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A l’occasion d’une marche de solidarité avec le peuple catalan sur le Menez Bré en Bretagne, dans le cadre de l’université d’été de la Gauche Indépendantiste Bretonne, a été rendu public un document unitaire. Il s’agit d’un manifeste de solidarité avec le peuple catalan signé par de nombreuses organisations évoluant dans les nations sans état sous domination française. Il souligne les implications dans l’état français du processus catalan et appelle à renforcer le mouvement de solidarité avec le peuple catalan.

Manifeste de solidarité avec le peuple catalan.

Le 1er octobre, le peuple catalan est invité à se prononcer sur l’indépendance de la Catalogne dans le cadre d’un référendum auto-organisé dont la légalité est contestée par le pouvoir Espagnol.

Les mesures d’intimidation diverses se succèdent : perquisitions des entreprises susceptibles de fabriquer du matériel de vote, déploiement ostensible de l’armée et de la police espagnoles, tentative d’interdiction du site internet de promotion du référendum, convocation judiciaire de plus de 700 élus s’étant engagés à favoriser dans leurs communes la tenue du vote, restrictions du droit de réunion…

Nos organisations implantées dans des nations sans état sous domination française tiennent à réaffirmer leur soutien :

  • Au droit inaliénable et légitime du peuple catalan à choisir sans contrainte et sans peur son avenir.

  • Son droit à proclamer à l’issue de ce vote une république catalane indépendante.

Par ailleurs, elles invitent les démocrates, les peuples et les travailleurs du monde et en premier lieu dans l’état français à exprimer publiquement leur soutien au peuple catalan qui fait vaciller par sa détermination à voter un régime monarchique vieillissant issue de la dictature franquiste.

La contribution du peuple catalan à redonner du sens à la démocratie est incontestable. Le processus catalan pour l’indépendance est riche d’enseignements car il explique de façon éloquente que le droit à l’autodétermination ne se quémande pas mais qu’il s’exerce sans attendre l’autorisation des états ou de l’Union Européenne. Il redonne du sens aux concepts de souveraineté, d’auto-gouvernance, d’auto-organisation à un moment ou les échanges économiques mondiaux se construisent plus que jamais au mépris de l’avis des peuples et au détriment du plus grand nombre et de l’environnement.

Beaucoup d’organisations de libération des autres peuples sous domination espagnole soutiennent le processus catalan mais nous rappelons que l’état français aussi occupe une partie des pays catalans et lui nie tout droit à choisir librement son destin.

Notre solidarité internationaliste envers le peuple catalan ne connaît pas les frontières franco-espagnoles et nous affirmons également que les catalans comme tous les peuples sous domination française devraient pouvoir exercer eux aussi leur droit à librement se déterminer pour construire un autre modèle politique, social et environnemental aux bénéfices de la majorité pour se débarrasser du capitalisme, du colonialisme et de l’impérialisme.

Organisation signataires :

Catalogne : CUP Perpinya

Corse : A Manca

Flandres : V-SB

Bretagne : Breizh O Stourm (Gauche Indépendantiste)

Pays Basque : Euskal Herria Bai, Askapena

Martinique : CNCP, PKLS

Occitanie : Collectiu Comunista Combat Proletari

Guyane : MDES

Polynésie : Tavini Huiratira

 Guadeloupe : UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe)

La gauche indépendantiste bretonne condamne avec la plus grande fermeté la répression grandissante que subi le peuple catalan depuis une semaine. Si le référendum sur l’indépendance de la Catalogne prévu pour le 1er octobre a été illégalisé par le gouvernement espagnol, il est bon de rappeler que le parlement autonome catalan démocratiquement élu l’a lui adopté par une loi.

Nous dénonçons vivement la grave dérive autoritariste et anti-démocratique de l’État Espagnol qui essaye par tous les moyens de museler la revendication de création d’une république catalane. En l’espace d’une semaine ont été interdites des réunions publiques, saisi la bagatelle de 1,3 millions d’affiches et 45000 convocations d’assesseurs, mis sous tutelle économique ce qui est aujourd’hui la province autonome de Catalogne.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ce qui se déroule à Barcelone ce mercredi 20 septembre. La répression tous azimuts du gouvernement espagnol a franchi un pas qui fait dire au président catalan, Carles Puigdemont que l’État Espagnol « a suspendu de facto l’autonomie de la Catalogne et appliqué de facto un état d’urgence ». En effet, la police espagnole a envahi le ministère de l’Économie et divers organismes des finances catalanes dont l’Agence du Trésor, le ministère des Affaires Extérieures, ainsi que le ministère des Affaires Sociales. Le chef du gouvernement espagnol a décidé aussi de procéder ce mercredi 20 septembre à des arrestations politiques au plus haut sommet du gouvernement catalan. 14 hommes politiques du gouvernement autonome catalan de Barcelone, parmi eux, le secrétaire général de la vice-présidence de Catalogne, Josep Maria Jove, ainsi que 13 hauts responsables ont été arrêtés.

Nous nous déclarons pleinement solidaires de l’exécutif catalan, dont nos camarades indépendantistes et socialistes de la CUP, qui appellent à répondre à la répression en se rassemblant ce jour sur les Ramblas de Barcelone et en allant voter massivement pour l’indépendance de la Catalogne le 1er octobre.

Ici, en Bretagne, nous nous mobilisons pour soutenir les partisans de la création d’une république catalane. Nous invitons tous les partisans du droit à l’autodétermination des peuples à deux rendez-vous d’ici la fin de la semaine :

• rencontrer le vendredi 22 septembre à 14h00 à Rennes (rendez-vous devant le bâtiment l’Ereve de l’université de Rennes 2) les représentants de Universitats per la Republica, plateforme juvénile catalane de promotion du référendum dans et hors de Catalogne, dans les universités. Délégation qui participera comme celle d’Arran ( Jeunes de la Gauche Indépendantiste Catalane ) à notre université de rentrée.

• nous rejoindre pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple catalan cosignée par 10 organisations de nations sans état sous domination française. Casse-croûte et animations au sommet. Rendez-vous dimanche 24 septembre à 12h dans le bourg de Tréglamus (22).

La gauche indépendantiste bretonne / Breizhistance-IS

A quelques semaines du référendum catalan sur l’indépendance non autorisé par Madrid, les indépendantistes catalans ont rempli les rues de Barcelone une fois de plus. Plus d’un million de personnes ont défilé pour faire connaitre leur volonté de voter le 1er octobre quelques soient les pressions de Madrid, et ce  tout en rendant hommage aux victimes des attentats islamistes survenus il y a peu dans la capitale catalane.

Outre les nombreuses provocations espagnoles cette Diada, journée nationale de Catalogne, s’est déroulée alors que la maire de Barcelone, Ada Colau, proche de Podemos, s’est pour l’instant refusée à mettre des urnes et des locaux municipaux à la disposition du peuple catalan pour voter suite aux injonctions judiciaires de Madrid. Un fait politique qui n’a rien d’anecdotique qui révèle combien les héros de la “gauche de la gauche” européenne n’ont rien en vérité d’insoumis.

Quelques jours avant cette énorme et historique Diada c’est l’Union Européenne qui a fait savoir aux indépendantistes combien elle était aux mains des partisans du statu-quo pro espagnol .

« Le cadre constitutionnel d’un État membre fait partie du cadre légal de l’Union européenne » a déclaré Antonio Tajani, président du parlement  européen. « Son respect doit être garanti à tout moment, c’est un pilier fondamental de notre système de libertés et de valeurs, sur lesquelles s’est fondée cette Union, comme stipulé dans l’article 2 du Traité de l’UE. Toute action contre la constitution d’un État membre est une action contre le cadre légale de l’UE » et d’ajouter : « La Commission a déjà répondu à plusieurs questions parlementaires indiquant que si une partie du territoire d’un État membre cesse de faire partie de cet État parce qu’il devient un État indépendant, les Traités ne s’appliqueraient plus à ce territoire. En d’autres termes, un nouvel État indépendant deviendrait, du fait de son indépendance, un pays tiers par rapport à l’UE et les Traités cesseraient de s’y appliquer ». Le magazine francophone Equinoxe qui relate les faits rappelle que Tajani est membre du PPE, parti populaire européen, qui regroupe entre autres les républicains français et les héritiers de Franco du PP Espagnol.

