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Une mobilisation s’est formée depuis fin 2015 en Bretagne (manifeste et signataires ci-dessous) en solidarité à la prisonnière politique basque Lorentxa Guimon, incarcérée à Rennes, afin d’exiger sa libération et ainsi mettre un terme à l’acharnement qu’elle subie alors qu’elle est libérable et gravement malade. La mobilisation, bien sûr, s’est faite aussi au Pays Basque notamment autour du collectif Bagoaz œuvrant pour les prisonnier-e-s politiques.

A l’appel de nombreuses organisations politiques et syndicales, de collectifs et de nombreux élu-e-s, une manifestation demandant la libération immédiate de Lorentxa Guimon aura lieu le samedi 20 février à Rennes. Le départ aura lieu à 14h30 place de la Mairie pour finir devant la prison des femmes.

Cette mobilisation est organisée de concert avec le collectif basque Bagoaz qui pour la manifestation organise un déplacement de plusieurs bus depuis le Pays Basque.

Soyons nombreux aussi en Bretagne à se mobiliser pour la libération de Lorentxa Guimon !

Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Fauchuex (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)
Conférence de presse à Rennes le 4 février devant la prison des femmes. De gauche à droite : Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Faucheux (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)

De plus, après la trêve décrétée par l’organisation basque ETA qui n’a commis aucune action armée depuis 2011 et  dans le cadre du processus de règlement du conflit basque, les 110 signataires de l’appel de Paris demandent quedans le cadre d’une processus de libération mis en oeuvre dans un délai raisonnable, il soit mis un terme dans l’intérêt des familles, à la dispersion des prisonnier-e-s basques par des mesures de rapprochement familial et regroupement, et que, dans le respect des droits fondamentaux, soient accordées des mesures d’aménagement de peine aux prisonnier-e-s pouvant légalement en bénéficier et de libération de ceux ou celles qui sont gravement maladies”. Retrouvez l’intégralité du texte d’appel et la liste des signataires en cliquant ici.

C’est dans ce cadre d’effort bilatéraux nécessaires à la résolution du conflit qu’a connu le Pays Basque que nous posons le processus de mobilisation en Bretagne pour la libération de Lorentxa.

Manifeste pour la libération de Lorentxa Guimon :

La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes est gravement malade et libérable.

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle en faisant état notamment de son état de santé et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision comme il le fait systématiquement dans le cadre de procédures « antiterroristes ». Une nouvelle audience a eu lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier. Le rendu  de délibéré aura lieu le 25 février. 
La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.
Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé « catastrophique », son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.
Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liés à sa détention. Le 24 novembre dernier, Lorentxa Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu, puis réintégré sa cellule dans les mêmes conditions scandaleuses. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car « tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles ». Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangent en rien son état déjà grave. Lorentxa Guimon et sans doute d’autres détenues voient donc leur santé mise en danger en raison de l’état d’urgence. Le 29 janvier dernier, Lorentxa  a de nouveau été hospitalisée d’urgence à l’hôpital de Rennes où elle se trouve toujours.

Les organisations syndicales et politiques et élu-e-s rennais-e-s et d’autres communes en Bretagne, les collectifs, exigent comme de nombreuses personnes et organisations au Pays Basque , la remise en liberté immédiate de Lorentxa Guimon.

