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Bak e Brezhoneg
05/07/2019

D’an 21 a viz Even e oamp 14 o tremen an arnodenn matematikoù e brezhoneg. Hiziv omp bet 13 o tapout hor bachelouriezh. An notennoù a zo dizingal awalac’h, o tremen deus 1 da 16. Evel ar bloaz paseet, live gwir liseidi-zo n’eo ket bet barnet mat. Ne gomprenomp ket an disoc’hoù-se, hag o dije gellet bezañ kalz justoc’h. Lennet hon eus respont ar rektour da lizher hor gelennerien hag gouzout a reomp e zo trawalc’h a dud evit reizhañ hor c’hopiennoù e brezhoneg.

Goulenn a reomp e vefe anzavet hon gwir tremen an arnodenn matematikoù e brezhoneg.

D’ar 16 a viz Eost e vo aozet ur vanifestadeg hag ur sonadeg evit souten Bak e Brezhoneg e Gwengamp. Gortozet oc’h niverus.

Communiqué de presse

Cette année, à nouveau, 14 lycéen-ne-s ont choisi de passer l’épreuve du baccalauréat de mathématiques en breton, la langue dans laquelle nous leur enseignons au lycée. Nous soutenons avec vigueur ces jeunes qui veulent être reconnus par l’État comme des citoyens francophones et bretonnants à part entière.
Nous sommes inquiets pour l’équité des corrections. Nous espérons que le rectorat a organisé la convocation de professeurs de mathématiques bretonnants pour faire en sorte que l’égalité des corrections soient respectée sur tout le territoire. Les lycéens basques répondent le même jour, aux mêmes sujets en basque, et ce depuis 2012. Pourquoi pas n’est-ce pas possible en Bretagne ? L’évaluation des 15 copies des lycéen-ne-s ayant rédigés en breton a été trop inégale l’année dernière. Nommer des professeurs de mathématiques bretonnants reste le moyen le plus juste pour tenir compte de l’année de travail des lycéen-nes, de leur sérieux et de leurs désirs.
La lutte des lycéen-ne-s pose aussi la question de la place des langues régionales dans le baccalauréat actuel et dans la réforme à venir. Jusqu’à présent les annonces ministérielles ne vont pas dans le bon sens. Trouver un accord sur le baccalauréat dès cette année serait la manière la plus sereine de préparer la réforme du baccalauréat qui débutera dès la rentrée 2019.

Des membres de l’équipe pédagogique du lycée Diwan de Carhaix, le 21 juin 2019.

14 lisead-ez o deus dibabet ar bloaz-mañ en-dro tremen arnodenn vatematikoù ar vachelouriezh e brezhoneg, ar yezh a gelennomp enni el lise. Souten a reomp da vat an dud yaouank-mañ c’hoant ganto bezañ asantet da sitoaian galleger ha brezhoneger gant ar Stad.
Ankeniet omp gant ingalded ar priziañ. Emichañs ez eo bet prientet galv ar gelennerien vatematikoù brezhoneger gant ar rektordi d’ober e seurt e vefe doujet da ingalded ar reizhadennoù war an tiriad. Al liseidi euskarat a respont d’ar memes sujedoù, ar memes devezh en euskareg hag an dra-se abaoe 2012. Perak pas e Breizh ? Re dizingal eo bet priziañ ar c’hopiennoù savet gant 15 lisead-ez e brezhoneg warlene. Lakaat kelennerien vrezhonek war ar matematikoù eo an doare reishañ da gemer e kont bloavezh-labour al liseidi-adezed, o siriusted hag o c’hoant.

Stourm al lisedi-adezed a sav ivez goulenn plas ar yezhoù rannvroel er vachelouriezh a-vremañ ha gant ar reform a zeu. Betek bremañ ez a an traoù war treutaat. Kavout un emglev ar bloaz-mañ a c’hallfe bezañ ur mod da brientiñ seder ar vachelouriezh nevez he stumm hag a grogo a-benn an distro-skol 2019.

Izili skipailh pedagogel lise Diwan Karaez, d’an 21 a viz Even.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance) appelle à soutenir les écoles DIWAN pour que ces écoles laïques, gratuites et associatives et immersives en langue bretonne puissent bénéficier du forfait scolaire dans le projet de loi Blanquer.
Le premier ministre de la France Édouard Philippe s’y était engagé devant M. Loig Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, lui-même soutenu dans cette démarche par la conférence territoriale des maires de Bretagne administrative.
C’est donc la parole du chef du gouvernement qui est en jeu, à 96 heures d’un scrutin, parole donnée à l’ensemble des citoyens de Bretagne et pas seulement aux parents et salariés de Diwan qui depuis 42 ans font vivre ces écoles en donnant beaucoup d’eux mêmes, dans l’ensemble de la Bretagne historique.
Jamais dans l’histoire récente de Bretagne un tel consensus social en faveur de la reconnaissance du caractère de service public de Diwan n’avait été assumée par autant d’élus locaux.
Il convient donc de faire front ici en Bretagne contre Paris, pour rappeler à Édouard Philippe de tenir ses promesses, et pour dire à M. Blanquer qu’il doit cesser d’insulter notre langue, notre pays la Bretagne, et nos enfants en doutant de leurs capacités cognitives et de leurs maitrise du français ou d’autres langues.
En conséquence nous appelons l’ensemble de nos sympathisants à participer massivement aux initiatives qui pourraient émerger dans les prochaines heures partout en Bretagne.
Maiwenn Salomon pour la Gauche Indépendantiste

Le prétendu pacte girondin d’Emmanuel Macron et cher à Jean-Michel Le Boulanger et aux régionalistes n’est finalement qu’une petite opération de communication qui ne coûte pas cher à l’État et ne présente aucune avancée majeure. Le contrat pour l’action publique pour la Bretagne n’est en vérité qu’un marché entre la majorité régionale PS / PC qui s’arrange très bien avec La République En Marche (avec lesquels ils cogèrent le Conseil régional de Bretagne) et le gouvernement de Macron pour faire croire qu’ils ouvrent à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des bretons.

