le camp était au beau milieu du camp de plusieurs régiments de la Légion étrangère à Zéralda.

Vous avez bien lu « Je ne me souviens plus si ils étaient forcés ou pas »… Donc l’internement n’était pas forcé et les sinistres opérations psychologiques deviennent des « stages de 6 mois nourris, logés »… Que l’enfant n’ait pas perçu la cruauté de l’œuvre coloniale est plausible, mais c’est Philippe Argouarc’h adulte qui a écrit ces lignes. Voila comment ce directeur d’« agence de presse » présente les faits (source).

Un des frères de Philippe s’appelle Jean-Paul Argouarc’h et c’est lui le frère ainé dont parle Philippe dans sa chronique. Ce n’est pas lui faire injure de dire qu’il est resté jusqu’à nos jours pro-Algérie Française. C’est à lui de parler :

Je revois ma famille sur les hauteurs de Birmandreis, je suis l’aîné d’une famille de neuf enfants. Et puis nos espérances, les barricades, le putsch. Tous les soirs c’était la prière en famille pour que l’Algérie reste française, c’était la prière de l’Algérie chrétienne et aussi celle de nombreux musulmans. Nous étions dans l’espérance, on attendait un miracle ! (source)

C’est ce que l’on appelle une famille « catho tradi » d’extrême-droite colonialiste.

Manifestation anti “Mariage pour tous” de Jean-Paul Argouarc’h, frère de Philippe… (Paris, 1er avril 2013, source)

Ce frère qui est ecclésiastique revendique haut et fort cette identité politique et nous vous invitons à lire ses désopilantes aventures par ici. Car pour nous il ne s’agit pas de prouver que Philippe est un « fasciste » (nous ne le pensons pas) par l’engagement de ses frères ou sœur, nous souhaitons simplement souligner combien sa lecture de l’histoire coloniale est indulgente avec la France et l’on comprend mieux, au regard du parcours de ses frères et de sa sœur (Adélaïde — active dans la librairie virtuelle d’extrême-droite de Chiré — et ses autres frères hauts-gradés ou gestionnaires de contrats et de marchés publics auprès du Ministère de la Défense), pourquoi Philippe n’attaquera jamais l’extrême-droite avec la même vigueur qu’il cassera (verbalement) du gauchiste.

Les deux “œuvres” du Révérend Père Jean-Paul Argouarc’h…

Redonnons la parole à Philippe Argouarc’h sur ses années de petit colon en Algérie :

La mixité des communautés n’existait qu’à l’école et j’y ai vécu des bagarres qui vous restent toute votre vie et en particulier un coup de têtes (au pluriel car le coup fut mutuel) qui m’a quasi assommé. La violence était partout et oui, j’ai joui quand, quelques jours plus tard, l’instituteur a jeté cet Algérien au sol devant toute la classe pour avoir apporté à l’école un jeu de cartes porno.

Donc Philippe Argouarc’h avoue avoir « joui » devant une scène de violence sur mineur. C’est troublant. Et contrairement à lui, nous n’avons pas eu recours à des méthodes calomniantes ou à des ragots invérifiables pour souligner son rapport à la violence.

Philippe Argouarc’h au temps (béni ?) de l’Algérie “française”… (source)

Et, décidément, de ses années Algériennes, Argouarc’h n’arrive pas à s’en défaire et il en tire les conclusions suivantes, très clairement hostiles à la présence d’immigrants nord-africains dans l’Hexagone :

Ce que je pense aujourd’hui ? La France n’aurait jamais du débarquer en Afrique. Les Africains n’auraient dû venir travailler chez nous que sous des contrats à durées déterminées. Le prix des voitures et le prix des repas au restaurant auraient été un peu plus chers et on aurait perdu encore plus de marchés industriels mais on n’aurait pas d’attentats terroristes aujourd’hui qui, de toutes façons, vont encore coûter plus cher à l’économie. Personne n’investit dans un pays où les gens peuvent se faire égorger chez eux ou se faire descendre comme des lapins à la terrasse des cafés ou à un concert.

Un extrait de texte éclairant encore une fois car il s’y positionne comme bon français (cf : « chez nous ») et surtout on notera le subtil raccourcit digne d’un militant du FN : attentats islamistes = musulmans = immigration.

Car Philippe Argouarc’h, qui combat l’influence des rouges dans le mouvement culturel et politique breton, comme son papa jadis en Algérie (mais lui, uniquement sur internet…), ne se positionne jamais en faveur de l’indépendance de la Bretagne, son projet régionaliste se trouve résumé ainsi sous sa propre plume :

Le Breton lambda, qui, les sondages le montrent, aimerait bien un peu d’autonomie, un peu plus de langue bretonne et la réunification de la Bretagne historique tout en gardant une économie libérale génératrice d’emplois loin de toute aventure.

C’est du régionalisme clairement pro-libéral et anti-indépendantiste.

En 2009 déjà, la Gauche Indépendantiste soulignait la double langage et la proximité de Philippe Argouarc’h avec l’extrême-droite, ce qui amenait logiquement un certains nombres de contributeurs à prendre leur distance avec lui et son site. Il ne nous l’a jamais pardonné. C’est une motivation importante à sa hargne contre nous.

Nous remarquons aussi que sa dernière attaque visant nommément un de nos militants intervient comme par hasard après que le groupuscule islamophobe Adsav ait également appelé à mettre à l’index ce militant. Convergence d’initiatives délatrices pour le moins éloquentes. Les deux rageant de n’avoir pu défiler dans Nantes le 30 septembre dernier.

Argouarc’h utilise la même rhétorique anti-casseurs que l’extrême-droite (jamais contre la FNSEA…) en écrivant :

Si la Bretagne veut avancer, il faudra que le mouvement soit unitaire, pacifiste et démocratique, à l’image des mouvements nationaux catalan, écossais et aujourd’hui corse. Il devra écarter vigoureusement tous les boulets, tous les saboteurs, les provocateurs, les casseurs de distributeurs de billets et de vitrines qui surgissent de nulle part lors de manifestations à Rennes ou à Nantes et écarter tous ceux qui voient des fascistes partout. Il nous faut être intolérant avec les intolérants et les extrémistes car il n’y a que comme cela que nous ferons l’unité et il n’y a que comme cela que nous pourrons avancer.

Cet appel pathétique dirigé contre Gael Roblin, à qui se résume d’après Argouarc’h la Gauche Indépendantiste Bretonne, en dit long sur ses raccourcis intellectuels. Ceux qui « voient des fascistes partout » selon lui seraient à écarter… Peut-être pour tenter de les empêcher de faire émerger une certaine réalité, celle de sa collusion avec la droite la plus extrême qui a toujours toutes les excuses à ses yeux. Mais surtout parce que Philippe Argouarc’h — qui n’a jamais milité dans un cadre collectif — se fait ainsi théoricien et porte-parole sans mandat aucun de toute une mouvance qui a publié sur son site en y trouvant une alternative à l’hostilité des médias traditionnels souvent hostiles au fait politique et culturel breton.

Philippe Argouarc’h s’est servi de ce relatif monopole d’être le lieu de publication de toute une mouvance pour y banaliser des idées et des points de vues réactionnaires, y libérer la parole de la droite décomplexée. II l’écrit d’ailleurs pour justifier son choix de ne publier que certains commentaires :

Vous ne pensez quand même pas qu’il existe une presse qui ne soit pas d’opinion ? Tous les médias sont des médias d’opinion y compris Le Monde et même l’AFP et bien sûr la PQR. Tout d’abord dans la sélection des actualités et ensuite dans leur interprétation et le choix des interviewvés (sic) pour AFP par exemple. Toute communication humaine est subjective sauf les papiers scientifiques. Oui ABP est un média d’opinion, on a nullement la fausse prétention d’être généraliste.

Sa proximité avec les idées de haine de ceux qui, comme lui, regrettent la présence massive d’Africains et Arabes en Europe nous amène à souligner combien l’émergence d’Adsav (qui n’a jamais pu se développer comme parti) et l’émergence de l’ABP sont concomitantes entre 2000 et 2004, au moment où la Gauche Indépendantiste subissait une répression féroce et jetait ses forces dans la défense des détenus politiques bretons. Comme cette formation raciste il plaide pour l’union autour du drapeau breton. Rien n’est dû au hasard.

Ce n’est pas par hasard si vous ne trouverez jamais sur l’ABP d’articles relatifs aux mouvements de défense du « Mariage pour tous » en Bretagne ou à la mort de Clément Méric, jeune breton libertaire et antifasciste tué par des militants d’extrême-droite.

Ce n’est pas par hasard que vous n’y lirez pas la moindre évocation des exactions ultra-violentes du « GUD Bretagne » et de son entourage direct à Nantes, qui ont ensanglanté les rues de cette ville ces derniers mois. Exactions commises par un groupe de gens bien identifié et que Philippe Argouarc’h ne voit aucun inconvénient à accueillir dans les manifestations du mouvement pro-réunification.

Ce n’est pas par hasard non plus que Philippe Argouarc’h a assisté à un congrès d’Adsav, le groupuscule nostalgique des années 40, et qu’il a interviewé son porte-parole en 2009, et écrit sans jamais le renier qu’Olier Mordrel (théoricien national-socialiste breton) était un auteur digne d’intérêt.

Ce n’est pas par hasard que tout ce que la Bretagne compte de pseudo-journalistes d’ultra-droite a d’abord commencé à publier sur son site ABP  :

  • Boris Le Lay dans sa période pro-Sioniste pour l’association « Breizh-Israël » sous les pseudonymes de Hervé Bohan et Kevin Ar Meur (source) ;

  • Louis-Benoit Greffe écrivaillon intégriste « pro-life » pour le faux-nez du FN « Breizh Info » sous son propre nom mais aussi celui de Louis Bouveron pour 150 articles sur ABP (source 1 et source 2) ;

  • Marie Duvell signant à l’époque en tant que « chargée de communication » d’Adsav (aujourd’hui plus connue sous le pseudonyme de Melize Danet/Meliz Erre, de son vrai nom Laurence D.).

Ce n’est pas par hasard non plus qu’un militant d’extrême-droite surpris à Nantes l’an dernier à ficher des militants anticapitalistes a pu être présenté complaisamment par Argouarc’h comme « journaliste » en taisant son engagement anti-migrants.

***

Il faut relativiser les forces du média d’Argouarc’h qui semble isolé et démasqué. De son propre aveu ils ne seraient que deux à alimenter le site, et l’attaque nominale contre Gael Roblin ne servirait pour beaucoup qu’à buzzer comme semble s’en réjouir Argouarc’h :

Pratiquement on est que deux à alimenter ABP avec autre chose que l’agenda ou des communiqués. Vous trouvez ça normal ?

Sa violente charge, dont la Gauche Indépendantiste et les militants ostracisés se remettront tant ils en ont vu d’autres, pourrait même se retourner contre lui… les masques sont tombés. Ses outrances verbales dues a son anti-communisme halluciné le font qualifier la placide Union Démocratique Bretonne de groupe d’extrême-gauche, ce qui en fait sourire plus d’un. Sa présence sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, est nulle.

Le temps est aux idées réactionnaires, à l’affirmation décomplexée d’une pensée ultra-libérale et raciste… Beaucoup de médias y concourent, Argouarc’h à son niveau y est un peu parvenu dans une mouvance sociale et culturelle pourtant plutôt hostile à ces postures, l’attribution du collier de l’Hermine, vieille breloque qu’affectionnent les régionalistes, a fini de lui conférer une certaine légitimité militante “bretonne” qui lui fait en réalité cruellement défaut, en tout cas pour ceux qui veulent bien fermer les yeux sur son entregent troublant avec l’appareil politico-militaire français, le complexe militaro-industriel et les caniveaux de l’extrême-droite pétainiste et pro-OAS.

Que les militantes et militants œuvrant à l’émancipation sociale et nationale en Bretagne en tirent les conclusions qui tombent sous le sens en renforçant les médias offensifs, indépendantistes, féministes et anticapitalistes. Un terrain qui, comme on le constate, a trop longtemps été négligé.

Bretagne info.

Mise à jour du 29/10/2017 :

Nous publions comme la loi nous y contraint le droit de réponse de Argouarc’h Philippe.

Nous constatons à sa lecture qu’il ne conteste en rien les proximités dont nous parlons. Nous ne manquerons pas de réagir plus tard sur ce droit de réponse.

Texte du droit de réponse ci-dessous :
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La biographie publiée par Bretagne-info et non signée est un tissu de mensonges  s’en prenant en particulier à ma famille qui n’a rien àvoir avec mes opinions et mon militantisme en faveur de l’indépendance de la Bretagne.

Je suis indépendantiste depuis l’âge de 12 ans. Mon père m’avait alors donné à lire une histoire de Bretagne que j’avais trouvée passionnante. Je savais déjà à 12 ans que j’étais différent des autres Français de ma classe mais en lisant cette histoire et écoutant les explications de mon père, j’ai commencé à m’intéresser au pays de mes
origines même si une partie de ma famille est vendéenne. Dans les différentes écoles que j’ai fréquentées, j’ai commencé à dévorer tout ce que je trouvais sur la Bretagne et les Bretons, bien sûr les classiques de la littérature française de Marie de France à Chateaubriand et à Renan mais aussi tous les poètes bretons de Brizeux à Corbières. Quand j’avais épuisé la bibliothèque du lycée j’allais à celle de la ville.

Fils de militaire, nous n’habitions pas en Bretagne mais dans des villes de garnisons. La Bretagne devint alors pour moi un pays mythique, une sorte d’eldorado jardin d’Eden objet de fantasmes. Mon premier contact réel avec ce pays imaginé fut un stage de voile aux Glénans que je me suis payé à 18 ans après mon premier boulot comme
aide-cuisinier dans un restaurant.  Après une brève période gauchiste juste après mai 68, en particulier à la Gauche prolétarienne de Nancy où j’étais étudiant, période où j’ai vendu la Cause du Peuple à la porte des restau U, je suis arrivé à Rennes où j’ai commencé à militer dans le mouvement breton mouvance extrême gauche. J’ai commencé à m’intéresser au journalisme et j’ai participé au lancement du journal Gwirionez qui n’a du avoir que deux ou trois numéros tout au plus.
Adepte du terrain, je suis parti à Jersey ramasser les pommes de terre dans le but  de faire un reportage sur les centaines de travailleurs saisonniers bretons qui partaient tous les étés y faire les récoltes.

En tant que Breton j’ai refusé le service militaire mais le certificat fait par le brave docteur GC recommandant qu’on me dispense et basé sur ma personnalité n’y fit pas. Appelé sous les drapeaux en septembre 1972, j’ai déserté trois mois plus tard (1) le 13e régiment d’infanterie de Marine. Dans mon armoire de soldat, j’y avais laissé
une grammaire de Roparz Hémon et un cours de Breton. J’avais en effet commencé les cours par correspondance de Marc’harid Gourlaouenn.

C’est alors qu’a commencé un long exil qui dura de novembre 1972 à août 2001 soit au total quasiment 29 ans, en passant par la Belgique, le Cornwall, l’Irlande, le Canada et finalement les États-unis où je suis resté 24 ans. Mon arrivée aux Etats-Unis sans-papiers en traversant la frontière avec le Canada clandestinement, ainsi que mon
aventure américaine, pourra faire l’objet d’une chronique régulière sur ABP si les lecteurs y trouvent un intérêt. Pour le moment il est important de dire que c’est lors de mon séjour dans la Silicon Valley que je suis vite passé d’un gauchisme puéril et romantique franco-breton au libéralisme entrepreneurial californien qui construisait le monde du futur devant mes yeux et générait des millions d’emplois à travers le monde. Oui Steve Jobs, Sergueï Brin, Larry Page ou même Zuckerberg ont fait plus pour l’humanité que tous les politiques français et américains réunis. Je reviendrai sur la philosophie californienne un autre jour ou dans un autre contexte.

J’ai eu aussi la chance d’être au bon endroit au bon moment car j’ai travaillé sur le premier site web aux Etats-Unis et en fait le deuxième ou troisième au monde, celui du SLAC, du Stanford Linear Accelerator Center, ou j’ai travaillé pendant plus de 7 ans.  Si j’avais été plus commercial ou plus intéressé pour devenir riche,j’aurais pu persister dans les start-ups californiennes dont plusieurs sont devenues des google mais non, je ne suis rentré en France par passion pour la Bretagne et ajouter ma pierre à cette nouvelle Bretagne que nous construisons sur la route d’une indépendance dans une Europe des peuples.

Mon militantisme breton n’a pu reprendre qu’à mon retour en France. J’ai alors rejoint le tout nouveau Parti Breton, un parti indépendantiste de centre droit, devenant un moment secrétaire de la section Ile-de-France et membre du Conseil National.

A mon travail, comme directeur technique du site web de l’International Herald Tribune, et en lisant la PQR, le Ouest France que l’on trouve dans les kiosques parisiens, je suis consterné par le vide des pages régionales consacrées, le plus souvent consacrées aux accidents de la route. J’ai alors réalisé qu’il fallait lancer au plus vite un web-média breton. L’internet, cette invention du “grand satan ou du grand capitalist pig américain”, selon les obédiences islamistes ou gauchistes, offrait des possibilités inattendues.

En octobre 2003, j’ai lancé avec l’aide de Ronan Le Flécher, le webmedia Agence Bretagne presse ou ABP, devenu 14 ans plus tard abp.bzh. Un site consacré uniquement à la Bretagne. A l’époque les blogs et wordpress n’existaient pas. Cela a représenté un sacré boulot, et plusieurs nuits blanches, de mettre tout ça en place.  J’y ai écrit bénévolement 2191 articles presque tous en défense des iintérêts bretons :

https://abp.bzh/monmur-abp.php?name=Philippe%20Argouarch

Pour cause d’incompatibilité avec mes activités dans la presse, j’ai quitté le Parti Breton quelques années plus tard. Je me positionne aujourd’hui comme un indépendantiste breton du centre droit, en fait très proche politiquement d’un Carles Puigdemont en Catalogne.

Philippe Argouarch

(1) Condamné à 15 mois de prison avec sursis pour désertion en 1981 mais dispensé du service militaire pour “soutien de famille”.

Notre camarade Gael Roblin est allé animer un débat le 27/07 à l’invitation du Secours Rouge de Brussel/Bruxelles ayant pour thème la répression contre le mouvement anti-loi travail. C’est plus d’une vingtaine de personnes qui ont pris part à cette échange basé notamment sur le jugement de l’appel de de Plouaret prés de Guingamp et la répression du mouvement anti-loi travail à Nantes et Rennes. Les échanges ont porté sur l’évolution de la répression, policière et judiciaire, et les initiatives de solidarité anti-répressive.

Au cours de la soirée les militants du Secours Rouge ont reçu la visite de Nalan Oran, militante de Kurde de l‘Union des Femmes Socialistes et réfugiée à Brussel et incarcérée 20 jours en Roumanie dans le cadre d’une tentative d’extradition vers la Turquie qui veut lui faire purger une longue peine de prison pour ses activités féministes et révolutionnaires. Elle a été libérée le 26/07 grâce aux actions de solidarité impulsées par le Secours Rouge. C’est bien volontiers que les deux camarades ont pris la pause avec le visuel de la campagne en soutien aux internationalistes combattants au Rojava.

Par ailleurs notre militant a pu assister à d’autres actions de la communauté Turque et Kurde en solidarité  avec Nuriye Gulmen et Semih Özakça, deux enseignants incarcérés en Turquie en raison de leurs engagement politique de gauche. Ils sont en grève de la faim depuis 143 jours et viennent d’être transférés pour être nourris de force. Nuriye et Semih sont deux enseignants turcs proches du Front Populaire, limogés suite au Coup d’État. Ils se sont mis en grève de la faim et un grand mouvement a pris forme autour d’eux, à tel point que la Turquie les a arrêtés et emprisonnés pour appartenance à une organisation terroriste (le DHKP-C).

Derrière la répression se cache le capital, la lutte anticapitaliste est internationale !

En ce 8 mars 2017, 110 ans après la création de l’internationale socialiste des femmes par Clara Zetkin, une fois de plus les institutions et les partis de gouvernements, ceux et celles qui veulent gérer la misère en refusant la perspective de lutte anticapitaliste ainsi que les médias de la bourgeoisie voudront marquer ce 8 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes, du sceau de la dépolitisation, en niant le caractère revendicatif de classe de cette date. Le Bataillon International de Libération que nous soutenons pour son implication dans le processus révolutionnaire au Kurdistan et aux alentours a publié un hommage à Ivanna Hoffman militante communiste, lesbienne, noire, internationaliste, morte à 19 ans au combat face à DAESH.
Vous pouvez contribuer à soutenir les camarades de ce bataillon en faisant un virement ici pour l’achat de matériel médical. Nous reproduisons ici leur communiqué.

Ivana_hoffmann

Il y a deux ans mourrait Ivanna Hoffmann, première femme martyre internationaliste qui a inspiré la création du Bataillon International de Libération. A cette occasion, le bataillon a publié un hommage que nous traduisons ici :

Souvenons nous aujourd’hui de notre chère camarade Ivana Hoffmann, nom de guerre Avaşin Tekoşin Güneş, morte ce jour il y a deux ans, dans la bataille de Tal Tamir. Avaşin était internationaliste de la plus pure des façons, de nationalité allemande et d’origine africaine (togolaise). Comme tant d’entre-nous elle a grandi comme une migrante non-européenne, et c’est à travers cette expérience qu’elle est entrée en contact avec les jeunes migrants turcs et kurdes, desquels elle a étudié le marxisme non-dilué qui allait façonner sa vie. Non seulement, son martyre à 19 ans frappe toutes les femmes, puisqu’elle est la première martyre internationale, mais aussi les personnes LGBT, puisqu’elle était lesbienne. Ce sont des fondations sur lesquelles nous pouvons nous appuyer au Rojava. A travers l’altruisme désintêressé, l’engagement dévoué à la cause du socialisme, nous démontront nos valeurs les uns aux autres. Nous défendons Ivanna comme un symbole de notre époque, comme un signe de la lutte grandissante entre les forces de l’égalité et celles de la réactions qui se répandent sur le globe. Peu après sa mort, nous avons répondu à la vague d’émotion et de volontaires que son martyre a évoqué : nous avons formé le Bataillon International de Libération ! Ainsi, Ivanna Hoffmann est immortelle ! Shehid Namirin !”

tkpml

https://www.youtube.com/watch?v=65-82Vr0kNA

Le ministre de la défense français et président de la région Bretagne s’est rendu à Beyrouth capitale du Liban ce 06 mars. Sa venue n’a pas manqué de susciter une manifestation de nombreux Libanais en faveur de la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Ce communiste Libanais est incarcéré en France depuis 1984 pour avoir soutenu la résistance Palestinienne et Libanaise à l’occupation Israélienne, il est libérable depuis 2007 et maintenu en détention sur ordres des Etats-Unis et d’Israel.

M. Le Drian a déclaré, d’après le journal Libanais L’orient le Jour : “La France est extrêmement attachée à l’intégrité et à la souveraineté du Liban. Cela passe (…) par l’existence de forces armées libanaises structurées et solides”, à l’issue d’un entretien avec son homologue libanais Yaacoub Sarraf.

Sur la pancarte centrale : "Georges Abdallah est un résistant, et la résistance n'oublie pas ses prisonniers chez les geoliers" Sur celle de gauche : "la liberté, la souveraineté, l'indépendance perdent leurs valeurs quand les combattants restent en prison
Sur la pancarte centrale : “Georges Abdallah est un résistant, et la résistance n’oublie pas ses prisonniers chez les geoliers”
Sur celle de gauche : “la liberté, la souveraineté, l’indépendance perdent leurs valeurs quand les combattants restent en prison.

Une affirmation pour le moins hypocrite tant la France semble méprisée impérialement la volonté de nombreux Libanais pour le retour de Georges Abdallah dans son propre pays et l’accord du gouvernement de cet état souverain pour l’accueillir. C’est ce que sont venus dénoncer des nombreux manifestants, notamment communistes, devant les grilles de l’ambassade de France. Vous pouvez consulter sur la page Facebook de son comité de soutien les vidéos du rassemblement.

En Bretagne la Gauche Indépendantiste s’est mobilisée avec d’autres pour la libération immédiate de Georges Abadllah qui se refuse à renier sa fidélité à son engagement révolutionnaire, anti-impérialiste et antisioniste.

Les actions internationales en sa faveur sont nombreuses et relayées ici.

 

Quelques modestes réflexions sur le voile , l’islam , la religion, la lutte des classes et les bretonNEs dans l’état français….

Le texte suivant n’engage que moi-même , c’est une sorte de tribune. Mais le produit d’échanges plus ou moins formels entre camarades de la Gauche Indépendantiste  et des militantEs anticapitalistes d’autres secteurs depuis de longs mois. Merci infiniment à la militante féministe bretonne Mélanie Giotto pour sa réactivité, ses conseils avisés tant sur la forme que sur le fond et ce titre qui claque comme un drapeau.

G.R

 

Le psychodrame national français autour du Burkini et l’ensemble des lois et prises de position autour du “voile” ou du “foulard” islamique ont révélé à la face du monde combien perverse est la définition de la laicité à la française.

 

Ainsi Joann Wallach Scott rappelle : “Le mot «  laïcité  » est polémique depuis sa création en 1871 par les militants anticléricaux. À l’époque, il servait à contrer le pouvoir de l’Église catholique  ; à présent, il est utilisé pour définir une identité française qui exclut les musulmans. Dans les deux cas, les femmes sont considérées comme un danger potentiel pour la République. Au XIXe et au début du XXe siècle, on soupçonnait les Françaises d’être sous l’influence des prêtres  ; au XXIe siècle, ce sont les femmes musulmanes dont les foulards sont le signe d’un «  défaut d’assimilation  » inacceptable, et d’un refus agressif de l’égalité soi-disant caractéristique de la République. Finkielkraut l’a dit sans détour dans un entretien au New York Times : «  la laïcité l’a emporté. Et nous ne pouvons faire aucun compromis sur le statut des femmes. (…) Tout vient de là. » (1)

Et dans le même article Cette étrange obsession française pour le voile » l’auteure souligne combien le « débat » autour du voile révèle la volonté assimilationniste de la république française en la comparant avec les pays de tradition anglo-saxonne où « Le gommage de toute différence ethnique, raciale et religieuse n’est pas une condition nécessaire pour l’intégration dans la nation. »

Plus loin elle souligne avec justesse combien les élites françaises politiques, culturelles et médiatique de la nation française intègrent dans leurs expressions pleines de pulsions islamophobes et puisent dans la période coloniale et sa «  mission civilisatrice  ». C’est bien connu, et c’est ce que l’on apprend dans les écoles de la république, la France a inventé les droits de l’homme….avant de les exporter en Kanaky, en Algérie , à Madagascar…

Et une féministe bretonne de mes fréquentations de me faire remarquer également cette évidence : « Il faut dans ce débat un démontage propre et concis de la posture pseudoféministe d’Etat, alors que l’énorme scandale est que l’Europe vient de donner 6 milliards (3 et 3 autres dernièrement) à l’Etat turc, dont les kurdes témoignent qu’il est infiltré au plus haut niveau de l’administration et de la police par des cadres de Daesh). (2)

Subventionner Daesh via l’Europe, démonter les planning familiaux dans l’Etat français et persécuter des baigneuses tout en posant aux féministes est une marque d’incohérence de l’Etat français que les médias gagneraient à souligner.” 

Cette étrange obsession française pour le voile“ est de loin un des meilleurs articles que j’ai pu lire sur le sujet polémique du burkini mais il ne va pas assez loin. Car ce nouveau rebondissement autour des signes extérieurs d’islamité révèlent aussi une volonté farouche de ces mêmes élites de nier le caractère plurinational de l’état français et interroge notre rapport à l’altérité, à l’identité, aux identités.

 

Tenter d’y apporter une contribution est risqué, qui suis-je pour oser prendre la parole sur un tel sujet en tant qu’homme blanc ? Je suis aussi indépendantiste breton, révolutionnaire marxiste, athée….élevé dans une famille partagée entre un anticléricalisme soft et la religion catholique ( soft aussi ). Je ne suis pas un spécialiste des religions, de l’islam et de ses multiples variantes, ni très réputé pour la cohérence de mon engagement pro-féministe…mais comme Finkelkraut et Valls et la grande bourgeoise Badinter donnent leur avis tous les jours sur le danger du « voile » et les « musulmans » je me permet de modestement donner le mien.

En tant que marxiste j’ai appris à replacer les signes d’appartenance à une religion dans leurs contextes socio-politique et historique.

Et on pourrait peut être commencer par là en rappelant que l’ « invitation » autoritaire faite par les hommes aux femmes à se couvrir la tête n’est pas spécifique à l’Islam et à son clergé.

Et elle révèle un rapport de domination patriarcale évident des hommes sur les femmes dans beaucoup de textes religieux.

Cette « invitation » aux femmes  (j’emploie ce mot car ce n’est pas toujours une obligation) s’est traduite par de cette façon:

 

-Pour le judaïsme. : Dans la Bible, la Genèse (24, 65; 29, 23-25; 38,14.19) et le Cantique des Cantiques mentionnent le voile des femmes. Ainsi, Rébecca, voyant Isaac, se couvre la tête de son voile. Et le fiancé du Cantique des Cantiques affirme : « Tes yeux sont des colombes à travers ton voile » (Ct 4, 1). La femme non voilée est en revanche comparée à la prostituée : « Découvre tes cheveux, retrousse ta robe, découvre tes cuisses », dit le prophète Isaïe (47, 2) » (3)

 

-Pour le christianisme : « Dans son Épitre aux Corinthiens7, Saint Paul fait peut-être plus étalage de la tradition romaine dont il est issu que de la tradition hébraïque quand il affirme qu’à la prière : « si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. S’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend»

 

-Pour l’islam toujours d’après Martine de Sauto « dans le Coran, plusieurs versets, difficiles à traduire et à interpréter, prescrivent aux femmes de porter le voile par pudeur, pour se distinguer des autres femmes et se protéger des regards indélicats. « Ô Prophète, dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles : c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées… » (sourate 33, v. 59) » (4). D’autres estiment comme Thierry Magot breton et musulman “que le Coran (seule base de l’islam) ne prescrit en aucun cas le voile pour les femmes dans la vie courante. Ce serait la société patriarcale de l’époque (qui a d’ailleurs perduré, et qu’on peut observer aussi dans la Sunna du Prophète) qui l’a interprété ainsi.”  (5)

Ce bref rappel est là pour démontrer si besoin en était que la volonté de couvrir les cheveux des femmes est communes à ces trois religions et à leurs variantes et était théorisé par des…hommes.

Mais le débat actuel, le brouhaha médiatique autour du « burkini » sous entend clairement que celles qui continuent à porter (souvent volontairement, mais pas que ..) un « voile » lié à la religion musulmane sont des arriérées, des rétrogrades incapables de participer à des mouvements d’émancipations collectives…..

Et c’est là que mon identité de breton me permet d’anticiper le débat sous un autre angle. Mais avant d’aller plus loin un petit rappel sur la religion catholique et le voile s’avère encore nécessaire (puisque c’est bien connue la Bretagne est « catholique »! ) .

L’article de wikipédia français sur le voile dans la religion catholique dit aussi ceci « Encore de nos jours beaucoup de mariées portent un voile lors du mariage religieux D’après l’interprétation que Rosine Lambin, docteur en Sciences des Religions à la Sorbonne, fait des textes de Saint-Paul le voile de la mariée est, comme celui des religieuses, un voile de sacrifice impliquant aussi la soumission de la femme à son époux”.

D’ailleurs sur le trés catholique et réactionnaire blog “La femme catholique” on peut lire ceci dans un post intitulé “Femmes , couvrez vous les cheveux ! “ : “Le vieux Code de droit canon de 1917 prescrivait que les femmes à l’église se couvrent la tête, surtout au moment de la communion. Au contraire, le Code actuel en vigueur ne prescrit rien de tel, les femmes n’étant plus obligées à cette coutume.Toutefois cet antique et vénérable usage reste une pratique “qui convient”, surtout quand une femme participe à la Messe traditionnelle.

Cet usage dérivait de ce qui est disposé par l’Apôtre Saint Paul, où plutôt de l’Esprit Saint par le biais de Saint Paul. Plusieurs motifs inclinent à le rétablir. Parmi ceux-ci, rappelons-nous que la tête couverte est un signe d’humilité. Aujourd’hui, bien des femmes se vêtent de manière indécente, avec des mini-jupes et autres habits provocants et scandaleux, qui génèrent bien des péchés mortels.

Au contraire, voir à l’église une femme vêtue d’habits modestes et tête couverte est édifiant autant qu’un prêche sur l’habillement chrétien.” (4)

 

D’ailleurs ce blog se sert de cette image sur laquelle on voit des bretonnes pour illustrer l’article :

chale-mariage

 

Je pourrais en tant que Breton me dire que fort heureusement les femmes catholiques de mon pays la Bretagne n’obéissent plus à ce genre d’ordres et ce depuis fort longtemps et sinon elles n’auraient pas mener autant de combats émancipateurs que ceux que je vais évoquer plus loin.

 

Mais aussitôt mon cerveau me réplique avec cette simple image qui est une veille affiche de la CGT évoquant les luttes des sardinières en 1923 en pays bidouden et à Douarnenez :

 

cgt pays bigoudens

 

Et oui des femmes qui se couvraient les cheveux dans un pays de tradition catholique ont menée une grande lutte sociale victorieuse dans des conserveries . Elles lutteront 50 jours en faisant grève pour obtenir le paiement des heures supplémentaires; A l’époque certaines ouvrières avaient 12 ans et la semaine durait 72h….(6)

Combien d’entre elles étaient encore croyantes et pratiquantes ? Je ne sais pas , un nombre certain sans doute. D’autres au contraire devenaient méfiantes ( c’est peu dire ! ) envers la hiérarchie catholique. Beaucoup parlaient breton , quelques unes français….

Issue du même secteur j’aimerais vous présenter Joséphine Pencalet, une des cinq premières femmes élue dans une municipalité dans l’Hexagone ( sur une liste du PCF dont elle s’éloignera ) à Douarnenez en 1924….Election invalidée plus tard par le conseil d’état. Voici un cliché d’elle à l’époque…Mais tiens donc elle porte une coiffe ! ( elle l’abandonnera par la suite)

pennacalet

 

 

Porter une coiffe ne l’a pas empêchée d’être à la pointe du combat pour l’égalité des droits entre femmes et hommes et de désobéir et de faire grève elle aussi comme sardinière. (7)

D’ailleurs de nos jours tous le monde en Bretagne convient que costumes traditionnels et coiffes sont des marqueurs culturels importants de l’identité bretonne. Les femmes qui les portent sont d’horizons diverses, ont sans doute des rapports différents à la religion et au clergé. Et les images du passé que nous venons d’évoquer sont bien la preuve que le fait d’être ( volontairement ou non ) sous l’influence culturelle d’une religion est révélateur d’une identité locale ( nationale ? ) mais potentiellement compatible avec des combats sociaux collectifs .

Ainsi on est passé d’une pratique vestimentaire “suggérée” par le poids du patriarcat et du catholicisme à une pratique culturelle pour marquer sa différence en tant que groupe humain distinct. Mon point de vue est que ce glissement existe aussi pour d’autres religions.

Oui, mais c’était hier me rétorquerez vous, et personne ou presque ne porte encore la coiffe en Bretagne au quotidien. Et encore aujourd’hui lors de manifestation sur des thématique spécifiquement bretonne comme l’affirmation de la bretonnité du pays Nantais il n’est pas rare de voir des femmes manifester en costume dit traditionnel.

Mais personne, après ce bref survol historique Breton, ne peut contester que croyances religieuses (quelque soit le niveau de piété et de visibilité de l’engagement de chacunE) soient compatibles avec l’engagement en faveur de la lutte d’émancipation sociale et de celle du droit des femmes.

Ou alors faudrait il faire preuve d’une ehtno-centrisme européen des plus raciste. Et il me semble bien qu’une partie de la “gauche” française même sa prétendue très franchouillarde “gauche de la gauche mélenchoniste “ (8) est dans cette posture en refusant de parler et de dénoncer l’islamophobie.

Restons en Europe et passons les Pyrénées et observons ce magnifique sourire des militants et militantes de la COS (Coordinadora Obrera Sindical/ ) Coordination Ouvrière Syndicale) qui se définit comme “ Syndicat pour la libération de classe, de genre et nationale dans les pays Catalans” depuis 1987.

 

COS

Elles et ils ont l’air très contentes d’avoir gagné des éluEs au nom de la Coordination Ouvrière Syndicale, organisation syndicale de la gauche indépendantiste catalane qui se revendique indépendantiste, anticapitaliste et féministe. (9)

Bref, le port du voile ne conditionne pas celles qui en font le choix à rester sous l’influence du clergé le plus rétrograde pas plus que ne l’ont été hier des catholiques et bretonnes ou aujourd’hui des catalanes et musulmanes.

D’ailleurs je ne prétend pas par cette humble exposé faire découvrir que l’islam est compatible avec le féminisme (comme d’autres religions) . D’autres plus légitimes que moi pour le faire tentent de se faire entendre depuis longtemps pour casser le stéréotype colonial « islam = oppression rétrograde de la femme” en évoquant le combat de militantes qui sont engagées dans une démarche féministe à l’intérieur du cadre religieux musulman. (10 ). Mais le faire ici en tant que breton pourra peut-être interpeller des consciences pleines de préjugés, alimenter le débat en se servant de notre histoire sociale et se des liens avec notre identité.

Ce qui est rétrograde c’est la volonté profondément négationniste des gouvernants français et de leur relais médiatiques à ne pas vouloir assumer le passé colonial français, à reconnaître que cet état est de facto plurinational, car avant d’avoir tenté d’assimiler de force avec des lois et des arrêtés stupides les populations de ses ex colonies il a tenté de détruire méthodiquement les marqueurs culturels des peuples Breton, Basque, Corse, Martiniquais,etc….

« Cachez ce voile que je ne saurais voir ! » résonne étrangement à mes oreilles de brittophone ( ça veut dire que je parle breton ) comme un écho à « gardez chez vous ces langues que nous ne saurions ni voir , ni lire ni entendre dans la vie publique ».

Les voiles et les burkinis des musulmans lieraient de façon intrinsèque celles qui les portent à l’obscurantisme le plus crasseux et violent, c’est le message prétentieux et néo-colonial et ethnocentriste de Valls et des ses congénères des Républicains et du FN comme d’une partie du Front de Gauche. (11) C’est le même raisonnement qui amenait Barrère à déclarer dans son rappport du comité du salut public en janvier 1794 « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle l’italien, et le fanatisme parle le basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. » qui allait inaugurer un cycle de répression linguistique violent contre ces groupes de locuteurs, cycle toujours en cours.

 

De 1794 à 2016 on essaye de nier la diversité culturelle de l’Etat français et son caractère plurinational en légiférant de manière grotesque et répressive sur les langues comme sur le voile ou le burkini. On invoque sans cesse cette constitution pour justifier ces humiliations qui visent à exclure de la sphère publique tout signe de non francité.

 

Voici ce que j’écrivais l’an dernier dans le petit lexique politique radical de Bretagne à son sujet :

 

“Il est intéressant de s’attarder sur cette constitution qui régit le fonctionnement de la Vème république depuis 1958. Un rapide coup d’œil sur la pyramide des âges de la population française au 1er janvier 2015 nous apprend que les gens en âge de voter en 1958 et toujours vivants ont au minimum 78 ans, et sont environ 4,7 millions, pour un État contenant près de 70 millions d’habitants. Moins de 10 % des citoyens français ont pu donner leur avis sur cette constitution qui rappelle que la France est une et indivisible et que le français et la seule et unique langue de la république.

Rappelons aussi qu’elle fut adoptée pas longtemps avant une tentative de coup d’État de généraux putschistes refusant les armes à la main la perspective de l’indépendance algérienne et sur pro- position d’un autre militaire, le général de Gaulle.

Ce petit rappel statistique permet de regarder d’une autre façon le phénomène de l’abstention, notamment dans la jeunesse et singulièrement dans celle issue de l’immigration. Pourtant tous les syndicats et partis politiques y compris régionalistes, hormis la gauche extra-parlementaire et les partis indépendantistes des possessions françaises, continuent d’affirmer leur attachement aux valeurs de la république. Une république dont le texte fondateur était écrit alors que les guerres de libération nationale battaient leur plein, une république dont il semble bien difficile de faire croire qu’elle garantisse un minimum d’équité sociale, une république qui nie le caractère plurinational de la France, qui refuse de dissocier les concepts de nationalité et de citoyenneté parce que le dogme républicain fait de nous de braves Français de Brest à Papeete, de Cayenne à Ajaccio…” ( 12)

 

Celles qui portent le voile ou le burkini ou mangent hallal le font en fonction de leur croyance religieuse, c’est elles que l’état persécute en envoyant la police sur les plages Occitanes….Mais les signes extérieurs d’islamité sont aussi l’affirmation , insuportables pour les défenseurs de l’Europe blanche et catholique et de la France une et indivisible, de l’appartenance à des groupes humains déterminés par des facteurs et des marqueurs culturels, linguistiques, religieux et/où géographiques . C’est en ça que comme certains de nos marqueurs à nous Bretons ou autres non allogènes de cette république, ils démontrent le caractère plurinational de l’état français.

C’est pour ça qu’il faut contruire entre nous peuples de l’Etat français des liens et des complicités basés comme le suggère Houria Bouteldja (13) sur un internationalisme domestique , et bien sur le rejet de l’islamophobie comme de l’antisémitisme , du racisme dans un large front multiforme anticapitaliste, féministe et anti-impérialiste.

 

Gael Roblin ( Aout 2016 )

Militant de la Gauche Indépendantiste Bretonne et Communiste Révolutionnaire.

 

 

 

1)     “Cette étrange obsession française pour le voile “ http://orientxxi.info/magazine/cette-etrange-obsession-francaise-pour-le-voile,1309
2)    CF : http://www.niet-editions.fr/livre-kurdistan.html
3)    D’aprés Martine De Sauto journaliste au quotidien “La Croix”.
4)    https://fr.wikipedia.org/wiki/Voile_(v%C3%AAtement)

5) Auteur sous le pseudo J.M. Seiget de “Comment peut-on être breton (indigné) et musulman (critique). Humanisme, diversité et libération en islam” ed. Coëtquen 2015).

6)    Le blog “Femmes Catholiques” https://lafemmecatholique.wordpress.com/2011/01/21/femmes-couvrez-vous-les-cheveux/
7)    JL Mélenchon : “Mélenchon : “C’est clairement une provocation politique. Le burkini n’est pas une tenue religieuse et je doute que le prophète ait jamais donné la moindre consigne concernant les bains de mer. L’instrumentalisation communautariste du corps des femmes est odieuse. C’est un affichage militant.” À lire dans “Burkini: Jean-Luc Mélenchon partage l’affront fait aux musulmanes” par MICHELLE GUERCI : https://blogs.mediapart.fr/michelle-guerci/blog/240816/burkini-jean-luc-melenchon-partage-laffront-fait-aux-musulmanes et d’autres phrases du même topo sur le blog “Servir le Peuple http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/republique-bleu-blanc-rouge-6-0-non-merci-a117718778
8)    Sur le site de la CGT http://www.nvo.fr/0-0-2627-la-greve-des-sardinieres-de-douarnenez
9)    Sur le site “En Envor” http://enenvor.fr/eeo_actu/mer/josephine_pencalet_la_penn_sardin_premiere_elue_municipale_bretonne.html et un article de Fanny Bugnon http://www.academia.edu/8368179/_Jos%C3%A9phine_Pencalet_une_Penn_sardin_%C3%A0_la_Mairie_dans_Arlette_Gautier_et_Yvonne_Guichard-Claudic_dir._Bretonnes_Presses_universitaires_de_Rennes_%C3%A0_para%C3%AEtre
10)   Cf ce podcast de France Culture “Sur les Docks” et le féminisme islamique http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks-14-15/les-feministes-islamiques Cf le livre de Zahra Ali “ Féminismes Islamiques “ chez la Fabrique éditions http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=707
11) Syndicat COS : http://www.sindicatcos.cat/
12) Chez Goater Editions http://www.papier-timbre.org/post/2015/10/15/ZHB%C3%A9c%C3%A9daire,-lexique-politique-radical-de-Bretagne-de-Gael-Roblin,-un-nouveau-livre-des-%C3%A9ditions-Goater
13) Sur le site du Parti des Indigènes de la République: http://indigenes-republique.fr/pour-un-internationalisme-domestique/

 

 

 

 

Comme nous le relations il y a quelques jours le recours initié par la CGT contre la participation du syndicat des travailleurs Corses aux prochaines élections dans les très petites entreprises (TPE) a donné lieux à des réactions diverses à l’intérieur de la CGT mais aussi dans SOLIDAIRES.

D’abord parce que ce syndicat s’est allié à la CFDT à la CFTC pour contester la présence du STC et ensuite parce que seule cette fois la confédération a aussi contesté à ce scrutin la présence du syndicat indépendantiste Basque LAB.

On peut ainsi noter la position des communistes marxistes léninistes du blog “où va la CGT ?” qui affirment que “Au lieu de naviguer en eaux troubles pour des causes douteuses avec des alliés non fréquentables, la CGT ferait mieux de s’interroger sur pourquoi le STC lui taille des croupières, élection après élection…” tout en soulignant que le SLB breton avait gagné contre la CGT en 2012 suite à une contestation similaire.

Dans un texte les militants proches d’Alternative Libertaire organisés dans la CGT sous le nom “Communistes Libertaires de la CGT” fustigent eux aussi les attaques contre LAB et le STC. Extrait : “Nous ne sommes pas obligés de partager toutes les valeurs de ces syndicats qui lient la lutte pour l’émancipation sociale et nationale. Mais tenter de les empêcher de participer aux élections, dans les entreprises comme dans les territoires est une bêtise qui entravera les possibilités de combat unitaire. L’irruption des militants de LAB empêchant la tenue des journées d’été de la fédération locale du PS avait pourtant été largement plébiscitée par les militants CGT sur Facebook !!!”

Enfin soulignons la position de l’Union Syndicale Solidaires qui n’hésite pas à défendre le droit à l’autodétermination en soulignant que dans la requête de la CGT c’est le droit à l’autodétermination des peuples qui est dénoncé. Contre LAB, la CGT écrit : « sa revendication de la reconnaissance du peuple basque et de son droit à l’autodétermination, révèlent un objet et un projet incompatibles avec les principes essentiels de la République.” C’est la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et même de leur droit à seulement le revendiquer !

Nous pensons comme beaucoup que les recours de la direction de la CGT et de ses alliés de circonstances contre LAB et le STC n’aboutiront pas en raison de la jurisprudence en faveur du SLB breton (qui ne semble pas cette année être présent dans ce scrutin). Il est toutefois réjouissant de voir que dans les deux secteurs le plus combatifs du syndicalisme dans l’hexagone (Solidaires et CGT) des voix s’élèvent pour critiquer l’invocation des valeurs tricolores de la “république” et défendre le droit des peuples à disposer d’eux même.

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