Les signataires  de l’appel 

Elu-e-s et personnalitésValérie Faucheux (conseillère municipale et conseillère métropolitaine de Rennes, Ensemble-FdG), Jean Paul Tual (conseiller Municipal de Rennes, PG 35), Yannick Le Gargasson (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes PG35), Paul Molac (député régionaliste du Morbihan), Jean-Luc Bleunven (député Divers Gauche du Finistère), Lena Louarn (vice-présidente au Conseil Régional de Bretagne en charge la politique linguisitique), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller départemental du Finistère, MBP), Ana Sohier (conseillère municipale de Rennes,UDB ), Pierre-Emmanuel Marais (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Nantes, UDB), Christian Guyonvarc’h (adjoint au maire de Guipavas, vice-président de Brest Métropole, UDB), Patrick L’Hereec (maire de Plounerin, conseiller communautaire de Lannion-Trégor, UDB), Pierre Morvan (conseiller municipal de Paimpol, UDB), Philippe Coulau (conseiller municipal de Plouézec, 1er vice-président de la communauté de communes Paimpol-Goëlo, vice-Président du Pays de Guingamp, UDB), Martine Auffret (Maire-adjointe de Cléguérec, UDB), Naig Le Gars (ancienne conseillère régionale de Bretagne, 2004-2015), Jean-Marie Goater (adjoint au maire de Rennes et conseiller métropolitain, EELV), Laurent Hamon (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes, EELV ), Matthieu Theurier (conseiller municipal, vice-président Rennes Métropole,co-président du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV),  Gaëlle Rougier (conseillère municipale, vice-présidente Rennes Métropole, co-présidente du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV), Matthieu Guillemot (conseiller municipal de la ville de Carhaix et conseiller communautaire de Poher communauté, NPA), Primael Petit (conseiller municipal de Saint-Herblain, Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Glen Jegou (conseiller municipal de Rennes, majorité municipale), Charlie Grall et Fabrice Cadou (président et membres du conseil d’adminstration de Skoazell Vreizh/Secours Breton), Gaël Briand (rédacteur en chef du Peuple Breton), Nil Caouissin (porte-parole de l’UDB), Gael Roblin (ex-détenu politique breton).

Partis politiques : Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance), UDB (Union Démocratique Bretonne), MBP (Mouvement Bretagne Progrès), NPA , Les Jeunes Ecologistes, PG, EELV, Alternative Libertaire, OCL, OCLVP.

Syndicats et collectifs : Skoazell Vreizh (antirépression), Gast (Collectif féministe), Sud Education Rennes, Sud Rail Rennes, UL CNT Rennes, Euskal Herriko Lagunak Breizh (comité de soutien breton au Pays Basque).

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Notre liste reconnaît avoir récolté moins de suffrages que ce que nous espérions au regard d’une campagne dynamique, originale et au service des luttes.
Nous avons surestimé la volonté des électeurs de se servir de leur droit de vote pour protester contre la politique du conseil régional sortant et du gouvernement. Beaucoup ont préféré s’abstenir. L’application de l’état d’urgence suite aux attentats de Paris et le discours ultra-tricolore et chauvin du PS comme son refus de faire campagne ont profité au FN en Bretagne également.
Toutefois, notre score est en progression par rapport aux européennes de 2014 comparé à celui de la liste NPA/Breizhistance sur les quatre départements de la Bretagne administrative (6461 voix contre 7465 cette année). Ceci ouvre des perspectives intéressantes pour restructurer une organisation indépendantiste, anticapitaliste, et féministe sur l’ensemble de la Bretagne historique.
Nous refusons de prendre position entre ce qui s’avère être trois listes de droite au second tour en Bretagne administrative. Seule la lutte de masse, radicale, dans la rue, fera reculer les promoteurs des projets inutiles et imposés, permettra de construire une démocratie de proximité en Bretagne et de lutter contre le capitalisme. Nous invitons donc les abstentionnistes et nos électeurs à continuer la lutte dès cette semaine en se joignant le plus largement possible aux mobilisations contre le fascisme, l’état d’urgence et les projets spéculatifs.

Bretagne en Luttes/Breizh O Stourm

Ça y est, la campagne des élections régionales 2015 pour la région administrative Bretagne est cette fois vraiment lancée !

Après le dévoilement des 91 noms qui figurent sur notre liste et la publication de notre programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique, voici maintenant venu le moment de faire appel à vous pour une collecte d’argent afin de nous aider à payer une partie de la campagne électorale. Vous pouvez également choisir de faire un don mensuel.

Cliquez sur le lien ci-dessous afin de faire un don.
Merci beaucoup / Trugarez vras !

 

Afin de soutenir financièrement la liste “Bretagne en luttes / Breizh o stourm” nous vous proposons également l’achat en ligne du livre “Le ZHBécédaire : lexique politique radical de Bretagne” écrit par Gael ROBLIN (tête de liste régionale) et édité chez Goater Éditions. Ce petit livre vous permettra de mieux comprendre certains mots, concepts ou sigles parfois mal maîtrisés ou ostracisés (Autodétermination, Autonomie, Constitution, Indépendance, Nation, Régionalisme, etc.) et qui prennent tout leur sens à quelques jours du scrutin régional…

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour acheter le ZHBécédaire au prix de 12 € (frais de port compris pour l’hexagone) :

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Nous avions déjà publié les grands axes programmatiques qui sont les objectifs de notre campagne électorale.

Voici maintenant les 20 propositions d’urgence démocratique sociale et environnementale que recevrons tous les électeurs et électrices de la “région” Bretagne.

Nous nous engageons à défendre la mise en place d’un programme en 20 points et applicable immédiatement. Un programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique.

 

  1. Annuler la subvention de 29 millions d’euros du conseil régional de Bretagne attribuée au syndicat d’exploitation de l’aéroport de NDDL. Cet argent doit servir aux associations de lutte contre les projets d’extractions de sables, de minerais, de centrale à gaz et d’aéroport.
  2. Créer un vrai service ferroviaire public régional et annuler les délibérations des subventions au plan : Ligne Grande Vitesse Le Mans-Rennes, Bretagne Grande Vitesse, TGV État-région qui force la région à subventionner les Trains Grande vitesse.
    Rénover des lignes TER (les gares et les passages à niveaux). Nous refusons l’abandon et la subvention des lignes de fret au privé (Combiwest depuis Morlaix ou Rennes, et ECR sur Pontivy-Auray). Ils renforcent le transport routier et tirent vers le bas les droits des travailleurs du rail. Il faut développer la gratuité des transports, un juste accès au train dans les territoires ruraux et la réouverture d’une ligne nord-sud en Bretagne.
  1. Proposer des alternatives à la spéculation en augmentant le budget de l’établissement public foncier de Bretagne pour aider les petites communes à préempter terres et bâtiments.
  2. Exiger du gouvernement, au nom des travailleurs de Bretagne :
  • L’interdiction des licenciements
  • La mise en place d’un smic européen pour briser le dumping social.
  • L’obligation de l’égalité de salaires entre hommes et femmes.
  1. Expérimenter la mise en place d’un revenu de base.
  2. Exiger un audit de l’utilisation des 2 milliards du pacte d’avenir pour la Bretagne octroyés par l’état au lendemain du mouvement des bonnets rouges pour savoir qui vraiment a bénéficié de cette somme.
  3. Plafonner les salaires des conseillers régionaux au niveau de celui d’ouvriers de l’agroalimentaire.
  4. Créer une régie régionale publique de l’eau en mutualisant les compétences dans ce domaine pour que la gestion de l’eau redevienne publique sur l’ensemble de notre territoire.
  5. Augmenter les subventions aux associations féministes et LGBT pour lutter contre le sexisme et l’homophobie à grande échelle. Pour permettre au planning familial d’intervenir dans les territoires ruraux et dans tous les établissements secondaires.
  6. Développer un service public de la petite enfance à grande échelle y compris dans les zones rurales.
  7. Renégocier la convention spécifique sur les langues de Bretagne entre l’État et la région Bretagne pour une politique linguistique cohérente en faveur de la langue bretonne dans l’enseignement en intégrant les établissements immersifs Diwan dans un service public local avec un lycée Diwan dans chaque département. Renforcer la formation professionnelle et la présence de la langue bretonne dans les médias et dans la vie publique pour construire l’officialisation de la langue bretonne. Brezhoneg ofisiel eus Brest betek Klison !
  8. Organiser (avec ou sans l’autorisation de Paris !) un référendum sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne (pays nantais inclus) pour consulter le peuple breton par l’exercice de son droit à l’autodétermination (y compris sur l’indépendance).
  9. Impulser un processus constitutionnel participatif impliquant le peuple et les travailleurs de Bretagne pour construire un modèle social, environnemental et économique, au bénéfice du plus grand nombre et non d’une minorité. Rompre avec Paris, l’Union Européenne, le FMI et la banque mondiale et en finir avec la constitution française de 1958.
  10. Proclamer la Bretagne « Terre d’accueil pour les réfugiés » en impulsant la création d’un réseau de villes refuges avec Nantes, Rennes, Brest et d’autres communes.
  11. Organiser la dénucléarisation (civile et militaire). Il faut démilitariser la Bretagne pour la sortir de l’influence du lobby militaro-industriel.
  12. Déclarer la Bretagne « Zone hors TAFTA », mesure symbolique forte pour informer les Bretons sur les conséquences graves de ce traité de libre-échange néolibéral antidémocratique.
  13. Fermer l’Agence Régionale Hospitalière et la remplacer par une Agence Bretonne Hospitalière pour maintenir un service de santé public de proximité, y compris en milieu rural, par l’ouverture de maisons de santé cantonales.
  14. Accorder un statut aux habitants des Iles et leurs garantir la continuité territoriale des services publics de transports.
  15. Œuvrer au maintien d’une pêche vivrière à échelle humaine, respectueuse de la ressource pour maintenir le tissu social dans tous les petits ports comme alternative aux bateaux usines pollueurs et destructeurs.
  16. Impulser une sélection de football bretonne présente dans les championnats internationaux et l’intégration des équipes de Loire-Atlantique dans la coupe de Bretagne. Œuvrer à la diffusion du Gouren, la lutte bretonne, comme sport national breton et de tous les jeux/sports bretons.

Le 6 et le 13 décembre : votons pour la Bretagne en Luttes !

Stourmomp, hag e vimp trec’h ! Luttons, et nous vaincrons !

Liste soutenue par La Gauche Indépendantiste (Breizhistance)

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Bretagne en Luttes ! Breizh o stourm !” c’est donc le nom de la liste impulsée par la Gauche Indépendantiste pour les élections régionales 2015 en Bretagne administrative.

Les premières têtes de liste départementales sont maintenant connues et seront : Alan Le Cloarec (23 ans) pour le Morbihan, Charlotte Bleunvenn (21 ans) pour le Finistère, Yoann Colas (27 ans) pour les Côtes d’ Armor et Gael Roblin (43 ans) pour la tête de liste régionale. La tête de liste en Ille-et-Vilaine sera dévoilée début novembre.

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Lors de la conférence de presse, ils ont tous tenu à rappeler leurs présence dans les mobilisations de jours qui viennent contre les projets miniers, pour le désarmement de la police, contre la centrale à gaz de Landivisiau, pour la langue bretonne à Karaez.

En étant la seule liste ouvertement indépendantiste et anticapitaliste, liant luttes sociales et environnementales à celle pour l’indépendance de la Bretagne, cette démarche se veut être capable d’être force de propositions en obligeant les autres candidats à se positionner sur les revendications dont elle se fera l’écho.

Ce qui est déjà notable c’est que la liste est presque bouclée et que sa moyenne d’age, qui s’annonce très jeune, tranchera avec le style des autres listes qui sont là pour recycler du personnel politique. Elle traduira ainsi le renouvellement générationnel de l’indépendantisme révolutionnaire. Il est aussi à noter que près d’une dizaine de militants issu du NPA ont choisis de rejoindre la démarche en tant qu’activistes anticapitalistes indépendants.

C’est la première fois dans l’histoire politique de Bretagne que la Gauche Indépendantiste se donne les moyens de proposer une alternative démocratique et sociale à cette échelle.

C’est une démarche dynamique et enthousiasmante qui reste ouverte aux militant-e-s féministes, syndicalistes, antiracistes, antimilitaristes qui veulent construire ici en Bretagne l’unité populaire en faveur de la démocratie et de la justice sociale.

Le reste de l’agenda de la liste qui s’annonce chargé sera communiqué dans les jours qui viennent.

Pour rester informé et prendre part, vous pouvez nous contacter et nous suivre via nos comptes Twitter et Facebook.

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Les militantEs de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) et du Nouveau Parti Anticapitaliste travaillent à la constitution d’une liste ouverte et unitaire aux élections régionales de décembre 2015 en « région » Bretagne.

Cette liste a pour ambition de défendre un programme d’urgence anticapitaliste, le droit à l’autodétermination du peuple et des travailleur-se-s de Bretagne, et de faire les liens nécessaires entre luttes sociales, féminisme, internationalisme, écologie de lutte.

Nous souhaitons faire de cette liste un porte-voix pour celles et ceux qui luttent pour ces perspectives ici en Bretagne. Comme vous l’avez compris pas besoin d’être membres de l’une ou l’autre des organisations pour participer !

C’est pourquoi nous invitons le plus grand nombre à venir discuter avec nous du programme, de l’agenda et de la composition de cette liste le 17 octobre à 14h au Cinéma Cinedix, rue du Piti Guéguen à Carhaix-Plouguêr/Karaez (en face de l’hotel Nozvad).

La Gauche Indépendantiste bretonne tient à saluer la victoire des listes indépendantistes aux élections catalanes qui sont désormais majoritaires.

Nous félicitons chaleureusement nos camarades de la Gauche Indépendantiste CUP (Candidatures d’Unité Populaire) qui triplent leur représentation parlementaire, tout en restant ferme sur leur engagement radicalement anticapitaliste.

Seule la mobilisation de masse du peuple catalan sera le garant de son accession à l’indépendance, que l’état espagnol et l’Union Européenne leur refusent jusqu’à maintenant.

L’irruption de l’indépendance catalane dans le champ politique européen est un message d’espoir pour toutes les nations sans état. Plus que jamais, nous devons défendre de manière décomplexée le droit à l’autodétermination du peuple breton dans le cadre électoral des prochaines élections régionales de décembre.

Pour la gauche Indépendantiste : Gael Roblin

Le 11,12 et 13 septembre dernier s’est déroulé la première université d’été de la Gauche Indépendantiste. Ce fût, comme l’a rappelé en breton Maiwenn Salomon sur Radio Breizh, un succès.

En effet un peu moins d’une centaine de personnes ont pris part à l’ensemble des ateliers et activités proposés. Les participants étaient venus de la région de Guingamp, de Rennes, Brest, Lorient, du Centre-Bretagne, de St Brieuc sans oublier un fort contingent du pays nantais. Un élément important à souligner est la moyenne d’âge des participants qui devait se situer aux alentours de la trentaine.

Malgré quelques modifications l’ensemble des thèmes proposés en ateliers ont pu être abordés, même si certains rendez-vous auraient mérités plus de participants notamment pour le seul débat en langue bretonne et la réunion d’info sur la Galice.

le débat sur la situation en Galice
Le débat sur la situation en Galice

Sur le plan de l’accueil, le cadre bucolique du Dibar à Plougonver et l’efficacité des ses animateurs nous a permis de travailler et réfléchir dans les meilleurs conditions.

Nous nous étions fixés plusieurs objectifs à travers l’organisation de cette première université d’été. D’abord rassembler pour un moment de réflexion à ceux et celles qui partagent nos objectifs politiques qu’ils soient membres ou non de Breizhistance. 
Des objectifs stratégiques inchangés, la construction d’une Bretagne libre, réunifiée, brittophone, socialiste et féministe.

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Deuxièmement amener ceux et celles qui sont nos compagnons de luttes sociales, environnementales à intégrer dans leur revendications celle en faveur d’une Bretagne indépendante, seule à même de permettre de construire une démocratie de proximité, pour élaborer une autre projet institutionnelle, économique et sociale au bénéfice du plus grand nombre et non d’une minorité. Sans indépendance pas de socialisme !

Mais aussi apprendre de notre passé et de nos prédécesseurs pour tirer des enseignements de leurs expériences de luttes et les transmettre à la jeunesse qui doit trouver toute sa place dans la revendication indépendantiste et acquérir ainsi une culture politique nécessaire pour renforcer ses armes idéologiques.

Même si nous aurions pu et du faire mieux en termes de participation et d’organisation technique nous avons atteint ces objectifs et d’ors et déjà nous avons comme nouvel objectif de faire de notre université d’été un rendez-vous annuel.