Concernant la langue bretonne : alors que la Région Bretagne a vu son budget 2018 en baisse de 5 % à cause de la baisse des crédits de l’état estimée à 25 millions — ce qui n’a pas été sans impact sur les politiques culturelles et linguistiques régionales — redonner 300.000 euros au réseau Diwan en 2019 est vraiment le strict minimum.

Alors que l’on ne sait pas combien de postes aux concours d’enseignants seront réservés à la filière DIWAN, cette somme parait bien ridicule si DIWAN doit une fois de plus salarier ses propres enseignants recrutés hors concours.
Le Conseil Régional de Bretagne vient de participer à la hauteur 5 millions d’euros d’argent public à la naissance d’Eureden avec l’entreprise DAUCY et donc le groupe TRISKALIA. Ce petit rappel pour dire que, lorsqu’il faut se retrousser les manches pour donner des millions aux capitalistes de l’agro-alimentaire qui saccagent la planète, on peut compter sur Loig Chesnais-Girard et sa majorité.

Concernant le versement du forfait scolaire aux écoles Diwan scolarisant des enfants issus de communes percevant cette dotation, mais ne la reversant pas aux écoles immersives, il est bon de rappeler que les écoles Diwan sont de facto des écoles remplissant un rôle de service public associatif immersif. Il serait donc juste normal qu’elles perçoivent le forfait scolaire.

Les élus du PS, du PC, de La République En Marche dans les municipalités en Bretagne ne le reversent bien souvent pas, alors que la loi le leur permet déjà.

Consulter la conférence territoriale des élus sur ce sujet, et promettre d’éventuellement légiférer plus tard permet aux élus du Conseil Régional de ne pas se froisser avec les élus municipaux qui malgré les appels à l’aide du réseau DIWAN se gardent bien de verser ces dotations alors qu’ils le peuvent déjà.

Quelles garanties avons-nous que ces mesures s’appliqueront de Brest à Clisson, à l’heure où le Pays Nantais reste séparé du reste de la Bretagne, malgré une forte volonté populaire ? Les inquiétudes sont fortes dans les écoles DIWAN du Pays Nantais.

On ricane enfin devant la position d’un État qui s’engage à réfléchir avant de donner l’autorisation officielle d’utiliser des tildes et des apostrophes pour écrire des prénoms bretons selon l’usage local.

Ces quelques miettes pour la langue bretonne ne peuvent occulter que les postes au concours d’enseignants bilingues dans l’éducation nationale (filière promue par l’association DIV YEZH dans le public) risquent de passer de 35 à 13 (!) pour 2019 dans l’académie de Rennes, la réforme du lycée (conséquence de Parcours Sup) met à mal la place de la langue bretonne dans les établissements du secondaire en poussant les élèves à ne pas la choisir en LV2  pour avoir un dossier plus attractif — d’un point de vue libéral — pour leurs parcours post-bac. À ce propos nous attendons toujours une réponse claire relative ou concernant la possibilité de passer certaine épreuves du baccalauréat en langue bretonne (par exemple les mathématiques) comme c’est déjà possible au Pays Basque.

Nous sommes sidérés du satisfecit des notables du prétendu Conseil Culturel de Bretagne, dont nous nous demandons ce qu’ils ont à gagner pour à ce point lécher les pompes du pouvoir en place à Paris comme à Rennes, en les remerciant avec forces courbettes quelques minutes après l’annonce de ces mesurettes humiliantes. Pierre Karleskind — l’un des vice-présidents de la région Bretagne — remercie ici Bernez Rouz dans un tweet pour sa servilité :

Concernant la loi Pinel et le logement nous remarquons que c’est le préfet — représentant de l’état non élu ! — qui veillera à son extension à d’autres zones que celles existantes, suivant des textes votés à Paris. Son application pour l’instant limitée à Rennes ou Saint-Malo n’a pas permis aux classes populaires et aux jeunes travailleurs d’accéder plus facilement aux logements dans ces zones que les élus PS / LREM veulent réserver aux classes supérieures. La métropolisation, la touristifaction à outrance, la LGV continueront à défavoriser les Bretons les plus modestes en matière de logement et de transport…

Action du collectif Dispac’h contre la spéculation immobilière

Même en y ajoutant les déclarations d’intention sur l’eau et la politique maritime, toutes ces petites oboles ne sauraient constituer de véritables avancées malgré la posture que Loig Chesnais-Girard essaye d’adopter en tentant de nous faire croire qu’il a fait céder Paris. Elles sont le résultat de négociations d’appareils et de professionnels de la politique dans le dos des bretonnes et des bretons. Il est invraisemblable que le peuple breton ne soit pas consulté sur le périmètre de son territoire et les compétences qu’il souhaite lui-même exercer dans tous les domaines, pour décider en toute souveraineté.

Plus que jamais, l’heure doit être à la mobilisation pour que le peuple breton exerce son droit à l’autodétermination dans tous les domaines, ce qui n’est pas compatible avec la défense du droit à la différentiation des capitalistes de LREM et avec la ligne de collaboration servile des régionalistes élus ou nommés à la tête d’un conseil culturel fantoche.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance)