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Depuis Vendredi des événements d’une extrême violence se déroulent à Jérusalem et également à Gaza. Depuis plusieurs semaines l’armée israélienne, les colons, les bandes fascistes et racistes des suprématistes israéliens, multiplient les agressions à l’encontre des Palestiniens de Jérusalem : interdiction d’accès à la vieille ville de Jérusalem et aux lieux saints en ce mois de ramadan, provocations et agressions permanentes de la part des colons sur l’Esplanade des mosquées.

Dans le même temps, des dizaines d’habitants palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah sont menacés d’une expulsion imminente de leurs maisons, plusieurs familles du quartier de Silwan ont vu leurs maisons détruites, alors que des centaines d’autres menaces de destruction de maisons pèsent sur les familles palestiniennes de Jérusalem.

Vendredi 7 mai, l’armée israélienne a pénétré sur l’Esplanade de mosquées alors que 70 000 fidèles étaient rassemblés, provoquant des mouvements de panique. Le Croissant rouge a annoncé que 178 personnes ont été blessées dont 88 ont dû être hospitalisées, la plupart blessées à la tête par les balles métalliques enrobées de caoutchouc. L’armée d’occupation n’a pas hésité à pénétrer dans une clinique du Croissant rouge et à tirer des gaz lacrymogènes dans les salles de soins.

Depuis Lundi, la situation ne cesse d’empirer : de nouvelles agressions de la police d’occupation ont fait, à nouveau, plus d’une centaine de blessés. En représailles à des tirs de roquettes, l’armée israélienne a procédé à des bombardements sauvages et aveugles à Gaza causant la mort de 26 palestiniens dont 9 enfants.

Les États ont l’obligation d’empêcher ces crimes ; il faut en finir avec l’impunité d’Israël.
Ce sont les victimes qu’il faut protéger ; les criminels doivent être dénoncés. La France doit cesser de renvoyer dos à dos l’oppresseur et l’opprimé, elle doit, enfin, s’exprimer de manière claire et nette et poser des actes sanctionnant les crimes de l’occupant.

Pour dénoncer ces nouveaux crimes d’Israël qui trouvent leur origine dans la politique d’apartheid et de colonisation et pour exiger que le gouvernement de la France agisse, enfin, nous invitons tous les citoyens sensibles à la cause de la Paix et de la justice, à se rassembler SAMEDI 15 MAI à 10H 30 Square de la Résistance à MORLAIX.

Port du masque obligatoire.

 

L’AFPS pays de Morlaix – Amnesty International – Association Morlaix/Wavel – PCF – le PS – EELV – GENERATION.S – UDB – NPA – Ensemble – La Gauche indépendantiste – UL CGT.

200 personnes ont pris part au rassemblement briochin dans le cadre de la journée internationale des migrants. Voici la prise de parole du collectif Kengred.

 

Demat deoc’h-holl ha trugarez deoc’h da vezañ deuet

Kengred, strollad-tud skoaz ouzh ar repuidi ha degemerus gant ar vretoned nevez-degouezet a sav a-du gant an devezh etrebroadel evit ar re dibaper. E kornog an departamant omp lec’hiet ha sikour ha reiñ bod a reomp d’un dek den bennaket, minor pe gour yaouank peurliesañ., hag a oa bet skarzhet eus an departamant. Evit lod dioute ez a o buhez war deñvalaat kar ‘boe enkadenn ar c’hovid ne deuont ket a-benn da gaout un emgav gant ar prefeti da dizhout ar baperaj a roio dezhe ar gwir da labourat ha da heuliañ un deskarderezh er CFA daoust ma oant enskrivet enni abaoe miz Gwengolo.Gwir tud an hini eo ha n’eo ket niverennoù e-barzh un teuliad e-giz ma vezont kaset amañ gant ar c’huzul departamant.