Le gouvernement catalan, soutenu par la majorité indépendantiste de centre-gauche, la gauche radicale de la CUP et Podemos, fait part de sa ferme volonté de voter et faire voter le 1er octobre et invite, à l’heure ou la Guardia Civil espagnole a perquisitionné des entreprises susceptibles d’avoir imprimé du matériel de vote, la population catalane a imprimer soi-même les bulletins de vote.

La Gauche Indépendantiste anticapitaliste dont la CUP est la traduction électorale a exhorté à l’insoumission face à Madrid et rappelé son combat contre les institutions européennes.

Des dizaines de milliers de personnes ont pris part à son défilé spécifique après la Diada unitaire sous le thème “Trenquem el regim, autodéterminacio, Paisos Catalans” en soutien au référendum et pour l’insoumission du peuple catalan en l’appelant à continuer à désobéir sans peur au pouvoir de l’UE et de Madrid. De très nombreuses délégations basques, andalouses, galiciennes étaient présentes lors de cette journée.

Anton Burel à la tribune de l’université de Barcelone

La Gauche Indépendantiste Bretonne à pris part à un acte de Universitats per la Republica, organisation juvénile de masse et unitaire qui défend l’organisation du référendum sur les campus et sa promotion hors de Catalogne.

Anton Burel, membre de la Gauche Indépendantiste Bretonne, y a souligné l’importance de la contribution du peuple catalan à redonner du sens aux concepts très concrets de souveraineté, autodétermination, indépendance et a conclu son intervention ainsi :

Le processus catalan pour l’indépendance est riche d’enseignements car il explique de façon éloquente que le droit à l’autodétermination ne se quémande pas mais qu’il s’exerce. C’est une leçon magistrale et concrète qui alimentera la réflexion de toutes les nations sans État qui ont gardé des velléités d’auto-gouvernance et d’auto-organisation malgré la politique d’assimilation et la dépolitisation des sociétés ouest européennes. Le peuple breton à beaucoup à apprendre de cette université de démocratie gigantesque que devient la Catalogne et petit à petit tous les pays catalans ! Vive la république catalane !

La délégation a pris part aux festivités et réjouissances revendicatives du reste de cette Diada réussie. Les semaines qui viennent offriront l’opportunité aux indépendantistes bretons d’affirmer leur solidarité et avec le peuple catalan, notamment lors de notre université de rentrée et lors de la manifestation pour l’unité de la Bretagne le 30/09.

D’ar 24 a viz Ebrel tro 40 000 den o doa dibunet e straedoù Valencia  da geñver devezh bro Valencia a-benn azgoulenn muioc’h a zoujañs hag a wirioù evit al lodenn se eus ar broioù Katalan, he yezh (ur rannyezh gatalaneg) hag he sevenadur.

E 1707 d’an deiziad-se e voe bet trec’het tud ar vro gant arme roue Kastilha Fulup ar 5vet hag a lakaas ar vro da gouezhañ etre krabannoù tierniezh ar vourboned.

An aozerien (ur c’hevredad a aozadurioù sevenadurel) evel ar mediaoù a embann ez eo bet uhel-tre an niver a vanifesterien ar bloaz mañ.

An troc’h avat a oa etre ar vanifesterien, gant deus un tu ar re a deus c’hoant muioc’h a c’halloud evit kumuniezh Valencia, seurt rannvroelourien anezho, ha deus an tu all dizalc’hourien ar broioù Katalan a soñj dezho e rankfe tud Valencia ober o seizh gwellañ a-benn sevel ur repubik kevreadel eus ar broioù Katalan gant bro Valencia, Katalonia norzh ha su hag an inizi Balears hep ankouaat lodennig ar reter (ul lodenn eus an Aragon hag a ra gant ar c’hatalaneg). Ar strolladoù dizalc’hour pe emrenour zo kalz gwannoc’h e bro Valencia.

Tachenn ar broioù katalan hervez an dizalc'hourien
Tachenn ar broioù katalan hervez an dizalc’hourien

Strolladoù an tu-kleiz dizalc’hour a seblant laouen gant an niver a dud bet o kemer perzh en o obererezhioù da geñver an devezh-se. An talbenn CUP (10 dilennad e parlamant Barcelona ha 400 dilennad lec’hel) en doa kaset e vouezh-aotreet Anna Gabriel Sabaté da gemer ar gaoz e Valencia, an aozadurioù politikel (Endavant, Poble Lliure), ar sindikad COS a zo o izili perzh eus ar c’hCUP o doa strivet evit desachañ muioc’h a stourmerien eget kustum, evit lakaat splann o deus c’hoant bras da astenn el lodenn se deus o broad al lusk zo gante e bro vBarcelona.