Chaque atelier à rassemblé entre 15 et 60 participants. C’est — actualité oblige — celui sur les élections régionales qui a rassemblé le plus de participants. Parmi  eux il faut signaler la présence de militants libertaires, d’adhérents du NPA, de décroissants, ou de militants autogestionnaires intéressés par notre appel à la constitution d’une liste anticapitaliste aux élections régionales de décembre 2015. Les échanges furent longs et fructueux et à l’issue de ce rendez-vous nous avons pu annoncer à la presse qui s’en fit largement l’écho que nous comptions mener à bien ce projet.

Enfin, et c’est le plus important pour l’avenir, de nombreux échanges ont soulignés l’importance et la pertinence de la création d’une nouvelle structure militante regroupant les forces anticapitalistes en Bretagne et assumant nos objectifs en faveur de l’autodétermination du peuple breton au delà de la seule participation au jeu électoral.

 Nous ne manquerons pas de communiquer sur ces sujets dans les délais les plus brefs.

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Dans quelques jours aura lieu la première université d’été de la Gauche Indépendantiste au Dibar à Plougonver dans le Trégor.

Un rendez vous placé sous le thème de la rentrée des luttes, même si on y parlera des élections régionales bien sur, mais surtout de l’histoire de la revendication bretonne de gauche, de féminisme, d’internationalisme, d’indépendantisme, de lutte contre les projets miniers et contre les violences policières, de la structuration de notre courant politique…

A noter quelques changements qui ne remettent pas en cause fondamentalement le programme publié précédemment.

  • Vendredi 11/09

A 18h30, ouverture officielle de l’université d’été, prise de parole de Maiwenn Salomon.

A partir de 19H30 c’est Alan Le Cloarec qui nous fera part de ses connaissances sur l’histoire de la gauche du mouvement breton depuis Émile Masson jusqu’aux tentatives du Parti Autonomiste Breton, de la Ligue Fédéraliste de Bretagne et de la minorité bolchevisante du PNB-R.

  • Le samedi 12/09.

Le premier débat aura lieu en langue bretonne et sera animé par Tomaz Laquaine-Jacq. Il aura pour thème les luttes pour la langue bretonne dans les années 80 avec Stourm ar Brezhoneg, les enseignements à en tirer aujourd’hui pour gagner demain un statut de langue officielle pour la langue bretonne.

Pas de changement non plus pour le débat sur la structuration de la Gauche indépendantiste prévu à 11h00.

Ne manquez pas notre rendez-vous basé sur notre appel pour une candidature anticapitaliste en  “région” Bretagne pour les régionales, animé par Gael Roblin dés 14h00.

Attention ! Le débat sur les votations DIBAB commencera avec une demi heure d’avance à 17h00  en présence de Jonathan Guillaume.

A 19h00, session d’information sur la répression visant le mouvement internationaliste basque Askapena avec Ewan Thebaud et à 20h30 pour le meeting un camarade Galicien indépendantiste militant du centre social Faísca sera présent et nous diffuserons le message vidéo des Candidatures D’unité Populaire des pays Catalans.

Le même soir aura lieu un concert/sound system (prix libre) animé par Faya Gur et Dr Jakson pour une soirée mix mêlant son jamaicain et musique bretonne.

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  • Le dimanche 13/09

Dés 9h30 : atelier d’information sur la situation politique en Galice et sur la répression contre les prisonniers politiques galiciens, avec un camarade Galicien indépendantiste du centre social Faísca.

A 11h45 auront lieu les débats sur les projets miniers animé par des adhérents de Douar Didoull.

A 13h30 : le point sur la campagne désarmons la police.

Et à 15h00 c’est Lou Millour du collectif féministe GAST qui animera le débat sur la place des femmes dans les luttes en Bretagne.

Repas sur place dés le vendredi soir, tables de presse, possibilité de camping. Toutes les activités sont ouvertes à tous et toutes.

Pour la première fois la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous les 11, 12 et 13 septembre à Plougonver dans le Trégor (voir plan en fin d’article) pour trois jours de réflexions, d’échanges, de revendications et de fêtes.

Voici la première mouture du programme. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour vous inscrire et à largement diffuser l’info !

(Cliquez ICI pour télécharger le programme en PDF)

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Le « Dibar » se situe au lieu-dit « Kergalaon »
sur la commune de Plougonver :
https://goo.gl/maps/yIBo8