Salut à tous et merci d’être venu

Kengred, collectif de soutien et d’accueil pour les nouveaux arrivants bretons( ex migrants ) a tenu à s’associer a cette journée internationale pour les sans-papiers . Nous sommes basés à l’ouest de Guingamp et aidons ou accueillons une dizaine de personnes, mineurs ou jeunes majeurs pour la plupart d’entre eux, qui ont été expulsés du dispositif de protection pour les mineurs par le conseil départemental. Pour plusieurs d’entre eux, la situation se complique depuis le mois de mars et le début de la crise sanitaire car ils ne peuvent obtenir de rendez-vous en préfecture pour leur demande d’autorisation de séjour, et se voient dans l’obligation d’abandonner leurs projets d’apprentissage car n’ayant pas leur récépissé, ils ne peuvent pas travailler. Ils perdent aussi leur place en CFA où ils étaient inscrits depuis la rentrée. C’est donc bien de problèmes réels et concrets concernant des personnes en danger que nous parlons, et pas de numéros, de chiffres ou de statistiques comme le fait la préfecture et le département des côtes d’Armor. Ce département est d’ailleurs le pire des 5 départements bretons en ce qui concerne le sort de ces jeunes. Pour comparer, le département du Finistère vient de voter pour la deuxième année consécutive une subvention de 50000 euros à SOS Méditerranée, ceux-là même qui arrachent les migrants d’une mort certaine par noyade ou bien dans les geôles libyennes lorsqu’ils sont renvoyés là-bas au nom d’un accord odieux entre l’UE et la Libye alors même que tout le monde connait le sort qui leur est réservé. Nous tenons d’ailleurs à remercier le CD 29 pour cet acte de générosité. La Bretagne en sort grandie. Ici en Côtes d’Armor nous sommes dans la situation inverse et lamentable

 

Cette journée est d’autant plus importante que le pouvoir se durcit face aux demandeurs de titre de séjour, la dernière illustration étant l’évacuation très violente par la police de plusieurs centaines de migrants à Paris, devant les caméras des journalistes.

Ici, en Bretagne, et en Côtes d’Armor particulièrement, c’est le refus de donner un rendez-vous aux demandeurs de titre de séjour depuis le mois de Mars 2020 et la crise sanitaire qui plonge des dizaines de personnes dans des situations très compliquées, voire désespérées. Une tribune regroupant plus de cinquante élus municipaux du département, deux groupes d’élus au conseil départemental, une conseillère régionale et une sénatrice à d’ailleurs été publiée et déposée en main propre à la préfecture, sans aucune réponse pour le moment. Depuis, de nouveaux élus ont fait savoir leur souhait de signer cette tribune. Un regroupement d’associations solidaires du pays de Saint-Brieuc a fait de même, ainsi qu’un autre sénateur sur son initiative personnelle. Et toujours pas de réponse. Que faut-il de plus pour se faire entendre ? La préfecture qui reçoit ses ordres de Paris ne veut pas écouter les différents acteurs bretons, élus ou simples citoyens , et se fige dans un mutisme hautain qui ne peut être compris que par un déni de démocratie envers la volonté des bretons de perpétuer une tradition d’accueil et d’humanisme envers les plus en danger. Nous en profitons aussi pour demander des comptes aux élus du conseil régional. Que font-ils? Rien. Ils répondent qu’ils n’ont pas cette compétence. Mais des compétences ça se demande! La Bretagne aurait tout à gagner en assurant un vrai accueil pour ces jeunes, qui veulent travailler, faire leur vie ici, plutôt que de tout mettre en place pour intensifier la gentrification en attirant des retraités aisés et des classes moyennes supérieures comme le montre les différentes déclarations des deux derniers présidents de région, Monsieur Le Drian et Monsieur Chesnais-Girard.

 

 

C’est pour toutes ces raisons que nous rejoignons aujourd’hui ce rassemblement, ainsi que celui de Lannion, afin qu’enfin la préfecture réponde favorablement aux demandes démocratiques de justice envers ces personnes complètement démunies.

Ce ne sont pas des numéros sur un dossier mais des personnes en danger qui sans rendez-vous ne peuvent se projeter, ne peuvent pas travailler, accéder à un logement, commencer une vie normale.

C’est aussi des employeurs qui attendent l’autorisation de les embaucher depuis des mois, qui ne peuvent assurer leurs engagements envers leurs clients dans des métiers, rappelons-le, qui manquent de main-d’œuvre.

C’est aussi des familles solidaires et des associations bénévoles qui doivent se démener dans les méandres d’un fonctionnement administratif obscur pour faire avancer les dossiers, sans aucune aide des services concernés.

Holl asambles, diskouezomp dezhe penaos n’eo ket didalvez ar c’hengred e Breizh.

A viskoazh ha da viken, bezomp skoaz-ouzh-skoaz gant ar repuidi.

Evit breizh brokus ha denel, dalc’homp penn ouzh ar re drenk ha enk o spered, ouzh melestradutrezh gall a wallgas ar re en arvar, ha bezomp son en on helloù evit ur vro kengred ha faro.

Montrons que la solidarité bretonne n’est pas un vain mot.

Pour une Bretagne fraternelle, solidarité avec les sans-papiers

Appel au rassemblement en soutien aux sans-papiers

 

Kengred, collectif de soutien et d’accueil pour les nouveaux arrivants ( ex migrants ) appelle au rassemblement de Saint-Brieuc le Vendredi 18 Décembre à 18h, place de la préfecture ainsi qu’au rassemblement de Lannion ce même jour à 17h30, place de la mairie, dans le cadre de la journée internationale de solidarité pour les sans-papiers.

Ailleurs en Bretagne sur le même theme : Rennes/Roazhon 18h le 18/12 à République, Saint-Nazaire/Sant-Nazer 19/12 15h, Naoned/nates 18/12 18h Bouffay.

Cette journée est d’autant plus importante que le pouvoir se durcit face aux demandeurs de titre de séjour, la dernière illustration étant l’évacuation très violente par la police de plusieurs centaines de migrants à Paris, devant les caméras des journalistes.

Ici, en Bretagne, et en Côtes d’Armor particulièrement, c’est le refus de donner un rendez-vous aux demandeurs de titre de séjour depuis le mois de Mars 2020 et la crise sanitaire qui plonge des dizaines de personnes dans des situations très compliquées, voire désespérées. Une tribune regroupant plus de cinquante élus municipaux du département, deux groupes d’élus au conseil départemental, une conseillère régionale et une sénatrice à d’ailleurs été publiée et déposée en main propre à la préfecture, sans aucune réponse pour le moment. Un regroupement d’associations solidaires du pays de Saint-Brieuc a fait de même, ainsi qu’un autre sénateur sur son initiative personnelle. Et toujours pas de réponse. Que faut-il de plus pour se faire entendre ?

C’est pourquoi nous appelons tous les humanistes à se mobiliser le 18 Décembre afin qu’enfin la préfecture réponde favorablement aux demandes démocratiques de justice envers ces personnes complètement démunies.

Ce ne sont pas des numéros sur un dossier mais des personnes en danger qui, sans rendez-vous, ne peuvent se projeter, ne peuvent pas travailler, accéder à un logement, commencer une vie normale.

C’est aussi des employeurs qui attendent l’autorisation de les embaucher depuis des mois, qui ne peuvent assurer leurs engagements envers leurs clients dans des métiers, rappelons-le, qui manquent de main-d’oeuvre.

C’est aussi des familles solidaires et des associations bénévoles qui doivent se démener dans les méandres d’un fonctionnement administratif obscur pour faire avancer les dossiers, sans aucune aide des services concernés.

Montrons que la solidarité bretonne n’est pas un vain mot.

Pour une Bretagne fraternelle, solidarité avec les sans-papiers

 

D’ar c’houlz ma kaozeer kalz deus ar gwaskerezh anduret gant Carole Rackete Kapitenez ar vag Sea watch 3 pe Pia Klemp heskinet evit abegoù damheñvel gant gouarnamant ar faskour Salvini , dizalc’hourien an tu-kleiz o deus roet lañs d’ur c’houlzad stourm a genskoazell gant ar repuidi e Breizh. Darn deus ar re o deus roet lañs d’ar c’houlzad a ro bod da repuidi en o zi, darn all zo perzh deus unan deus ar c’homiteoù skoazell niverus a vez o vleuñviñ er vro.

Skritelloù, plegoù-dibleg, atersadennoù, emvodoù foran a vo skignet, peget pe aozet er sizhunvezhioù da zont.

Kelaouennoù zo a blij dezhe lakaat war wel an disterañ darvoudig gouennelour pa c’hoarvez e Breizh, evel lid ganedigezh Adolf Hitler gant 20 paour-kaezh den dindan levezon an alkool n’eus ket pell zo e Plelann-Veur pe pa vez embannet c’hoazh hag adarre ur pennad islamgasaour pe enepyuzev gant Boris Le Lay en e gelaouenn Breiz Atao.

N’int ket ken prim o krediñ embann e vez lakaet e pleustr gant Unvaniezh Europa ha Stad-C’hall politikerezhioù enbroañ-divroañ awenet gant an tu-dehoù pellañ, evel m’en prou bered vras ar mor kreizdouarel hag an heskinerezh enep ar re a nac’h ar pezh na c’heller ket asantiñ.

Kentoc’h evit an dreistegezh gwenn hag un emdenn Glas-Gwenn-Ruz ec’h adembannomp pegen pouezus eo deomp e chomfe Breizh un douar bod evit ar repuidi/repuadezed. Setu ma fell deomp evel stourmerien ha stourmerezed deus an tu-kleiz dizalc’hour kemer perzh er c’henskoazell gant an divroidi dre ar c’houzad « #BreizhDigor »

Ha kement-se kar e fell deomp mestroniañ hon aferioù amañ e Breizh, war kement tachenn zo, hini degemer ar repuidi ekonomikel, an hin pe politikel evel ar re all.

 

 

Evel ma lavar kalz deus ar c’hevredigezhioù kenskoazell e Penn-ar-Bed hag a ra war-dro ar repuidi war ar pemdez, en ur daliñ ouzh kudennoù al lojañ, ar skoliata, ar bod, ar gwir da labourat :

« Dirak kudennoù a gaved dezho diskoulmoù a-raok na gaver ket ken hiziv-an-deiz, ur c’henskoazell didrouz dreistordinal a zo lakaet e pleustr en departamant. Dav eo deoc’h , Itron, Aotroù, anavezout an holl labour kevredigezhel kaset a-benn gant miliadoù a geodederien evit ambrougañ, henchañ, harpañ, skoliata …abalamour da vankoù ar stad en hon departamant. »

 

Fellout a ra deomp embann dre ar choulzad-se hor c’henskoazell gant ar repuidi, hag ar re a sikour anezhe en argoad pe e arvor Treger, e skol mod-all ar Menezioù Are, e skouatoù karteroù su Raozhon, e Kevrieg pe Felger, tro-dro da skol-veur Naoned, e kampoù da c’hortoz e Sant-Ervlan…en ur lakaat anezhe war wel hag en ur sikour anezhe deus ar gwellañ.

Daou vloaz zo ez ae ur stourmer anarkour ha dizalc’hour breizhad yaouank da vrezeliñ er Rojava enep DAESH hag o mignoned, evel kantadoù a stourmerien etrevroadelour all el lodenn-se deus ar Siri dieubet gant dispac’hourien Kurdistan.

Ar Breizhad se, Olivier Le Clainche aka Kendal Breizh, zo marvet er stourm e kanton Afrin, dindan bombezennoù turk.

E Afrin e 2015 , ur c’hanton gant un hanter vilion a anezidi  e oa bet degemeret tost da 500 000 repuad disheñvel mat o c’hredennoù, deus pobloù liesseurt, en desped d’an diouer splann a arc’hant ha d’ar brezel.

Emvelestradurezh ar Rojava a vroud ar c’henskoazell etre ar pobloù hag an dud. Ur sifr da brederiañ diwar-e-benn ha da zerc’hel soñj dioutañ pa gred lod zo amañ komz deus aloubadeg enbroañ-divroañ.

 

 

6 vloaz zo ur Breizhad yaouank all a varve dindan taolioù ar faskourien e stradeoù Pariz, Clement Meric e anv. Setu ar pezh a skrive e vignoned deus Action Antifasciste Paris Banlieue

« E-pad tost ur bloaz e stourmas ganeomp ,e Pariz, er bannlev , evit chom hep lezel ar straed d’an tu-dehoù pellañ, gant ar repuidi pourchaset hag heskinet gant ar polis, gant strolladoù deus ar c’harteroù pobl oc’h en em aozañ evit azgoulenn gwirionez ha justis evit ar yaouankizoù gwallgaset gant ar polis, hag enep an holl voustradurioù ha gwallziforc’hioù.

Hor c’henstourm en doa kaset anezhañ da gejiñ d’ar 5 a viz Even 2013, 6 vloaz zo gant skinheadoù nazi a zouge faro rochedoù gant arouezioù ha luganioù faskour ha gouennelour. Perzh e oant deus ar strolladig faskour « Trede Hent », renet gant Serge Ayoub, a gaver alies e roud e afeioù muntr ha tagadennoù enep stourmerien enepfaskour. D’an devezh-se e oa bet anavezet evel stourmer enepfaskour ha setu ma oa bet tizhet, taget ha skoet e kreiz e fas gant harp un « dorn amerikan » ha lezet semplet war al leur. Marvet eo Clement kar ne felle ket dezhañ soublañ »

Bezomp dellezek eus Olier Kendal Breizh hag eus Clément , na soublomp ket.

Harpomp ar re kap d’en em aozañ amañ e Breizh daoust da skoilhoù servijoù kreiz ar stad a-benn degemer ar re a glask achapiñ deus ar brezelioù impalerour hag ar vizer. Na soublomp ket, biken. Digor e chomo Breizh !

 

Breizh o Stourm

 

Le collectif Kengred organise le samedi 15 juin une journée de solidarité avec les réfugié.e.s. à la salle des fêtes de Plouaret.

A partir de 15h, projection de 2 films :

  • « Colis Suspect » Documentaire de Sofia Català Vidal et Rosa Pérez Masdeu. « Colis Suspect » est un projet initié par des jeunes journalistes et cinéastes de Barcelone. Il a été récompensé par le Prix de la Première Réalisation au Festival International de Cinéma Méditerranéen de Tétouan (Maroc) et explore les politiques migratoires de l’Union Européenne, qui se nourrissent du discours xénophobe et alimentent le business de la sécurité.
  • « L’intime rencontre, l’inconnu », documentaire présenté par la CAJMA 22 sur le quotidien de familles hébergeant dans la région de Saint-Brieuc.

A partir de 19h : FEST-NOZ de solidarité avec les réfugié·e·s. avec de nombreux chanteurs, sonneurs et groupes de renom.

Possibilité de se restaurer sur place. Le prix est libre.

L’objectif du collectif est de développer le réseau d’aide aux réfugié.e.s dans le pays de Belle-Isle – Bourbriac – Plouaret, de rendre plus visible la lutte pour les réfugié.e.s en Bretagne et d’aider les familles hébergeantes (que ce soit au niveau financier, dans les démarches administratives, juridiques…).

Rejoignez-nous le 15 juin à Plouaret !

Merci de faire passer l’info autour de vous.

N’he deus ket anavezet kalz traoù deus hor bro, war-bouez mogerioù louet toull-bac’h ar merc’hed e kalon Roazhon. Marina Bernadó he deus kuitaet toull-bac’h Roazhon evit mont en dro d’he bro : Katalonia. Ar stourmerez gatalan he doa graet he soñj sikour stourm euskariz ETA,  hent ar stourm kuzh he doa tapet  er bloavezh 2001 . Tapet e oa bet e 2006 ha toulbac’het abaoe er stad-c’hall. Kalz deus ar bloavezhioù se he doa kaset betek fin ar sizhun dremenet e toull-bac’h Roazhon . Kadarnaet e oa bet d’an 3 a viz Even gant RESCAT (skoazell d’ar brizonidi Katalan bac’het evit ETA ) e  oa bet lezet da vont dieub goude bezañ tremenet dirak justis bro Spagn ha tremenet un nozvezh e  prizon Soto de Real hepken.

Degemer mat Marina !

An deiz war-lec’h e oa bet degemeret mat Marina gant kamaraded stourm dirak an toull-bac’h hag ur c’hant bennak a dud o doa saludet he distro e Gracià, unan deus karterioù Barcelona, gant forzhig a vannieloù katalan, euskarat , ruz ha mouk. RESCAT bet oberiant evit ar gatalaniz toulbac’het pe heskinet evit o c’hensokazell d’an Euskariz a zegas da soñj e chom Dolores “Lola” López Resina en toull-bac’h c’hoazh er stad-spagn.

En desped d’an arsav-brezel bet diskleriet gant ETA e chom c’hoazh 200 stourmer Euskarad e prizonioù ar stadoù Gall ha Spagn.

Le samedi 1er juin à partir de 20h30, à la salle polyvalente du Cloître St-Thégonnec , aura lieu le 2e fest-noz de soutien à l’école alternative des Monts d’Arrée : le fest-noz kengred (solidarité en langue bretonne). Une restauration sur place sera proposée: un plat traditionnel africain cuisiné par les réfugiés, le fameux poulet yassa. 

Cette seconde initiative, après le succès de la première l’an passé, est l’oeuvre principale de professeurs bénévoles de l’école alternative des Monts d’Arrée. Des bénévoles investis dans le reseau de l’école alternative hébergeant et scolarisant des réfugiés ayant fui leur pays ravagé par la guerre et les dictatures, ravagé par les fascistes de Daesh bien souvent. Notre démarche s’inscrit dans la tradition de terre d’accueil et de solidarité qui existe en Bretagne. Nous oeuvrons à travers la scolarisation des réfugiés à leur intégration dans la société bretonne et à la construction d’un avenir plus serein pour eux. Si notre démarche est résolument humanitaire et emplie de solidarité elle est aussi internationaliste et antifasciste.

Aux côtés des militants de la Gauche Indépendantiste, de Dispac’h (collectif de la jeunesse indépendantiste bretonne) connus en particulier pour leur lutte contre la spéculation immobilière, qui sont investis dans la préparation de cet évènement festif et revendicatif, nous tenons à annoncer que ce rendez-vous du 1er juin lance le début d’une campagne en Bretagne pour l’accueil des migrants et la solidarité au-delà des frontières, en ces temps où le populisme empli de racisme a le vent en poupe en Europe.

Cette campagne se prolongera entre autre par un travail d’information sur le terrain, de réunions publiques et un autre fest-noz à Plouaret le 15 juin. Les profits de ce fest-noz seront reversés à l’école alternative des Monts d’Arrés ainsi qu’au Secours Rouge International, qui contribue au soutien des combattants internationalistes défenseurs de la révolution du Rojava et luttant contre Daesh en fournissant des pansements hémostatiques et à Dispac’h.

A-benn lidañ an 8 a viz Meurzh « Devezh Stourm Etrebroadel evit Gwiriou ar Merc’hed » hon eus dibabet da gemer perzh er c’houlzad « Shengal » da zastum arc’hant evit kas lienennoù hemostatek da stourmerezed YJS (Unvezioù Merc’hed Shengal) ha YPJ (Unvezioù Gwarez ar Merc’hed) e Shengal hag er Rojava.

Petra eo ar c’houlzad Shengal ?

Tapet hon eus an diviz da aroueziñ ar c’houlzad en ur skignañ war un dachenn ledan tre skritelloù ma weler Ivana Hoffman warne. Piv eo Ivana Hoffman ?

Ar stourmerez wregelourez , etrebroadelourez a oa aet d’an anaon 3 bloaz zo, d’ar 7 a viz Meurzh 2015 er stourm enep DAESH er Rojava. Peget zo bet skitellou un tamm pep lec’h e Breizh e Naoned, Roazhon, Gwengamp, Lannuon, Brest ha Kiberen a-benn lakaat war wel ar muiañ ar gwellañ ur c’houlzad a saveito buhezioù.

Ar gasadenn gentañ gant lienennou hemostatek Celox zo erru er Shengal div sizhun zo hag an eil zo war an hent !

Kemerit perzh: pegit pe roit !

Ma fell deoc’h kemer perzh oc’h pedet da bellgargañ ar skritelloù da begañ anezhe e lec’h a garfed. Deuit e darempred ganeomp dre shengalbreizh(at)gmail.com, bez e c’hellit ivez ober un donezon en linenn dre al lec’hienn www.shengal.xyz

Enor da gKendal Breiz

E Karaez e vimp d’ar sadorn 10a viz Meurzh evit rentañ enor d’hor c’hamalad Kendal Breizh (Olier) lazhet er c’hurdistan e Afrin d’an 9 a viz c’hwevrer e-pad ur vombezadeg durk.

Deuit e darempred ganeomp !

Heuliit ac’hanomp dre dTwitter war @shengalbreizh !

Kiberen
Naoned
Lannuon

Goude afer Fañch e miz Mae 2017 ha nac’het dezhañ e vije skrivet e anv-bihan gant an dildenn evel ma vez dleet e teu un hevelep droukziforc’h hiziv eus tu ar velestradurezh c’hall. Goude nac’hadenn implij al lizherenn vrezhonek « ñ » e vez nac’het bremañ gant ar velestradurezh c’hall implijout al lizherenn ken mil implijet e brezhoneg : ar « c’h ».

Tud Derc’hen, ganet d’an 21 a viz Eost 2107, zo bet nac’het outo gant marilh ar boblañs eus ti-kêr Roazhon skrivañ anv-bihan o mab en un doare reizh, gant ur « c’h » eta. Koulskoude e kaver ar « c’h » forzh pegement en brezhoneg hag abaoe kantvedoù. Pe vije e skritur anvioù lec’h evel Beuzeg ar C’hab e bro Gerne, anvioù familh evel Guivarc’h (ur c’hoarier foot brudet mat), anvioù loened evel ur c’hazh pe ur marc’h ha me oar me.