Berzh en deus graet o meeting bras da heul ar vanifestadeg e-lec’h o deus adembannet divezh o frezegenn enep kapitalour, gwregelour, republikan hag enep faskour.

À l’occasion de la Diada 2014 nous avons rencontré la CUP (Candidatura d’Unitat Popular) qui a une centaine d’élus municipaux et trois députés au parlement de Catalogne. 

Isabel Vallet i Sànchez (députée de la CUP au Parlement de Catalogne), en compagnie d'une partie de la délégation bretonne venue pour la Diada 2014.
Isabel Vallet i Sànchez (députée de la CUP au Parlement de Catalogne) tenant le gwenn-ha-du
en compagnie d’une partie de la délégation bretonne venue pour la Diada 2014.

Quim Arrufa, l‘un des 3 dépûtés du parlement de Catalogne (et natif de Vilanova I Geltru), évoque ici au lendemain d’une manifestation massive de 2 millions de personnes, l’actualité du processus pour l’indépendance de la Catalogne. Il a également un court message pour le peuple Breton.

Une délégation de la Gauche Indépendantiste Bretonne a pris part à la Diada Catalane, journée revendicative nationale en faveur de l’indépendance.

Le peuple catalan peut s’enorgueillir de sa grande capacité d’auto-organisation qui lui a permis de rassembler près de deux millions de personnes pour exiger du gouvernement de Madrid l’exercice de son droit à l’autodétermination nationale.Diada_Paisos_Catalans_Bretagne_Info_1_1

Ce potentiel d’auto-organisation populaire de masse est sa meilleure arme en cas de refus de Madrid de laisser s’organiser dans un cadre légal un référendum sur la perspective de l’indépendance le 9 novembre prochain et au cas ou la bourgeoisie nationaliste catalane pactiserait avec Madrid sur le dos des masses populaires un accord pour repousser la perspective du vote.

En tant qu’internationalistes nous constatons que les institutions françaises et allemandes à travers les déclarations de Laurent Fabius et Manuel Valls et Angela Merkel sont clairement hostiles à l’indépendance et à la tenue du référendum.

La tache des démocrates, révolutionnaires, internationalistes de l’ensemble de l’Etat français et de l’Europe est donc de défendre le droit du peuple catalan à prendre en main son avenir national pour construire un pays socialement juste dans une perspective de rupture avec la logique libérale et d’appuyer le secteur le plus avancé du peuple catalan qui s’organise au sein de la Gauche Indépendantiste Catalane et de sa plateforme électorale CUP défendant la perspective de la désobéissance de masse en cas de non tenue du référendum.

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C’était le sens de notre présence à Barcelone ce 11 septembre aux côtés de nos camarades de la CUP qui défendent la perspective d’une république socialiste et féministe des pays Catalans, dont le cortège a rassemblé prés de 50 000 personnes sur ce mot d’ordre.

Nous en avons également profité pour faire connaître aux organisations indépendantistes catalanes et aux médias locaux le déficit démocratique existant en Bretagne, notamment sur la réunification territoriale.

Oui le dynamisme et le sens d’auto-organisation des Catalans doit être source d’inspiration pour tous les peuples sans Etat à commencer par le peuple breton qui lui aussi à le droit à librement choisir son destin.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

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Le 11 septembre sera célébré la DIADA (Fête nationale de la Catalogne). Elle intervient dans un contexte politique spécifique à plus d’un titre.

Le 18 septembre les écossais diront via un référendum si oui ou non ils veulent maitriser leur destin à travers la création d’un nouvel État.

La majorité politique du parlement catalan (CIU/ERC) s’est engagée à donner la parole au peuple catalan en organisant le 9 novembre 2014 un référendum sur cette éventualité. Une éventualité que le gouvernement de Madrid se refuse à envisager. Sa tenue doit être confirmée avant le 24 septembre par le gouvernement autonome local.

C’est donc dans un esprit de solidarité internationaliste qu’une délégation de la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) participera aux différentes initiatives de la Diada à Barcelone pour affirmer que les catalans ont comme toutes les nations  le droit de choisir leur destin en votant et le droit à constituer un État spécifique. Nous participerons donc notamment à la constitution du « V », une manifestation qui doit notamment se dérouler dans deux avenues de Barcelone qui dessinent un « V »,  un « V » qui symbolisera  les mots “Vote” + “Victoire”.

C’est une solidarité symbolique importante politiquement en raison des déclarations hostiles du premier ministre français Manuel Valls et de la chancelière Allemande Angela Merkel contre l’option indépendantiste en Catalogne.

Ce sera aussi un moyen d’apporter un soutien politique à la Gauche indépendantiste catalane notamment incarnée par la CUP qui plaide pour la désobéissance en cas de refus madrilène d’organiser un référendum, tout en renforçant nos liens avec ce courant qui est devenu une force politique incontournable.

En tant qu’indépendantistes bretons cela sera aussi l’occasion de faire connaitre le sort fait au peuple breton à qui l’État français, et les élus locaux refusent le droit à l’unité territoriale et à l’autodétermination et qui lui aussi à le droit de décider de son destin national.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS), le 09 septembre 2014.

 

CUP

Nous reproduisons ci-dessous, en français, le texte d’appel de la gauche indépendantiste catalane (CUP).

Le 11 septembre 2014 : Désobéir ! Pour le référendum, pour l’indépendance et pour les Pays catalans !

En ce 11 septembre la gauche indépendantiste lance un appel à la population à manifester pour exiger que se matérialise le référendum d’autodétermination d’une partie des Pays Catalans. C’est pour cette raison que nous convoquons une série de mobilisations qui, avec la revendication indépendantiste et le refus du cadre législatif imposé par l’État espagnol, sont un appel à la désobéissance aux lois espagnoles et un moyen d’affirmer aux traîtres qui travaillent pour arriver à un nouvel accord avec l’État que nous ne leur permettrons pas de nous tromper par leurs mensonges.

Ces mobilisations sont aussi un appel des classes populaires qui affirment que nous ne sommes pas disposés à suivre ceux qui dirigent depuis 30 ans ce système dans lequel la classe travailleuse paye le prix fort socialement. Pour affirmer que nous ferons l’indépendance par le peuple et pour le peuple. Pour tout changer.

Cette année cela fait 300 ans qu’à eu lieu un des nombreux épisodes qui ont contribué à nous enlever notre liberté comme peuple. La défense héroïque de Barcelone de la part des secteurs populaires, comme la défense de tant de villages et de villes des Pays Catalans, marque notre caractère de peuple rebelle. Nous rappelons aussi que cette année cela fait déjà 355 ans que le nord de notre territoire a été incorporé à la France, que cela fait 307 ans que la Communauté Valencienne a été soumise par la force des armes et de la répression la plus acharnée et que cela fait 299 ans que le dernier bastion des Pays Catalans, Majorque, est tombé aux mains du centralisme bourbonnien. Depuis lors les Pays Catalans n’ont pas cessé de lutter.

Les peuples des travailleurs catalans a été partie prenante des luttes les plus avancées à chaque moment, et aujourd’hui il recommence à être en première ligne sur la barricade.

Notre soumission à l’Espagne et à la France a été réalisée au moyen de l’occupation militaire mais s’est perpétuée au moyen de l’achat systématique des élites politiques et économiques. Depuis des décennies nous avons vu comment ceux qui se disaient être nos dirigeants nous vendaient en échange d’accords : les accords de la Moncloa, les accords des statuts, les accords de la LOAPA, ceux du Majestic, impulsés par ceux qui, nous le savons aujourd’hui, empochaient notre argent. Des accords faits par des pouvoirs autonomes corrompus et subordonnés à l’État central. Des accords comme celui de la transition, dans laquelle les élites de différents territoires ont travaillé à fond pour écarter le projet de Pays Catalans, jusqu’à l’interdire constitutionnellement.

Certains de ceux qui ont fait de la signature d’accords et du service au pouvoir économique leur culture politique, affirment aujourd’hui qu’ils veulent prendre la tête des revendications populaires. Mais ce qu’ils veulent en réalité c’est d’éviter de perdre leur pouvoir.

Les élites économiques et politiques de ce pays ne veulent ni ne peuvent matérialiser l’indépendance. Seule la force organisée des classes populaires sera capable de gagner cette bataille. Il faut destituer ces élites de la direction politique et économique des Pays Catalans.

Nos militants, le peuple travailleur et les classes populaires, subissent durement les effets du système capitaliste. Les conditions de vie sont de plus en plus dures et la différence entre les classes dirigeantes et la classe travailleuse est chaque fois plus importante.
Le démantèlement des droits sociaux va à toute allure grâce à la collusion entre le CiU, le PP et le parti socialiste espagnol. De la même manière, aussi, nous subissons les effets des politiques rétrogrades en matière de droits linguistiques, de genre, civils, etc. Encore une fois, nous affirmons fermement que nous devons désobéir à ces lois qui nous sont imposées. Les lois comme celle du ministre Wert qui nous refuse le droit à l’éducation pour le peuple catalan. Les lois comme celle de la réforme de l’avortement qui nous refuse le droit à disposer de notre propre corps.

Nous avons besoin de changer de régime. Nous avons besoin d’une République des Pays Catalans. Mais nous avons aussi besoin de changer de système. Nous avons besoin de l’indépendance pour tous changer. Nous voulons l’ indépendance, le socialisme et le féminisme pour les Pays Catalans.

Dans ce chemin vers la liberté nous avons un rendez-vous important le 9 novembre prochain. D’ors et déjà nous l’annonçons : le peuple catalan n’a pas besoin de la permission pour être souverain. Nous annonçons, encore une fois, que nous n’accepterons pas un autre accord et que nous voterons la Principado quoi qu’il advienne le 9 novembre prochain.
La désobéissance est indispensable pour pouvoir réaliser n’importe quel changement social ou politique en profondeur. C’est pourquoi, il nous faudra appliquer la désobéissance pour être libres.

                           Bretagne_Info_Breizh_Paisos_Catalans

D’ar sadorn 19 a viz Here ez eo mui pe vui 15 000 den o doa dibunet e straedoù Barcelona dindan ar ger-stur « Independencia per canviar-ho tot » (An dizalc’hiezh evit cheñch pep tra).

Galvet e oa bet gant dizalc’hourien an tu-kleiz radikal evit embann e ranko servij Katalounia dizalc’h da ziazezañ ur raktres a zieubidigezh sokial evit mad ar bobl, an demokratelezh, ar servijoù publik, gwirioù ar merc’hed, hep ankouaat gwirioù broadel ha demokratel Katalaniz.

Gouez d’al lec’hienn http://www.llibertat.cat/ e embann an aozerien bezañ laouen eus an niver a dud deuet da vanifestiñ. Darn anezho a oa deuet eus Bro Valencia (a zo perzh eus ar broioù Katalan met en diavez da dirder Katalounia), menneg zo bet graet eus lodenn ar broioù-se ac’hubet gant ar Frañs ivez. E-touesk ar vanifesterien e ranker ober anv eus kannaded ar c’hCUP (Canditura d’Unitat Popular), ar strolladoù Endavant pe MDT, re yaouank Arran, ar sindikad COS, met ivez implijidi a stourm evit difenn postoù labour en o embregerezh…

N’eo ket echu ar c’houlzad « Independencia per canviar-ho tot » eme an aozerien, en em ledanaat a ray e pep korn ar broioù Katalan er mizioù da zont. Gant ar pal rediañ Arthur Mas (prezidant ar Generalitat) da zerc’hel d’e c’her : aozañ ur referendum evit goulenn gant ar bobl ha sevel a ra a-du evit ma vo Katalounia ur stad dizalc’h. « El sí guanyarà si és per fer un país més just i ètic »  da laret eo  « Ha tizhet e vo ar pal mard eo evit sevel ur vroad reizhoc’h ha divezel » eme c’hoazh e katalaneg flour David Fernàndez, unan eus kannaded ar c’hCUP e parlamant Barcelona.

Ober ur republik sokialour Katalan unvan eus Perpinya da Alicante eo pal an dizalc’hourien bet o vanifestiñ disadorn.

Keleier Breizh dieub ha sokialour.