Ar gevredigezh Skoazell Vreizh a sikour familh tud Fañch gant e brosez, war dachenn ar justiz hag hini an arc’hant, zo bet e darempred gant ti-kêr Roazhon evit gouzout hirroc’h war an afer, goude bezañ goulennet diganti sikour tud Derc’hen ivez. Charlie Grall, prezidant ar gevredigezh, a embann er gazetenn Ouest-France eo bet kelaouet servijoù ar vaerez Nathalie Appéré. Fenoz en deus embannet Marc Hervé, eil-maer e karg eus an aferioù melestradurel, e yelo e darempred gant Ministrerezh ar Justiz evit ma vije cheñchet al lezenn. Gwelet ‘vo.

Da c’hortoz o deus ranket tud Derc’hen skrivañ anv o mab « Derchen » hag int bet lavaret ne vije ket tu cheñch. Da welet eta.

A-dost e heuliimp an afer-se hag e vez galvet ganimp ober ar muiañ a drouz ar gwellañ evit ma vo kehentet gant neb a garo war an afer-se :, en ur skignañ ar pennadoù embannet war an afer-se, en ur skignañ foto ar « C’H » war ar genrouedad, ar rouedadoù sokial, er straedoù, war ar mogerioù, en ur vont e darempred gant an deputeed evit ma vo cheñchet al lezenn, en ur aozañ bodadegoù…

Goulennomp groñs e vije cheñchet al lezenn dismegañsus-se ha vir ouzh ar brezhoneg bezañ implijet en un doare reizh !

Goulennomp groñs e vije ur stadud kenofisiel gant ar brezhoneg, ar stadud nemetañ a roio ur plas reizh d’hor yezh er gevredigezh a-vremañ, er vuhez pemdeziek !

Sikour a c’hellit Skoazell Vreizh en ur reiñ arc’hant. Pep euro a gont !

www.skoazell-vreizh.bzh

[Mise à jour le 23/01/18 à 19h30]

Après l’affaire autour du prénom Fañch au mois de mai 2017, voilà que l’on apprends aujourd’hui par Ouest-France qu’un autre prénom breton a également été interdit… l’administration française n’a décidément pas fini de nous surprendre !

Les parents du petit Derc’hen, né le 21 août dernier, se sont en effet vu interdire d’orthographier correctement le prénom de leur fils lors de la déclaration de naissance à la mairie de Rennes.
Le motif invoqué ? L’apostrophe (le « skrab » en breton) présent dans la lettre « C’H » de Derc’hen… ! La lettre « C’H » est pourtant présente dans beaucoup de mots en langue bretonne, mais également dans des prénoms bretons ou même de noms de famille.

L’association Skoazell Vreizh, qui soutient financièrement la famille du petit Fañch, en justice à cause de l’interdiction de la lettre « Ñ » (le « N tilde »), a contacté la mairie de Rennes immédiatement pour en savoir plus. Le président de l’association, Charlie Grall, nous indique dans l’article de Ouest-France que les services de la maire Nathalie Appéré ont été alertés et qu’ils apporteront des explications dans « les meilleurs délais ». Des explications données ce soir-même où Marc Hervé, adjoint en charge des affaires administratives, dit vouloir prendre contact avec le ministère de la Justice afin de faire évoluer la législation. Dont acte.

Toujours est-il que les parents du petit Derc’hen (qui avaient depuis longtemps dans l’idée de donner ce prénom à leur enfant) ont été obligés d’orthographier « Derchen »… et que le recours dont leur avait parlé la mairie s’avèrerait en fait impossible !

Nous resterons vigilants sur l’affaire « Derc’hen » comme sur celle de « Fañch » et appelons à communiquer sur cette affaire par tous les moyens possibles en diffusant les articles concernant l’affaire, en mettant la photo du « C’H » en photo de profil sur les réseaux sociaux, en contactant la mairie de rennes pour avoir des explications, …

Demandons à changer ces lois bafouant le respect d’un usage correct de la langue bretonne. Et exigeons l’officialisation de la langue bretonne, seule à même de garantir un usage normatif de la langue bretonne dans notre société.

Brezhoneg yezh ofisiel !
Langue bretonne officielle !

Vous pouvez soutenir l’association Skoazell Vreizh en faisant un don en ligne :
www.skoazell-vreizh.bzh